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BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages
25/02/2015 22:21
LAHENS YANICK
BAIN DE LUNE, roman, 2014, Sabine Wespieser éditeur, 260 pages, Prix Fémina 2014
Avec ce roman l'auteure, qui vit en Haïti, porte le grand roman de la terre haïtienne.
Ce roman est l'histoire de quatre générations Haïtiennes et de deux familles de l'ANSE BLEUE: celle d'Orvil Clémestral et d'Ermancia Dorival et celle Tertulien Mésidor.
Tertulien Mésidor devait avoir dans les cinquante-cinq ans et la jeune femme convoitée à peine seize ans, Olmène Dorival, fille cadette d'Orvil.
Tertulien possédait les trois-quarts des terres de l'autre côté des montagnes. Il était un don* ( propriétaire terrien). Un grand don.
Cette histoire se déroule pendant les dictatures des Duvalier et même du président Aristide,ancien prêtre, aussi profiteur et dictateur que ses prédécesseurs requin.
La narratrice, Cétoute Florival, est la petite fille d'Olmène, fille d'Ermancia et d'Orvil.
Nous côtoyons un peuple haïtien vivant au seuil de la pauvreté et de la misère au quotidien, sauf les riches propriétaires terriens et les hommes en uniformes bleus, les militaires.
Dans ce roman nous sommes en contact avec des Haïtiens qui vivent de leur jardin et de la mer. Nous partageons leurs croyances, leurs rituels, leurs obsessions, leurs valeurs, leurs cérémonies aux ancêtres; la vie à la dure sublimée par leur mer, leur terre, leur nature. Apprivoisés mais sans terre.
L'écriture de ce roman est raffinée, éloquente parfois suave et souvent lumineuse.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Sous ce nom de Tertulien couvaient des légendes invérifiables et des vérités tenaces.
On disait qu'il avait volé, tué."
" Olmène. Non des vaincus, des défaits comme elle. Comme nous. Pauvres comme sel, maléré, infortunés."
" Les Mésidor, avaient depuis toujours convoité la terre, les femmes et les biens."
" La terre, mon fils, c'est ton sang, ta chair, tes os, tu m'entends!"
" La peur, un coeur à elle toute seule."
"Celui du paysan toutes dents dehors, abruti par la faim et des divinités obscures. Qui ne sait rien, ne voit rien et ne dit jamais non."
" Le peuple haïtien est un enfant, je vous dis,"
" Sur ce qui était grand et ce qui ne l'était pas. Ce qui était fort et ce qui était faible. Sur le chasseur et la proie. Sur celui qui écrase et celui qui est broyé."
" Sous l'insulte partagée, sous la fierté fouettée, sommeillait la méfiance et la peur. Celles de toujours.
" L'enchantement que provoque l'attention d'un homme aussi puissant, et la crainte des conséquences souvent néfastes d'un tel pouvoir sur nos vies."
" La route menait jusqu'à ANSE BLEUE. Un monde sans école, sans juge, sans prêtre et sans médecin. Ces hommes que l'on dit de l'ordre, de la science, de la justice et de la foi."
" La nuit, ils honoraient les lwas, les Invisibles et les Mystères dans des rituels discrets, secrets, des danseurs hallucinés."
" Port-au-Prince a donc un tel pouvoir. Et qui sait, par chance, si certains ne porteront pas bientôt l'uniforme bleu? En terre haïtienne il fallait savoir retourner sa veste. Vite. Très vite."
Pour en savoir davantage:
«Yanick Lahens montre dans son quatrième roman toute l’étendue de son talent. Sans prétention aucune. Mais avec l’assurance d’une romancière passée maître dans la peinture des ombres sur ses fresques solaires du vivre haïtien. Elle conte ici un siècle d’amour-haine entre deux familles, les Lafleur et les Mésidor, dans le village vraiment imaginaire d’Anse Bleue. Une histoire forcément tragique. Dont on ressort la tête pleine d’images sublimes. Comme celle-ci, brossant le début de la dictature : “La mort saigna aux portes et le crépitement de la mitraille fit de grands yeux dans les murs.”www.liberation.fr
Bain de lune
Yanick Lahens
Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région.
Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs.
Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue.
Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines.
Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté. http://www.swediteur.com/
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BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages
25/02/2015 22:21
LAHENS YANICK
BAIN DE LUNE, roman, 2014, Sabine Wespieser éditeur, 260 pages, Prix Fémina 2014
Avec ce roman l'auteure, qui vit en Haïti, porte le grand roman de la terre haïtienne.
Ce roman est l'histoire de quatre générations Haïtiennes et de deux familles de l'ANSE BLEUE: celle d'Orvil Clémestral et d'Ermancia Dorival et celle Tertulien Mésidor.
Tertulien Mésidor devait avoir dans les cinquante-cinq ans et la jeune femme convoitée à peine seize ans, Olmène Dorival, fille cadette d'Orvil.
Tertulien possédait les trois-quarts des terres de l'autre côté des montagnes. Il était un don* ( propriétaire terrien). Un grand don.
Cette histoire se déroule pendant les dictatures des Duvalier et même du président Aristide,ancien prêtre, aussi profiteur et dictateur que ses prédécesseurs requin.
La narratrice, Cétoute Florival, est la petite fille d'Olmène, fille d'Ermancia et d'Orvil.
Nous côtoyons un peuple haïtien vivant au seuil de la pauvreté et de la misère au quotidien, sauf les riches propriétaires terriens et les hommes en uniformes bleus, les militaires.
Dans ce roman nous sommes en contact avec des Haïtiens qui vivent de leur jardin et de la mer. Nous partageons leurs croyances, leurs rituels, leurs obsessions, leurs valeurs, leurs cérémonies aux ancêtres; la vie à la dure sublimée par leur mer, leur terre, leur nature. Apprivoisés mais sans terre.
L'écriture de ce roman est raffinée, éloquente parfois suave et souvent lumineuse.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Sous ce nom de Tertulien couvaient des légendes invérifiables et des vérités tenaces.
On disait qu'il avait volé, tué."
" Olmène. Non des vaincus, des défaits comme elle. Comme nous. Pauvres comme sel, maléré, infortunés."
" Les Mésidor, avaient depuis toujours convoité la terre, les femmes et les biens."
" La terre, mon fils, c'est ton sang, ta chair, tes os, tu m'entends!"
" La peur, un coeur à elle toute seule."
"Celui du paysan toutes dents dehors, abruti par la faim et des divinités obscures. Qui ne sait rien, ne voit rien et ne dit jamais non."
" Le peuple haïtien est un enfant, je vous dis,"
" Sur ce qui était grand et ce qui ne l'était pas. Ce qui était fort et ce qui était faible. Sur le chasseur et la proie. Sur celui qui écrase et celui qui est broyé."
" Sous l'insulte partagée, sous la fierté fouettée, sommeillait la méfiance et la peur. Celles de toujours.
" L'enchantement que provoque l'attention d'un homme aussi puissant, et la crainte des conséquences souvent néfastes d'un tel pouvoir sur nos vies."
" La route menait jusqu'à ANSE BLEUE. Un monde sans école, sans juge, sans prêtre et sans médecin. Ces hommes que l'on dit de l'ordre, de la science, de la justice et de la foi."
" La nuit, ils honoraient les lwas, les Invisibles et les Mystères dans des rituels discrets, secrets, des danseurs hallucinés."
" Port-au-Prince a donc un tel pouvoir. Et qui sait, par chance, si certains ne porteront pas bientôt l'uniforme bleu? En terre haïtienne il fallait savoir retourner sa veste. Vite. Très vite."
Pour en savoir davantage:
«Yanick Lahens montre dans son quatrième roman toute l’étendue de son talent. Sans prétention aucune. Mais avec l’assurance d’une romancière passée maître dans la peinture des ombres sur ses fresques solaires du vivre haïtien. Elle conte ici un siècle d’amour-haine entre deux familles, les Lafleur et les Mésidor, dans le village vraiment imaginaire d’Anse Bleue. Une histoire forcément tragique. Dont on ressort la tête pleine d’images sublimes. Comme celle-ci, brossant le début de la dictature : “La mort saigna aux portes et le crépitement de la mitraille fit de grands yeux dans les murs.”www.liberation.fr
Bain de lune
Yanick Lahens
Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région.
Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs.
Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue.
Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines.
Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté. http://www.swediteur.com/
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BAIN DE LUNE, roman, Prix FEMINA 2014, 260 pages
25/02/2015 22:21
LAHENS YANICK
BAIN DE LUNE, roman, 2014, Sabine Wespieser éditeur, 260 pages, Prix Fémina 2014
Avec ce roman l'auteure, qui vit en Haïti, porte le grand roman de la terre haïtienne.
Ce roman est l'histoire de quatre générations Haïtiennes et de deux familles de l'ANSE BLEUE: celle d'Orvil Clémestral et d'Ermancia Dorival et celle Tertulien Mésidor.
Tertulien Mésidor devait avoir dans les cinquante-cinq ans et la jeune femme convoitée à peine seize ans, Olmène Dorival, fille cadette d'Orvil.
Tertulien possédait les trois-quarts des terres de l'autre côté des montagnes. Il était un don* ( propriétaire terrien). Un grand don.
Cette histoire se déroule pendant les dictatures des Duvalier et même du président Aristide,ancien prêtre, aussi profiteur et dictateur que ses prédécesseurs requin.
La narratrice, Cétoute Florival, est la petite fille d'Olmène, fille d'Ermancia et d'Orvil.
Nous côtoyons un peuple haïtien vivant au seuil de la pauvreté et de la misère au quotidien, sauf les riches propriétaires terriens et les hommes en uniformes bleus, les militaires.
Dans ce roman nous sommes en contact avec des Haïtiens qui vivent de leur jardin et de la mer. Nous partageons leurs croyances, leurs rituels, leurs obsessions, leurs valeurs, leurs cérémonies aux ancêtres; la vie à la dure sublimée par leur mer, leur terre, leur nature. Apprivoisés mais sans terre.
L'écriture de ce roman est raffinée, éloquente parfois suave et souvent lumineuse.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Sous ce nom de Tertulien couvaient des légendes invérifiables et des vérités tenaces.
On disait qu'il avait volé, tué."
" Olmène. Non des vaincus, des défaits comme elle. Comme nous. Pauvres comme sel, maléré, infortunés."
" Les Mésidor, avaient depuis toujours convoité la terre, les femmes et les biens."
" La terre, mon fils, c'est ton sang, ta chair, tes os, tu m'entends!"
" La peur, un coeur à elle toute seule."
"Celui du paysan toutes dents dehors, abruti par la faim et des divinités obscures. Qui ne sait rien, ne voit rien et ne dit jamais non."
" Le peuple haïtien est un enfant, je vous dis,"
" Sur ce qui était grand et ce qui ne l'était pas. Ce qui était fort et ce qui était faible. Sur le chasseur et la proie. Sur celui qui écrase et celui qui est broyé."
" Sous l'insulte partagée, sous la fierté fouettée, sommeillait la méfiance et la peur. Celles de toujours.
" L'enchantement que provoque l'attention d'un homme aussi puissant, et la crainte des conséquences souvent néfastes d'un tel pouvoir sur nos vies."
" La route menait jusqu'à ANSE BLEUE. Un monde sans école, sans juge, sans prêtre et sans médecin. Ces hommes que l'on dit de l'ordre, de la science, de la justice et de la foi."
" La nuit, ils honoraient les lwas, les Invisibles et les Mystères dans des rituels discrets, secrets, des danseurs hallucinés."
" Port-au-Prince a donc un tel pouvoir. Et qui sait, par chance, si certains ne porteront pas bientôt l'uniforme bleu? En terre haïtienne il fallait savoir retourner sa veste. Vite. Très vite."
Pour en savoir davantage:
«Yanick Lahens montre dans son quatrième roman toute l’étendue de son talent. Sans prétention aucune. Mais avec l’assurance d’une romancière passée maître dans la peinture des ombres sur ses fresques solaires du vivre haïtien. Elle conte ici un siècle d’amour-haine entre deux familles, les Lafleur et les Mésidor, dans le village vraiment imaginaire d’Anse Bleue. Une histoire forcément tragique. Dont on ressort la tête pleine d’images sublimes. Comme celle-ci, brossant le début de la dictature : “La mort saigna aux portes et le crépitement de la mitraille fit de grands yeux dans les murs.”www.liberation.fr
Bain de lune
Yanick Lahens
Après trois jours de tempête, un pêcheur découvre, échouée sur la grève, une jeune fille qui semble avoir réchappé à une grande violence. La voix de la naufragée s’élève, qui en appelle à tous les dieux du vaudou et à ses ancêtres, pour tenter de comprendre comment et pourquoi elle s’est retrouvée là. Cette voix expirante viendra scander l’ample roman familial que déploie Yanick Lahens, convoquant les trois générations qui ont précédé la jeune femme afin d’élucider le double mystère de son agression et de son identité.
Les Lafleur ont toujours vécu à Anse Bleue, un village d’Haïti où la terre et les eaux se confondent. Entre eux et les Mésidor, devenus les seigneurs des lieux, les liens sont anciens, et le ressentiment aussi. Il date du temps où les Mésidor ont fait main basse sur toutes les bonnes terres de la région.
Quand, au marché, Tertulien Mésidor s’arrête comme foudroyé devant l’étal d’Olmène (une Lafleur), l’attirance est réciproque. L’histoire de ces deux-là va s’écrire à rebours des idées reçues sur les femmes soumises et les hommes prédateurs.
Mais, dans cette île également balayée par les ouragans politiques, des rumeurs de terreur et de mort ne tardent pas à s’élever. Un voile sombre s’abat pour longtemps sur Anse Bleue.
Pour dire le monde nouveau, celui des fratries déchirées, des déprédations, de l’opportunisme politique, Yanick Lahens s’en remet au chœur immémorial des paysans : eux ne sont pas dupes, qui se fient aux seules puissances souterraines.
Leurs mots puissants, magiques, donnent à ce roman magistral une violente beauté. http://www.swediteur.com/
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À TOI, de Kim THÙY et Pascal JANOVJAK, Libre Expression, 2011, 166 pages
28/02/2015 20:45
THÙY Kim
À TOI, ÉD. LIBRE EXPRESSION, 2011, 166 pages
Ce livre est le recueil des écrits d'une correspondance entre deux écrivains, KIM THÙY et PASCAL JANOVJAK, qui se sont rencontrés à Monaco et qui ont décidé de garder le contact et de s'écrire par courriel Internet presque au jour le jour.
Ce recueil contient leur correspondance intimiste d'une période de trois mois: d'octobre à décembre.
Kim THÙY vit à Montréal et Pascal JANOVJAK vit en Palestine.
C'est un échange de souvenirs personnels, de villes et d'amis visités, de confidence de leur vie personnelle réciproque, de leurs voyages, de leur famille immédiate,de leurs lectures, des artistes dont ils aiment les oeuvres, leur passé dans leur pays natal.
On voyage avec eux du Vietnam, de la Slovaquie, de la Suisse, de Rome, de Monaco, de la France, de Rimouski, de Turin et de bien autres villes dont leur carrière les amène à visiter, à y donner des conférences et entrevues.
Un livre intéressant qui nous livre les pensées spontanées de deux artistes-écrivains qui se livrent tels qu'ils sont dans leur vie personnelle, familiale et professionnelle.
Un bel échange de leur parcours, de leur vécu, de leurs pensées et de leurs regards sur la vie.
Gilles Lagrois, Auclait, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Nos vies se résument à l'intensité de nos désirs." Pascal JANOVJAK
" Le corps a des pouvoirs qui dépassent l'entendement.! Kim THÙY
" En fait, depuis mes deux enfants, j'ai l'impression de vivre trois vies.Chacune tourne autour d'un axe différent. Chacune avance à sa vitesse. Chacune cherche sa direction. On compare souvent les parents aux jongleurs."
" Ensemble, nous avons parlé de ses vies multiples, de ces indicibles instants où il avait été le témoin de la métamorphose de l'humain en monstre, ou inversement du monstre en humain."
Kim." J'ai un correspondant allemand à qui j'écris depuis vingt-sept ans. La première fois que je suis allée lui rendre visite, c'était il y a presque vingt ans."
" Au Vietnam, les chaussures se vendaient sans boîte.Nous conservions donc nos trésors dans des boîtes à biscuits danois en métal bleu."
" J'ai quitté le Vietnam trop jeune..."
" Les mots ont un pouvoir réel: il faut simplement attendre le bon moment pour les dire."
Pour en savoir davantage:
" Que doit-on espérer de la rencontre entre une écrivaine québécoise d'origine vietnamienne vivant à Montréal et un écrivain franco-suisse vivant à Ramallah, en Palestine? Rien de moins qu'un livre, évidemment. Le recueil À toi, de Kim Thuy et Pascal Janovjak, est le résultat d'un coup de foudre littéraire et amical qui n'a rien d'éphémère.
Ils ne se connaissaient pas, n'avaient rien lu l'un de l'autre. Ils étaient finalistes au prix Prince Pierre de Monaco en 2009. Elle pour son roman Ru, lui pour son roman L'invisible, tous deux à leurs premiers pas en littérature. C'est Kim Thuy qui la première a remarqué Pascal Janovjak. Elle voulait absolument lui parler. Savoir quelle histoire d'amour devait se cacher derrière la décision de cet écrivain franco-suisse d'aller s'installer à Ramallah, en Palestine. Elle l'a harcelé pendant deux jours avant qu'il accepte de déjeuner avec elle, juste avant que chacun prenne son avion pour d'autres destinations. Bref, Kim Thuy a quelque peu forcé ce coup de foudre amical et littéraire qui donne aujourd'hui À toi, le recueil de leur correspondance qui paraît chez Libre Expression.
Comment résister à Kim Thuy? Son enthousiasme, sa chaleur et sa joie de vivre sont contagieux. Pascal Janovjak en sait quelque chose: à peine sorti de l'avion et malgré le décalage horaire, il se dit happé par la tornade Kim, devenue son guide personnel à Montréal - il loge ainsi «chez l'habitant». «Ce qui m'a frappé chez elle, c'est sa sensibilité, se rappelle-t-il. L'impression d'un insecte avec de longues et très fines antennes qui captent la moindre chose.» Et cette drôle de «bibitte» éclate de rire sous le regard amusé de son ami.
«Il y avait de la fiction dans ses réponses par courriel, jamais de banalités, dit-elle. Et comme j'ai toujours l'impression de vivre dans un monde parallèle, j'ai trouvé qu'il venait me rejoindre dans mon monde.»
À toi n'est pas seulement un coup de foudre, c'est aussi un coup de tête de Kim Thuy. Ce projet de livre est né dès les débuts de leur correspondance.
«Je lui ai dit: «on le fait, et on va réfléchir après». Pour moi, c'était jouissif de faire ça, mais ma maison d'édition était inquiète. Mon éditeur avait les cheveux dressés sur la tête parce que je ne respectais pas les délais pour la suite de Ru en me lançant dans ce projet pour lequel je voulais aller jusqu'au bout. C'est quelque chose qui, comme pour Ru, m'enchantait, c'est tout.»
www.lapresse.ca
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L'EFFET PAILLON, roman polar****, Albin Michel, 2015, 645 pages
06/03/2015 17:36
Jussi ADLER OLSEN
L'EFFET PAPILLON, roman polar, Albin Michel, 2015, 645 pages
La cinquième enquête du Département V de Copenhague, Danemark. Un autre roman du genre polar, enquête policière, très réussi autant par le style vibrant de l'auteur que par l'intérêt manifeste de l'intrigue éclabouissante du roman.
Un personnage important s'ajoute à l'équipe, MARCO, un jeune homme de quinze ans qui se sort des griffes de ses traqueurs qui contraint les jeunes sans papier à voler. Marco s'enfuit et est entremêlé à son insu aux enquêtes de l'inspecteur Carl MORCK, de son indispensable coéquipier, ASSAD, et de son incontournable employée de bureau, ROSE avec son allure de punk extravagant.
Un roman apprécié pour qui recherche les enquêtes raffinées, disjonctées sans oublier la notion humaine qui y est intrinsèque.
Des sans papiers abusés, déshumanisés, des sans nom-sans pays, contraints de survivre.
Un roman remarquable et un auteur remarqué à suivre pour ses qualités d'écriture.Un pavé cotée *****.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
ww.livresentete.vip-blog.com
" MARCO n'avait plus peur. On ne ressent la peur et l'appréhension que si on tient à la vie, et si on a foi en l'avenir et si on est attaché aux gens qui vous entourent et qu'on ne veut pas perdre. Mais quand la haine a remplacé l'amour, la peur s'en va."
" Indirectement, il était responsable de la mort de son père, parce que ses actes et sa présence l'avaient obligé à faire un choix entre sa loyauté envers Zola, son frère, et son désir de protéger son fils."
" Et il ne pourrait considérer l'avenir à nouveau que lors qu'il aurait accompli cette vengeance."
" Laissez la honte à ceux qui ont des raisons d'avoir honte."
" Personne n'a mérité de mourir."
Pour en savoir davantage:
Résumé
"Marco, un adolescent de quinze ans, a passé toute sa vie au sein d’une bande de jeunes voleurs exploités par son oncle Zola. Un jour, alors qu’il essaie de sortir de la clandestinité, il découvre le cadavre d’un homme, lié à des affaires de corruption internationale, dans le bois derrière les maisons de son ancien clan, et doit fuir, poursuivi par son oncle qui veut le faire taire.
Parallèlement, l’enquête du Département V sur la disparition d’un officier danois, piétine.
Du moins, jusqu’à ce que Carl Morck ne découvre qu’un jeune voleur, Marco, pourrait avoir des informations pour résoudre ce cold case. Déjà traqué par la bande de Zola, Marco déclenche malgré lui un tsunami d’événements et se retrouve avec des tueurs serbes et d’anciens enfants soldats sur le dos. Aucun moyen ne sera épargné pour l’éliminer et gagner le département V de vitesse. Encore une fois, Jussi Adler-Olsen a réussi à nous surprendre.
Dans ce cinquième tome de la série, Carl Morck et ses assistants s’engagent dans une course-poursuite au suspense haletant qui, des rues de Copenhague, les amène jusqu’en Afrique"
" Ah les enquêtes du département V et du trio Carl/Assad/Rose aussi improbables que comiques et compétents.
C'est toujours avec gourmandise et envie que je me plonge dans un thriller de Jussi Adler Olsen.
Et ce n'est pas cette 5è enquête, "l'effet papillon", qui me fera changer d'avis!
Même si... on y reviendra plus loin il y a quelques bémols.
A nouveau un gros et beau pavé (quasiment 650 pages) découpé en 43 chapitres, un prologue et un épilogue. Ce dernier vaut d'ailleurs le détour et conclut sympathiquement cette enquête.
Sans surprise, j'ai dévoré le livre et eu beaucoup de mal à le lâcher dans ses 2 derniers tiers.
Comme les précédentes enquêtes, on découvre à nouveau un petit peu plus sur l'équipe (les premiers pas opérationnels de Rose, les déboires amoureux de Carl ainsi que ces crises d'angoisse récurrentes, quelques indices supplémentaires sur le passé trouble de Assad) ainsi que sur l'évolution de Hardy et des colocataires de Carl.
Mais comme d'habitude aussi, Adler Olsen se renouvelle et n'utilise pas la trame de l'enquête déjà employée dans les précédentes enquêtes.
Ici on voit Rose sur le devant de la scène mais c'est
surtout l'histoire de Marco qui est mise en avant. Je n'irai pas jusqu'à dire que l'enquête du département V passe au second plan, mais pas loin.
Point négatif: le début poussif et assez désordonné... La première enquête prend beaucoup de places pour... pas grand chose:(
L'écriture de Adler Olsen fait toujours mouche. J'ai souvent rigolé (et pourtant c'est un thriller!) aux blagues (les fameux dromadaires et chameaux de Assad) et aux problèmes de langues de Assad. Je me suis attaché au petit Marco. L'auteur arrive à faire passer de l'émotion et de la tendresse au travers des
pages pour ce jeune homme. Et il sait surtout nous tenir en haleine! On se doute que le petit va s'en sortir mais ce n'est pas les rebondissements qui manquent!
Point négatif: on doit quand même reconnaître pas mal d'incohérences sur la façon dont Marco s'en sort à chaque fois... C'est aussi un peu le style des enquêteurs mais là l'auteur y va un peu fort quand même...
Enfin, on retrouve des thèmes politiques encore dans cette enquête. Ici il s'agira de corruption au plus haut niveau de l'Etat et du monde financier par des détournements d'aide au développement au Cameroun, d'enfants
sans papiers, de milieux mafieux... Tout s'enchaîne et et se complète parfaitement.
En résumé, j'ai apprécié cette 5e enquête malgré un début un peu poussif.
Vivement la 6e enquête!
www.decitre.com.
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