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SERNA Enrique...QUAND JE SERAI ROI
06/06/2010 22:57
SERNA Enrique QUAND JE SERAI ROI, Métaillé, 2009, 263 pages Enrique Serna Traduit de l’espagnol par François Gaudry Métailié, 2009 264 p ISBN 978-2-86424-675-6
« Soit un gosse de douze ans, misérable, surnommé le Nopal, qui inhale de la colle et lave les pare-brise aux feux rouges, et sa petite bande de copains aussi fêlés et mal lotis que lui. Soit le riche propriétaire d’une station de radio qui organise un concours d’“enfants héros” – lesquels, pour être sélectionnés et gagner un million de pesos, doivent s’être distingués par un comportement héroïque lors de circonstances dangereuses ou tragiques. Soit encore Marquitos, le fils du directeur de la station de radio, adolescent abruti qui s’amuse, avec le fusil paternel, à descendre les pauvres qui passent dans la rue et finit par en tuer un. D’autres encore, dont des flics pourris jusqu’à la moelle, des intellectuels déchirés entre leur foi révolutionnaire et leur carte de crédit. On agite le tout et on a un extraordinaire roman carnavalesque, grimaçant et féroce, sur la société mexicaine – et universelle – contemporaine. Toutes les variations de la méchanceté humaine sont au rendez-vous dès lors que l’argent pointe son nez. Personne n’est épargné, l’humour est grinçant, la charge féroce, l’horreur et le rire sont de la partie. Le tout dans un style brillant, pour faire de la réalité sociale une matière romanesque puissante, sans jamais tomber dans un réalisme édifiant. Né en 1959, Enrique Serna a fait des études de lettres. Romancier, essayiste, chroniqueur, il connaît un vif succès au Mexique, son œuvre est traduite en plusieurs langues et a été saluée par García Márquez. En France ont été publiés un recueil de nouvelles, Amours d’occasion (Atelier du Gué), et un roman, La Peur des bêtes (Points Seuil). Enrique Serna vit à Barcelone. » source : bibliosurf.com « Troisième ouvrage du mexicain Enrique Serna, après le recueil de nouvelles Amours d’occasion et le roman La peur des bêtes, à être publié en France, Quand je serai roi tient à la fois du roman noir, de la critique sociale et de l’autopsie de l’âme humaine. L’auteur s’est ici montré très ambitieux tant du point de vue de son projet romanesque que de l’écriture pure. Véritable roman choral traversé par autant d’archétypes constituant le Mexique vu par le romancier, l’ouvrage peut faire figure d’OVNI ou d’objet littéraire difficilement saisissable. »source :www.bibliosurf.com
Roman dur, noir, d’un réalisme outrageant. Je ne connaissais pas beaucoup la réalité sociale mexicaine mais là je pourrais aussi bien pu me retrouver à New York, Calcutta, Rio de Janeiro, toutes capitales aux prises avec des phénomènes sociaux copier-coller tant on y retrouve les mêmes fléaux : la pauvreté mais aussi la misère, la brutalité mais aussi une violence excessive, un manque d’amour mais aussi le rejet des autres. Roman d’une écriture à différents temps et même à rebours ce qui peut porter à confusion. Le contenu est intéressant, celui des jeunes pré-adolescents à la merci des adultes et de la misère, le style est direct sans fioritures, du réalisme dans les mots, dans les émotions et dans les actes du quotidien. À lire pour toutes ces raisons. GiL
Commentaire de livresentete (27/12/2015 15:03) :
Bonjour chez vous,
merci pour vos messages. Je vous souhaite une Bonne Année 2016, santé,
bonheur de lire. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
http://livresentete.vip-blog.com/
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PAMUK Orhan---MON NOM EST ROUGE, NEIGE,
12/06/2010 14:02
PAMUK Orhan :
MON NOM EST ROUGE, Gallimard, 2001, 568 pages. Résumé du livre Istanbul, en cet hiver 1591, est sous la neige. Mais un cadavre, le crâne fracassé, nous parle depuis le puits où il a été jeté. Il connaît son assassin, de même que les raisons du meurtre dont il a été victime : un complot contre l'Empire ottoman, sa culture, ses traditions et sa peinture. Car les miniaturistes de l'atelier du Sultan, dont il faisait partie, sont chargés d'illustrer un livre à la manière italienne... Ce roman nous plonge dans l'univers de l'Empire ottoman de la fin du XVIe siècle. Une réflexion sur la confrontation entre Occident et Orient sous-tend cette trame policière, elle-même doublée d'une intrigue amoureuse.
Istambul 1591. Monde des arts, des peintres, spécialement des miniaturistes, calligraphes. Le monde des Arts en Islam. Code restreint des peintres. Monde bouleversant, presque esclavagistes des artistes. Monde musulman avec ses règles rigides. Influence de l’Iran, de la culture ottomane.
NEIGE, roman, Gallimard, 2005. Résumé du livre Le jeune poète turc Ka quitte son exil allemand pour se rendre à Kars, petite ville provinciale endormie de l'Anatolie. Pour le compte d'un journal d'Istanbul, il accepte d'enquêter sur le cas de plusieurs jeunes femmes portant le foulard qui se sont suicidées après avoir été soumises à des pressions. Il désire aussi retrouver Ipeck, ancienne camarade de faculté fraîchement divorcée.
Après de longues années plutôt stériles passées en Allemagne, se rend à Kars dans une région périphérique de Turquie, près de la frontière arménienne, pour enquêter sur une "épidémie" de suicides de jeunes filles voilées qui n'acceptent pas les contraintes laïques interdisant le voile dans les écoles et à l'Université. Il découvre dans la ville, peu à peu bloquée par d'imposantes chutes de neige, les tensions créées par les élections municipales imminentes que devraient remporter les partis religieux. Il y retrouve aussi une jeune femme jadis aimée, Ipek qui vient de divorcer, et avec qui il veut renouer. Il rencontre diverses personnalités comme Muhtar, l'ancien mari d'Ipek candidat timoré du parti religieux, ou Saadettin Efendi, un responsable musulman charismatique avec qui il débat de religion et de laïcité avant d'assister à l'assassinat du directeur de l'École normale hostile au port du voile dans son institution et son témoignage est recueilli par la police. Ka prend des notes sur tout cela et compose des poèmes inspirés par la situation et par ses états d'âme qui approchent un certain mysticisme qu'exprime une méditation sur les cristaux de neige à la fois uniques et pourtant de structure semblable : il projette de regrouper ses poèmes sous le titre emblématique de "Neige". Le conflit entre les courants de pensée passe à travers d'autres personnages comme Kadife, la sœur d'Ipek, qui défend le port du voile ou Necip, un jeune étudiant d'école religieuse qui cherche à approfondir, en parlant avec Ka, son rapport à l'islam, ou encore le militant clandestin et terroriste Lazuli. La tragédie se produit quand Zaim, le chef d'une petite troupe d'acteurs militants kémalistes, transforme la représentation d'une pièce engagée, à la gloire de la modernité, en coup d'Etat. Les armes des acteurs tirent de vraies balles et tuent plusieurs spectateurs islamistes qui conspuaient le spectacle. La police et l'armée amplifient ce "coup d'Etat d'opérette" en profitant de l'isolement de la ville, et multiplient massacres et arrestations tandis que les victimes essaient maladroitement de dépasser leurs différends pour transmettre à l'Occident, par l'intermédiaire de Ka, une proclamation condamnant le coup de force. Les voies de communication se libèrent finalement et Ka, menacé pour son manque de conviction religieuse - qui passe pour de l'athéisme aux yeux de certains -, et pour sa participation indirecte aux événements, quitte la ville sous protection militaire en ayant échoué, malgré un début de liaison intime, à convaincre Ipek de partir avec lui car elle estime qu'il a livré un responsable islamiste. Le narrateur nous apprend que, quelques années plus tard, Ka, qui continuait à rêver d'une réconciliation avec Ipek, sera abattu dans une rue de Francfort-sur-le-Main, en Allemagne, sans que l'on sache par qui.
Roman turc. Histoire de religion, de militaires, de femmes portant le voile, de leur suicide. Politique changeante, pushlt. Élégant mais long à lire. Trame sombre. Histoire de meurtres, de vengeance…
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MAKINE Andrëi---LE CRIME D'OLGA ARBÉLINA---LA MUSIQUE D'UNE VIE
12/06/2010 14:23
Le crime d'Olga Arbélina Par Catherine Argand (Lire), publié le 01/03/1998
« Olga Arbélina n'est qu'un nom tracé sur une pierre tombale, celui d'une princesse morte dans les années 60, celui d'une criminelle. Olga Arbélina, du nom de son époux un jour parti, est surtout une survivante de la révolution soviétique, née avec le siècle et réfugiée avec son fils hémophile près de Paris, au sein d'une communauté russe vieillissante et atone comme un matin de neige. Dans ce village de l'après-guerre français où seules les variations du ciel et des saisons apportent l'improbable, Olga vit hantée par le caractère irrémédiable de sa vie. Solitaire, renfermée, elle ira jusqu'à connaître la folie la plus sombre et la plus profonde, jusqu'à devenir étrangère à elle-même et à son propre fils. Toute la beauté de ce roman d'une facture très classique est là. Dans cette lente observation, entrecoupée d'événements blessants, d'un temps qui passe et ne passe pas et jamais plus ne s'accomplit. Dans ce crescendo somnambulique d'un crime bien plus grand que le meurtre... Après que son précédent livre, Le testament français, a obtenu le prix Goncourt, Andreï Makine réitère sa recherche du temps perdu. Une recherche singulière, éminemment proustienne, affranchie de la morale et des préoccupations confuses concernant l'écriture moderne. Provoquant, troublant, ciselé dans une langue presque froide mais sans cesse altéré par la profondeur des tourments, Le crime d'Olga Arbélina commence avec ces mots éternels et qui résonnent au long du récit: «Qu'as-tu fait de moi! Qu'as-tu fait de moi!» Source :www.lespress.fr
Dans ce roman on sent toute l’intensité de l’âme russe, sa culture, son climat et la complexité de sa culture. Ce roman est d’une grande profondeur psychologique et d’une écriture magistrale. On risque parfois de s’égarer, de mélanger le temporel et l’intérieur émotionnel de l’héroïne. L’histoire est ambigue, double, énigmatique et trouble. C’est l’histoire d’une princesse russe déchue, abandonnée par son mari, vivant avec son fils adolescent hémophile dans le domaine du couple désuni. On entre dans la complexité relationnelle de la mère et du fils suivi par un ancien médecin de guerre. « Une maison accolée au mur d’in bâtiment sombre, à moitié habité, une nuit d’hiver, l’isolement infini, et tout au fond de cette solitude, une chambre, la vie silencieuse du feu. Et ce couple, une femme plongée dans un sommeil plus indéfectible qu’une léthagie, un adolescent aux gestes lents, au regard ébloui, lui-même surpris par la sorcellerie de son crime…Une mère et son fils. « Je suis donc folle… »» page 208. GiL
LA MUSIQUE D’UNE VIE, Seuil, 2001, 127 pages Résumé du livre « Dans le dernier wagon d'un train se dirigeant vers Moscou, un pianiste, Alexeï Berg, raconte au narrateur la musique de son existence. Il devait donner un concert le 24 mai 1941 mais celui-ci n'a pas eu lieu et Alexeï a du prendre la fuite. La critique [evene] par M.A. C'est la vie d'un pianiste russe. Un futur virtuose, sans doute. Mais son destin sera tout autre. Le communisme, la guerre contre l'Allemagne : les cartes sont redistribuées. Malgré cela la musique est présente tout au long de l'histoire, même si on ne la voit pas : on la ressent, on l'entend. Elle est dans chacun des mots d'Andreï Makine, dans son style si beau, si noble, à l'image de la Russie, où il est né : il en écrit le visage sublime avec des mots français. Les pages fondent sous les yeux, on savoure, l'histoire a à peine commencé qu'elle est déjà terminée, on s'est fait avoir, comme d'habitude, on n'a pas vu le temps passer, on a beau se dire cette fois je vais lire lentement, on s'est laissé entraîner dans cette musique d'une vie, ce destin triste et fier, comme savent l'être les destins russes, avant de se rendre compte que non, on ne pourra pas la faire durer, cette musique, elle va se finir, quoiqu'on fasse. Et on termine la dernière page à regret, avec un peu du fatalisme russe, parce que la fin est inéluctable, le point final est là pour vous le rappeler, mais c'est sûr, vous le savez déjà au fond de vous, vous la réécouterez, cette musique. «
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HAENEL Yannick---Yan karski
12/06/2010 14:27
HAENEL Yannick JAN KARSKI, Gallimard, 2009, 186 pages Résumé du livre « Varsovie, 1942. La Pologne est dévastée par les nazis et les soviétiques. Jan Karski est un messager de la Résistance polonaise auprès du gouvernement en exil à Londres. Il rencontre deux hommes qui le font entrer clandestinement dans le ghetto, afin qu'il dise aux Alliés ce qu'il a vu, et qu'il prévienne que les juifs d'Europe sont en train d'être exterminés. Jan Karski traverse l'Europe en guerre, alerte les Anglais, et rencontre le président Roosevelt en Amérique. Trente-cinq ans plus tard, il raconte sa mission de l'épo-que dans 'Shoah', le grand film de Claude Lanzmann. Ce livre, avec les moyens du documentaire, puis de la fiction, raconte la vie de cet aventurier qui fut aussi un Juste. « « Laborieuse, la première partie se transforme en épreuve universitaire d'analyse et ne parvient jamais à justifier l'engagement de l'auteur dans sa direction. Quant à la seconde partie, difficile de ne pas s'interro-ger sur sa redondance, elle qui reprend l'épopée de Karski. Une mise en place pénible pour plonger dans la fiction "intuitive" d'Haenel, véritable coeur de ce roman. Esthétisant le désespoir, l'auteur entame une variation autour de la figure du messager, dénonçant l'immobilisme des Alliés et le combat d'un Juste. Mais traîne dans cette mise en scène de la réalité une âpre trahison. Pas question de remettre en cause l'absolue liberté de l'écrivain qui s'en donne à coeur joie et invente les pensées d'un homme à bout, terré dans le silence, atterré par celui du "monde libre". Si le message est louable, le sujet toujours aussi brû-lant de son urgence, si même 'Jan Karski' pose une foule de questions, une seule revient, lancinante et terrible : et si Yannick Haenel ne se contentait pas, finalement, d'écarter la parole du témoin pour s'oc-troyer la sagesse du sophiste et l'artifice du sentiment, annulant l'éloquence fondamentale du silence forcé de celui qui a tenté, en vain, de parler. »Source.www.evene.net Les deux premiers chapitres de ce roman nous rappellent en détails tous les événements qui ont provo-qué la deuxième guerre mondiale : l’occupation de la Pologne par l’Allemagne donc les nazis sous le do-mination d’Hitler et la complicité de la Russie dans ce conflit. Le troisième chapitre nous démontre les démarches de JAN KARSKI auprès des gouvernements britan-niques et américains , sous le règne du président Roosevelt, pour les prévenir que les Juifs d’Europe sont en train d’être exterminés. La question la plus importante qui suit est : »Pourquoi les Alliés ont-ils laissé faire l’extermination des Juifs d’Europe ? »
La réponse pourrait être que ni les Européens ni les Américains ne voulaient accueillir les Juifs dans leur pays respectif. A lire sans faute si vous voulez une fois pour toutes connaître les aléas de la deuxième guerre mondiale. J’ai enfin eu des réponses possibles et pertinentes à ces questions. GiL
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MABANCKOU Alain---VERRE CASSÉ---AFRICAN PSYCHO---BLACK BAZAR---
18/06/2010 15:57
MABANCKOU ALAIN : auteur africain de grand calibre
VERRE CASSÉ, SEUIL, 01/2005, 202 pages.
J’ai beaucoup aimé. Personnages vrais, authentiques et Congolais. Une brise légère. Une vision du monde à la mesure congolaise. Rafraîchissant……style original. Sans ponctuation…..audacieux. J’ai adoré. Une douceur. La vie est dure en Afrique. J’apprends que la vie des ivrognes est aussi dure en Afrique qu’au Brésil. Mais entre eux des émotions, de grands moments, de grande bassesse, lassitude. À lire sans faute.
BLEU, BLANC, ROUGE : roman, 1998.
L’ENTERREMENT DE MA MÈRE, récit, 2000.
ET DIEU SEUL SAIT COMMENT JE DORS, roman 2001
LES PETITS- FILS NÈGRES DE VERCINGÉTORIX, roman 2002
AFRICAN PSYCHO, roman, Éd. Le Serpent à Plumes, 2003, 220 pages Comment j’ai raté mon crime African Psycho ou l’itinéraire d’un criminel raté
African Psycho ou l’itinéraire d’un criminel raté. Le Congolais Alain Mabanckou livre une version débridée et bourrée d’humour du terrible American psycho qui baignait dans l’hémoglobine. Avec Mabanckou, on baigne plutôt dans l’ironie. Pour passer un été meurtrier...mais pas trop. L’African psycho de l’écrivain congolais Alain Mabanckou est une réussite. Fable férocement drôle, cet itinéraire d’un criminel raté est matière à ironie sur le système politique du pays natal de l’auteur (Congo-Brazzaville) et les moeurs de ses habitants. C’est aussi une parodie de genre dépaysante et rafraîchissante. Ainsi, rassurez-vous, le livre n’a rien à voir avec l’écriture sanglante d’American Psycho, le roman de Brest Eston Ellis qui fit frémir l’Amérique des années 90 en relatant dans le détail les meurtres d’un yuppie décérébré. Alain Mabanckou a ici remplacé la cruauté par le ridicule et l’hémoglobine par l’humour. Source :www.afrik.com
AU JOUR LE JOUR, poésie.
LA LÉGENDE DE L’ERRANCE, poésie.
BLACK BAZAR Avec son nouveau roman ‘Black Bazar’, l’écrivain congolais Alain Mabanckou dynamite la “négraille parisienne”, révélant les réalités d’une communauté noire de France étonnamment éclatée. Ecrivain francophone, écrivain de langue française, écrivain africain, congolais ou franco-congolais… Alain Mabanckou ne prête plus attention aux multiples étiquettes dont il s’est vu affublé au fil de sa carrière. Seule son écriture demeure, corrosive, brûlante et railleuse. Dans son ‘Black Bazar’, l’écrivain-poète s’acharne à mettre face à face des mondes corsetés dans leurs préjugés et leurs peurs plus ou moins conscientes. Hommes et femmes, Blancs et Noirs mais surtout, et c’est plus surprenant, Noirs et Noirs.
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