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HUMOUR---DARD Patrice---ÇA SENT LE SAPIN
23/08/2010 15:17
ÇA SENT LE SAPIN, Fayard, 2010, 300 pages • « Mekèl Belboul massacré à coups de flash-ball. Corde sabotée, Situva Tuvaniké plonge dans le vide. Vaszy Kaszilpô déchiqueté par une balle de golf piégée. Un chewing-gum au cyanure foudroie Pipo Fellacci. Il ne fait pas bon être sportif dans ce petit bled de montagne. Et encore moins flic... Pour San-Antonio et son infatigable Bérurier, ça sent le sapin « Sourec :www.decitre.fr
VOUS AVEZ LU : par Paul Maugendre « Mais que font donc San-A, son fils Toinet, l’impayable Béru et l’inénarrable Berthe sur les pistes de ski de La Toussuire en cette veille de Noël ? Pour skier me rétorquerez-vous ! Accessoirement répondrai-je, mais surtout pour accomplir une mission. Vous me croirez ou pas mais ils doivent refroidir un dénommé Pipo Fellaci, moniteur de ski. C’est pour de faux, mais vous ne le direz pas, promis ? Seulement voilà qu’un grain de sable sous la forme de Lanturleau vient semer la pagaille dans une opération bien huilée. Lanturleau qui fut un collègue de promotion de San-A et est actuellement en poste à Albertville. Un choc percutant incontrôlé contre le traineau qui emmène le corps de Pipo à la station, et l’homme est définitivement réduit en cadavre. Enfin pas vraiment. Pipo a la vie dure, mais le chewing-gum qu’il vient d’ingérer lui est fatal. On n’échappe pas au cyanure. Mission ratée pour San-A et ses acolytes, qui devaient simuler une agression afin de mettre Pipo à l’abri d’un agresseur coriace, ingénieux et fétichiste. En effet depuis le mois d’août, le 23 de chaque mois exactement, un homme est assassiné dans des circonstances spécifiques et raffinées. Le premier de la liste, Mekèl Belboul, moniteur de rafting, est abattu à coups de flash-ball alors qu’il essayait d’enseigner les rudiments de ce sport à des adolescents. Le 23 septembre, Situva Tuvaniké décède lors d’un saut à ski, sa corde ayant été sabotée. Le 23 octobre, Vaszy Kaszilpö est déchiqueté par une balle de golf piégée, et pourtant le golf n’est pas réputé pour être un sport extrême. Le 23 novembre une jeune femme en goguette décède des inhalations d’une cigarette empoisonnée. Mais il ya eu erreur sur la personne, c’était Pipo qui visé et qui n’écoutant que son bon cœur avait offert la cibiche mortelle à la défunte, en attendant des relations moins tabagiques et plus charnelles. L’enquête sera courte dans le temps mais réservera de nombreuses surprises à nos protagonistes, les cadavres s’essaimant dans la station de ski et ses alentours comme des cailloux noirs et roses sur la neige virginale. Berthe saura alimenter la jalousie de Béru en surfant sur les vagues du plaisir tandis que son mari rongera son frein en ne la retrouvant pas dans le lit conjugal et hôtelier. Patrice Dard qui a repris le flambeau à la disparition de Frédéric Dard, et peut-être même avant, possède le ton, la verve, le sens des dialogues et des situations qui nous étaient chères, redonnant aux aventures de San-Antonio ce côté bon enfant que l’on appréciait dans les années 60. La bonne humeur, quelques coups de gueule, des parenthèses comme celle concernant le pourquoi du S à essuie-glaces alors que le pare-brise n’est que d’un seul tenant, mais beaucoup moins de digressions pessimistes qui engluaient les aventures de San-A dans les années 90. Un bon cru placé sous le signe du tabac, en témoignent les têtes de chapitres, tandis que les différentes parties du roman font référence à des films. »source :www.bibliosurf.com
Personnllement j’ai trouvé ce livre très marrant, j’ai dû le fermer à plusieurs reprises tellement les épaules me sautaient….surtout à cause des expressions suaves de l’auteur et les personnges tellement colorés. À lire si vous voulez vous détendre et passer un bon moment…GiL
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**** R.J.ELLORY---VENDETTA---
06/09/2010 16:49
VENDETTA, Sonatine Édition, 2009, 651 pages
Présentation de l’éditeur « Après Seul le silence, R. J. Ellory nous offre un thriller au suspense exceptionnel, doublé d’une impressionnante histoire de la mafia depuis les années 50 jusqu’à nos jours. 2006, La Nouvelle-Orléans. Catherine, la fille du gouverneur de Louisiane est enlevée, son garde du corps assassiné. Confiée au FBI, l’enquête prend vite un tour imprévu : le kidnappeur, Ernesto Perez, se livre aux autorités et demande à s’entretenir avec Ray Hartmann, un obscur fonctionnaire qui travaille à Washington dans une unité de lutte contre le crime organisé. À cette condition seulement il permettra aux enquêteurs de retrouver la jeune fille saine et sauve. À sa grande surprise, Hartmann est donc appelé sur les lieux. C’est le début d’une longue confrontation entre les deux hommes, au cours de laquelle Perez va peu à peu retracer son itinéraire, l’incroyable récit d’une vie de tueur à gages au service de la mafia, un demi-siècle de la face cachée de l’Amérique, de Las Vegas à Chicago, depuis Castro et Kennedy jusqu’à nos jours. Quel est le véritable enjeu de cette confrontation ?
Pourquoi Perez a-t-il souhaité qu’Hartmann soit son interlocuteur ? Alors que s’engage une course contre la montre pour retrouver Catherine et que, dans l’ombre, la mafia et les autorités s’inquiètent du dialogue qui s’établit entre les deux hommes, Hartmann ira de surprise en surprise jusqu’à l’étonnant coup de théâtre final. Avec ce roman d’une envergure impressionnante, R. J. Ellory retrace cinquante ans d’histoire clandestine des États-Unis à travers une intrigue qui ne laisse pas une seconde de répit au lecteur. Maître de la manipulation, il mêle avec une virtuosité étonnante les faits réels et la fiction, le cinémascope et le tableau intime, tissant ainsi une toile diabolique d’une rare intensité. « « R. J. Ellory est né en 1965. Après l’orphelinat et la prison, il devient guitariste dans un groupe de rock, avant de se tourner vers la photographie. Après Seul le silence (Sonatine Éditions, 2008), Vendetta est son deuxième roman publié en France. » source : www.bibliosurf.com
Roman du genre polar très bien construit : à chaque chapitre le personnage Ernesto Perez présente un événement important de sa vie à l’inspecteur Hartmann qui a été contraint d’assister à la confession de Perez qui relate sa vie d’homme de main à la solde de la mafia. Nous sommes tenus en haleine d’un chapitre à l’autre autant par les événements qui s’enchaînent subtilement que par le style accrocheur de l’auteur. Un excellent polar. GiL
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COBEN Harlan---MAUVAISE BASE....*****Excellent
03/10/2010 16:41
COBEN Harlan
MAUVAISE BASE, France Loisirs 2008, 467 pages
Présentation de l'éditeur « Plage de sable fin sur une île privée des Caraïbes, une bombe sexuelle pour seule compagnie, le célèbre agent sportif Myron Bolitar essaie d’oublier ses dernières mésaventures. Mais quand Win, richissime sociopathe et néanmoins meilleur ami arrive en jet privé, les ennuis ne sont pas loin. Fatalement. Esperanza, son associée, est accusée d’avoir assassiné un de leurs clients, une star du base-ball sur le déclin. Pas vraiment la publicité rêvée pour MB Sport… Ni une ni deux, Myron fait son come-back pour voler au secours d’Esperanza et prouver l’innocence de celle que tout accuse. Le seul problème, c’est qu’elle ne veut pas de son aide. Mais Myron n’est pas du genre à renoncer, surtout quand il considère le cas comme une affaire personnelle. Car entre un passage éclair dans un club de trans, une propriétaire des Yankees dont la fille a disparu, un contrôle antidopage truqué et l’image d’une adolescente en train de mourir sur son ordinateur, la propre investigation de Myron le conduit à un seul autre suspect : lui-même… » source : www.bibliosurf.com
Mauvaise base : très bon roman »On ne va pas y aller par 4 chemins, une nouvelle fois Harlan Coben nous livre un excellent policier vraiment bien ficelé.
Qu’est-ce que ça fait du bien après cette période de prix littéraires et sa horde de livres, certes bien écrits, mais tellement compliqués et déprimants. Là, avec « Mauvaise base » on ne se prend pas la tête entre les mains, on ne s’y reprend pas à deux fois avant de comprendre ce qu’on vient de lire. On s’immerge dans un bon polar, bien classique, avec des personnages centraux bien identifiés, stéréotypés juste ce qu’il faut. On a juste une enquête avec les codes classiques du roman policier : un meurtre, une coupable injustement accusée et son meilleur ami qui mène l’enquête. Suspens et rebondissements sont présents quasiment à chaque page. Comme souvent avec Harlan Coben, on appréhende ce livre comme un film qui nous captive. Coben abandonne pour un temps sa technique du « une personne disparue depuis longtemps réapparait brusquement » qui a fait le succès de « Dans les bois », «Ne le dis à personne » etc. Non rien de tout cela. Harlan Coben relance ici la série de ce bon vieux Myron Bolitar. Dans ce nouvel opus, Bolivar va devoir aider Esperanza, son amie et associée au sein de MB Sport, accusée du meurtre de l’un de leurs clients, une star du Baseball. CAP-TI-VANT. Seul bémol, ceux qui n’on pas encore lu le précédent roman de la série seront un peu perdu à certain moment, mais rien de grave qui ne gène vraiment la lecture. Ca nous donne juste envie de combler nos lacunes et de nous précipiter sur les précédents livres. Bon moment garanti ! » source : www.bouquiner.net
Très bon voire excellent roman du genre polar-policier. Personnages attachants, intrigue magistrale, écriture imprégnée d’humour, de tendresse, de compassion. Nous devenons parti pris de l’intrigue, nous suivons la logique des événements avec passion et nous avons surtout une confiance indéfectible en Myron Bolitar pour qui l’amitié et la famille sont des valeurs indiscutables et non négociables, à la vie à la mort. À lire sans faute. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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***CAMILLERI Andrea---LE TAILLEUR GRIS
18/10/2010 18:20
CAMILLERI Andrea
LE TAILLEUR GRIS, Métailé noir, 2009, 135 pages Présentation de l'éditeur « Le récit commence au premier jour de retraite du personnage de ce roman, dont le nom n’apparaît jamais. Directeur d’une banque, il a épousé en secondes noces une veuve bien plus jeune que lui, Adele, dont on découvre peu à peu la double personnalité. Affamée de reconnaissance sociale et parangon de respectabilité, elle est aussi dotée d’un appétit sexuel sans bornes et sans morale, au point d’imposer à son vieil époux la présence d’un jeune cousin qui sait la satisfaire. Est-elle totalement insensible ou aime-t-elle en réalité son mari plus que tout ? Tandis que pointe la maladie terminale, le vieil homme creuse l’énigme. Tout en perçant à jour les faux-semblants d’une société bourgeoise qui affecte la bienfaisance et pratique le compromis mafieux tout en acceptant sa déchéance contre quelques moments de bonheur sensuel, il découvre des facettes contradictoires d’Adele, incroyable figure féminine, en attendant le jour où elle revêtira le tailleur gris, signe de mort imminente… Écrit dans une langue bien plus sobre que celle à laquelle il nous avait habitués, ce roman d’Andrea Camilleri nous fait découvrir un nouvel aspect, totalement inconnu jusque-là, du talent du grand auteur sicilien, dans la lignée des Simenon sans Maigret. Dans cette histoire où le tragique se fait quotidien, les virtuosités langagières se font discrètes comme le désespoir qui pointe. Une grande et splendide réussite d’un écrivain octogénaire qui est aussi, et de très loin, le plus lu en Italie depuis une quinzaine d’années. » source : www.bibliosurf.com
Un avis personnel : par Caroline, le 28 février 2010 L’histoire est simple et belle comme un instant proche de la vérité. C’est celle d’un homme qui vieillit : l’important banquier se réveille un matin retraité et de plus en plus angoissé. Cet état, Camilleri le restitue à merveille sous une certaine indolence, vite rompue quand on rentre dans les détails. Car autour de notre retraité rôde la mafia, et surtout sa jolie jeune femme Adèle. Il l’admire le dimanche dans son rituel du bain, mais subit ses manies et sa distance. Et comme il a plus de temps et de vide à combler, il commence à observer, réfléchir, se souvenir… Cette femme l’aime-t-elle ? Lui, a-t-il vraiment aimé sa première femme, son fils parti loin ?
Le roman oscille entre farce (le mari, la femme et son amant) ; drame et tragédie. Dépossédé de son quotidien, cet homme voit soudain les choses et les gens tels qu’ils sont. Il en retirera de la souffrance, et aussi l’opportunité d’agir par lui-même, et pour lui.
Camilleri laisse ici les enquêtes du commissaire Montalbano mais reste au plus près de l’individu. Triste et drôle, ce Tailleur Gris (dont le titre prend toute sa saveur, expliqué dans l’histoire) peut aussi être lu comme l’histoire d’un crime parfait. Pour finir j’ai une pensée pour l’auteur, car on aura beau dire qu’il ne faut pas toujours le chercher dans l’histoire, Camilleri n’écrit pas sur un tel sujet par hasard, lui qui va sur ses quatre-vingt-cinq ans. Source : www.bibliosurf.com
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"""""HUMOUR---WESTLAKE Donald---MAUVAISESS NOUVELLES
04/11/2010 22:54
WESTLAKE Donald
MAUVAISES NOUVELLES, Ed. Rivages thriller, 2002, 278 pages
Présentation de l'éditeur « John Dortmunder, l’homme qui a donné un nouveau sens au mot « récidiviste », est là, toujours aussi entreprenant, inoxydable, pitoyable. Cette fois, il est en quête d’un Indien mort depuis longtemps, et néanmoins kidnappé. Tout a commencé sur internet, par la faute d’Andy Kelp qui a fait la connaissance virtuelle, puis réelle, d’un maître manipulateur nommé Fitzroy Guilderpost et de ses associés, Irwin Gabel et Petite Plume. les trois acolytes ont fomenté un projet insensé et ils ont besoin de main d’oeuvre. C’est ainsi que Dortmunder se retrouve dans un cimetière de Long Island, muni d’une pelle, dans la boue jusqu’aux genoux. Et ce n’est pas une métaphore, plutôt un euphémisme. Est-il en train de creuser sa tombe, ou celle du lecteur déjà mort de rire ? Voilà, on pensait avoir un certain répit, mais les mauvaises nouvelles sont confirmées : Dortmunder est de retour. » source : ww.bibliosurf.com
Vous avez lu ! par Thierry Godefroid « Dortmunder tome 10. Deux arnaqueurs vaguement intellos (Fitzroy et Irwin) montent un plan très futé visant à ramasser le tiers des bénéfices d’un casino géré par des tribus indiennes. Pour cela, ils ont besoin de pousser sur le devant de la scène une certaine "petite plume", la prétendue dernière descendante des Potaknobee… et d’échanger quelques cercueils dans un cimetière, afin que les tests ADN qui ne manqueront pas d’être demandés attestent de cette descendance. Kelp et Dortmunder sont donc embauchés pour ces basses besognes par Fitzroy et Irwin ; ces deux là se prennent vraiment pour des pros, et le mépris condescendant qu’ils servent à leurs prestataires va bien sûr leur revenir en pleine tronche, à plusieurs reprises. On retrouve dans cette aventure toute la bande du génial serial looser John D., à savoir Andy Kelp, Tiny Bulcher, et Stan Murch, les deux premiers avec leur compagnes nouvellement acquises (cf. les épisodes précédents), et le dernier avec sa maman, toujours chauffeur de taxi. C’est un régal de bout en bout, sans le moindre moment de faiblesse. Tout ce qu’on aime dans un Dortmunder est là ; la tendresse manifeste qu’éprouve Westlake pour son personnage est très communicative. Peut-être le meilleur épisode de la série ! source : www.bibliosurf.com Livre vivement conseillé par Thierry Godefroid, lecteur.
Très bon roman du genre polar mais humoristique ce qui est une denrée assez rare. J’ai beaucoup aimé. Le style est fluide, le contexte est amusant, les personnages sont astucieux, l’intrigue est ingénieuse et le tout est hilarant. On a juste le goût d’en lire un autre. Un auteur à découvrir sans faute si vous voulez vous amuser, vous détendre et lire un texte bien monté et intelligent. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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