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LE TRAIN BLEU, roman, polar de Agatha CHRISTIE, 1947, 252 pages
23/07/2017 14:57
CHRISTIE Agatha
LE TRAIN BLEU, 1947, 252 pages
Quelle auteure! HERCULE POIROT...Quel personnage machiavélique! Il sait tout car il cherche et trouve tout. Il a un instinct de chien limier, il fait confiance à sa logique implacable,à son flair astucieux, à sa mémoire démoniaque Il est humble mais toqué de bon goût et de bonnes manières.
Un plaisir et un dessert à déguster en solitaire.
Un roman éloquent et une auteure rusée à reconnaître en la lisant dévotement, sobrement.
Gilles LAGROIS, Auclair,Québec
www.livresentete.vip-blog.com .
"VAN ALDIN. Le millionnaire s'attarda auprès de sa fille, lui répétant les mille riens que l'on dit au moment où le train va emporter un être cher.RUTH."
"Pour la première fois de sa vie, cette femme si calme, si sûre d'elle-même, se sentait comme une feuille emportée par le vent du destin.Si son père avait su ... qu'aurait-il penser?"
"C'était de ;la folie! Dominée par la passion, RUTH courait à sa perte. ... elle se laissait impitoyablement guider par son caprice. les dés étaient jetés, impossible de reculer."
"RUTH. Mais j'ai un mari odieux.J'aime un homme à la folie. Je vais le rejoindre."
CATHERINE.Selon moi, vous allez commettre une sottise irréparable. Vous savez bien."
"Une furie déchaînée ne s'inquiète guère de la véracité de ses affirmations."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Macabre découverte à bord du fameux " train bleu " qui mène vers la Riviera les riches vacanciers : Ruth Kettering, la fille du milliardaire américain Van Aldin, a été assassinée dans son compartiment.
Fuyant son mari avec qui elle ne s'entendait plus, elle allait rejoindre le comte de La Roche, loin de se douter que ce séduisant personnage était très surveillé par la police. Or le somptueux collier offert à la jeune femme par son père, et dont le plus gros rubis est le célèbre "Cœur de feu," a disparu...
Mais pourquoi, s'il ne s'agissait que de dérober le joyau, avoir eu le raffinement morbide de défigurer la victime ? C'est ce détail qui va conduire Hercule Poirot à éliminer les suspects les plus évidents..."
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Une lectrice:
Coeur de feu, un rubis ayant appartenu à la Grande Catherine de Russie, a été acheté par le milliardaire américain van Aldin pour sa fille chérie, Ruth Kettering. Pierre convoitée, mystérieuse, on dit d'elle qu'elle porte malheur à celui qui l'acquiert.
Fatalité ou hasard, la superstition frappe sa nouvelle propriétaire à bord du Train Bleu, une ligne qui mène ses voyageurs vers la Riviera.
Qui a volé et tué Ruth ? Plusieurs personnes seraient susceptibles de l'avoir fait et c'est à Hercule Poirot de le découvrir…
Nice, dernier arrêt !
Éditée en 1928, cette histoire débute comme un roman d'espionnage avec des personnages cosmopolites ; un Russe, un Américain, un Grec, un Français… L'atmosphère froide, mystérieuse, sombre et oppressante, change après quelques pages pour nous embarquer dans un train luxueux en direction de la Côte d'Azur, parmi des voyageurs en quête de soleil, de légèreté et d'amour. Présent dans le train, retraité et vacancier, Hercule Poirot va être sollicité par van Aldin pour mener l'enquête sur la mort de sa fille qui a été défigurée et étranglée dans son compartiment en pleine nuit.
Pour le plaisir de nos petites cellules grises, Agatha Christie complique la trame de ce suspense en nous baladant. Des rues malfamées de Paris, nous passons dans les quartiers chics de Londres, puis dans un petit village tranquille du Kent, St. Mary Mead que nous connaissons bien pour l'avoir découvert avec Miss Marple… Nous prenons le train et nous arrivons sur la Riviera. Cette intrigue doit se mériter ! a dû se dire la romancière… du paysage et de nombreux personnages à soupçonner.
Autour du meurtre, munissez-vous de quoi noter, il y a…
. le groupe des suspects proches de la victime, le mari, l'amant et la maîtresse… un vaudeville ! Ruth voulait divorcer de Derek, un aristocrate désargenté épousé pour son titre, et rejoindre son amant, le comte de la Roche, un sacré gredin. Quant à lui, Derek, un joueur et un noceur, poussé par sa maîtresse Mireille, ne souhaitait pas le divorce…
. le groupe des escrocs qui veulent le rubis… Un mystérieux et dangereux criminel connu sous le nom du Marquis… Se profilent aussi un Grec et sa fille, les Papopoulos, plus receleurs qu'antiquaires.
. et le groupe qui encadre Katherine Grey, une femme de trente-trois ans qui vient d'hériter de la fortune de la vieille dame qui l'employait depuis une dizaine d'années en tant que dame de compagnie. Invitée par Mme Tamplin, une lointaine cousine, Katherine prenait le train bleu pour la rejoindre.
Dans ce roman, Hercule Poirot semble un peu désenchanté, solitaire. La retraite ne lui convient pas du tout et la compagnie de son valet George n'est pas des plus pétillantes. C'est donc avec un réel ravissement qu'il va conduire l'enquête et aborder tous les protagonistes (des chaînons les relient les uns aux autres). On le retrouve vif, charmant, toujours très confiant en ses capacités, un peu séducteur… Deux jeunes femmes vont l'aider dans ses recherches, Katherine Grey et Lennox Tamplin ; perspicaces et intuitives.
Lorsqu'elle a écrit ce roman, Agatha Christie venait de subir le décès de sa mère et de découvrir l'infidélité de son mari. Je me demande si en dessinant le personnage de Katherine, elle n'a pas mis un peu de sa personnalité, et, désirant s'affranchir de tout joug, lui offrir une belle indépendance.
Quand dans son autobiographie, elle dit « ce misérable livre », je suis loin de l'approuver ! J'ai trouvé cette enquête passionnante, bien aboutie et très fine. Comme à son habitude, elle raconte superbement la nature humaine et ses complexités. Nous épatant, toujours.
Vous l'aurez compris… je vous le recommande !" www.babelio.com
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AURORA TEAGARDEN, tome 1, Le club des amateurs de meurtres, 2013, Flammarion
09/08/2017 23:58
HARRIS Charlaine
AURORA TEAGARDEN, tome 1, Le club des amateurs de meurtres, 2013,
Flammarion, Québec, 253 pages
Roman du genre polar, enquête policière dont le personnage principal est une bibliothécaire.
Charmant personnage, droite envers elle-même et les autres qui voit les événements comme ils sont
et non par projection ou image sociale.
Le ton est calme, les événements ne sont pas précipités mais s'accumulent avec les personnages en devenir. Un récit lent mais captivant.
Une auteure à découvrir . Ce petit polar laisse mijoter le lecteur quant à la découverte du meurtrier, et à tout moment on se demande quand va se pointer le Colonel Moutarde. Divertissant.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québe
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ROE.AURORA TEAGARDEN. "Ce soir, je voudrais vous parler d'un cas des plus fascinants,celui de l'affaire Wallace. Je m'adressais à mon miroir, essayant d'abord l'enthousiasme, puis la sincérité, et enfin le sérieux."
"Je savais que l'on interrogeait tous les témoins possibles.Et voilà que je me retrouvais devant un policier authentique, qui enquêtait sur un crime authentique. "
Perry LLISON. Un hyper excité, sa mère l'a fait interné. Vraiment très bizarre."
"Je n'ai jamais rien vu de pire, dit soudain ARTHUR...Ils ne ressemblaient même plus à des êtres humains."
"J'avais ressenti la terreur la plus abjecte, pour mon petit frère ainsi que pour moi-même. J'avais rencontré le mal et l'avais regardé droit dans les yeux. Les yeux du mal."
Résumé :
"Chaque petite ville a ses mystères et Lawrenceton, en Georgie, n'échappe pas à la règle. Le club des Amateurs de meurtres se réunit une fois par mois pour étudier de célèbres cold cases. Pour Aurora Teagarden, jeune bibliothécaire, c'est un passe-temps aussi agréable qu'inoffensif. Jusqu'au jour où elle découvre le corps sans vie d'une des membres du cercle. Étrangement, la scène du crime ressemble à une ancienne affaire. Des fidèles du club sont assassinés et ces meurtres ont des allures de copycat. Tous les membres, y compris Aurora, sont des coupables plausibles, et des victimes potentielles. Qui se cache derrière ce jeu macabre ?"
CHARLAINE HARRIS est une romancière américaine. Elle est l'auteur du best-seller international La communauté du Sud qui a inspiré la série TV d'Alan Ball, TrueBlood. Le club des Amateurs de meurtres est le premier opus de la série mettant en scène Aurora Teagarden.
Une lectrice:
"Et bien je dois dire que j'ai adoré cette lecture. Une autre saga de Charlaine Harris, une autre à laquelle j'adhère à 100%. J'aime toujours autant le style de cette auteur. Un texte entrainant, dans lequel on se laisse prendre et qui permet une lecture fluide est agréable.
J'ai trouvé ce policier très bien tourné. Par ci par là, l'auteur laisse des indices, des petits détails qui peuvent paraître anodin. Et pourtant, à la fin du récit, tout se met en place. Et lorsque l'on est bien attentif pendant la lecture, on arrive même à mettre les choses en place un peu avant les choses nous soient dévoilées.
Pendant tout le récit, je n'ai jamais su dire qui était le meurtrier. Ca pouvait être n'importe qui et en même temps aucun des personnages présentés. Mais chaque fois un nouveau crime, une nouvelle horrible imitation d'un crime ancien. Et donc chaque fois une nouvelle angoisse pour nos différents protagonistes. Surtout lorsque des indices feraient pensés qu'ils sont eux-mêmes coupables.
L'auteur nous présente, dès le début du récit, une foule de personnages. Des personnes avec des personnalités totalement différentes mais pourtant reliés par un intérêt, l'étude des anciennes affaires d'homicides.
Je dois tout de même avoué que même si j'ai adoré l'histoire, la manière dont les évènements s'enchainent, l'intrigue drôlement bien menée, j'ai une une petite gène au départ. Il y avait tellement de personnages que j'avais tendance à m'y perdre. A ne plus toujours être sur que telle personne était bien telle personne. Ca m'a parfois tourmentée mais ça n'a en rien gâché ma lecture.
Pour notre protagoniste principale, Aurora, je l'ai bien appréciée sauf sur ses relations avec les hommes. Elle n'est pas très claire dans ses agissements et pourrait bien avoir à s'expliquer dans l'avenir. Elle laisse les hommes se faire beaucoup d'illusions. C'est bien qu'elle profite mais je pense qu'elle devrait être plus honnête avec eux.
Une lecture que j'ai adoré et donc une saga que je poursuivrais avec énormément de plaisir." www.babelio.com
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LE MYSGTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE. roman de Gaston LEROUX, 1907, 1960, 446 pages
23/12/2017 13:48
LEROUX Gaston
LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE, roman, 446 pages, préface de Jean COCTEAU,
1907, 1960
« Ou l'on commence à ne pas comprendre »
Personnage principal, Joseph ROULETABILLE, reporter de dix-huit ans.
Le mystère de la Chambre Jaune, une réalité qui dépasse l'entendement. Seul un grand penseur peut parvenir à le résoudre.
Un modèle exemplaire d'enquête policière raffinée, bien menée des années 1907.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Père Jacques....je reconnais justement le cri de la « Bête du Bon Dieu »...pendant que le coucou faisait entendre le demie passée minuit, une clameur désespérée partit de la Chambre Jaune.À l'assassin! Au secours! Aussitôt des coups de revolver retentirent... Au secours! Papa! Papa! «
!Alors ...je commençais à croire au diable. »
« ROULETABILLE. Qui me dit que mon intervention ne déterminerait pas, dans la minute, un crime?
Ah : voir et savoir, sans troubler le silence. »
« Il y a des moments où l'on sent sa cervelle fuir de toutes parts.La ruine morale d'un édifice rationnel, doublé de la ruine réelle de la vision physiologique, alors que les yeux voient très clair, quel coup affreux sur le crâne! »
« Ah! Comme je voudrais la sauver...d'elle-même et de l'autre...dans cette chambre « où elle se tait », où elle continue de se taire. Qui vous dit qu'elle n'en mourra pas? ..et ne sachant pas qui, je dois me taire. La sauver...la sauver malgré elle. »
« ...tout ce drame cachait un mystère entre Mlle STANGERSON et l'assassin... »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
« La porte de la chambre fermée à clef « de l'intérieur », les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l'intérieur », pas de cheminée...
Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ?
C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnait à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements.
Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, "Le Mystère de la chambre jaune" est devenu un classique du roman criminel.
Stangerson et sa fille Mathilde habitent le château du Glandier où ils poursuivent leurs recherches scientifiques. La presse annonce la tentative de meurtre sur Mathilde qui dormait dans la "Chambre Jaune". Alerté par ses cris, son père n'a pas vu d'assassin dans la pièce qui ne comporte qu'une porte et une seule fenêtre grillagée.
Le jeune Rouletabille, reporter à l'Époque, se rend au Glandier avec Sainclair, son ami avocat. Ils y retrouvent M. de Marquet, le juge d'instruction obtus, Darzac, le fiancé de Mathilde à la conduite équivoque, le grand Fred Larsan, un policier renommé, et un mystérieux "homme vert..."
Vingt ans avant Tintin, Rouletabille préfigurait le reporter débrouillard. Sa jeunesse l'emporte sur des personnages plus hauts sur l'échelle sociale, trop coincés dans leurs convictions : c'est un nouveau siècle qui s'annonce.
Écrite en 1907 par l'un des pères du polar français, cette histoire demeure l'archétype du problème de local clos. --Nicolas Mesplède » www.babelio.com
Un lecteur :
« Melle Stangerson travaille avec son père le professeur Stangerson depuis quinze ans, son prétendant Robert Darzac lui fait une cour assidue afin de l'épouser et la presse de lui donner réponse.
Mais un mystérieux assassin tente de la tuer dans "la chambre jaune" une pièce fermée de toute part de l'intérieur. Par quel prodige le meurtrier, ayant échoué dans ses sombres desseins, a-t-il pu s'enfuir ? Et qui est-il ? Quels peuvent-être ses mobiles ?
Un jeune reporter, Rouletabille, s'empare de l'enquête et va par "le bon bout de la raison" dénouer les fils de cet intrigue.
Publié en 1907 dans "L'illustration" ce roman invente l'énigme de "la pièce close", son écriture teintée de poésie et de surréalisme lui donne un cachet original. Jean Cocteau lui écrivit une très belle préface, conservée d'éditions en éditions.
"Le parfum de la dame en noire" entame son récit par le mariage de Melle Stangerson et de Robert Darzac, et vient se placer chronologiquement à la suite du mystère si brillamment élucidé par Joseph Rouletabille dans ce volume.
Gaston Leroux nous offre là un premier vrai grand roman de littérature populaire, imaginatif et élégant, qui lui vaudra un énorme succès et traversera, intact, l'épreuve du temps. « www.babelio.com
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ON LA TROUVAIT PLUTÔT JOLIE, roman polar de Michel BUSSI, 2017, 461 pages, ****
20/01/2018 19:00
BUSSI Michel
ON LA TROUVAIT PLUTÔT JOLIE, roman, polar, 2017, 461 pages, ****
« Les femmes sont souvent plus fortes que les hommes dans mes romans, même lorsqu'elles sont victimes des pires machinations. »
« C'est une malédiction. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être échappe au sortilège. Personne n'est innocent dans cette affaire. »
LEYLI est une cabossée de la vie. Elle mène une vie de clandestine ardue.
Dans ce roman on pénètre dans un monde hétéroclite, dissemblable : le monde des migrants africains trans méditerranéens.
Un roman du gente polar, enquête policière qui tient du grand art par le talent incomparable de l'auteur.
Un roman magistral. Quelle fécondité imaginaire !
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« Le crime parfait existe...il suffit de tuer des hommes invisibles. »
« LEYLI. Il suffisait d'oser bluffer. »
« LEYLI. Elle voulait être séduisante. C'était important : PATRICE, enfin Monsieur Pellegrin, l'employé qui s'occupait du dosier FOS-IMMO, n'était pas insensible à ses couleurs. A son sourire.A sa joie de vivre.a ses origines peules. A asa famille métissée. »
« BAMBY, 15 ns. ALPHA.24 ans, Frère et sœur.
--Deux petites plumes condamnées? Deux grains de sable ballottées par l'harmattan? Deux pollens qui flottent en l'air avant de retomber au pied de leur tige? »
« LA FORCE EST TOUJOURS MAUVAISE CONSEILLÈRE. »
« Voyager à travers la lecture. »
« C'est pour ça que même si c'est usant, répétitif, une bagarre sans fin , les migrants ne gagneront jamais contre les pays barricadés .On accueille les réfugiés politiques et on vire les migrants économiques. »
« LEYLI à 13 ans. On disait de moi que j'étais belle. Intelligente. Et aveugle. J'étais déjà si prétentieuse. »
« La FRANCE ...inscrivit dans sa constitution de 1793 le devoir d'asile aux peuples opprimés de la terre. »
« La colonisation et la décolonisation. »
« La détermination devient préméditation, la stratégie devient sournoiserie, l'inventivité devient perversité. »
« Racisme, il aurait voulu en trouver un autre pour désigner la peur des réfugiés. »
« ...plus le gens sont libres de circuler et moins ils s'installent ailleurs. »
« C'est la douane qui crée le contrebandier, pas l'inverse. »
« LA MER EST UN IMMENSE CIMETIÈRE. »
« TU TROUVERAS LE TRÉSOR, LE VÉRITABLE TRÉSOR, LÀ OÙ SONT NOS RACINES. »
« Elle possédait ce luxe absolu d'être heureuse au point de mépriser l'argent. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits...
Un suspense renversant et bouleversant.
« – Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
– Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège.
Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
– Qui l'a lancé, ce sortilège ?
– Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent
dans cette affaire. » LES ÉDITEURS
UN LECTEUR :
« On peut trouver ce titre particulièrement cucul (d'autant que la couverture est plutôt kitsch aussi), et craindre que le reste soit à l'avenant.
Il n'en est rien. Ce titre, ce sont les premiers mots de la superbe chanson de Pierre Perret, 'Lili' - histoire d'une jeune femme « qui arrivait des Somalis, dans un bateau plein d'émigrés, qui venaient tous de leur plein gré, vider les poubelles à Paris ». ♪♫
Et le parcours de Leyli, jolie Malienne imaginée par Bussi, est aussi douloureux que celui de sa 'grande soeur' Lili. Encore plus compliqué, même : la situation ne s'est pas arrangée en quarante ans, la route est longue pour les migrants qui veulent rejoindre l'Europe aujourd'hui. Et rien n'est gagné une fois les frontières franchies.
Comme d'habitude, Michel Bussi m'a ferrée grâce à ses talents de conteur. Il a l'art de brouiller les pistes, de nous balader dans différents sens du terme et de nous instruire aussi (groupes sanguins, cauris...). Cette intrigue, aussi émouvante que passionnante, est riche d'enseignements sur les difficultés des migrants, des sans-papiers, et nous dévoile des faces obscures des associations humanitaires.
Scène symbolique jubilatoire pour la mort... Dévoiler le texte masqué
• Lili, Pierre Perret (1977) - interprétation avec les Ogres de Barback (2008)
♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=ArrOQYO-IEU « www,babelio.com
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LA MORT NOMADE, roman, polar de Ian MANOOK, 2016, 426 pages, ****
29/01/2018 14:46
MANOOK Ian
LA MORT NOMADE, roman, 2016, 426 pages, ****
YERULDELGGER, commissaire. La Mongolie des nomades.
Dans ce roman on apprend à mieux connaître la Mongolie et surtout sa formation géologique.
La Mongolie perd le contrôle de son pays, de son territoire, de ses richesses minières au profit des multi nationales du monde qui veulent profiter de ses richesses naturelles surtout minières.
Le gouvernement, la police, l'armée, la justice, l'information sont contrôlés par les compagnies minières extrêmement puissantes.
La Russie, la Chine contrôlent tous les besoins des exploités MONGOLS : travail, sexe, logement, etc.
Ils occupent la MONGOLIE comme un locataire son loyer mais ils prennent toutes les richesses du sous-sol sans égards pour le pays occupé, éventré.
Les Minières du monde sont responsables de la décadence des sous-sols et de ses populations de travailleurs.
Une fois de plus l'argent mène le monde par le bout du nez et de la queue.
Le commissaire YERULDELGGER est à la retraite, profite de la vie de solitaire pour se refaire une santé physique et mentale.
À son insu il sera impliqué dans le tsunami financier qui bouleverse son pays.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com. À consulter
« Tu traînes malgré toi ta légende de flic justicier que le pouvoir a puni et celle de moine guerrier du Septième Monastère que le pouvoir craint. »
« Mais tu m'as aimé comme un homme qui en aime une autre. »
« .. la rédemption et que lui définit comme un retour à l'harmonie. »
« On reste toujours ce qu'on a d'abord été. »
« Si tu as peur, ne fais pas, si c'est fait, n'aie plus peur. »
« C'était le visage de l'harmonie, le juste équilibre, le fruit de mille ans de tradition et de sagesse nomades. »
« Posséder, prendre, s'approprier, c'est tout ce qu'ils aiment. Je te parle d'hommes qui possèdent une part de l'Australie, une part du Canada, la moitié de l'Afrique et toute la Mongolie. La Colorado. »
« La Russie. Forcer la tradition à entrer dans le moule du système soviétique. C'est la tradition nomade qu'ils voulaient enterrer... ils ont imposé leurs traditions aux populations conquises.Ils interdisaient la crémation qui est un rite bouddhiste et chamanique. »
« Les Occidentaux se rattachent aux morts, mais nous, nous nous rattachons au monde. Ils sont dans le culte du souvenir, nous dans celui de l'oubli. »
« Parce que la tradition leur désigne ces femmes dont elle isole les yourtes. »
« Le peuple a besoin de légendes pour se donner le courage de la révolte. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE
Résumé :
« Usé par des années de lutte stérile contre le crime, l'incorruptible commissaire Yeruldelgger a quitté la police d'Oulan-Bator. Plantant sa yourte dans les immensités du désert de Gobi, il a décidé de renouer avec les traditions de ses ancêtres. Mais sa retraite sera de courte durée. Deux étranges cavalières vont le plonger bien malgré lui dans une aventure sanglante qui les dépasse tous. Éventrée par les pelleteuses des multinationales, spoliée par les affairistes, ruinée par la corruption, la Mongolie des nomades et des chamanes semble avoir vendu son âme au diable ! Des steppes arides au cœur de Manhattan, du Canada à l'Australie, Manook fait souffler sur le polar un vent plus noir et plus sauvage que jamais. » Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Thriller captivant dans une Mongolie où la vie traditionnelle des nomades est menacée par l'exploitation minière.
Un polar dans lequel on trouve un peu de tout : des cadavres dans la steppe, des légendes anciennes et des châtiments à la manière de Gengis Khan, des ramifications de complot à New York et en Australie, des artistes vagabonds et des amours nomades.
Yeruldelgger n'est plus policier, il s'est retiré dans la nature pour méditer. Mais il n'a pas besoin de chercher les ennuis pour qu'ils lui tombent dessus! Bien loin de la capitale et de sa chère Solongo, il se retrouve sans le vouloir au coeur de conflits meurtriers. Entreprises multinationales, corruptions politiques, drames écologiques et populations sacrifiées, le « khan Delgger » aura bien du mal à faire la paix avec lui-même et à affronter les morts qui l'entourent.
Un bon suspens qui conjugue le dépaysement des traditions mongoles et les enjeux de l'industrie et de l'écologie. «
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