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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 108 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    ****HUMOUR---DARD Patrice---ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU

    18/04/2011 23:21

    ****HUMOUR---DARD Patrice---ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU


    ARRÊTE, TON CHAR, BÉRU !, Fayard, 2008, 294 pages, roman givré

    Résumé du livre
    « 'Il ne laisse jamais aucune trace derrière lui, ni empreinte digitale, ni marque génétique. Détail important : il rase le pubis de ses victimes et adresse les poils collectés à des destinataires choisies au hasard. C'est très simple, San-Antonio je veux que vous partiez immédiatement pour Montréal avec votre homme le plus sûr et que vous mettiez la main sur ce serial killer avant les autorités québécoises !' T'aurais fait quoi, toi, si Sarko en personne t'avait chargé d'une telle mission ? Ta valise pour le grand Nord ? C'est ce qu'on a fait. Beru et moi. On en grelotte encore... De froid et d'effroi. Sans oublier la gaudriole, tabernacle ! »source :www.evene.fr
    « Voilà comme ça commence : « Écoutez-moi bien, San-Antonio, vous devez intercepter ce Canadien diabolique. On lui attribue l'enlèvement d'au moins cinq jeunes femmes. On n'a, pour l'instant, retrouvé que trois corps. Cet ignoble individu organise un jeu de piste macabre sur lequel il se plaît à conduire et fourvoyer les enquêteurs à la recherche des cadavres. On ignore tout de son identité et on sait peu de chose sur son mode opératoire. Toutefois, il ne s'en prend qu'à des filles blondes, jolies et d'une vingtaine d'années. Il ne laisse jamais aucune trace derrière lui, ni empreinte digitale, ni marque génétique. Détail important, il rase le pubis de ses victimes et adresse les poils collectés à leur famille sous enveloppe timbrée. - Vous m'avez alléché, monsieur le Président. Mais pourquoi me parlez-vous de ce fait divers d'outre-Atlantique ? - C'est très simple, commissaire. Je veux que vous partiez pour Montréal avec votre homme le plus sûr, Bérurier, par exemple, et que vous mettiez la main sur ce serial killer avant les autorités québécoises. - Et en admettant que je retrouve ce monstre, que devrais-je en faire ? - Me le ramener sain et sauf et dans le plus grand secret. Bonne chasse, commissaire. Votre avion pour le Canada décolle dans deux heures. » T'aurais fait quoi, toi, si Sarko t'avait chargé d'une telle mission ? Ta valise pour le grand Nord ? C'est ce qu'on a fait, Béru et moi. On en grelotte encore... de froid et d'effroi » source : www.archambault.ca

    Un autre excellent polar-humoristique de Patrice DARD avec la mention
    « réussi », exécuté avec succès. Aussi hilarant que la plupart de ces romans, l’auteur cette fois-ci nous entraîne dans des pérépities qui se déroullent…Eh ! Oui…au Québec.En plus de son vocabulaire de vieux mots français et de néologismes de son crû, il nous propulse des québécismes….à nous faire tordre de rire. Quel drôle d’auteur ou d’auteur drôle, de toute façon, mission accomplie !
    De très bons moments de lecture, de détente totale.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec





    Humour---Policier....SHARPE Tom...MÊLÉE AU ZOULOULAND

    12/05/2011 03:25

    Humour---Policier....SHARPE Tom...MÊLÉE AU ZOULOULAND


    SHARPE TOM

    MÊLÉE OUVERTE AU ZOULOULAND, ÉD. 10-18, 1986, 309 pages

    "Après avoir tué Fivepence, son cuisinier zoulou et ce, sans aucun motif réel, Miss Hazelstone appelle le commissariat pour signaler l’incident. En soi rien de bien grave puisqu’en Afrique du Sud, en plein régime Apartheid, on peut aisément tuer ses domestiques sans avoir à se justifier. Oui mais, ce qui n’est pas légal c’est de le faire en dehors de sa maison. Le kommandant Van Heerden, accompagné du konstable Els, se rend donc sur les lieux pour essayer d’arranger les choses. Après tout Miss Hazelstone est une honorable et respectable vieille dame qui descend d’une très ancienne famille d’aristocrates anglais. Oui mais, ce qui semblait au départ n’être qu’une simple formalité va se transformer en un véritable cauchemar. D’abord, Miss Hazelstone n’est pas très coopérative, elle veut absolument être jugée pour le crime qu’elle a commis. Et puis Els, bien malgré lui, va être à l’origine d’une grosse bavure qu’il ne peut évidemment assumer. Il faut donc trouver un coupable idéal : ce sera le frère de Miss Hazelstone, cardinal de son état.

    Jamais un livre ne m’aura autant fait rire. C’est complètement loufoque, absurde, déjanté comme je l’aime. Un vrai régal, du pur délire ! Tom Sharpe a vraiment une imagination monstrueusement débordante. A un rythme d’enfer, il va enchaîner les quiproquos, déclencher une avalanche de situations les plus grotesques les unes que les autres et tout cela dans un humour très grinçant, je dirai même plutôt décapant, corrosif. Car derrière toute cette apparente bouffonnerie, Tom Sharpe, qui a vécu pendant de nombreuses années en Afrique du Sud et qui par conséquent connaît bien le pays, dénonce violemment et de manière très politiquement incorrecte le régime de l’Apartheid. Tout y passe : les arrestations arbitraires des noirs, les méthodes peu reluisantes (molestation, torture) utilisées contre eux lors des interrogatoires de police voire leurs meurtres expéditifs, les relations interraciales illégales ou encore la toute puissance de la justice qui juge et condamne trop facilement. La manière dont Tom Sharpe aborde ce grave sujet pourra sûrement déplaire à certains. Car peut-on rire de tout aussi impunément ?"

    source:www.chapitre.com


    Roman du genre policier-humour. Trop drôle. Humour délirant à la britannique mais avec quels coloris, une palette de personnages atypiques mais presque réels !!!
    Tous les personnages sont sur-dimensionnés. Un très bon moment de lecture, de détente. J’ai adoré.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    **** LEVISON Iain, ARRÊTEZ-MOI LÀ !

    24/05/2011 00:46

    **** LEVISON Iain, ARRÊTEZ-MOI LÀ !


    LEVISON Iain
    ARRÊTEZ-MOI LÀ !, Éd. Liana Levi, 2011, 246 pages
    Liana Levi, 03/03/2011 - ISBN 9782867465659

    Présentation de l'éditeur
    Charger un passager à l’aéroport, quoi de plus juteux pour un chauffeur de taxi ? Une bonne course vous assure une soirée tranquille. Ce soir-là, pourtant, c’est le début des emmerdes… Tout d’abord la cliente n’a pas assez d’argent sur elle et, pour être réglé, il vous faut entrer dans sa maison pourvue d’amples fenêtres (ne touchez jamais aux fenêtres des gens !). Plus tard, deux jeunes femmes passablement éméchées font du stop. Seulement, une fois dépannées, l’une d’elles déverse sur la banquette son trop-plein d’alcool. La corvée de nettoyage s’avère nécessaire (ne nettoyez jamais votre taxi à la vapeur après avoir touché les fenêtres d’une inconnue !). Après tous ces faux pas, comment s’étonner que deux policiers se pointent en vous demandant des comptes ? Un dernier conseil : ne sous-estimez jamais la capacité de la police à se fourvoyer !
    Dans ce roman magistral, Levison dissèque de manière impitoyable les dérives de la société américaine et de son système judiciaire.
    Iain Levison, né en Écosse en 1963, arrive aux États-Unis en 1971. À la fin de son parcours universitaire, il exerce pendant dix ans différents petits boulots, de conducteur de camions à peintre en bâtiments, de déménageur à pêcheur en Alaska ! Tous ces jobs inspireront son premier livre, Tribulations d’un précaire. Le succès arrivera de France avec Un petit boulot et les romans qui suivront. « source : www.bibliosurf.com


    • « Certains faits divers sont unanimement qualifiés d’épouvantables, et le triptyque enlèvement / viol / meurtre d’enfant vient certainement en tête de ce hit parade du cauchemar. L’horreur endurée par la victime et ses parents impuissants file facilement le vertige. Face à pareil fait divers, il arrive que la police et la justice, sous la triple pression de la hiérarchie, des média et de la populace aveuglée par une colère vengeresse, soit plus pressée d’attraper le premier pauvre type susceptible de porter le chapeau que de coincer le véritable criminel. Et pour ce faire, d’ériger indices rachitiques et témoignages des plus foireux au statut de preuve irréfutable. Avec le résultat de rajouter au nombre des victimes susmentionnées le faux coupable désigné, qui à son tour vit une autre forme de cauchemar absolu, celui de voir sa vie complètement détruite par les institutions mêmes qui ont la charge de le protéger. Non contente de laisser impuni le crime originel, la société en commet allègrement un autre, avec un dynamisme et un aveuglement confondants.

    Trainé dans la boue par une presse moutonnière (pardon pour ce quasi pléonasme) avide de sensationnel, emprisonné avec des détenus qui se presseront de le martyriser, sans aucun espoir de se voir un jour socialement réintégré dans le statut – pourtant modeste – qu’il occupait avant ce tragique épisode, notre faux coupable n’a plus qu’à se flinguer.
    Bien sûr, dans le roman de Levison, tout ceci se passe aux Etats Unis d’Amérique. Chez nous, ce n’est pas pareil ; toute ressemblance avec les affaires Richard Roman, Patrick Dils ou plus récemment l’affaire d’Outreau ne serait que pure et malencontreuse coïncidence.
    Mais ne noircissons pas trop le tableau. C’est d’ailleurs le parti que choisit Iain Levison dans ce 5e roman qui nous arrive enfin, dans une traduction toujours somptueuse de F. Gonzalez Batlle. Spécialisé dans les histoires de braves types pas stupides à qui il arrive plein de trucs pas drôles (mais qui sous sa plume, le deviennent), Levison déroule à la première personne la chronique d’une erreur judiciaire, de la bouche même du brave gars qui s’est trouvé au mauvais endroit, au mauvais moment.
    Une fois la mécanique infernale lancée, impossible de l’arrêter. Son statut d’unique suspect établi par une clique de policiers à la vue basse, hissé immédiatement au rang d’ordure nationale par les médias toujours inspirés dans ce domaine, Jeff Sutton ne réalise jamais complètement à quel point son avenir est salement plombé.

    Et c’est certainement ce qui le sauve, et aussi ce qui donne à ce texte une certaine légèreté ; en effet, Jeff aborde les événements d’une manière assez candide, il perd rarement son calme. Afin de s’assurer qu’il puisse se présenter à son procès en un seul morceau, l’administration, dans sa grande sagesse, l’isole dans un couloir de la mort où il fera la connaissance d’un psychopathe étrangement sympathique. Jeff sortira de prison, grâce à d’autres flics (qui eux, savent encore faire leur boulot). Bien sûr, l’administration (devenue un peu nerveuse) refuse de reconnaître ses tords. Mais la loque qu’est devenu Jeff représente encore pour le système une proie de choix : de riches avocats spécialisés dans les erreurs judiciaires se pointent à la vitesse de l’éclair, et la télé, toujours à l’affut de ce genre d’affaire pour alimenter ses talk shows crétinoïdes, poussera l’abjection dans des retranchements inattendus.
    C’est donc encore une fois à un subtil jeu de massacre que nous convie Iain Levison. Un tel texte, intelligent, limpide, émouvant et drôle – qui plus est remarquablement traduit, je le rappelle – est toujours trop court. C’est décidément le seul défaut que j’ai pu lui trouver.
    Livre vivement conseillé par Thierry Godefroid »
    source : www.bibliosurf.com


    Roman acerbe sur le système judiciaire américain. Aux États-Unis peut-on faire pleinemenent confiance aux représentants de la justice américaine, aux avocats et au système judiciaire représenté par les juges ??? Ce roman dénonce des abus, un manque de professionnalisme de la part des policiers, enquêteurs, avocats qui souvent bâclent les affaires à leur convenance. Des erreurs, des injustices sont commises par racisme, intolérance et manque de ressources. J’ai aimé le sytle dénonciateur, insolent et juste de ce roman, les cas présentés et leur pertinence.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






    ****PENNY Louise---EN PLEIN COEUR

    27/05/2011 18:05

    ****PENNY Louise---EN PLEIN COEUR


    PENNY Louise

    EN PLEIN CŒUR, Flammarion, 2010, 330 pages

    Résumé

    « Acclamé internationalement, En plein cour nous offre une variation complexe
    et habilement orchestrée sur le thème de l'indice caché et pourtant à la vue de tous.
    Three Pines, dans les Cantons-de-l'Est, est un petit coin de paradis. Un matin, durant
    le week-end de l'Action de grâce, Jane Neal est trouvée morte dans les bois, le cour transpercé. Le réveil est brutal pour cette communauté tranquille, car ce qui pourrait n'être qu'un bête accident de chasse laisse perplexe Armand Gamache, l'inspecteur-chef de
    la Sûreté du Québec dépêché sur les lieux. Qui pourrait bien souhaiter la mort de Jane Neal, cette enseignante à la retraite, artiste à ses heures, qui a vu grandir tous les enfants du village et qui dirigeait l'association des femmes de l'église anglicane ? En détective intuitif
    et expérimenté, Armand Gamache se doute qu'un serpent se cache au cour de l'éden, un être dont les zones d'ombre sont si troubles qu'il doit se résoudre au meurtre. Mais qui ?

    Dans la plus pure tradition des grands maîtres de la littérature policière, Louise Penny renouvelle le genre avec brio. Intelligent, subtil et d'un humour délicieux, ce roman nous entraîne dans une histoire captivante. » source : www.renaud-bray.com


    Une belle découverte littéraire. Un excellent roman du genre polar dans un style très personnel très près des auteurs Québecois et une intrigue magistrale qui nous fait découvrir une auteure de talent avec une approche totalement insolite et efficace. Le lecteur découvre bride par bride les éléments que lui dévoile l’auteure et s’incarne détective amateur tant il se sent happer par cette intrigue. Un roman à découvrir si le genre te fascine. Un très bon moment de lecture et d’intimité humaine.
    Gilles Lagrois, Auclair.





    ****INDRIDASON Arnaldur---LA CITÉ DES JARRES

    06/06/2011 02:35

    ****INDRIDASON Arnaldur---LA CITÉ DES JARRES


    ARNALDUR INDRISASON

    LA CITÉ DES JARRES, Métailié, 2005
    Ce n'était rien d'autre qu'un foutu marais...

    « L'inspecteur Erlendur, un vieux de la vieille à qui on ne la fait plus, est appelé sur une scène de crime et découvre le cadavre d'un vieil homme dans son appartement. Ce crime, au départ "banal", va sortir de l'ordinaire... En épluchant la vie du vieillard assassiné, il découvre un passé peu reluisant. S'agit-il d'un règlement de compte ? Erlendur tente d'en savoir plus mais l'enquête semble s'enliser ... Une odeur pestilentielle émane des marais de Reykjavic. Et cette fameuse Cité des Jarres, qu'est-ce donc ? Un polar angoissant qui vous envoute et vous entraine toujours plus loin ... » www.critiqueslibres.com
    Erlendur,encore et encore !!
    « Comment fait Arnaldur Indridason pour raconter dans ses romans des histoires abominables sans jamais tomber dans le sordide ou la surenchère? Dans chacun de ses polars, il dénoue les fils des tragédies qui touchent les protagonistes avec dignité,humanité,et avec une vraisemblance psychologique qui transcende le genre du polar meurtre-enquête-suspects-arrestation.
    L'enquête est captivante et troublante.Les relations entre Erlendur et sa fille sont bien développées.J'aime cet aspect des romans d'Indridasson : le personnage de l'enquêteur est touchant, original,on en apprend un peu plus sur lui à chaque tome,et même si l'ensemble reste très sombre,il n'y a pas cet aspect dépressif qui rôde en permanence dans les romans de Mankell (puisque les deux auteurs sont souvent comparés)
    En résumé,un polar génial » .source : www.critiqueslibres.com
    Valadon

    ADN en folie
    « Un meurtre associé à une sombre histoire de filiation vient troubler l'existence de l'inspecteur Erlandur et de ses fidèles acolytes Sigurdur Oli et Elinborg. Un cerveau prélevé sur un cadavre vieux de 40 ans et une odeur tenace de pourriture sur la scène de crime vont conduire nos enquêteurs à remuer la fange d'une Islande s'apprêtant à entrer doucement dans le long hiver boréal. Bien des personnages vont être bousculés par un Erlandur en colère mais décidé à aller jusqu'au bout de ses intuitions et la vérité finira par éclater.

    Une atmosphère très "gore" pour un polar réaliste qui nous fait découvrir la face cachée de la "tranquille" cité de Reykjavik. C'est le premier volume des célèbres enquêtes du commissaire Erlendur Sveinsson, qui n'est encore qu'inspecteur dans celui-ci, et c'est déjà un petit chef-d'oeuvre. A déguster sans se priver »...source : www.critiqueslibres.com
    Un homme d’une soixantaine d’années est retrouvé assassiné dans son salon la tête fendue par un lourd cendrier abandonné près du corps.

    Un mot sur lequel on peut lire « Je suis Lui » laissé sur la victime et la photo de la tombe d’une petite fille éveillent la curiosité d’Erlendur. Il n’est pas question pour lui du geste d’un fou ou d’un quelconque drogué comme semble, à chaque fois, penser l’opinion islandaise qui ne veut pas croire qu’une population réduite et isolée puisse engendrer toute autre violence que celle imputable à une maladie mentale ou à une sévère addiction aux conséquences meurtrières. L’enquête révèle que trente ans auparavant il avait été poursuivi pour viol et finalement innocenté bénéficiant du peu de considération qu’un tel acte suscitait à l’époque. Le mort se révèle peu sympathique, cynique et infréquentable. Les trois mots en question fait penser à une vengeance. Effectivement, la plaignante du viol dont il a été accusé a mis au monde une petite fille, mais elle est morte à l’âge de quatre et sa mère s’est suicidée 3 ans plus tard par désespoir, la piste ne va nulle part.
    Mais, impossible d’ignorer les intuitions, le commissaire Erlendur persiste.

    Un très bon livre où la réflexion sur une société islandaise qui, du fait de son isolement, se croit à l’abri des travers bien connus des sociétés occidentales et malmène les à-priori. Arnaldur déclare, à ce propos, lors d’une interview réalisée par Mikaël Demets pour Evene.fr réalisée en février 2008 (traduite par Eric Boury) :
    « il n'existe pas de tradition de polar en Islande. [ à cet état de fait, il y a deux raisons.] L'une tient en ce que les gens, y compris les écrivains, considéraient les histoires policières comme des mauvais romans […]. La deuxième raison, c'est que beaucoup d'Islandais ont longtemps cru en une sorte d'innocence de leur société. Très peu de choses répréhensibles se produisaient, et le peu de faits divers ne pouvaient pas donner lieu à des histoires policières. Ce qui explique qu'à [leurs] débuts, Arni Thorarinsson ou [Arnaldur ont] eu du mal à [s'] imposer [dans les milieux littéraires islandais]. »
    L’attachement aux personnages, l’atmosphère sombre et particulière insufflés dans ce premier volet ne se démentiront pas dans les ouvrages suivants de la série, de quoi engendrer une tribu d’aficionados en expansion dont je fais parti. »

    source : www.lechemindelaparla.over-blog.com






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