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SOUS L'ARBRE À PALABRES, MON GRAND-PÈRE DISAIT..., 2007, 214 pages
16/11/2014 16:14
DIOUF BOUCAR
SOUS L'ARBRE À PALABRES, MON GAND-PÈRE DISAIT..., Les Intouchables, 20007, 214 pages
Un délice, une gâterie. L'auteur nous raconte son pays par l'entremise de son grand-père qui lui enseigne les proverbes de son pays tout en lui enseignant la vie. L'auteur applique les proverbes de son grand-père en les donnant comme exemples d'événements de la vie, de sa vie au Québec avec un humour raffiné, social qui nous atteint et nous habite.
Comprendre la vie ou faire comprendre la vie en utilisant les proverbes est une façon efficace de faire passer des messages sur nos modes de vie.
L'humour de l'auteur dans ses histoires et expériences vécues au Québec nous renseigne sur les habitudes et les modes de vie des Québécois dans leur vie quotidienne et saisonnière.
Des proverbes de son grand-père qui nous montrent la vie dans toute son évidence par leur image et leur réalité qui s'appliquent autant aux animaux qu'aux humains. Un humoriste qui nous présente à la fois la vie au Sénégal et la vie au Québec par des proverbes et des histoires qui nous ressemblent.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Rire de nos différences, c'est les apprivoiser et les dépasser à la fois."
" Quand un éléphant pète dans la savane, c'est le déluge au Québec."
" En Afrique, un vieillard qui meurt, c'est comme un bibliothèque qui s'enfalmme"
" Si la maison ne peut t'étuquer, la jungle s'en chargera"
" Le chien a quatres pattes, mais il ne suit qu'un seul chemin"
" Un baobab beau être énorme, il provient d'une minuscule graine"
" Ce nest pas parce qu'un morceau de bois est resté longtemps dans une rivière qu'il va se transformer en crocodile."
" Le moustique n'a jamais épargné un homme de ses piqûres parce qu'il est maigre."
" Si la barbe était signe de sagesse, le bouc serait le roi de la planète."
Pour en savoir davantage:
"L’auteur raconte sa vie au Sénégal avec les paroles poétiques de son grand-père. Il nous cite de magnifiques proverbes agrémentés de fabuleuses histoires de son pays. Puis c’est son arrivée au Québec avec les hivers à – 40 degrés Celsius à Rimouski. Il raconte le Québec avec humour.
Tellement bien écrit, réfléchi, amusant, philosophique. Quel talent, quelle intelligence, quel incroyable conteur. Si vous voulez sourire, apprendre, réfléchir tout en lisant, c’est le livre à lire." http://irresistibles.bibliomontreal.com/
"Toutes ces années passées dans le Bas-du-Fleuve ont fait de Boucar Diouf un « baobab recomposé », comme il le dit lui-même.
« Entre mes racines africaines et mon feuillage québécois, se dresse mon tronc sénégalais. »
Ce recueil de contes et d’anecdotes est à l’image de ses spectacles : un délicieux mélange de tendresse et d’humour, un savoureux voyage de la savane à la banquise !" www.renaud-bray.com
Un choc thermique et culturel
"J’éprouve une tendresse toute particulière pour Boucar Diouf. Non seulement il est mignon tout plein mais il est un parfait exemple d’une intégration réussie à la société québécoise. Originaire du Sénégal, Boucar fait partie de la tribu des Sérères, des éleveurs de zébus et cultivateurs d’arachides. Son père et sa mère sont illettrés et il est le sixième d’une famille de neuf enfants. Tous les enfants Diouf ont réussi à faire des études supérieures ce qui est remarquable compte tenu des conditions dans lesquelles ils ont grandi. Fait étonnant, le père de Boucar a quatre femmes ce qui est courant là-bas. Mon humoriste préféré a donc grandi dans un petit village de la brousse et il nous raconte son enfance à travers une série d’anecdotes très amusantes parsemées de proverbes africains parfois hilarants. Le grand-père est un philosophe et il a appris aux enfants Diouf à affronter la vie avec humour et une bonne dose de courage. Peut-être est-ce lui qui a transmis à son petit-fils sa bonne humeur et sa joie de vivre si rafraîchissante ?
Donc, le gentil Sénégalais grandit dans des conditions parfois difficiles à concevoir pour nous, privilégiés habitant un pays riche. Le rat était souvent au menu et l’absence de confort était la norme. Mais Boucar en parle avec beaucoup de sérénité et sans amertume ni regrets. Il transforme ce qui aurait pu être du pathétique en du rocambolesque irrésistiblement drôle. Il n’est pas devenu humoriste pour rien. Le chapitre sur son arrivée au Québec et le choc thermique et culturel qu’il devra affronter est un vrai régal à lire. Il raconte comment il était bien mal préparé aux conditions climatiques de notre Québec où une température de moins quarante degrés Fahrenheit n’est pas rare.
Charmant livre sans prétention très agréable et surtout fort amusant. Les illustrations sont par contre hideuses et n’ajoutent rien au texte. À la toute fin, on retrouve un index de tous les proverbes de la famille Boucar et de ses connaissances proches." www.critiqueslibres.com
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EN ATTENDANT BABYLONE, roman d'Amanda BOYDEN, 2010, 433 pages
21/11/2014 22:38
BOYDEN AMANDA
EN ATTENDANT BABYLONE,roman, Albin Michel, Terres d'Amérique, 2010,433 pages
Roman dont l'action se déroule à la NOUVELLE-ORLÉANS, U.S.A., à une époque bouleversée, celle du passage de l'ouragan KATRINA. À la Nouvelle-Orléans dont la situation géographique de l'extrême sud des États-Unis. dénote une population hétéroclite de Blancs, de Noirs, d'immigrants, de travailleurs saisonniers, touristiques, hôtelliers, de dealers, de consommateurs de drogues et de sexe, nous donne une vision profonde, élargie de la civilisation américaine.
Une population d'hommes au travail, de femmes à la maison, d'hommes sans emploi, de femmes au travail, d'adolescents aux études pour se former un avenir, d'enfants de familles démunies, d'humains prêts à tout pour survivre.
Un roman qui ne nous laisse pas indifférent, qui nous fait part d'une réalité que nous pouvons à peine concevoir.
Un roman sociologique, une auteure à découvir pour l'habileté de son écriture.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
" Nous aimons un lieu qui ne peut être sauvé par des digues.Nous sommes des losers de génie. Nous n'avons rendez-vous avec Katrina que dans un an."
" Rod doe. Bite anonyme. Ha.Ha."
" Miles et Ella disent que la Nouvelle-Orléans est collante."
" La seule pensée de ces gens, de terroristes, le révulse."
" Ed doit travailler à accepter les personnes en surpoids.Sa pratique de pleine conscience l'aide à se ressaisir."
" Les problèmes raciaux et culturels peuvent être tout à fait distincts."
" On a tendance à voir peur de ce qu'on ne comprend pas."
" La clairvoyance est le privilège et le fléau de l'âge."
" Marrant, comme tout revient."
Pour en savoir davantage:
"Sur Orchid Street, dans un quartier populaire de La Nouvelle-Orléans, l'automne tourne en rond, il fait encore chaud et poisseux. On croise le vieux couple formé par Cerise et Roy. Ils ont une maison bien coquette et une fille, Mary, vraie pique-assiette qui les inquiète un peu. Il y a aussi cette drôle de Philomenia : elle préfère qu'on l'appelle Prancie et n'apprécie pas du tout l'installation d'une famille d'origine hindoue à deux pas de chez elle. Un peu plus loin, apparaît Fearius, le dealer, puis Ed et Ariel, qui ne s'entendent plus très bien depuis quelque temps... Amanda Boyden les accompagne tous, entre le barbecue et la préparation de mardi gras. Un ouragan - un de plus - appelé Ivan est annoncé, mais ils n'ont pas peur.
A travers la vie quotidienne d'une poignée de voisins, la romancière nous fait ressentir les palpitations d'une ville boueuse et fascinante, qui sent l'alcool et la graisse de beignets. Il suffit d'un accident idiot pour que tout dérape dans cette cité vibrante de musique quand les fanfares passent dans les rues... En attendant Babylone n'est pas la simple chronique d'un « lieu qui ne peut être sauvé par des digues », mais le roman d'une ville étouffante et sensuelle en train de se fissurer. A La NouvelleOrléans, la menace n'est jamais loin, et tous les habitants d'Orchid Street le savent, ils y sont préparés, instinctivement, depuis toujours
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/livres/en-attendant-babylone,
« Parmi les vivants peu se plaignent, et parmi les autres encore moins ». Cette phrase de Mark Twain, extraite de La vie sur le Mississipi, ouvre ce « Roman ». Elle évoque les habitants des rives du fleuve, où les maisons sont comme posées sur une terre si glissante que les puits, les caves et les tombes sont rares. Tout ce qui est en profondeur serait interdit ou difficile. Voire.
Nous entrons de plain-pied dans la vie d’une jeune famille d’Orchid Street, Uptown, Nouvelle Orléans, récemment installée. D’où viennent-ils ? On ne sait trop. Ariel, la mère, dirige un hôtel. Ed, le père, est au foyer, proche de leurs deux enfants, Miles et Ella.
Ils regardent leurs voisins, Gupta, universitaire indienne, Cerise, septuagénaire amoureuse de son mari Roy, Philomenia, femme mûre qui soigne froidement un époux mourant, sans se savoir plus malade que lui, Sharon, mère d’une abondante famille dont deux garçons sont dealers.
Une chronique du quotidien, traversée de drames
Amanda Boyden fait porter son récit par des femmes, seuls personnages dont nous soyons invités à partager la vie intérieure, et l’ambivalence. Cerise est glacée par l’indélicatesse de sa fille Marie. Sharon supporte sans illusions les infidélités de son mari, la délinquance de ses fils, les maternités précoces de ses filles et son travail d’aide-soignante. Ariel souffre d’une relation conjugale devenue fraternelle. Nous nous laissons prendre par ces vues furtives des vies de chacun. Philomenia, un peu perdue, tente d’entrer chez ses voisins en leur offrant, pas toujours opportunément, des gâteaux délicieux. C’est finalement le Tokyo Rose qu’elle investit. Elle y nourrit les piliers de bar, dont Ed commence à faire partie. De ces quatre familles saisies à des moments différents de l’existence, nous saurons au fond peu de choses." www.chroniquedelarentreelitteraire.com
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EN ATTENDANT BABYLONE, roman d'Amanda BOYDEN, 2010, 433 pages
21/11/2014 22:38
BOYDEN AMANDA
EN ATTENDANT BABYLONE,roman, Albin Michel, Terres d'Amérique, 2010,433 pages
Roman dont l'action se déroule à la NOUVELLE-ORLÉANS, U.S.A., à une époque bouleversée, celle du passage de l'ouragan KATRINA. À la Nouvelle-Orléans dont la situation géographique de l'extrême sud des États-Unis. dénote une population hétéroclite de Blancs, de Noirs, d'immigrants, de travailleurs saisonniers, touristiques, hôtelliers, de dealers, de consommateurs de drogues et de sexe, nous donne une vision profonde, élargie de la civilisation américaine.
Une population d'hommes au travail, de femmes à la maison, d'hommes sans emploi, de femmes au travail, d'adolescents aux études pour se former un avenir, d'enfants de familles démunies, d'humains prêts à tout pour survivre.
Un roman qui ne nous laisse pas indifférent, qui nous fait part d'une réalité que nous pouvons à peine concevoir.
Un roman sociologique, une auteure à découvir pour l'habileté de son écriture.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
" Nous aimons un lieu qui ne peut être sauvé par des digues.Nous sommes des losers de génie. Nous n'avons rendez-vous avec Katrina que dans un an."
" Rod doe. Bite anonyme. Ha.Ha."
" Miles et Ella disent que la Nouvelle-Orléans est collante."
" La seule pensée de ces gens, de terroristes, le révulse."
" Ed doit travailler à accepter les personnes en surpoids.Sa pratique de pleine conscience l'aide à se ressaisir."
" Les problèmes raciaux et culturels peuvent être tout à fait distincts."
" On a tendance à voir peur de ce qu'on ne comprend pas."
" La clairvoyance est le privilège et le fléau de l'âge."
" Marrant, comme tout revient."
Pour en savoir davantage:
"Sur Orchid Street, dans un quartier populaire de La Nouvelle-Orléans, l'automne tourne en rond, il fait encore chaud et poisseux. On croise le vieux couple formé par Cerise et Roy. Ils ont une maison bien coquette et une fille, Mary, vraie pique-assiette qui les inquiète un peu. Il y a aussi cette drôle de Philomenia : elle préfère qu'on l'appelle Prancie et n'apprécie pas du tout l'installation d'une famille d'origine hindoue à deux pas de chez elle. Un peu plus loin, apparaît Fearius, le dealer, puis Ed et Ariel, qui ne s'entendent plus très bien depuis quelque temps... Amanda Boyden les accompagne tous, entre le barbecue et la préparation de mardi gras. Un ouragan - un de plus - appelé Ivan est annoncé, mais ils n'ont pas peur.
A travers la vie quotidienne d'une poignée de voisins, la romancière nous fait ressentir les palpitations d'une ville boueuse et fascinante, qui sent l'alcool et la graisse de beignets. Il suffit d'un accident idiot pour que tout dérape dans cette cité vibrante de musique quand les fanfares passent dans les rues... En attendant Babylone n'est pas la simple chronique d'un « lieu qui ne peut être sauvé par des digues », mais le roman d'une ville étouffante et sensuelle en train de se fissurer. A La NouvelleOrléans, la menace n'est jamais loin, et tous les habitants d'Orchid Street le savent, ils y sont préparés, instinctivement, depuis toujours
En savoir plus sur http://www.telerama.fr/livres/en-attendant-babylone,
« Parmi les vivants peu se plaignent, et parmi les autres encore moins ». Cette phrase de Mark Twain, extraite de La vie sur le Mississipi, ouvre ce « Roman ». Elle évoque les habitants des rives du fleuve, où les maisons sont comme posées sur une terre si glissante que les puits, les caves et les tombes sont rares. Tout ce qui est en profondeur serait interdit ou difficile. Voire.
Nous entrons de plain-pied dans la vie d’une jeune famille d’Orchid Street, Uptown, Nouvelle Orléans, récemment installée. D’où viennent-ils ? On ne sait trop. Ariel, la mère, dirige un hôtel. Ed, le père, est au foyer, proche de leurs deux enfants, Miles et Ella.
Ils regardent leurs voisins, Gupta, universitaire indienne, Cerise, septuagénaire amoureuse de son mari Roy, Philomenia, femme mûre qui soigne froidement un époux mourant, sans se savoir plus malade que lui, Sharon, mère d’une abondante famille dont deux garçons sont dealers.
Une chronique du quotidien, traversée de drames
Amanda Boyden fait porter son récit par des femmes, seuls personnages dont nous soyons invités à partager la vie intérieure, et l’ambivalence. Cerise est glacée par l’indélicatesse de sa fille Marie. Sharon supporte sans illusions les infidélités de son mari, la délinquance de ses fils, les maternités précoces de ses filles et son travail d’aide-soignante. Ariel souffre d’une relation conjugale devenue fraternelle. Nous nous laissons prendre par ces vues furtives des vies de chacun. Philomenia, un peu perdue, tente d’entrer chez ses voisins en leur offrant, pas toujours opportunément, des gâteaux délicieux. C’est finalement le Tokyo Rose qu’elle investit. Elle y nourrit les piliers de bar, dont Ed commence à faire partie. De ces quatre familles saisies à des moments différents de l’existence, nous saurons au fond peu de choses." www.chroniquedelarentreelitteraire.com
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MÉTISBEACH, roman de Claudine BOURBONNAIS. 2014, 448 pages
07/12/2014 16:32
BOURBONNAIS Claudine
MÉTIS BEACH, roman, Boréal, 2014, 448 pages
Un roman efficace, délicieux, moderne qui nous entraîne dans la vie d'un jeune homme de dix-sept ans accusé de viol, poursuivi, recherché à cause de l'étroitesse d'esprit, des faux principes sociaux d'un père riche, dominant et justicier.
Avec lui, nous nous évadons de MÉTIS BEACH, Gaspésie, Québec pour découvrir la vie dans les multiples villes, capitales où Romain se réfugie. Il nous amène de Métis, à Montréal, New-york, San-francisco. Hollywood, Calgary, Métis .
Nous voyageons sur une pérriode des années 1960 à 1998 environ. Une époque explosive autant du côté américian avec la guerre du Vietnam qu'au Québec avec la question de l'indépenddance.
Un roman qui nous sort de la mentalité de familles, de religion, de classes et réussites sociales de ces époques.
Un roman réussi , avec un côté socio-économique important qui nous implique, nous éclaire sur une époque pas très loin de la nôtre. Une auteure à découvrir, un roman à déguster, une vison de société qui nous ressemble.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Certains naissent dans le mauvais pays, comme d'autres avec le mauvais sexe."
" ..le rêve d'une vie loin de nos parents."
" C'était d'abord leur liberté que j'enviais, celle, arrogante et pleine de défi, des garçons de mon âge ou un peu plus âgés...."
" Gail, avec elle, la constante impression de me balader dans les montagnes russes."
"Pour apprendre à accepterr ses pulsions sexuelles sans y céder ou de les réprimer."
" Chaque avortement de Chastity est une réaffirmation du droit des femmes à disposer de leur corps."
" Ah, ces Canadiens! Insipides et immatures comme leurs symboles nationaux!"
" Le passé est un pays étranger: là-bas on fait les choses autrement. Oui, le passé est un drôle d'endroit."
" Fondateur de Métis Beach, John MacNider."
" Je suis épris de liberté et me battrai pour elle."
" Son père. Ses yeux se vidaient comme une baignoire. Un clou mal rentré. Un coup de pinceau maladroit. Une goutte mal nettoyée. Toujours à me prendre en défaut."
" Le sexe est le pire des conseillers."
Pour en savoir davantage:
" « Croyez-vous en Dieu, monsieur Carr ? »
Cette question, on me la poserait souvent désormais, et toujours avec un air entendu. Comme si, déjà, on cherchait à débusquer en moi l’imposteur. Après tout : ne pas croire en Dieu dans ce pays n’est-il pas antiaméricain ?
À cinquante ans, le scénariste Roman Carr est au sommet de sa gloire. Sa série télévisée In Gad We Trust, satire cinglante de l’Amérique et de sa relation avec Dieu, fait un tabac. Roman Carr, né Romain Carrier, se taille une place enviable à Hollywood, aboutissement d’un long parcours tortueux pour ce Gaspésien qui a fui son village dans des circonstances troubles en 1962, à l’âge de dix-sept ans.
À la fois roman d’apprentissage et fresque historique, Métis Beach est le grand récit de l’Amérique des sixties. Il traduit à merveille l’extraordinaire mouvement de libération qui a marqué cette époque, les dérèglements qui l’ont accompagné, mais surtout l’irrépressible idéalisme qui a emporté toute une jeunesse.
Métis Beach est l’histoire d’un homme qui a vu son rêve se réaliser puis lui échapper. C’est une célébration du bien suprême qu’une certaine Amérique a rêvé de léguer : le droit de chacun à la liberté."
" Claudine Bourbonnais est née à Montréal. Journaliste à Radio-Canada depuis 1990, elle anime des émissions d’information à RDI et présente les nouvelles depuis 1995. Métis Beach est son premier roman." www.editionsboreale.qc.ca
" On dit souvent qu'en chaque journaliste sommeille un écrivain dont les tiroirs débordent de projets de roman. C'est une légende urbaine. La réalité, c'est que dans le tiroir des journalistes, il y a généralement plus de communiqués de presse que de romans en chantier ou inachevés.
Il y a toutefois des exceptions à la règle. Claudine Bourbonnais est une de ces exceptions. Présentatrice de nouvelles à RDI depuis 1995, Claudine lance cette semaine Métis Beach, un beau gros roman comme les Américains savent si bien en écrire, qui se déroule entre Métis-sur-Mer, Los Angeles et New York et met en scène un jeune Gaspésien qui commence au bas de l'échelle sociale et finit scénariste à Hollywood après avoir traversé le tumulte des années 60 et 70"
www.lapresse.ca
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LA GRÂCE DES BRIGANDS, roman de Véronique OVALDÉ, 2013, 283 pages
13/12/2014 16:09
OVALDÉ Véronique
LA GRÂCE DES BRIGANDS, ROMAN, Éditions de l'Olivier, 2013, 284 pages
Roman d'une femme qui se cherche un droit de vivre, une joie de vivre, une personnalité bien à elle car son milieu familial est infecte, non représentatif d'une famille même ordinaire: un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse. Pour survivre elle doit partir, quitter cette famille sans attache, sans sentiments profonds, juste une famille moche. À seize ans, elle quitte la ville de son enfance, Lapérousse, ce petit fjord perdu au fin fond du CANADA.
Pour s'en sortir, apprendre à se connaître, à trouver du positif dans sa vie, elle écrit ce qu'elle ressent, ce qu'elle vit avec une lueur d'espoir de s'en sortir. Véronique Ovaldé réussit à nous présenter avec son écriture intense la vie d'une femme en construction, une femme qui se forge une vie à son image non pas celle de la victime mais de l'écrivaine qu'elle veut être. Elle rencontrera l'amour tout en gardant son désir de liberté en projet. Une femme à découvrir, une auteure à cotoyer, un roman d'une vie qu'on se fait sur mesure.
"Marguerite Richaumond estimait en effet que le vice et la naïveté alternaient dans le coeur de ses filles. Tout cela d'ailleurs alors que Maria Cristina n'avait pas encore treize ans et Meena quatorze. Avant que Meena ne fût définitivement stoppée dans son élan et n'eût quatorze ans toute sa vie."
"Chaque matin la première pensée de Maria Cristina était: Un jour de moins à vivre. La formule, outre son caractère un peu affecté, prenait un sens tout particulier en raison de son éducation."
"Pour s'endormir Maria Cristina projetait son propre enterrement et imaginait le regret qu'on aurait d'elle." "Tout n'était donc que fortuité et hasard?"
Le roman touchant, troublant d'une jeune femme qui se cherche une identité, une raison de vivre, le plaisir de découvrir sa vie, son avenir, un but à définir selon ses aptitudes personnelles et surtout sortir de la misère de sa famille malsaine, invivable.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
"La Grâce des brigands", par Véronique Ovaldé: les racines du MAL.
La Grâce des brigands, le nouveau roman de Véronique Ovaldé -sans doute le plus fort- explore les méandres de la culpabiliét et du don... avec humour et gravité.
Véronique Ovaldé s'impose, livre après livre, comme l'une de nos meilleures tisseuses de songes. Tour à tour, elle revêt les habits de la fée et de la sorcière. Ses livres sont des contes modernes, des fables contemporaines où le loufoque côtoie la tragédie. Son nouveau roman, sans doute le plus fort, explore les méandres de la culpabilité et du don.
La Grâce des brigands retrace la vie de Maria Cristina Väätonen, auteur d'un roman à succès publié à 17 ans et intitulé La Vilaine Soeur. Largement autobiographique -du moins la jeune Maria Cristina l'a-t-elle laissé dire pour les besoins d'une promotion aussi tapageuse qu'efficace-, le livre l'a définitivement brouillée avec sa famille. Croit-elle. Des années plus tard, Maria Cristina reçoit un coup de téléphone de sa mère à qui elle n'a pas adressé la parole depuis dix ans. Abandonnant son confort d'écrivain à succès (une villa à Los Angeles et tout ce qui va avec), elle prend le premier vol pour Lapérouse, ce petit fjord perdu au fin fond du Canada.
Avec humour et gravité, Véronique Ovaldé explore les méandres de la culpabilité
Est-il bien raisonnable de retourner sur les lieux de son enfance lorsqu'on les a fuis à toutes jambes à la première occasion? Maria Cristina est convaincue que "les drames ne surviennent pas dans le hasard et le chaos des choses".
Or drame il y a eu. Sa soeur, par sa faute, aura 14 ans toute sa vie. Maria Cristina retourne sur ses traces comme on vient expier tardivement une faute dont on veut se convaincre qu'elle est à l'origine de toute chose. Et il est vrai que l'on trouve dans la maison rose de Lapérouse les racines de son mal autant que de sa réussite.
C'est parce qu'elle s'ennuyait, coincée entre un père mutique et une mère emmurée dans sa folie, que la petite Maria Cristina se précipita dans la lecture. Sauvée par les livres, elle se mit en tête d'en écrire. Avec l'aide discrète du père (un imprimeur illettré), elle s'est enfuie vers la Californie. Là, elle a rencontré le grand écrivain sud-américain Rafael Claramunt, obsédé par le prix Nobel, consommateur de substances plus ou moins licites, affublé d'un chat baptisé Jean-Luc (à cause de Godard) et d'un chauffeur à l'improbable patronyme (Judy Garland).
Alternant humour et gravité, Véronique Ovaldé nous offre ici une splendide variation sur le thème des perdants magnifiques. www.lexpress.fr
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