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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LA NUIT EN VÉRITÉ, roman de Véronique OLMI, 2013, 308 pages

    11/07/2014 21:45

    LA NUIT EN VÉRITÉ, roman de Véronique OLMI, 2013, 308 pages


    OLMI Véronique

     LA NUIT EN VÉRITÉ, roman, Albin Michel. 2013, 308 pages

     

    Roman traînant mais intense,  d'une écriture fébrile adaptée au sujet. Une analyse sociologique d'un adolescent de douze ans avec un nom prédestiné à la moquerie, Enzo Popov, fils d'une jeune femme de dix-sept ans d'origine Russe, de père inconnu.   

    Comment résister, survivre en FRANCE, à Paris   avec un nom qui se prête facilement à la raillerie surtout quand en plus Enzo vivait avec un surpoids malgré son jeune âge.

    Un rejet naturel. Insécurité, moquerie, mère bonne chez un couple français bourgeois bien nanti. Tout en faisait des marginaux sociaux dans un pays de liberté,  d'égalité, de fraternité.

    Une mère qui vit dans une dimension de survie quotidienne, un ado harassé, brisé, opprimé, excédé  par les moqueries et surtout les agressions   des étudiants   de son collège. Un roman émouvant par son sujet, l'isolement forcé d'humains hors normes. Un roman et une auteure à découvrir pour la qualité de sa vison sociale et son écriture.  

    Un roman magnifique, touchant par son réalisme, son actualité mondiale, planétaire.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " ... tout le monde se contente de ce que tu peux donner, la vie est un grand troc."

    " C'était son combat à lui."

    " ...ce n'était pas le noir qui était chic, c'était l'indifférence."

    " Une salle de classe dans laquelle il y avait trop de monde et pas assez de passion, trop d'ennui et aucune joie. C'était le pays de l'apprentissage et de la bêtise, avec ses satisfactions de groupe, avec ses convictions faciles, ses amitées de caste...car la marge était le lieu effrayant entre tous, le lieu  redouté et banni de la différence."

    " Il était plongé au coeur d'un désarroi dont il ne s'était jamais affranchi et il voulait crier à l'aide."

    " C'était de ça qu'il avait peur: du silence de sa mère, du grand mystère qu'elle trimbalait et dont il faisait partie."

    " ,,,il voulait des souvenirs, des explications et des photos, il voulait le roman d'une famille."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    "  Enzo et Liouba Popov vivent dans un grand appartement dont ils ont la jouissance près du jardin du Palais Royal. Les propriétaires ne sont jamais là, Liouba y est femme de ménage.

    Enzo est en 6e au collège où il est le bouc émissaire de ses camarades. Trop différent, trop gros, trop silencieux. Il a la hantise du lundi matin et son refuge ce sont les livres qu'il dévore et, la nuit, les histoires

    qu'il s'invente.

    Quand le harcèlement scolaire devient lynchage, la vie d'Enzo bascule, la fièvre et le délire lui font entrevoir ses origines russes, des Russes blancs venus combattre en 14 avec les soldats français puis envoyés en Creuse dans un camp militaire.

    Un roman magnifique, ample, ondulant, qui évoque une relation forte et fragile entre une mère très jeune et un gamin sensible, victime de la méchanceté scolaire. Leur vie à deux, leurs non-dits, leur délicatesse, leur indignation, leur solitude sont évoqués avec une grâce, une émotion et une justesse rares." www.libfly.com






    LES PERROQUETS DE LA PLACE D'AREZZO, roman d'Éric-Emmanuel SCHMITT, 2013, 730 pages

    17/07/2014 16:59

    LES PERROQUETS DE LA PLACE D'AREZZO, roman d'Éric-Emmanuel SCHMITT, 2013, 730 pages


    SCHMITT Éric-Emmanuel 

    LES PERROQUETS DE LA PLACE D'AREZZO, roman, Albin Michel, 2013, 730 pages

    Un roman encyclopédique adroit, alerte, délectable, écrit avec la souplesse et l' art incontestable de E.E. Schmitt dans le contexte mythique de la ville de Bruxelles.

    Un roman sur l'art d'aimer, d'apprendre à aimer, l'art de faire l'amour mais surtout apprendre à faire l'amour avec délicatesse, en se donnant et non en prenant possession de l'autre. L'amour conjugé à tous les temps: l'amour que l'on découvre et expérimente à l'adolescence, entre un jeune homme de dix-sept ans et une jeune femme de ving-deux ans, deux femmes et un homme mature, entre deux femmes lesbiennes, deux hommes homosexuels, une femme mature et un homme marié de culture étrangère, une rivalité entre un  père, le fils et une belle maîtresse ambitieuse et bien d'autres à découvrir, à savourer autour de l'histoire et la présence magique des perroquets de la place d'AREZZO.

    Nous découvrons l'art d'aimer sous toutes ses formes, peu importe l'âge, les conditions sociales différentes, les convictions religieuses, les ambitions personnelles, les expériences de vie individuelles. Un roman d'une grande agilité, une prise de conscience qu'il existe plusieurs façons d'aimer, d'être aimé. Un grand roman sur la vie amoureuse qui nous touche et nous éclaire par ses réalités.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Pour en savoir davantage: résumé

                                              "  Autour de la place d'Arezzo, où les grands platanes ont été envahis par les perruches et les perroquets, vit une des populations les plus huppées de Bruxelles. S'y croisent, dans un voisinage élégant et contrasté, le fonctionnaire et l'étudiant, le bourgeois et l'artiste, la poule de luxe et la veuve résignée, mais aussi la fleuriste et l'irrésistible jardinier municipal. Des couples, des solitaires, humbles ou orgueilleux, conquérants ou vaincus, comme partout dans le monde. 
    Tous gouvernés par leurs passions, leurs désirs, leurs fantasmes amoureux et sexuels. Jusqu'au jour où leur parvient une lettre, anonyme, identique, mystérieuse, qu'une colombe, et non point un corbeau, leur aurait adressée. Comme une bombe à retardement. "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui". Et chacun de s'enflammer, de rêver, d'y voir une promesse, un bonheur attendu, une blague, une menace. 
    On peut imaginer, pour le meilleur et pour le pire, le fatal enchaînement d'espoirs, de déceptions, d'embrouilles et de drames qui s’annoncent" www.decitre.fr

    " Une formidable encyclopédie de l'amour et des désirs. Elle est signée Éric-Emmanuel Schmitt, qui propose une ronde folle et farce, où les corbeaux sont des colombes et les perroquets, de drôles d'oiseaux. 

    Nous sommes à Bruxelles, sur la place d'Arezzo. Un beau matin, tous les riverains reçoivent une lettre anonyme, la même. Elle dit ceci: "Ce mot simplement pour te signaler que je t'aime. Signé: tu sais qui." Le problème, c'est évidemment l'identité du fameux "tu sais qui". Car les couples qui vivent sur la place d'Arezzo, en apparence bien sages, cachent évidemment de terribles secrets. Certains seront ravis de recevoir cette lettre, d'autres moins. On trouve ainsi parmi les destinataires un homme politique à la sexualité déliée et aux innombrables maîtresses (mais laquelle de ces sottes a donc cru qu'il lui promettait un avenir?), un écrivain qui chante la fidélité depuis vingt ans (et découvre que la lettre s'adresse... à sa femme), un couple adepte de libertinage, un abstinent, des homos, des ados, une cougar, une attachée de presse qui couche avec tout le monde, un jardinier sexy amoureux transi d'une femme forte... 

    L'amour est conditionnel: je t'aime si...

    Éric-Emmanuel Schmitt observe les réactions des êtres humains face à la déclaration d'amour, en un temps (le nôtre) où les injonctions consistent à réussir sa vie sexuelle et être performant. Mais l'obligation d'orgasme empoisonne parfois les relations amoureuses... Ce beau roman, tour à tour léger, drôle et sombre, pose une question: en amour, la sexualité est-elle une aide ou un empêchement? La réponse, on le verra, diffère selon les risques que chacun accepte de prendre face à l'autre. D'un côté, les passionnés; de l'autre, les amoureux. Deux mouvements contradictoires, si l'on accepte de considérer que la passion est une façon de ne plus être soi tandis que l'amour est une manière de partir à la découverte de l'autre. Et si nous rompions avec le modèle classique de la relation amoureuse? L'amour est conditionnel: je t'aime si (si tu ne me trompes pas, si tu m'aimes aussi, et autres variantes relevant plus ou moins d'une balance avantages-inconvénients). Mais il n'est pas impossible que ce soit ce conditionnel, précisément, qui nous empêche d'aller jusqu'à l'amour, le vrai. 

    www.lexpress.fr






    LES CLEFS DU POUVOIR SONT DANS LA BOÎTE À GANTS, roman, intense, de SAN-ANTONIO, 1982, 418 pages

    25/07/2014 19:25

    LES CLEFS DU POUVOIR SONT DANS LA BOÎTE À GANTS, roman, intense, de SAN-ANTONIO, 1982, 418 pages


     

    SAN-ANTONIO

    LES CLEFS DU POUVOIR SONT DANS LA BOÎTE À GANTS, 1981, 418 pages, Éd. Fleuve Noir

     Un grand roman, un écrivain de grand talent, un livre étourdissant par le style harassant, habile, pénétrant de l'auteur, une histoire dramatique qui  mène   l' humain du sommet de son génie jusqu'aux profondeurs de sa folie accablante, démesurée.

    Un roman qui nous fait connaître les hommes dans tous les régistres possibles de ses capacités et de ses extrêmes limites. Un roman bouleversant par  son amour implacable et sa capaccité de vaincre les intempéries de la vie. Une écriture directe, flamboyante, colorée et profonde. Rien ne lui échappe, un sourire, une souffrance, un calin.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " ...un livre s'écrit tout seul et qu'il va là où il veut aller, comme il le veut. Il fait son cheminn, pareil à l'eau qui coule."

    " Ce dont les enfants ont le plus besoin, c'est de mobiliser l'attention.... ils

    exigent qu'on les admire"

    " Elle accepte leur malédiction. Elle accepte l'enfer. L'enfer avec ce princier, avec ce charmant, ce doux maudit qui torture si diaboliquement."

    " Les violées ont-elles droit encore à l'honorabilité ? "

    " Et ce ton éguillard de mâle suffisant qui promet sa bite comme si c'était du Vivaldi."

    " J'étais une adversaire dangereuse car je savais frapper là où cela vous faisait le plus mal. Séduire le bourreau, c'est le rêve de tous les suppliciés.  Le bourreau est fou de vous,"   

     

    Pour en savoir davantage:

                                              La politique vue par San-Antonio, c'est pas jojo.

    Horace Tumelat Président du R.A.S. est un politicien tumultueux qui pourrait être le prochain Président de la République (l'action se passe pendant la campagne de 1981), mais celui-ci doit composer avec sa vie privée et celle de son entourage: son secrétaire Eric Plante trainé dans la boue à cause de son inexpérience politique (Plante est un ancien photographe) et de ses moeurs (homosexualité) par la journaliste-pamphlétaire Eve Mirace (nom de famille Miracle), son ancienne secrétaire-maîtresse Ginette Alcazar qui a tenté il y a un an de tuer la jeune maîtresse-fiancée de Tumelat, Noëlle Reglisson 17 ans (celle-ci garde de l'agression des brûlures au visage) en mettant le feu à l'endroit où il se rencontraient se meurt d'un cancer et sa femme qui n'est pas décidée à divorcer à renoncer à son amant pour reprendre sa place de légitime... (l'intrigue étant trop complexe pour être résumée en quelque lignes, je renvoie directement au livre).

    Si ce roman est la suite de "Y a-t-il un Français dans la salle?" (j'ai vu l'adaptation cinématographique de Mocky avec notamment Victor Lanoux dans le rôle de Tumelat et Jacques Dutronc dans celui d'Eric Plante). Dans sa préface, l'auteur précise qu'il n'est pas nécessaire de lire le roman précédant pour aborder la lecture de celui-ci et c'est vrai car si l'action se déroule un an après les faits du premier roman, San-Antonio ne laisse jamais le lecteur en plan et plusieurs fois dans le récit rappelle les faits qui se sont passés l'année précédente (et avoir vu le film m'a confirmé que l'adaptation était fidèle). 

    Pour ceux qui pensent que San-Antonio n'est qu'un auteur de polars où l'humour, la gaudriole, la violence cohabitent avec une certaine folie absurde et un langage inventif, certes il l'est aussi, mais c'est aussi un Grand Ecrivain qui dresse dans ce livre un portait au vitriol de la politique du pouvoir, des médias, de la société et si le livre n'est pas signé Frédéric Dard (San-Antonio étant le pseudonyme qu'il utilise pour les aventures du commissaire éponyme, mais pas Azelma, Victor Hugo si tu nous regardes, mais il signe de son vrai nom des romans plus sérieux réalistes dramatiques et écrits en français plus "classique", "le Monte-charge", "les scélérats", notamment) c'est que depuis "Y a-t-il un Français dans la salle?", il a décidé de signer tout ses romans San-Antonio et de "fusionner" ses deux styles. On pense souvent à Céline (l'auteur pas la chanteuse, Alain Chabat si tu nous lis) pour sa critique corrosive de la société et l'humour vachard, mais un Céline qui croirait encore à quelque chose, un Céline qui n'aurait pas perdu (toutes) ses illusions. 5 étoiles parce qu'on ne peut pas mettre plus." www.critiqueslibres.com






    FAUT-IL TUER LES PETITS GARÇONS QUI ONT LES MAINS SUR LES HANCHES ?, roman de SAN-ANTONIO, alias Frédéric DARD, 1984, 323 pages

    01/08/2014 21:04

    FAUT-IL TUER LES PETITS GARÇONS QUI ONT LES MAINS SUR LES HANCHES ?, roman de SAN-ANTONIO, alias Frédéric DARD, 1984, 323 pages


     

    SAN-ANTONIO

    FAUT-IL TUER LES PETITS GARÇONS QUI ONT LES MAINS SUR LES HANCHES ?, Fleuve Noir, 1984, 323 pages

     

    Un roman agréable, efficace d'un écrivain d'une écriture juste,habile qui crée en nous une complicité et une participation au roman. Nous sommes impliqués en tant que lecteur et témoin des événements, donc sans accès et mensonge.

    Un roman, non pas un polar,  mais un roman progressif comme une confidence sincère. Un roman et un auteur à découvrir pour qui recherche la sincérité et la découverte de l'humain. Un roman sans éclat mais poignant comme la vie peut être inégale et foncièrement gratuite.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:

                                          " L'oeuvre de San-Antonio est sans conteste un monument de la littérature contemporaine.
    ... Profitons de la verve tonifiante de San-Antonio, de ce grand petit garçon qui pour notre bonheur et notre honneur a su désavouer les pédants, les minus, les minables..."
    Renée BOVIATSIS, L'humanisme de San-Antonio, LA PENSÉE UNIVERSELLE

    www.fleuve-editions.fr

     

     

    Une giffle !

    Frédéric Dard, alias San Antonio, a écrit 3 catégories de romans :
    - les romans noirs "classiques" très bien écrits et dont les personnages marquent le lecteur par leur intensité,
    - la série très connue dont le héros est San Antonio écrits sous le pseudonyme de San Antonio qui est un véritable hymne à l'humour et au jeux avec la langue française,
    - des romans écrits sous le pseudonyme de San Antonio mais dont le contenu n'a rien à voir avec le héros éponyme et dont le style est à mi-chemin de ceux des 2 catégories précédentes.

    Ce roman appartient à la troisième catégorie et se caractérise par sa noirceur voire parfois sa désespérance. Le style est magnifique et nombreuses sont les fulgurances.

    Cette histoire est celle d'un romancier (quadragénaire ou quinquagénaire) à succès, Charles Dejallieu, (qui ressemble par bien des aspects à Frédéric DARD) qui est à un moment assez désabusé de sa vie. Il est en train d'écrire un roman sur un petit garçon (qui s'avère être proche de Frédéric DARD également dans sa jeunesse) et se pose plein de questions sur le sens de sa vie. Sa belle-fille Dora (fille d'une première union de sa femme), âgée d'une douzaine d'années, est enlevée par des "pseudo journalistes" venus l'interviewer quelques jours auparavant.

    Ici, comme l'explique Frédéric DARD dans sa préface, l'histoire rejoint la fiction. Juste quand il était en train d'écrire les premiers instants consécutifs à cet enlèvement (l'angoisse de l'attente, la demande de rançon, ...), Frédéric Dard a connu la même angoisse : sa propre fille Joséphine a été enlevée par un cameraman faisant partie d'une équipe de journalistes venus l'interviewer ! Frédéric DARD a donc, bien évidemment, interrompu la rédaction de son roman pour se consacrer à la libération de sa fille (horrifié de la coïncidence...).

    Fort heureusement, Joséphine a été retrouvée au bout de 48h et son ravisseur capturé.

    Environ 1 an plus tard, Frédéric DARD, "appelé" par ses personnages a repris la rédaction de son roman (la césure entre les 2 parties est marquée par quelques mots pudiques de l'auteur).

    La suite du roman est puissante et prend à la gorge par la violence des émotions qu'elle dégage...

    Un roman très marquant écrit dans une langue superbe.

    w.critiqueslibres.com






    LA VIE DEVANT SOI,roman de Romain GARY ( Émile AJAR ), 1975, 273 pages

    03/08/2014 16:32

    LA VIE DEVANT SOI,roman de Romain GARY ( Émile AJAR ), 1975, 273 pages


    GARY Romain ( Émile AJAR )

    LA VIE DEVANT SOI, roman, Mercure de France, 1975, 273 pages

    Un roman très touchant, un auteur doué, stupéfiant  que je viens de découvrir. Une histoire attendrissante, émouvante. La vie de Madame  Rosa, pute à la retraite et gardienne d'enfants abandonnés de putes, et de Momo enfant orphelin d'une mère assassinée par son mari psychotique.

    Les deux sont inséparables par leur destinée liée et cruciale.

    Un roman qui nous concerne car la vie nous concerne tous sans jugement social et un auteur de grand talent qui nous prend à témoin de personnes qui n'ont que l'amour et la vie à partager dans des conditions rudimentaires, extrêmes.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " On n'explique pas aux aveugles comment on voit."

    "... et on ne peut pas leur en vouloir car plus c'est petit et moins ça compte."

     " ... l'état de manque c'est quand on a rien et personne."

    " ... le cul, c'est ce qu'il y a de plus sacré chez l'homme."

    " Le jour où ma mère s'était pas fait avorter, c'était du génocide."

    " ... je n'avais qu'une envie, c'était de m'asseoir à côté de Madame Rosa parce qu'elle et moi, au moins. c'était la même merde."

    " On est obligé de choisir ce qui nous plaît le plus comme manque d'attention dans le monnde et les gens prennnent toujours ce qu'il y a de mieux dans le genre et le plus chèrement payé ..."

    " Toutes les victimes sont fautives."

     

    Pour en savoir davantage:

                                                Résumé

    Madame Rosa, une vieille femme juive, qui a connu Auschwitz et qui, autrefois, se défendait avec son cul (selon le terme utilisé par Momo pour signifier prostitution) rue Blondel à Paris, a ouvert « une pension sans famille pour les gosses qui sont nés de travers », autrement dit une pension clandestine où les dames qui se défendent avec leur cul laissent leurs rejetons pendant quelques mois pour les protéger (de l'Assistance publique ou des représailles des proxénètes). Momo, jeune musulman d'une dizaine d’années, raconte sa vie chez madame Rosa et son amour pour la seule « mère » qui lui reste, cette ancienne prostituée, devenue grosse et laide et qu'il aime de tout son cœur. Le jeune homme accompagnera la vieille femme jusqu'à la fin de sa vie.

    Incipit

    « La première chose que je peux vous dire c'est qu'on habitait au sixième à pied et que pour Madame Rosa, avec tous ces kilos qu'elle portait sur elle et seulement deux jambes, c'était une vraie source de vie quotidienne, avec tous les soucis et les peines. Elle nous le rappelait chaque fois qu'elle ne se plaignait pas d'autre part, car elle était également juive. Sa santé n'était pas bonne non plus et je peux vous dire aussi dès le début que c'était une femme qui aurait mérité un ascenseur. »  fr.wikipedia.org

    Résumé :

    " Signé Ajar, ce roman reçut le prix Goncourt en 1975. 
    Histoire d'amour d'un petit garçon arabe pour une très vieille femme juive: Momo se débat contre les six étages que Madame Rosa ne veut plus monter et contre la vie parce que "ça ne pardonne pas" et parce qu'il n'est "pas nécessaire d'avoir des raisons pour avoir peur". Le petit garçon l'aidera à se cacher dans son "trou juif", elle n'ira pas mourir à l'hôpital et pourra ainsi bénéficier du droit sacré "des peuples à disposer d'eux-mêmes" qui n'est pas respecté par l'Ordre des médecins. Il lui tiendra compagnie jusqu'à ce qu'elle meure et même au-delà de la mort." www.babelio.com

     

    " ...  un moment fabuleux avec cet écrit de Romain Gary. Un livre plein de la poésie enfantine de Momo qui en est le narrateur principal. Au travers de sa voix et de son langage coloré, des sujets graves sont abordés comme ceux de la prostitution, des traumatismes d'Auschwitz, l'absence de sécurité sociale chez les immigrés, etc. Ce livre, c'est la confrontation des générations, la vieillesse, l'euthanasie dans la société, et le regard qu'un enfant porte sur le monde adulte et la société. C'est Momo, enfant de la prostitution, qui nous parle de tout cela, de son vécu, et surtout de Madame Rosa la seule qui ait tout fait pour lui. L'humour est dans chaque ligne." www.babelio.com






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