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****LE CALICE JUSQU'À LA LIE, roman de Jérôme CAMUT et Nathalie HUG, 2016, 824 pages
23/10/2016 01:03
CAMUT Jérôme---HUG Nathalie
W3, tome 3--LE CALICE JUSQU'À LA LIE, SW Télémaque, 2016, 824 pages
Un roman, une brique, un voyage hors du commun dans notre monde moderne en EUROPE.
Un roman, un film d'action genre espionnage, guerre entre pays et leurs forces militaires, policières et espionnage. De beaux personnages de femmes et d'hommes dévoués à la cause de la justice contre les forces de pays puissants et bien organisés militairement.Des actions qui se déroulent comme dans un flm ou journal télévisé avec des attentats. Un roman d'Action bien écrit, bien mené. Des actions qui se déroulent sous nos yeux de témoins de page en page. De grands frissons et de l'audace à couper l'appétit à un jeûneur.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Les locaux de W3 ont été soufflés par une terrible explosion…Qui est responsable de ce massacre ?
Ceux qui ont échappé à la mort vont très vite comprendre qu'ils ne sont pas sortis d'affaire.
Sur les décombres encore fumants de l'immeuble, les drames se nouent et les destins s'entrelacent une dernière fois.
La plus unie des familles peut-elle résister à tant d'horreur ?" L'éditeur
Un lecteur:
W3 est une série qui marque indéniablement le genre. Par son gigantisme (trois volumes de plus de 800 pages chacun), par sa manière très cinématographique de traiter le récit, par son coté engagé aussi.
Jérôme Camut et Nathalie Hug ne font pas dans la demi-mesure, ça n'a jamais été leur style, et ce troisième tome de W3 en est quelque part l'accomplissement. Une sorte de démesure qui permet de prendre la mesure de l'humanité des personnages.
Pas facile de proposer un nouveau tome sans tomber dans la redite ni tourner en rond. le risque existait vraiment, mais les Camhug sont aguerris à ce genre d'exercice d'équilibristes. Leur tétralogie des Voies de l'ombre l'avait déjà prouvé, W3 ne fait qu'enfoncer le clou : ce troisième épisode va plus loin encore, et dans d'autres directions aussi.
Il faut dire que ceux qui ont lu le tome 2 doivent être, comme moi, encore sous le choc, un an après. Encore fébriles et interrogatifs tant son final nous avait laissé sans voix. de quoi se jeter avidement sur les premiers chapitres et les avaler en apnée, avec le palpitant qui s'emballe ; émotions à fleur de peau.
Et ce n'est que le début. Sincèrement, j'ai été embarqué, comme rarement, dans un grand huit d'émotions. Secoué, ballotté, et surtout ému.
C'est une pure magie que de donner ainsi vie à des êtres de papier, de nous les rendre tangibles et si proches qu'on à l'impression qu'ils font partie intégrante de notre vie. Ne comptez pas sur moi pour vous dire quoi que ce soit concernant ceux qui sont encore debout après l'explosif tome 2. Comptez sur moi, par contre, pour insister sur le fait que nombre de ces personnages sont devenus de vrais proches, qui resteront présents dans un coin de mon esprit, même si la série s'achève ici.
Le calice jusqu'à la lie est l'apothéose qu'on attendait. Un récit prenant et parfois bouleversant. Une intrigue tentaculaire et ancrée dans la réalité, qui part dans tous les sens sans pour autant nous perdre en chemin. Une histoire engagée, qui prouve qu'un thriller peut faire passer des messages forts et nous enchaîner durablement à ceux qui la composent. Une partition orchestrée de mains de maîtres par les deux auteurs qui ont puisé dans leurs tripes, ça se sent. Une capacité étonnante à mettre du liant dans cette histoire où les protagonistes sont liés par le sang.
A coups de chapitres très courts et de dialogues incisifs, l'intrigue éclate à travers le monde, avec des acteurs qui font partie d'un jeu qui les dépasse parfois (souvent même, pour certains…).
Une plongée dans des trafics où la tension est parfois extrême, sorte d'état de guerre en nuances de gris foncé. Une immersion dans les dérives de notre société de consommation et dans les abjections que peut perpétrer l'homme.
Suivre cette histoire n'est pas un long fleuve tranquille, mieux vaut ne pas baisser sa garde. Une fois de plus, les Camhug m'auront secoué comme jamais, avec des rebondissements du genre à me faire blasphémer à voix haute. Pour vous dire, un des événements m'a fait poser le roman durant une heure entière, estomaqué que j'étais, le regard dans le vide à me dire qu'il n'y a vraiment que Jérôme Camut et Nathalie Hug pour oser aller si loin.
Ce tome 3 est sans doute le plus émouvant, parce qu'on a vécu tant de choses avec ces personnages-là. le deuil, la violence, le dégoût, la rédemption, l'amour… Parce qu'on a été touché par leurs failles et leurs parcours chaotiques, aussi.
Un troisième tome qui aura repoussé les limites du genre et où la violence du monde des hommes aura permis de révéler la profonde humanité de certains. C'est sans doute cela le plus important.
4,5/5 www.babelio.com
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LE PACTE, roman polar de Lars KEPLER, 2011, 505 pages, ****
10/12/2016 15:32
KEPLER Lars
LE PACTE, Actes Sud, Actes Noirs, 2011, 505 pages
Un roman du genre polar, enquête policière très réussie autant pour son écriture remarquable que par son enquête brillante, impeccable. Un roman dans le genre à ne pas manquer et un couple d'auteurs à redécouvrir pour son immense talent d'écriture.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Un frisson parcourt le dos de PÉNÉLOPE FERNANDEZ. Les battements de son coeur s'accélèrent et elle jette un coup d'oeil par-dessus son épaule. Peut-être, à cet instant, a-t-elle une prémonition de ce qui se passera plus tard dans la journée."
"Mourir n'est pas un cauchemar."
"-On a vu quelque chose. On voit toujours quelque chose.Rien de ce qu'on a vu n'est jamais perdu."
"Il ne s'agit pas d'un meurtrier ordinaire. C'est un tueur professionnel, un effaceur, un grob."
"Au bas mot, les dépenses militaires du monde s'élèvent à 1 226 milliards de dollars par an. Les neuf plus grands exportateurs d'armes conventionnels dans le monde sont les États-Unis, la Russie, l'Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, les Pays-Bas, l'Italie et la Chine."
Comme par hasard, les plus grandes puissances de la Terre. S'il y a tant de guerre, elles en sont amplement responsables. GiL
Pour en savoir davantage:
« Julie Malaure, Le Point
« Le Pacte, c’est l’art de vendre son âme au Diable, quel qu’il soit. »
Béatrice Putégnat, Page des libraires
« Polar politique et social mettant en scène un trafic d’armes à destination de dictatures corrompues en Afrique, Le Pacte joue avec nos nerfs et avec notre âme. Chaque protagoniste a ses raisons, plus ou moins avouables, chacun a ses faiblesses physiques, morales, mentales… et le grand manipulateur l’a bien compris. »
«
« Après L'Hypnotiseur (125 000 exemplaires), l'inspecteur Joona vient mettre son nez dans une sombre affaire de suicide impossible, qu'il ne peut s’empêcher de lier à une autre mort suspecte, doublée d'une double disparition… Le diabolique duo Lars Kepler continue son exploration de la face sombre de la Suède avec ce nouveau thriller haletant, sur fond de trafic d'armes et d'embargo international contre le Soudan »
www.actessud.fr
« » « Une jeune femme est retrouvée morte à bord d un bateau dérivant dans l'archipel de Stockholm. Ses poumons sont remplis d'eau de mer, pourtant il n y a pas une seule goutte d'eau sur ses vêtements. La soeur de la victime, une célèbre militante pour la paix, est quant à elle poursuivie par un tueur implacable. Le même jour, un corps est découvert pendu à une corde à linge dans un appar tement à Stockholm. Il s'agit de Carl Palmcrona, le directeur général de l Inspection pour les produits stratégiques, l'homme chargé de valider les contrats d armement de la Suède.
Tout semble indiquer un meurtre car la pièce est vide et rien n a pu lui permettre de grimper jusqu au noeud coulant qui l'a étranglé.Pourtant l'inspecteur Joona Linna est persuadé qu'il s agit d'un suicide... En menant de front ces deux enquêtes,Joona Linna ignore qu'il entre de plain-pied dans un univers trouble fait de commissions secrètes, d' ententes tacites et de pactes diaboliques.
Un univers où les desseins machiavéliques le disputent aux pires cauchemars. Un univers où les contrats ne peuvent être rompus, même par la mort.Après L'Hypnotiseur, Lars Kepler signe encore une fois un thriller haletant et continue d explorer la face sombre de la Suède. »
www.babelio.com
« On ne lâche pas le livre facilement même si la traque est longue et où les personnages principaux s'en sortent de façon incroyable. L'intrigue est suffisamment menée pour ne pas savoir quelles sont les raisons et qui est à l'origine de tous ces meurtres.
Les meurtres sont étranges, et perturbent plus d'un policier sauf l'inspecteur Joona Linna qui comprend assez vite qu'il n'a pas affaire avec un simple criminel. On se retrouve pris dans un important trafic politique. »
www.babebio.com
« L’intrigue démarre sur les chapeaux de roues. Kepler jette à la face des lecteurs une véritable orgie de malheurs, un tourbillon d’accidents mortels qui n’ont en apparence aucun lien les uns avec les autres. Il n’y a pas cent pages d’écoulées que nous avons assisté à un suicide, un assassinat déguisé en noyade, à une poursuite à travers bois, l’agression d’un policier (Joona Linna) et d’un technicien de la police judiciaire, un incendie criminel, un meurtre camouflé en sinistre, et que deux bombes sont prêtes à exploser! Pour le plus grand plaisir des lecteurs!
L’inspecteur Linna identifie les personnages sur une photographie et parvient à dater le cliché. Le polar bascule alors et les liens deviennent évidents. Maillon après maillon, Joona Linna dénoue le fil des événements et met à jour les complots et machinations ourdis par le puissant trafiquant d’armes, Raphael Guidi. Un trafiquant qui exploite les faiblesses des hommes en leur faisant signer un pacte Paganini, véritable alliance avec le diable: il réalisera leur vœu le plus cher mais, en cas de traîtrise, leur fera vivre leur drame le plus craint.
Lars Kepler enchaîne les faits à travers un roman policier au rythme soutenu, haletant, palpitant. Une rareté dans le polar: tous les services de police collaborent à l’enquête sans se nuire, présentant une organisation sans faille. À travers le réseau des enveloppes cachées, des comptes en banque outremer et des pots-de-vin, on apprendra qu'il suffit d’un individu courageux pour démonter le système.
Le pacte, de Lars Kepler, pour emprunter une expression connue, est un véritable «page-turner». La qualité du polar scandinave continue à surprendre et à ravir »fr.aol.ca
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DANS L'OMBRE, roman polar d'Arnaldur INDRIDASON, 2017, 343 pages, Islande
06/04/2017 03:08
INDRIDASON Arnaldur
DANS L'OMBRE, 2017, 343 pages, Trilogie Des Ombres ,tome 1, Islande
Roman du genre polar, enquête policière qui se passe en 1941, durant la deuxième guerre mondiale en ISLANDE.. Des soldats Alliés, Islandais, Américains, Britanniques et des Nazis se côtoient dans ce roman. Les soldats et les policiers sont omniprésents dans le décor de REYKJAVIK et bouleversent l'action dans une ISLANDE assiégée de soldats mais également du pouvoir allemand nazi qui tend à s'infiltrer.
Dans une écriture magistrale l'auteur nous entraîne dans une enquête qui se révèle ardue avec des effectifs limités de policiers qualifiés. Les indices des enquêtes sont dispensés comme des grains de café corsé, un régal expresso noir. Un roman entraînant mais lent, intensifié par la qualité d'écriture appliquée de l'auteur.
Un tourne page, un coupe sommeil.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Le Sudin contourna soigneusement les frégates et les torpilleurs avant d'accoster au port de Reykjavik. Quelques instants plus tard, les passagers descendirent du ferry."
"VÉRA était sans doute, comme on disait, dans la situation, elle fréquentait un soldat."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Un représentant de commerce est retrouvé dans un petit appartement de Reykjavik, tué d’une balle de Colt et le front marqué d’un “SS” en lettres de sang. Rapidement les soupçons portent sur les soldats étrangers qui grouillent dans la ville en cet été 1941.
Deux jeunes gens sont chargés des investigations : Flovent, le seul enquêteur de la police criminelle d’Islande, ex-stagiaire à Scotland Yard, et Thorson, l’Islandais né au Canada, désigné comme enquêteur par les militaires parce qu’il est bilingue.
L’afflux des soldats britanniques et américains bouleverse cette île de pêcheurs et d’agriculteurs qui évolue rapidement vers la modernité. Les femmes s’émancipent. Les nazis, malgré la dissolution de leur parti, n’ont pas renoncé à trouver des traces de leurs mythes et de la pureté aryenne dans l’île. Par ailleurs on attend en secret la visite d’un grand homme.
Les multiples rebondissements de l’enquête dressent un tableau passionnant de l’Islande de la “Situation”, cette occupation de jeunes soldats qui sèment le trouble parmi la population féminine. Ils révèlent aussi des enquêteurs tenaces, méprisés par les autorités militaires mais déterminés à ne pas se laisser imposer des coupables attendus.
Dans ce roman prenant et addictif, le lecteur est aussi fasciné par le monde qu’incarnent les personnages que par l’intrigue, imprévisible."
LES ÉDITEURS
UN LECTEUR:
"Reykjavik été 1941: les troupes américaines déferlent sur la capitale, consécutivement aux troupes britanniques présentes depuis le 10 mai 1940.
Suite à l'extension du IIIème Reich, avec l'occupation allemande du Danemark le 9 avril 1940, les Anglais alertés occupent l'Islande pour contrer un éventuel projet d'implantation des nazis sur la terre de leurs soi-disant glorieux ancêtres Vikings.
Avec Dans l'ombre, premier volet d'une trilogie, Arnaldur Indridason nous fait découvrir le chaos que provoque l'arrivée de tous ces soldats étrangers dans son pays et les répercussions qu'elle entraîne dans la société civile et l'économie de l'île.
Dans ce tumulte, les débordements ne cessent d'augmenter: les baraquements où sont confinés les troupes d'occupation se vident le soir pour se déverser dans les dancings de la ville, l'hôtel Island ne désemplit pas, on y vient écouter du jazz, boire un coup, danser, courtiser et plus si affinités.
Ces bouleversements auxquels sont confrontés la population se résume en un seul mot: la situation.
Ce terme recouvre la période et les réalités nouvelles de la société islandaise: l'occupation des troupes britanniques puis américaines de 1940 à 1945 et les relations entretenues entres les filles du pays et les soldats étrangers.
Les jeunes femmes attirées comme les hommes par la perspective d'une vie meilleure affluent vers Reykjavik car s'ouvre à elles des voies nouvelles : les blanchisseries se multiplient (en effet les uniformes de tous ces soldats doivent être nettoyés et préparés) … une Brigade de Protection des mineurs est mise en place pour éviter que les plus jeunes ne servent de chair fraîche aux soldats.
Voilà le décor planté, une île chamboulée par la présence de contingents militaires et les échos de la seconde guerre mondiale.
La découverte du cadavre d'un simple représentant assassiné chez lui sème la panique. En effet sur la scène de crime de nombreux indices sont relevés : l'arme tout d'abord, un Colt américain, puis un signe barbouillé sur le front du cadavre, une croix gammée, et enfin une capsule de cyanure cachée dans la poignée de la valise de la victime…
Ces indices soulèvent de nombreuses questions : règlement de comptes, espionnage, infiltration nazie.
Dans le doute, la Brigade criminelle islandaise n'étant composée que d'un seul homme, l'inspecteur Flovent, les autorités militaires lui adjoignent une aide, l'enquêteur Thorson, un américain d'origine islandaise, « un islandais de l'Ouest ».
Ensemble ils vont devoir prendre en compte ces informations extra-ordinaires et les trier afin de se sortir de ce qui paraît être un vrai panier de crabes au fur et à mesure des investigations et des interrogatoires rythmant l'enquête. Car n'oublions pas, l'inspecteur Flovent débute dans le métier même si il a été formé à Scotland Yard et son acolyte Thorson a du s' improviser enquêteur !
Un premier volet que j'ai beaucoup apprécié : on y retrouve la patte de l'auteur, son style propre, une écriture toute en finesse, sa subtilité pour évoquer la différence, la précarité, et dessiner des portraits de personnages biens travaillés qu'il soit masculin ou féminin.
Indridason se fait un plaisir à balader le lecteur dans les méandres de l'histoire et les visages multiples de l'Islande du temps de la situation avec une intrigue qui permet de noyer le lecteur grâce à de nombreuses diversions.
La fièvre de la capitale contre l'immuabilité des travaux à la campagne avec le temps la fenaison dans les fermes.
Le temps des folies en ville et celui des traditions dans les fjords reculés.
Les déambulations de Flovent dans Reykjavik qu'il connaît comme sa poche avec l'histoire de ses quartiers, et de ses principaux bâtiments.
Les visites de Thorson dans les fjords éloignés qui lui permettent de s'imprégner et de se réapproprier l'âme islandaise.
Et bien sûr la promesse d'une émancipation pour les femmes..
Un vrai régal. " www.babelio.com
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QUAND SORT LA RECLUSE, roman, polar ****, de Fred VARGAS, 2017, 477 pages
15/06/2017 23:21
VARGAS Fred
QUAND SORT LA RECLUSE, roman, polar ****, 2017, 477 pages
Roman du genre polar, enquête policière qui a des allures de roman historique, de faits passés liés à un présent bouleversant, en charpie.Un polar salé, acidulé comme un thriller de secrets coupables.
De la matière grise en effervescence. Du grand art.
Gilles LAGROIS,Auclair, Québec
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"ADAMSBERG, assis sur un rocher de la jetée du port, regardait les marins de Grimsey rentrer de la pêche quotidienne..."
".. des articles de journaux récents aux titres alarmistes: Le retour de l'araignée recluse? "Un homme mordu à Carcassonne--Faut-il avoir peur de la recluse brune? Un second décès â Orange."
" Jusqu'à ce que, durant ce printemps, la petite araignée morde deux vieillards. Mais cette fois-ci, les victimes étaient mortes."
"Celle qu'on nomme la recluse, celle qui a recommencé à mordre en Languedoc-Roussillon et qui a fait cette fois deux morts."
"-Les passifs-agressifs. Mais parfois, les fiers-à-bras, les sûrs de soi, les dangereux, sont en effet tout simplement dangereux."
"On ne peut pas forcer deux cents recluses à attaquer."
"Ce n'est pas que DANGLARD est devenu con, c'est qu'il a peur."
"...les quatre autres victimes de la Bande des mordus, qui menait son combat contre la bande des recluses depuis vingt ans."
"Selon les mélodies, ADAMSBERG savait desquels il s'agissait.
Ici, un mélange: choc, stupéfaction, réflexion. Trois mélodies."
"Quelque chose que l'on sait et que l'on ne veut pas savoir."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
« - Trois morts, c'est exact, dit Danglard. Mais cela regarde les médecins, les épidémiologistes, les zoologues. Nous, en aucun cas. Ce n'est pas de notre compétence.
- Ce qu'il serait bon de vérifier, dit Adamsberg. J'ai donc rendez-vous demain au Muséum d'Histoire naturelle.
- Je ne veux pas y croire, je ne veux pas y croire. Revenez-nous, commissaire. Bon sang mais dans quelles brumes avez-vous perdu la vue ?
- Je vois très bien dans les brumes, dit Adamsberg un peu sèchement, en posant ses deux mains à plat sur la table. Je vais donc être net. Je crois que ces trois hommes ont été.
Une nouvelle enquête du commissaire Adamsberg
.Les éditeurs
Un lecteur:
"Quand sort la recluse, alors s'ouvre une brèche menaçante dans la fine équipe d'Adamsberg...Les nerfs se tendent, les citations volent, les coups aussi - et ce ne sont pas ceux de cette brute de Noël!
Quand sort la recluse, s'ouvre derechef un bestiaire fabuleux : des oiseaux, toutes sortes d'oiseaux : martins-pêcheurs qui pêchent dans les eaux troubles du souvenir, merles moqueurs qui n'attendent pas le temps des cerises mais grappillent des framboises dans la cour du commissariat, pigeons, qui roucoulent, qui pigeonnent, cloîtrés en leur pigeonnier, hors d'atteinte, chats, surtout un, énorme, vautré sur la photocopieuse, chèvres, pauvres petites chèvres de Monsieur Seguin, toujours dévorées par le loup, chiens, le chien fidèle de Saint Roch qui vient secourir son maître perdu dans ses brumes, murènes menaçantes, dentées et agressives, cachées sous leur rocher, mais surtout grouillement d' insectes: des blaps, sales bêtes au vilain nom qui se gavent de crottes de rat et la vomissent en d'immondes crachats, et surtout des araignées: veuves noires, tégénaires, et la terrible recluse, venimeuse et froussarde, dont la morsure nécrose , infecte. Et tue...
Quand sort la recluse, se réactivent les blessures d'autrefois, s'ulcèrent les plaies jamais fermées, suppurent les cicatrices, se réveillent les fantômes et les terreurs endormies. .
Quand sort la recluse,tremblent puis meurent les criminels impunis, les tortionnaires cyniques, les pères incestueux, les mauvais garçons violents, les violeurs impénitents.
Quand sort la recluse, les terres sont remuées, les boules de neige agitées, La Garbure-un restaurant béarnais- très fréquentée...
Quand sort la recluse, Retancourt rencontre Mathias, Louis aux cheveux rouges la belle Estelle, et Adamsberg un Danglard qu'il n'aurait jamais imaginé...
Quand sort la recluse, la mort des victimes est une jouissance et la capture de leur prédateur, une souffrance.
Quand sort la recluse, trottinent des vieilles dames qui se prennent pour Sherlock Holmes.
Quand sort la recluse, Sherlock - Adamsberg est pris en étau entre son flair et son vertige, entre son humanité et son devoir, entre ses anciennes fidélités et ses nouvelles découvertes.
Plus bulleux, vague, poétique, - plus maïeutique, sémantique, psychique et zoomorphique que jamais, Quand sort la recluse est un Vargas grand cru!
A déguster sans modération.
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DIVINE JUSTICE, roman, polar de David BALDACCI, 2011, 459 pages, ****
21/07/2017 15:52
BALDACCI David
LES PLEINS POUVOIRS, adapté au cinéma
DIVINE JUSTICE, roman polar ****, 2011, 459 pages,Michel Lafon
Roman du genre polar 4*. Un grand roman autant par la qualité de son écriture que par son sujet pénétrant, poignant.Rendre justice ou rendre à César ce qui est à César, tel est le canevas de ce roman. Un personnage, un héros hors norme aux qualités humaines, à l'intelligence supérieure.
OLIVER STONE est un personnage, un enquêteur, un soldat démesuré pour ses capacités, sa lucidité,
ses valeurs humaines. Un personnage brillant, généreux, altruiste,capable de justice, de reconnaissance du vrai du faux.
Un grand roman du genre polar, enquête policière de haut niveau. Un auteur à découvrir pour son talent d'écrivain.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"CARR était le gibier et KNOX le chasseur."
"La Chesapeake Bay est le plus grand estuaire des États-Unis.Son bassin, long de près de 300 km, couvre une zone de 175 534 km carrés et est alimenté par plus de cent cinquante fleuves et rivières."
"L'idée de venir ici était stupide, mais pour lui la loyauté n'était pas négociable: c'était un devoir.
Elle faisait partie de lui."
"STONE. Lui aussi tentait une renaissance."
"Le renseignement était un métier sale, déplaisant, exigeant que chaque camp fût aussi répugnant que celui d'en face.La seule loi du milieu, c'était l'absence de règles."
"La sécurité nationale est toujours prioritaire. KNOX.
"Qui aurait pensé à utiliser un moteur de voiture pour redémarrer le coeur de quelqu'un?
Un homme qui a fait la guerre."
"On ne pouvait pas exercer ce métier aussi longtemps sans s'affranchir parfois de la légalité. KNOX"
"Depuis que vous avez pénétrer dans ce complexe, vous avez cessé d'être des êtres humains.
Howard Tyree. frère aîné du shérif, directeur de DEAD ROCK."
CIA.Ce genre de types vous considèrent comme leur propriété."
"Quand les trafiquants sont plus forts que le gouvernement des U.S.A."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
John Carr est l'individu le plus recherché d'Amérique.
Certes, il a réduit au silence ceux qui le menaçaient et le forçaient à rester dans l'ombre sous le nom d'Oliver Stone. Mais les plus hautes instances du gouvernement américain ont déclenché une incroyable chasse à l'homme afin de le retrouver. John Carr décide donc de disparaître à nouveau, laissant dans l'ignorance ses amis du Camel Club pour mieux les protéger. Alors que le filet se resserre, Carr se réfugie à Divine, petite ville au nom trompeur surplombée par une prison de haute sécurité.
Un guêpier où chaque rencontre lui paraît aussi dangereuse que le monde qu'il a laissé derrière lui.
Les éditeurs
Un lecteur:
John Carr, jeune militaire brillant au Vietnam va rentrer aux Etats-Unis à la fin de la guerre et ses performances vont le faire intégrer un groupe très secret, le Triple six, composé des meilleurs tueurs pour le compte du gouvernement. Mais il va se marier, avoir une petite fille et décide donc d'arrêter ce "métier". Ce qui n'est pas du tout du goût de ses patrons de l'époque. Ils vont faire pression sur lui, jusqu'à assassiner sa femme et enlever sa fille. John Carr disparaît et reste dans l'ombre, sous le nom d'Oliver Stone et il continue à chercher les preuves des actes de ses supérieurs. Il a gardé quand même quelques amis fidèles dans le milieu, que ce soit à la CIA ou au FBI, et ensemble ils forment le Camel Club. www.babelio.com
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