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MYSTÉRIEUX MOZART, de Philippe SOLLERS
23/04/2014 20:30
SOLLERS Philippe
MYSTÉRIEUX MOZART, Plon, 2001, 239 pages
Étude, critique positive et recherche appronfondie de la vie de MOZART et la compréhension de ses oeuvres sublimes. Chaque création est située dans le temps y compris les événements l'entourant.
Wolfgang Amadeus MOZART raconté à travers ses oeuvres spontanées et marquantes de son époque 1756-1791. Une oeuvre dédiée à la liberté de penser, d'être, d'aimer selon ses propres choix et une vertu de sincérité. Sa passion est musicale car tout ce qu'il vit, il le ressent par la musique et l'authenticité de sa personnalité colorée. Un compositeur qui vivait sa musique en même temps dans son corps, son âme, son esprit.
"Notre grand personnage mozartien: la clarinette, hypnose totale par la clarinette dans LA CLÉMENCE DE TITUS, un opéra seria dont la musique submerge tout.
MOZART est absolument moderne."
"Sans la musique, la vie serait une erreur. Les humains passent, la musique reste, du moins quand c'est MOZART qui l'écrit. Il est l'amour, mesure parfaite et réinventée. L'abolition de toutes souffrances dans la musique plus intense. La Flûte Enchantée nous accorde aussi le droit de nous amuser. Chez le mystérieux MOZART, tout est Sagesse et Beauté. "
MOZART est sans doute le plus grand dramaturge ayant pris forme humaine.
"De nos jours, la vitesse est partout sauf dans les esprits "
"L'humanoïde actuel est un montage électronique à tête molle."
"MOZART serait mort de la trichinose due à l'ingestion de viande de porc rongée de vers et pas assez cuite."
" MOZART n'éprouvait que peu d'intérêt pour le religieux. Il n'était ni un compositeur religieux ni un musicien d'église. Il était un compositeur universel auquel l'Église offrait l'occasion de s'exprimer avec une rénumération."
" La Terre est un grand magasin tournant, avec des brides de MOZART à tous les étages."
" C'est une valse, une viennoise, un calmant auditif.Un peu de sucre dans l'oreille."
" MOZART est le don personnalisé, le cadeau idéal, la gratuité sans effort."
" MOZART est une sphère dont la circonférence est partout le centre de nulle part."
" Entendre c'est voir." dit HEIDEGGER.
" Je suis ce que j'ai été: ma musique. Je serai ce que je serai: ma musique. Je suis uniquement ce que je suis: cette musique. La MUSIQUE d'abord, les sentiments et l'authenticité après."
Un livre de chevet dont la présence nous fait éprouver de grandes joies.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
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MESSIEURS LES ENFANTS, roman conte de Daniel PENNAC 1997
25/04/2014 20:59
PENNAC Daniel
MESSIEURS LES ENFANTS, roman, Gallimard, 1997, 238 pages
Daniel PENNAC nous éblouit avec un roman-conte qui nous catapulte à notre monde imaginaire d'enfants avec force en y incluant des parents adultes qui redeviennent des enfants. Tout cela a comme point de départ une exigence d'un enseignant de trente ans de carrière qui donne une rédaction punitive à trois de ses élèves de 5e qui ont avoué avoir fait la caricature contestataire du prof grincheux, acariâtre et totalitaire.
S'ensuivent des événements hors du commun et irréels qui nous ébranlent et nous propulsent là où l'imaginaire dévient une réalité hors contrôle dont les victimes ont a assumé leur nouveau personnage tels qu'ils se présentent dans les instants qui ont suivi ces tranformations nocturnes si soudaines, si évidentes par leur matérialité: les enfants deviennent adultes et les parents des enfants.
" L'imagination, ce n'est pas le mensonge." devient la raison d'être de ce roman.
Une écriture spontanée, touchante, envahissante par la grande ferveur de conteur de Daniel Pennac. Un moment de plénitude incontournable pour tout lecteur de fantastique.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" L'imagination, ce n'est pas le mensonge."
" La vérité n'est pas un dû!" " La vérité est une conquête, toujours!"
"Nourdine vient de découvrir l'Allée des femmes, une rue bien droite mais toute de seins, de hanches, de bras, de cuisses, de genoux, de chevilles et de mollets nus. Une rue aux courbes tendres et aux volumes généreux."
" L'homme est une constante variable." " Vous féliciterez l'auteur de ma part"
" ...mourir, c'est enterrer tout le monde en une seule fois."
" Il n'y a pas d'explication en vieille amitié."
" Ce n'était pas un désordre d'adulte, c'était l'ordre cyclonique de l'enfance, le territoire ravagé de ce qui a été posé ici, déplacé là, renversé ailleurs, déchiré, éventré et aussitôt oublié, le terrain vague de la conscience enfantine, un univers en formation."
" Une chambre d'enfant à ranger, c'est une vie à construire."
" En leur proposant cette rédaction, il leur avait donné un sujet "mûrement réfléchi" quelque chose scientifiquement inexpliqué..."
" Une vie entière qu'il donne à ses élèves les sujets qu'il voudrait pouvoir traiter lui-même."
Pour en savoir davantage:
"Crastaing, le vieux prof inoxydable qui a transformé des générations de potaches en statues de sel, a donné, pour mater les rebelles, le sujet de rédaction suivant : " Vous vous réveillez un matin transformé en adulte. Complètement affolé, vous vous précipitez dans la chambre de vos parents. Ils ont été transformés en enfants. " Mais jouer avec l’imagination c’est jouer avec le feu et la réalité pourrait bien dépasser la fiction.
J’ai retrouvé tout ce que j’ai aimé dans les Mallaussène, en enlevant ce qui m’avait déplu, ce livre Messieurs les enfants est excellent. On y retrouve le style Pennac, les longues descriptions, digressions sur le monde de l’enfance. Ici avec ce sujet, Pennac est servi, il excelle dans l’écriture sur les enfants, alors transformer des enfants en adultes et des adultes en enfant, c’était son sujet de rêve.
Le narrateur omniscient raconte depuis le cimetière ce qui se passe pour Nourdine, Joseph et Igor, leur grande métamorphose, ce parcours initiatique qui va leur faire vivre une drôle d’aventure, découvrir l’allée des femmes, rencontrant Eric le policier roux, et avec leur nouveau rôle de parents vont devoir s’occuper des "enfants", devenant responsables, adultes avant l’âge.
Des scènes cocasses se succèdent à un rythme intense, il n’y a aucuns répits, nos enfants-adultes ont tellement de choses à découvrir sur leurs parents-enfants qu’ils auront bien besoin parfois de ce narrateur omniscient aux pensées utiles."
www.unartquotidien.com
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MUCHACHAS, roman de Katherine PANCOL, 2014
28/04/2014 22:26
PANCOL Katherine
MUCHACHAS, roman, Albin Michel, 2014, 416 pages
Roman touchant de Pancol axé principalement sur la condition féminine. Des femmes de tous les genres, des conditions de vie de tous les genres: nulle n'y échappe.
De la femme voluptueuse et belle, de la femme beauté ordinaire mais déterminée, de la femme sans beauté et même laide aux regards publiques, de la femme soumise et maltraitée, de la femme mère qui tolère, utilise la violence de son fils, de la femme abusée, violée, de la femme d'une carrière réussie.
PANCOL nous montre différents visages de la femme. Autant d'attitudes que de femmes. Elle nous fait aimer les différences de chaque femme, surtout les comprendre. Ces différences qui font des femmes authentiques, chacune avec sa marque personnelle, sa marque de commerce, chacune son enseigne personnalisée.
Les responsables peuvent être des mères ambitieuses, des pères absents ou inconnus, des parents incompétents et malheureux, des femmes haineuses, des hommes violents.
Un roman qui ne laisse pas indifférent, qui nous prend à témoin que toutes ces femmes peuvent nous côtoyer sans demander d'aide. Un grand roman sur l'humain qui peut être être resplendissant ou destructeur.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
André " C'était un soleil, il apportait la vie, la gaieté. Un vrai magicien. Il avait le don de transformer la vie en féerie."
" L'ombre d'un homme a changé sa vie."
" Je veux ta peau, tes yeux de loup, tes bras, ton odeur, je te tiens contre moi, embrasse-moi."
" ll me regarde et je deviens spéciale, unique. Je me sens ivre et fauve."
" Il flaire les faiblesses des gens, lit la peur dans leurs yeux et l'exploite."
" Ray Valenti est un salaud. " Ray Valenti entre dans la chambre des petites filles, la nuit. Ray Valenti n'est pas un héros."
" Elle s'était étonnée d'être encore vivante. Mais sa tête n'oubliait pas. Elle avait continué à avancer. C'était ça le grand mystère. Elle avait voulu punir son corps."
" La peur lui donnait une force terrible. Elle avait le visage crispé, elle soufflait, elle faisait une horrible grimace et elle tremblait de tout son corps."
" Ce que je récoltais, c'étaient des coups, le soir. ..et elle se disait, je vais devenir folle, je veux mourir."
" Elle vide son coeur d'un trop-plein de malheurs, d'une boue noire, gluante."
" Les gens étaient trop épuisés pour rêver./
Pour en savoir davantage:
Auteur : Katherine Pancol
Les filles sont partout dans ce roman.
Elles mènent la danse.
De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami.
Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment.
Des filles qui se battent pour la vie.
Et les hommes ?
Ils sont là aussi.
Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent.
Elles font voler les destins en éclats.
Et ça n’en finit pas !
"Stella est ferrailleuse en Bourgogne. Elle se dépatouille entre son amoureux, un sans-papier poursuivi par la police locale, son fils Tom qu'elle élève seule et sa mère qui se laisse taper dessus par un mari violent et dangereux. Même s'il s'agit là d'une toute nouvelle intrigue, on retrouve dans cette saga de Pancol les héros de la précédente : la famille Cortès, la douce Joséphine, la flamboyante Hortense et le flegmatique Gary.
Muchachas est le premier volet d'une trilogie et on peut difficilement reprocher à Pancolde reproduire une recette qui marche : les yeux jaunes des crocodiles (2006), La valse lente des tortues (2008) et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (2010) s'étaient vendus à 6 millions d'exemplaires.
Globalement c'est très bien, surtout les nouveaux personnages. On adore Stella, héroïne ni trop gentille, ni trop aigrie du haut de son mètre quatre-vingt, un peu endurcie, mais attachante. Impossible de ne pas vouloir savoir ce qui va lui arriver. le style ? du Pancoltout craché : des jeux de mots, des allitérations et quelques blagues poétiques, mais sur un sujet plus sérieux que les fois précédentes : celui des femmes battues. C'est en voyant une femme enceinte se faire battre en public par son compagnon dans un café que Katherine Pancol a eu l'inspiration de son nouveau roman. "
www.babelio.com
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MUCHACHAS 2, roman de Katherine PANCOL, 2014
03/05/2014 18:50
PANCOL Katherine
MUCHACHAS 2, roman, Albin Michel, 2014, 405 pages
Un autre roman édifiant de Katherine PANCOL ayant comme sujet des femmes audacieuses, volontaires, ayant le contrôle de leur vie sinon elles acceptent consciemment leur marge de manoeuvre selon le cas par cas.
L'écriture de l'auteure est spontanée, fraîche, adaptée aux personnages, aux situations de vie, de jeux de rôle parfois intimes de chacune. Les femmes sont parfois sûres d'elle, envahissantes, contrôlantes, soumises, timides selon les moments et l'importance de la relation en jeu. Des femmes conscientes de leur choix, de leur rôles, de la prise en main de leur vie tant familiale, personnelle que professionnelle. Un roman où la vie vient à soi et non de la subir par manque de choix ou de vision .
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Le bonheur, il ne faut pas courir après, il faut le fabriquer soi-même. Voilà le secret."
" J'ai surtout confiance en moi. C'est la vie qui m'a appris."
" ... si tu pars, tu souffriras et tu cicatriceras. On guérit des plus grands chagrins d'amour. Laisse le temps passer. C' est le meilleur remède."
" Et souvent, il suffit d'un tout petit début d'espérance pour tomber amoureux...on me dit un truc gentil, on me regarde avec douceur et je démarre à toute vitesse! Et je m'écrase dans le premier virage."
" Une femme, il faut que tu lui parles. Alors qu'un livre, c'est lui qui te parles."
" C'est la pub qui te fais croire que tu es libre. Tu n'es pas libre. Tu n'as plus aucune responsabilité envers cet objet, tu agis en despote. Alors que tu devrais ...veiller à son bon fonctionnement."
" Appelez ça maltraitance, harcèlement, perversion, privation de liberté, qu'importe le mot, nous sommes victimes de ces abus."
" La grenouille ne périt pas seulement ébouillantée. Elle meurt trompée par de fausses promesses, de faux espoirs, par sa propre faiblesse."
" Ne vous laissez pas maltraiter, posez des limites à ne pas dépasser."
Pour en savoir davantage:
"Ces filles-là sont intrépides. Elles ne demandent rien aux autres. Tout à elles-mêmes. Cachent leur peur sous un sourire. C'est le plus sûr moyen pour avancer, inventer, s'inventer. Elles se sentent pousser des ailes, s'envolent, tombent et repartent de plus belle. Il y a des secrets, des mystères, des trahisons. Des obstacles à surmonter. Des mots d'amour lancés à la volée. La vie quoi !" L'éditeur
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LES LENDEMAINS DE NOVEMBRE, roman de Micheline DUFF, 2013, QUÉBEC
08/05/2014 15:11
DUFF Micheline
LES LENDEMAINS DE NOVEMBRE, roman, Guy Saint-Jean, 2013, 508 pages, romans en gros caractères.
Bernard est amoureux de sa femme comme au premier jour malgré une union de vingt-cinq ans et qu'elle est atteinte d'un cancer. Elle est la femme de sa vie, l'amour de sa vie, sa complice, sa raison de vivre.
À son décès, il a perdu sa raison de vivre et elle est disparue sans lui laisser d'enfant. Il aurait tant aimé avoir un enfant à chérir, à aimer surtout pour le futur de sa vie d'homme solitaire.
Pour combler le temps, il s'inscrit à un cours de plongée sous-marine où il fait la connaissance de Lorraine, une femme belle, charmante, libre, une femme de carrière car elle est médecin, dermatologue, elle a quarante ans.
Lors d'un voyage organisé à Cuba pour y parfaire leurs connaissances en plongée sous-marine dans ce pays paradisiaque, Lorraine et Bernard ont une relation intime sans protection car selon elle c'est sans gravité car elle prend la pilule anticonceptionnelle.
Mais la dame ne lui a pas avoué son plan réel, innavoué, indubitable car elle veut tomber enceinte et surtout élever son enfant seule, sans compagnon de vie, sans homme, en toute liberté d'action. Sa liberté compte avant tout.
Mais quand Bernard découvre la vérité, il réagit fortement car il est décidé à assumer sa paternité et avoir une garde partagée de l'enfant à naître. Il lui fait connaître ses droits et engage les procédures légales pour y parvenir.
Un roman sur la détermintion d'un homme qui est décidé à conquérir ses droits de parternité car il y voit une raison de vivre incommensurable. Un roman d'une écriture soignée, stable, consciencieuse. Une auteure à découvrir, un sujet de société énergique, agissant.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage: Résumé
"Après la perte prématurée de la femme de sa vie, disparue sans lui laisser d'enfant, Bernard Sévérant, au seuil de la cinquantaine, se sent bien seul. Lors d'un cours de plongée sous-marine, il rencontre Lorraine, une femme au charme irrésistible. L'amour s'installe entre eux et un enfant naît de cette union. Bernard, enfin père, est fou de joie. Mais les véritables plans de Lorraine se révèlent aux antipodes de ceux qu'il a élaborés pour eux." L'éditeur
"Dès que l’on commence la lecture de cette fiction, on aime le personnage principal. L’écriture de Duff reflète si bien la réalité, qu’au fil des pages, on a l’impression de faire partie de la vie de Bernard. On a de la difficulté à mettre le livre de coté tellement c’est vrai, intense, captivant, sans oublier de beaux moments tendres et touchants. Ce qui caractérise bien la plume de cette écrivaine dont la réputation n’est plus à faire."
www.lbr.ca
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