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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 108 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    GODDARD ROBERT----HEATHER MALLENDER A DISPARU

    07/07/2012 01:07

    GODDARD ROBERT----HEATHER MALLENDER A DISPARU


     

    GODDARD Robert

    HEATHER MALLENDER A DISPARU, Sonatine, 1993, 2012, 594 pages

     

    Roman noir très bien mené avec un style d’écriture haut niveau, une intrigue énigmatique à couper le souffle dans une atmosphère impénétrable,  fascinante, hypnotique. Un grand roman écrit par un auteur à découvrir pour son allure et son gabarit d’écriture remarquable et puissante.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « résumé du livre

    Quinquagénaire alcoolique et désenchanté, Harry Barnett vit depuis de nombreuses années sur l'île de Rhodes, où il s'occupe de la villa d'un de ses amis, un homme politique anglais. Quand Heather Mallender arrive à la villa pour se remettre d'un drame personnel, Harry est vite attiré par la jeune femme. Mais, lors d'une balade en montagne, tout bascule : Heather disparaît sans laisser de traces et Harry est soupçonné par la police grecque de l'avoir assassinée. Devant l'absence de preuves, il est laissé en liberté.

     Avec une question qui ne cesse de l'obséder : qu'est-il arrivé à Heather ? Harry décide alors de mener l'enquête à partir de sa seule piste : les vingt-quatre dernières photos prises par la jeune femme avant de disparaître.

    Cliché après cliché, il va ainsi tenter de reconstituer les dernières semaines de la vie de celle-ci, entre la Grèce et l'Angleterre. Mais plus il apprend de choses sur Heather, sur son passé et sa vie, et plus le mystère s'épaissit.

    Dans une atmosphère mystérieuse et envoûtante, qui n'est pas sans évoquer l'univers de Douglas Kennedy ou celui d'Elizabeth George, Robert Goddard mène d'une main de maître une intrigue foisonnante et nous offre un nouveau chef-d' oeuvre à l'épaisseur romanesque exceptionnelle et au suspense omniprésent »

    www.evene.fr 






    P.D. JAMES---LA MORT S'INVITE À PEMBERLEY

    26/07/2012 23:01

    P.D. JAMES---LA MORT S'INVITE À PEMBERLEY


    P.D. JAMES

    LA MORT S’INVITE À PEMBERLEY, Fayard, 2012, 392 pages

    Un roman d’une grande qualité d’écriture dont l’action se déroule en 1803 en Angleterre à Pemberley dans le Derbyshire où les personnages principaux mènent une vie de château en tant qu’héritiers de nobles richissimes.

    Ce roman est du genre polar d’époque où se côtoient serviteurs de tous les métiers et compétences et les maîtres seigneurs, leurs familles et leurs proches.

    Un roman écrit dans un style descriptif approfondi et aristocratique. Un roman à la fois efficace, indulgent et généreux.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec  

     

    Pour en savoir davantage :

    « Rien ne semble devoir troubler l'existence ordonnée et protégée de Pemberley, le domaine ancestral de la famille Darcy, dans le Derbyshire, ni perturber le bonheur conjugal de la maitresse des lieux, Elizabeth Darcy. Elle est la mère de deux charmants bambins; sa soeur préférée, Jane, et son mari, Bingley, habitent à moins de trente kilomètres de là; et son père adulé, Mr Bennet, vient régulièrement en visite, attiré par l'imposante bibliothèque du château. Mais cette félicité se trouve soudain menacée lorsque, à la veille du bal d'automne, un drame contraint les Darcy à recevoir sous leur toit la jeune soeur d'Elizabeth et son mari, que leurs frasques passées ont rendu indésirables à Pemberley. Avec eux s'invitent la mort, la suspicion et la résurgence de rancunes anciennes. »

    « Six ans se sont écoulés depuis le mariage de Mr Darcy avec Elizabeth Bennett. Ils vivent désormais à Pemberley, le domaine des Darcy, entourés de leurs enfants et de domestiques entièrement dévoués. Jane, la sœur d'Elizabeth, et son mari Bingley, viennent fréquemment leur rendre visite. Rien ne semble manquer à leur bonheur.
    Un bonheur qui va pourtant vaciller à la veille du Bal de Lady Anne, que les époux donnent chaque année : Lydia, la sœur d'Elizabeth et l'épouse de (l'infâme!) Wickham, fait irruption chez eux hystérique, hurlant au meurtre de son mari. Darcy, accompagné de deux autres hommes, va se rendre dans les bois à la recherche du disparu. La surprise est de taille quand ils le retrouvent, les mains ensanglantées, penché au-dessus du cadavre de son meilleur ami. Le meurtre va secouer les habitants de Pemberley et les remettre devant des événements qu'ils auraient sans doute aimé oublier.

    Comment refuser le plaisir de retrouver l'univers et les personnages d'Orgueil et préjugés, le chef-d'œuvre de Jane Austen? Car cette lecture est un vrai plaisir : passionnée des livres de cette auteure, P.D. James lui rend hommage avec ce roman et réussit à s'approprier la psychologie et le caractère de chacun pour leur redonner vie dans cette intrigue policière. Mieux, leur évolution semble parfaitement cohérente.
    Les points de vue oscillent entre celui d'Elizabeth et celui de Darcy, même si j'ai trouvé que ce dernier tenait une plus grande place. L'écriture est fluide, agréable, et, si c'est possible, fidèle : P.D. James ne se départit pas de son propre style mais on retrouve également l'ironie subtile et élégante de Jane Austen dans ses lignes.
    Néanmoins, il faut reprocher à ce pastiche quelques longueurs et quelques redondances qui viennent alourdir le propos : on a parfois le sentiment à la lecture d'avoir déjà lu un passage quelques pages auparavant. De plus, les amateurs de Romans policiers pourraient être déçus, car on ne suit pas le déroulement de l'enquête mais plutôt celui du procès. Ce qui m'a amenée à me poser cette question (restée sans réponse) : si, à n'en pas douter, les admirateurs de l'œuvre d'Austen seront enchantés par cette lecture, quelqu'un n'ayant jamais lu Orgueil et préjugés pourra-t-il y trouver lui aussi son compte?
    En somme, un roman très agréable et qui restitue fidèlement l'esprit de l'œuvre d'origine, que les lecteurs assidus de Jane Austen ne devraient manquer sous aucun prétexte! »

    www.babelio.com






    CAPUTO Philip---CLANDESTIN

    01/08/2012 22:19

    CAPUTO Philip---CLANDESTIN


    CAPUTO Philip

    CLANDESTIN, le cherche midi, 2012, 732 pages

    Bon roman d’action du genre polar comptant des policiers, des soldats, des détectives, des espions, des contrebandiers, des trafiquants, des députés, des avocats et …des clandestins. Une bonne brique qui nous tient en haleine pendant un certain temps car l’action ne manque pas : elle se déroule aux frontières du Mexique et de l’Arizona, États-Unis. Nous apprenons des mots espagnols courants et significatifs dans le secteur des passeurs et nous voyageons à travers ces deux pays voisins et convoités pour ses activitées économiques.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Gil Castle, homme d'affaires new-yorkais, ne se remet pas de la disparition brutale de sa femme. Après une longue dépression, il décide de tout abandonner pour s'installer seul avec son chien en Arizona, dans une petite bicoque perdue au milieu des terres familiales, près du ranch de son cousin. Là, à quelques encablures de la frontière mexicaine, il commence peu à peu une nouvelle vie, s'enivrant le jour de la beauté des paysages, lisant Sénèque la nuit. Mais, en recueillant un immigré clandestin, rescapé d'un deal de drogue ayant mal tourné, il va faire connaissance avec la face obscure de la frontière, celle qui, depuis des générations, pèse sur sa famille. Et avec l'apparition d'Yvonne Menendez, figure haute en couleur d'un cartel mexicain, le passé et le présent ne vont pas tarder à converger vers un final étourdissant. Philip Caputo, prix Pulitzer pour Rumeur de guerre, nous donne avec Clandestin son grand roman américain et son livre le plus poignant. Cette fresque pleine de bruit et de fureur brosse le portrait sans concession de deux grandes obsessions américaines : la violence et la frontière, à travers une passionnante méditation sur la nature, l'identité et les racines. » www.babelio.com

     

     

    « Gil Castle, riche homme d'affaires new yorkais, a perdu sa femme le 11 septembre 2001 et n'arrive pas à remonter la pente. Il accepte l'invitation de ses cousins Erskine propriétaires d'un ranch en Arizona, près de la frontière mexicaine.
    Il lit la consolation à Marcia, de Sénèque, chasse avec son chien et continue son deuil. Un jour, il découvre un immigrant Clandestin en piteux état. Et même si au départ "il se considérait comme un spectateur du théâtre de la vie, éloigné de la marche des événements aussi bien grands que petits", il ne peut s'empêcher de se sentir concerné. Il sympathise avec Tessa, une propriétaire du voisinage et petit à petit l'ours plongé dans le chagrin évolue vers une timide guérison."On apprend à vivre avec, comme on apprend à vivre avec un membre en moins. On a toujours conscience de l'absence, mais on continue. Voilà où j'en suis arrivé au cours de ces six derniers mois. J'ai appris qu'il était possible de continuer."

    Mais le roman n'est pas que cette histoire de deuil pourtant fort réussie et racontée avec sensibilité et justesse.

    La frontière, malgré les efforts des deux états concernés, est poreuse et laisse passer drogue et immigrants Clandestins. Fédéraux, police, armée, narcotrafiquants, passeurs, tout se monde se connaît et les agents doubles ou triples sont légion, jouant "à la fois les hors-la-loi et les représentants de l'ordre". Les renseignements s'échangent, les faveurs aussi. Après tout, "fournir de la drogue aux Américains est l'outil de la revanche historique"(sic).

    Mais le roman n'est pas que cet aperçu frappant et passionnant de l'illégalité et des destins tragiques des mules et Clandestins.

    Un siècle en arrière, le grand père de Gil et de son cousin Blaine circulait librement sur ces mêmes terres coupées par une frontière à l'époque invisible, à la poursuite ou recherche de bétail, ou participant à la révolution mexicaine. Ben Erskine, un fichu personnage, violent, a marqué l'histoire du coin et les conséquences en seront tangibles jusqu'à aujourd'hui.

    Un bon gros roman intelligent, passionnant, des personnages forts, au milieu d'une nature toujours présente. » www.babelio.com

     

     

    « Une épopée américaine. Avec Clandestin, Philip Caputo se plonge dans un siècle d’histoire américaine, de l’avant-veille de la première guerre mondiale au lendemain des attentats du 11 septembre. Attentats au cours desquels est décédée la femme du personnage principal du livre, Gil Castle. Elle a été « atomisée ». Son corps n’a jamais été retrouvé.

    Castle ne parvient pas à se remettre de cette disparition. Il entre dans une longue phase de dépression, est à deux doigts de se suicider, mais se ravise au dernier moment, le fusil en main, pour ne pas imposer cette nouvelle épreuve à ses filles.

    Finalement, il plaque son boulot de grand ponte de Wall Street (mais garde quelques millions de dollars sur son compte, ce qui sera très pratique pour la suite du roman, mais qui s’avère également une facilité scénaristique certaine…) et part s’installer en Arizona, près de la frontière mexicaine, dans une cabane située sur les terres de ses cousins.

    Une nouvelle vie débute, qu’il passe entre parties de chasse avec son chien et lecture de Sénèque. Petit à petit, il retrouve goût à la vie.

    Un jour, Castle découvre un Mexicain à moitié mort dans un fourré. C’est un clandestin, Miguel, qui cherchait à passer la frontière pour décrocher un travail aux Etats-Unis. En cours de chemin, il s’est fait détrousser, puis s’est retrouvé pris au milieu d’une affaire de drogues.

    En secourant cet homme, Castle n’imagine pas encore qu’il a mis en branle toute une mécanique qui mêlera clandestins, barons de la drogue, équipes du FBI, agents infiltrés…

    Parallèlement à Castle, on suit la vie d’un de ses ancêtres, Ben Erskine, au début du vingtième siècle. Ben est un cow-boy à l’ancienne, au coup de poing facile, engoncé dans ses principes, et qui a du mal à admettre le passage d’une époque à une autre. Le monde entre dans la modernité, mais il ne peut pas, ne veut pas s’y faire.

    Tous les éléments du grand roman américain sont là (époques qui se chevauchent, dimension politique, personnages happés par l’histoire, l’histoire familiale qui rejoint celle d’un pays) mais le grand roman attendu n’est pas au rendez-vous.

    Le livre souffre de quelques longueurs. 700 pages, c’est sans doute un peu trop pour ce que l’auteur a à raconter. Il a souvent besoin d’un peu trop de pages pour expliquer les choses. Il a aussi tendance à lourdement insister. Il prépare ses coups à l’avance, nous prévient deux, trois, quatre fois que quelque chose va survenir, comme s’il ne faisait pas assez confiance à ses lecteurs.

    Philip Caputo aborde des thématiques chères à Cormac McCarthy (d’ailleurs la quatrième de couverture nous promet que si nous aimons le grand McCarthy, on adorera Caputo…). L’histoire de Ben se déroule à peu près à la même époque que des romans comme de Si jolis chevaux ou Méridien de sang, dans les mêmes environs, cette frontière incertaine et poreuse que certains veulent franchir, que d’autres protègent. Un monde disparaît, un autre naît. Mais force est de constater qu’à côté de Cormac McCarthy, Philip Caputo fait figure d’élève sage et appliqué. Il n’y a pas la même tension dans la phrase, la même mystique, et encore moins le souffle épique.

    Les personnages sont par moments trop mièvres, trop fleur bleue. Leur psychologie manque de relief. Une fois leur comportement fixé, ils ne changent pas beaucoup. Ils ont tendance à être engoncés dans le rôle et à ne pas en dévier.

    L’ensemble tient néanmoins la route pendant 500 pages. L’auteur sait faire preuve d’empathie pour ses personnages, les rend attachants. Mais toute la fin fait capoter le livre. Elle ne tient absolument pas la route. Elle manque de crédibilité. L’auteur semble l’avouer lui-même, par le biais de l’un de ses personnages, lors de l’ultime page. Comme s’il était lui-même résigné, qu’il avait conscience d’être passé à côté de quelque chose.

    « Ça semble un peu, vous savez, tiré par les cheveux ». » www.lacauselitteraire.fr

    Yann Suty






    R.J. ELLORY---LES ANGES DE NEW YORK...polar

    10/09/2012 14:29

    R.J. ELLORY---LES ANGES DE NEW YORK...polar


    R.J. ELLORY

    LES ANGES DE NEW YORK, Sonatine, 2012, 551 pages

    Très bon roman du genre polar de R.J. ELLORY. Roman bien construit qui nous entraîne, nous envahit par son rythme et sa profondeur. Un policier est aux prises avec les actes passés de son père également policier ayant une figure mythologique dans la police de New York. Un must à lire pour amateur du genre.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Pour en savoir davantage :

    « Avec Les Anges de New York, R.J. ELLORY s'attaque à une nouvelle figure de la mythologie américaine: la police de New York, une thématique déjà explorée par des auteurs comme Robert Daley (Le Prince de New York) et Ed McBain (toute la saga du 87e district).

    Ça va mal pour Frank Parrish, inspecteur de police du NYPD, solitaire, alcoolique, obsédé par son métier! Son partenaire a été tué dans des circonstances horribles, il est l'objet d'une enquête des affaires internes, sa femme l'a quitté, ses enfants le boudent, ses relations avec la hiérarchie sont tendues et il doit consulter une psychologue de la police pour tenter de résoudre ses nombreux problèmes, dont celui (le plus épineux de tous) de sa relation passée avec son père, mort assassiné après avoir été une figure légendaire des Anges de New York, des flics d'élite réputés pour avoir nettoyé Manhattan de ses gangs.

    Alors que Parrish se débat au milieu de ses problèmes existentiels se présente une affaire en apparence banale: le meurtre d'un jeune dealer, abattu en pleine rue. La routine, quoi! Mais quand la jeune soeur du voyou est retrouvée étranglée, ce qui aurait pu n'être qu'un simple fait divers devient une affaire plus complexe. Parrish est convaincu qu'un tueur en série est à l'oeuvre et se met en chasse.

    En alternance avec les différentes étapes de cette enquête, riche en suspense, qui obsède et inquiète le personnage principal, nous avons droit à une série d'entretiens avec sa psychologue, au cours desquels il va lui raconter la véritable histoire des «anges». À travers ce récit tout à fait passionnant, c'est toute une partie de l'histoire de la ville qui est évoquée, notamment la construction de l'aéroport JFK et les incroyables transactions criminelles qui ont présidé au projet.

    Les Anges de New York est une oeuvre paradoxale. À bien des égards, c'est un polar passionnant, où Ellory déploie avec brio ses multiples talents de conteur et de styliste, voire d'historien (les pages sur New York sont remarquables). Par ailleurs, soyons honnête, il n'y a pas grand-chose d'original dans cette histoire qui accumule sans vergogne les cas de figure les plus convenus du genre: le flic marginal, grand buveur, obsédé par son boulot, un tueur de jeunes femmes, etc.

    Mais ce qui distingue le véritable écrivain du tâcheron de service, le chef du marmiton, c'est l'art subtil d'accommoder les restes. Malgré une impression parfois gênante de déjà-lu, un dénouement un peu précipité et quelques longueurs dans la deuxième partie, ce roman est bien plus qu'un banal récit de procédure policière. C'est le portrait flamboyant d'un homme sincère, malheureux, torturé, en quête de justice et confronté à un terrible dilemme: sachant que la vie d'une personne en dépend, un policier peut-il refuser d'obéir aux ordres et agir en dehors des règles, au risque de perdre son boulot? La réponse est dans les dernières pages... »

    www.lapresse.ca






    BROUILLET Chrystine---LA CHASSE EST OUVERTE, polar ****

    14/10/2012 16:40

    BROUILLET Chrystine---LA CHASSE EST OUVERTE, polar ****


    BROUILLET Chrystine

    LA CHASSE EST OUVERTE, la courte échelle, 2012, 333 pages

     

    Bon roman du genre policier-polar de Chrystine Brouillet qui avec ses qualités d’auteure nous entraîne dans une enquête complexe et enrichissante avec la détective Maud Graham qui enquête sur la mort  d’un personnage qui a réussit dans sa vie professionnelle et sociale mais qui avait beaucoup d’ennemis ou de rancunes parmis ses connaisssances.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Tout le monde au Québec le connaît. Il fait la une régulièrement. Il est envié et détesté à la fois. Il est richissime, puissant, sans pitié en affaires. Et coureur de jupons, en passant. Mais son règne est terminé.

    La nouvelle sera vite relayée par les médias : celui qu’on surnomme l’empereur, Bernard Saucier, vient d’être assassiné dans son domaine, après une fête bien arrosée. Une balle en plein coeur.

     

    C’est le point de départ de La chasse est ouverte. L’inspectrice de Québec Maud Graham mène l’enquête. Secondée par ses collègues habituels, évidemment. Et toujours aussi impatiente du résultat. Toujours aussi fébrile, instinctive, à l’affût.

     

    Bien sûr qu’elle va finir par y arriver. Par dénouer les fils de l’affaire et mettre la main au collet du ou des meurtriers. Ça fait partie du jeu. Mais contrairement à ce qui se passe habituellement dans cette populaire série née il y a un quart de siècle sous la plume de Chrystine Brouillet, ce n’est pas seulement le comment qui est mis en avant ici.

     

    Oui, on aura droit encore une fois à tout ce qui trotte dans la tête de l’enquêtrice, à ses interrogations, ses errements, ses éclairs de génie, tandis qu’elle avance, piétine, recule et résout finalement le tout. En soi, c’est captivant.

     

    En parallèle, on aura aussi accès, comme de raison, aux pensées secrètes du ou des meurtriers, à leurs actions, à leurs motivations, à leur passé. Avec, en filigrane, comme toujours, cette question : comment, pourquoi en vient-on à tuer ?

     

    Mais la nouveauté, c’est qu’on ne sait pas, cette fois, qui a tué. On n’en sait pas plus que Maud Graham là-dessus. On possède des informations auxquelles elle n’a pas encore accès, c’est vrai. On croit détenir les clés.

     

    On se dit même que c’est un peu facile, un peu trop évident, cette fois. Mais tout cela pourrait bien nous amener à faire fausse route, finalement. Astucieuse, Chrystine Brouillet. Avis aux habitués de la série : on sort de notre zone de confort, ici. C’est un plus, il va sans dire.

     

    On ne saura qu’à la toute fin ou presque qui a assassiné l’empereur. Entre-temps, on aura fait le tour, deux fois plutôt qu’une, de tous les suspects potentiels identifiés par Maud Graham et son équipe. Et il y en a une pelletée.

     

    Bernard Saucier avait tellement d’ennemis. Pas seulement dans le milieu des affaires, où, en plus de se montrer impitoyable, il ne marchait pas toujours droit. Les écolos l’avaient aussi dans leur mire : il s’apprêtait à ériger un énième complexe hôtelier au bord d’une rivière sans se soucier des ravages pour l’environnement ni du sort des personnes expropriées.

     

    Sans compter la maîtresse qu’il venait de rabrouer. Au téléphone. Sans avertissement préalable. Du jour au lendemain, ouste. Terminées les galipettes avec cette femme mariée qui en était venue à se renier pour lui, par amour pour lui.

     

    Ce n’est pas tout. Il y a ceux et celles qu’il a humiliés au fil des ans, pour toutes sortes de raisons, dans toutes sortes de situations. Il y a son aversion pour les gais, en particulier.

     

    Du genre à se croire tout permis, ce type, de son vivant. Le genre d’homme détestable au possible. Comment avoir la moindre sympathie pour un mort tel que lui ?

     

    Ça aussi, c’est rare, dans les Maud Graham : qu’on ne se mette pas à la place de la victime. Mieux : que la victime apparaisse plus odieuse, d’une certaine façon, que son ou ses assaillants. À première vue.

     

    Et puis, au-delà de la vengeance pure et simple, il y a la question d’argent qui pourrait très bien jouer un rôle dans ce meurtre. À qui profite le crime ? Aussi bien chercher une aiguille dans une botte de foin.

     

    Bernard Saucier, divorcé trois fois, était père de nombreux enfants, dont certains dans la vingtaine. Sans compter les membres de sa famille élargie, ses protégés, tous ceux qui escomptaient se partager son héritage.

     

    Bienvenue dans l’univers des gens riches et célèbres. L’auteure décrit tout ce beau monde à merveille. Avec, parfois, un sourire en coin. À elle seule, la description des trois ex de l’homme d’affaires, toutes trois sur le même modèle de la Barbie blonde, vaut le détour.

     

    D’ailleurs, les personnages, dans l’ensemble, sont assez typés, chacun à sa façon. C’est dans les petits détails que ça se passe. Les petits détails grossis, parfois jusqu’à frôler la caricature. Mais ça aussi, ça fait partie du jeu.

     

    On s’interroge en cours de route sur ce qui apparaît comme des invraisemblances. Mais la fin nous réserve une vraie surprise. Même si l’on sent que l’auteure force un peu la note, on assiste à un revirement de situation inattendu.

     

    Plus fort, donc, côté suspens, ce Maud Graham. Mais tout aussi savoureux, du fait même de la personnalité de l’enquêtrice. Rien à voir avec les enquêteurs solitaires, dépressifs, alcoolos qu’on retrouve très souvent dans les polars en général.

     

    Maud Graham est toujours aussi gourmande, bonne vivante, amoureuse. Et angoissée, à sa manière. Outre la spécificité de son métier, outre son habileté et sa ténacité sur le terrain, elle est tout ce qu’il y a de plus ordinaire, somme toute, dans le quotidien. Et cet « ordinaire » fait sa spécificité.

     

    Quand on la voit vivre entourée de sa tribu, cela nous donne des moments de répit. On ne reste pas collé au sordide tout le temps, on alterne entre deux univers contrastés. Et c’est ce contraste qui est intéressant.

     

    Si Maud Graham continue d’être obsédée par ses enquêtes une fois rendue à la maison, elle ne se pose pas moins de questions sur le couple, sur la féminité, sur la famille, sur l’amitié. Ces questions ne réinventent pas la roue. Mais elles ont le mérite de faire aussi partie de notre quotidien à nous. »www.ledevoir.com



    partage et amitieCommentaire de laloracorse2 (02/10/2015 13:36) :

    je le chercherai sur paris a mon bouquiniste, sourries bon week end

    http://laloracorse2.vip-blog.com/




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