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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    ****AUSTER Paul---INVISIBLE

    17/09/2010 21:59

    ****AUSTER Paul---INVISIBLE


    AUSTER Paul, INVISIBLE, Actes Sud, 2010, 294 pages

    Actes sud, 3 mars 2010 304 pages ISBN 9782742789207

    Présentation de l'éditeur
    « Trois décennies après les événements, James Freeman, un écrivain américain renommé, raconte l’histoire dont l’a fait dépositaire un ancien condisciple, Adam Walker, du temps où tous deux étaient étudiants à Columbia University. De New York à Paris, cet étrange roman de formation, déroule, outre l’histoire d’Adam, un jeune Américain idéaliste dont la vie s’est trouvée bouleversée par la rencontre d’un personnage fascinant et ambigu, Rudolf Born, celle de quelques personnages qui, malgré le passage du temps, subissent toujours l’étrange et périlleux ascendant d’une figure maléfique. »
    Vous avez lu !
    • 8 mars 2010 15:23, par traversay
    « En très grande forme, Paul Auster, dans son dernier roman Invisible. La conduite de son récit est d’une virtuosité rare, avec un curseur qui se déplace à plusieurs reprises, en braquant l’objectif sur différents personnages liés par une intrigue qui court sur plus de trois décennies. Roman d’apprentissage, brûlot érotique (plusieurs pages chaudes comme de la braise), thriller psychologique, Invisible est tout à la fois, écrit d’une plume virevoltante, sans effort apparent (la marque des grands). Qu’Auster parle de sexe avec une certaine crudité est inédit mais ce n’est qu’anecdotique dans un livre qui contient bien d’autres piments. En maître alchimiste, Auster bâtit un livre à l’architecture complexe, réhaussé par une prose limpide, nettoyée de toutes scories, qui a entre autres qualités celle de laisser au récit de nombreuses zones d’ombre. Non seulement Auster est un auteur intelligent mais il donne au lecteur l’impression qu’il l’est lui-même, intelligent. Chapeau, l’artiste ! » source : www.bibliosurf.com

    Roman surprenant par son sujet autant que par son style sorti d’une autre époque, d’un autre temps….presque bourgeois.
    J’aime ce genre d’écriture, de contexte, de personnages mystérieux, secrets, énigmatiques, irréels voire imaginaires tant ils sont différents des gens ordinaires de cette époque, des anonymes. « Quelle loi interdit d’aimer un cinglé… » Ça frappe.
    La vie est faite de différences et de folie. En voilà un exemple. Gilles Lagrois





    ******BARD Patrick---ORPHELINS DE SANG

    28/09/2010 15:19

    ******BARD Patrick---ORPHELINS DE SANG


    BARD Patrick
    ORPHELINS DE SANG, Seuil, 03.2010, 333 pages

    Seuil, 11/03/2010 ISBN : 9782020978651

    Présentation de l'éditeur
    « A Ciudad de Guatemala, l’une des villes les plus violentes du monde, deux jeunes femmes mayas gisent dans la boue d’un terrain vague à côté d’un jouet en peluche. L’une est morte. L’autre a survécu par miracle, mais sa fille de dix mois a disparu. C’est ce qu’elle confie à Victor Hugo Hueso, un officier des pompiers municipaux qui rêve de devenir journaliste. L’apprenti reporter décide alors de mener l’enquête, loin de se douter qu’il met ainsi le doigt dans l’engrenage infernal du négoce le plus florissant de son pays : le vol et le commerce de masse des enfants.
    Loin de là, en Californie, Katie et John Mac Cormack, désespérés par leur stérilité, font appel à une association d’adoption express au-dessus de tout soupçon.
    Entre les deux extrémités de la chaîne agissent de pitoyables crapules de bidonvilles, d’anciens tortionnaires reconvertis dans la police, des ex-militaires patrons de sociétés de sécurité privée, des avocats sans scrupule. Mais rien ni personne ne saurait arrêter Victor Hugo Hueso, résolu à aller jusqu’au bout pour retrouver la petite Claudia, fût-ce au péril de sa vie et pire, de celle des siens.
    Patrick Bard est écrivain et photographe. Son premier roman, La Frontière, a obtenu le prix Michel Lebrun 2002, le prix Brigada 21 (Espagne) du meilleur roman policier étranger 2006 et le prix Ancres Noires 2006. » source : www.bibliosurf.com
    • 7 juin 2010 17:36, par cynic63
    Patrick Bard connaît l’Amérique centrale. Ils nous le démontre encore ici avec Orphelins de sang, un grand roman à la fois poignant, documenté sans tomber dans le reportage journalistique et qui fait preuve d’une grande capacité d’analyse de l’Humain et des situations extrêmes qu’il doit parfois affronter au quotidien.
    En 2021, Maya, fille adoptée du couple Mac Cormack, est ce qu’on appelle communément une adolescente à problèmes. De disputes récurrentes en automutilations, elle est en totale rupture avec des parents qu’elle ne supporte plus. Lors d’une crise survenue à table, elle fait comme d’habitude : elle s’enferme dans la cave du cossu pavillon que cette parfaite famille américaine possède et aperçoit, dissimulée comme un secret, une étrange boîte en fer. Elle découvre alors de nombreux papiers, coupures de presse entre autres, en espagnol. Ne maîtrisant pas cet idiome, elle fait appel à son petit ami afin qu’il traduise les contenus de ces écrits.
    Quatorze ans plus tôt, dans la capitale guatémaltèque, Victor Hugo Hueso ne rêve que d’une chose : devenir journaliste afin d’assurer un salaire décent et la sécurité, tant matérielle que physique, à sa jeune famille. Pour l’instant, il est pompier et assure les relations avec la presse locale et nationale. Une presse friande de faits divers tous plus horribles les uns que les autres tant la mort paraît être une entité consubstantielle à l’existence de tout citoyen de ce pays d’Amérique centrale oublié de tous.
    Ses journées se ressemblent car dès 17h commence la longue litanie des décès violents, de la rage urbaine qui broie du maras, ce membre de gang pour qui la mort est presque un métier, à l’ouvrière du textile d’une multinationale dirigée à la baguette par des capitalistes coréens ou occidentaux.
    Ainsi, Hueso se rend sur ces différentes scènes de crime afin de photographier, de saisir sur le vif, si on ose dire, l’horreur paradoxalement banale de toute cette fureur. Au hasard, une affaire attire son attention : une Indienne est retrouvée morte, sa camarade se trouve dans le coma et un malheureux jouet gît sur le bas-côté. Il décide, alors que tout le monde, à commencer par des policiers débordés, désenchantés ou corrompus, se dit que cette affaire est d’une terrible banalité d’en savoir plus et se lance dans une véritable investigation. D’autant qu’Escarlet, la survivante, s’est réveillée et lui apprend que sa fille de dix mois a été enlevée.
    Au même moment, dans le vrai monde de l’Amérique yuppie, Katie et John Mac Cormack désespèrent. Toutes leurs tentatives pour avoir un enfant se soldent par des échecs. La médecine n’ayant pu assister le couple dans son désir d’enfant, il s’est tourné vers la seule solution restante : l’adoption. Les Mac Cormack y étaient presque : un petit roumain devait bientôt leur être confié mais avec l’entrée de la Roumanie dans l’U.E, le pays a décidé d’interdire les adoptions à l’étranger.
    Un peu par désoeuvrement, mais aussi parce qu’il en va de la survie de son couple dont les fondations ont été endommagées par la répétition des déceptions, John entrevoit, à l’issue d’une nuit à surfer sur le net, l’ultime solution : l’Amérique centrale. Il a, en effet, découvert que les choses pouvaient aller vite, qu’un enfant pouvait leur être confié rapidement et en toute légalité. Du moins selon l’agence qui se chargera de leur trouver le petit être qui sauvera son mariage.
    Malgré les descriptions et les scènes à la violence parfois insupportable, à l’image de ce rêve comateux d’Escarlet qui revoit les images fortes de son enfance, notamment ce jour maudit où les soldats sont venus se venger des guérilleros sur les habitants de son village ou encore le récit introspectif d’Edwyn, l’un des rouages de cette terrible mécanique, qui nous permet de saisir tout le conditionnement subi par certains jeunes afin qu’ils deviennent de véritables machines à tuer, on ne peut pas vraiment dire que le roman de Bard constitue un polar ou un thriller au sens strict. Et, effectivement, c’est bien à l’autopsie d’un monde que se livre l’auteur.

     D’abord d’un Tiers-Monde, dont on nous dit un peu trop souvent dans les médias ou ailleurs qu’il ne faut plus l’appeler comme cela, qu’on savait à la dérive certes mais pas aussi irrémédiablement embourbé, tels ces bidonvilles emportés par les glissements de terrain, dans un passé qui lui refuse de regarder vers un avenir ne serait-ce qu’acceptable. Si certains ne font que du business en kidnappant des enfants, si le Guatémala est gangréné par une classe politique au mieux incompétente, au pire partie prenante de ce désastre, d’autres s’interrogent, se battent comme ces femmes qui refusent le caractère inéluctable des violences qu’elles subissent ou bien comme Victor qui croit que tout ce cauchemar se terminera un jour.(...) »source :www.bibliosurf.com

    Très bon roman plus du genre autopsie d’un peuple que du genre polar-thriller. Un auteur à découvrir pour son style brillant, avec des images d’un grand réalisme, l’audace du sujet de ce roman vitrioleur qu’est l’adoptation d’enfants au Guatémama ou plutôt le vol d’enfants et l’extermination de familles entières pour ce trafic abject.

    Le Guatémala a été sous la coupole de plusieurs régimes politiques qui se sont concentrés sur l’extermination du peuple quatémaltèque car plus de 250 000 personnes furent massacrées durant cette période d’histoire. Une autre partie de l’humanité illiminée à des fins personnelles, politiques et militaires sans aucune compassion pour la population et civilisation guatémaltèque. Une honte pour l’histoire de l’humanité. Un autre livre dont la réalité dépasse la fiction.

     Gilles Lagrois, Auclair, Québec






    ****SEPULVEDA Luis---LE VIEUX QUI LISAIT DES ROMANS D'AMOUR

    20/10/2010 14:56

    ****SEPULVEDA Luis---LE VIEUX QUI LISAIT DES ROMANS D'AMOUR


    SEPÙLVEDA Luis
    LE VIEUX QUI LISAIT DES ROMANS D’AMOUR, Éd. A VUE D’ŒIL, 2002, 233 pages
    Le Vieux qui lisait des romans d’amour (Métailié, 1992; Le Seuil, 1995) : Roman écologique évoquant la vie des Indiens Shuars dans la forêt amazonienne de l'Équateur, entre l'Équateur et le Pérou. Ce premier roman de l'auteur est dédié à Chico Mendez, dont Sepúlveda a partagé la lutte.
    Résumé du livre
    « Lorsque les habitants d'El Idilio découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens de meurtre. Seul Antonio José Bolivar déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin. Il a longuement vécu avec les Shuars, connaît, respecte la forêt amazonienne et a une passion pour les romans d'amour. En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d'Amazonie dont la survie même est aujourd'hui menacée. « source : www.evene.fr
    Le Vieux qui lisait des romans d’amour de Luis Sepulveda
    Résumé du roman
    « Lorsque les habitants d'El Idilio, petite ville d'Amazonie, découvrent dans une pirogue le cadavre d'un homme blond assassiné, ils n'hésitent pas à accuser les Indiens (les Shuars) de meurtre. Le maire, surnommé la "limace", est l'un des plus virulents accusateurs. Seul Antonio José Bolivar, un vieil homme, déchiffre dans l'étrange blessure la marque d'un félin.
    L'auteur évoque ensuite la vie d’Antonio José Bolivar Proano. À 13 ans, il se marie avec Dolores Encarnacion del Santisimo Sacramento Estupinan Otavalo. Ils partent en Amazonie. Dolores y meurt de la malaria.
    Antonio devient ensuite l'ami des Shuars. Ils vivent paisiblement jusqu'à ce que des blancs investissent la forêt. Ils tuent deux Shuars pour voler l’or qui se trouve dans la forêt. Antonio défend les Shuars. Après cet incident, Antonio part pour El Dorado. Il va y acheter des romans d’amour .
    Un matin de pluie, on entend des cris. Un deuxième homme est victime de la folie du tigre.
    Quelque temps après , le maire d’El Idilio organise une expédition dans le but de tuer cet animal. Le maire, mort de peur, demande à Antonio de finir de traquer le tigre tout seul et de le tuer. Antonio accepte. Il traque la bête pendant plusieurs heures et arrive dans une clairière où il voit le mâle à l’agonie. Antonio comprend qu’il doit l’achever.
    Une fois le mâle mort, il se réfugie sous une vieille pirogue. Au bout de quelques heures, il en sort, s’accroupit dans le sable et, à ce moment là, il voit la femelle qui court vers lui. Alors, il tire deux coups de chevrotine et tue la bête. Il pleure, et met l’animal dans le fleuve Amazone. Il jette son fusil, et se dirige vers sa cabane. Ayant honte de son acte de cruauté, et pris par la mélancolie, il repart lire ses romans d'amour pour oublier la "barbarie des hommes".

    " En se lançant à la poursuite du fauve, Antonio José Bolivar nous entraîne dans un conte magique, un hymne aux hommes d'Amazonie dont la survie même est aujourd'hui menacée. " (note de l'éditeur) source : www.slsletre.com

     
    Bon roman d’aventure écologique avec un personnage attachant qui un jour se retrouve seul en Amazonie car sa femme est décédée. Il est recueilli par la tribu SHUARS qui le soigne, le garde le temps de sa guérison. À leur contact il apprend à survivre en forêt amazonienne, il a un compagnon de la tribu qui l’initie aux coutumes de son peuple. On vit le contraste de la vie des étrangers qui viennent en Amazonie par appât du gain, des chasseurs, des chercheurs d’or et des hommes politiques. À lire pour découvrir ce personnage grandeur nature. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    *****ADIGA Aravind---LE TIGRE BLANC

    19/11/2010 01:08

    *****ADIGA  Aravind---LE TIGRE BLANC


    ADIGA Aravind

    LE TIGRE BLANC. Buchet.Chastel, 2008, 318 pages
    Présentation de l'éditeur
    « Le tigre blanc, c’est Balram Halwai, ainsi remarqué par l’un de ses professeurs impressionné par son intelligence aussi rare que ce félin exceptionnel.
    Dans son Bihar natal miséreux, corrompu et violent, Balram est pourtant obligé d’interrompre ses études afin de travailler, comme son frère, dans le tea-shop du village. Mais il rêve surtout de quitter à jamais les rives noirâtres d’un Gange qui charrie les désespoirs de centaines de générations. La chance lui sourit enfin à Delhi où il est embauché comme chauffeur. Et tout en conduisant en driver zélé, au volant de sa Honda City, M. Ashok et Pinky Madam, de centres commerciaux rutilants en banques avenantes, d’hôtels de luxe en restaurants à la mode, Balram Halwai est ébloui par les feux brillants de l’Inde récente des nouveaux entrepreneurs. L’autre Inde, cependant, celle des trente-six millions et quatre dieux, celle des castes, des cafards, des taudis, des embouteillages monstres, des affamés, des éclopés et des laissés-pour-compte de la Shining India du XXIe siècle, finit par avoir raison de son honnêteté.
    Car, de serviteur fidèle, Balram bascule dans le vol, le meurtre et pour finir... dans l’Entreprise...
    Roman obsédant écrit au scalpel et à même la chair du sous-continent, Le Tigre blanc, conte moderne, irrévérencieux, amoral mais profondément attachant de deux Indes, est l’œuvre de l’un des jeunes auteurs indiens les plus doués. » source :www.bibliosurf.com
    Vous avez lu ! par Kathel
    « Autobiographie d’un indien à demi-cuit », Le tigre blanc est le portrait de Balram, jeune entrepreneur autodidacte, n’ayant fréquenté l’école que deux ans avant de devoir travailler à casser du charbon pour que sa famille puisse payer le mariage de sa cousine. A force de persévérance et d’intelligence, il réussit toutefois à apprendre à conduire et à se faire embaucher. Il devient un chauffeur de maître qui voit tout, entend tout et apprend énormément, passant peu à peu de pauvre et honnête à cynique et corrompu. C’est profondément amoral, bien sûr, mais on apprend nous aussi beaucoup de Balram à propos du système des castes en Inde, des relations entre maîtres et serviteurs, de l’aliénation dûe à la pauvreté, mais aussi au manque de culture et à la cruauté des puissants qui se vengent sur les familles de ceux, trop rares, qui osent se rebeller. Pourtant, pense Balram, « Dès l’instant où vous connaissez ce qui est beau en ce monde, vous cessez d’être un esclave »… Même si on sait depuis le début ce qu’il va advenir du Tigre Blanc, jusqu’au bout on s’intéresse à son évolution humaine et intellectuelle, qui n’est en rien idéalisée par l’auteur. On a aussi la gorge serrée de l’opposition entre les Ténèbres et la Lumière, comme Balram nomme la vie des pauvres et celles des riches. C’est un livre-choc, on ne sourit pas forcément de l’amoralité qui gagne progressivement le personnage, elle peut même choquer, mais qui peut le juger au regard de la vie inhumaine des basses castes en Inde ? »
    source :www.bibliosurf.com


    Quel beau roman. !!! L’Inde des castes. À ne rien y comprendre. Pourtant un homme d’une caste inférieure peut avec beaucoup d’humilité, d’obéissance, d’habileté parvenir à être …maître de sa destinée et…. Devenir riche.
    Ce roman c’est la destinée d’un homme « domestiqué » mais surtout celle d’un pays en mal de bien-être, en manque de soins médicaux, de dignité humaine, de respect de la vie soumis aux règles de l’enrichissement des castes supérieures.
    La réussite a un prix et c’est la vie des autres. Un grand roman.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    *****GAMBOA Santiago, NÉCROPOLIS 1209

    27/11/2010 21:08

    *****GAMBOA Santiago, NÉCROPOLIS 1209


    GAMBOA Santiago

    NÉCROPOLIS 1209, Métaillé. 2010, 413 pages

    Présentation de l'éditeur
    Traduit de l’espagnol par François Gaudry
    « Au sortir d’une longue maladie, un écrivain est invité à un congrès de biographes à Jérusalem, métaphore d’une ville assiégée par la guerre et sur le point de succomber.
    Comme dans un moderne Decameron, les vies extraordinaires des participants laissent perplexe le héros de ce tour de force littéraire et stylistique. Parmi les participants de ce congrès, on croise le libraire bibliophile Edgar Miret Supervielle, l’actrice italienne de cinéma porno Sabina Vedovelli, l’entrepreneur colombien Moises Kaplan et surtout José Maturana, ex-pasteur évangélique, ex-forçat, ex-drogué, qui dans la langue puissante des rues les plus sordides raconte l’itinéraire de son sauveur, le charismatique Messie latino de Miami.
    Mais quelque temps après sa communication, José Maturana est retrouvé mort dans sa chambre. Tout semble indiquer un suicide, mais des doutes surgissent : qui était-il vraiment ?
    Ce roman débordant d’énergie explore les différentes versions d’une même histoire, qui varie sans cesse et nous incite à écouter, souvent avec stupéfaction, les récits surprenants des autres protagonistes de cette histoire qui veulent témoigner avant la fin du monde.
    Ce roman a reçu à l’unanimité du jury le Premier Prix La Otra Orilla, décerné à Bogotá en 2009.
    Né en Colombie en 1966, Santiago Gamboa a étudié la littérature à l’université de Bogotá jusqu’en 1985, puis la philologie hispanique à Madrid. Il est l’auteur d’une thèse de doctorat à la Sorbonne sur la littérature cubaine. Journaliste au service de langue espagnole de RFI, correspondant du quotidien El Tiempo de Bogotá à Paris, Santiago Gamboa est actuellement attaché culturel de la Colombie à l’UNESCO. »
    Source : www.bibliosurf.com

    Vous avez lu !
    • 25 novembre 2010 , par Bernard Daguerre , un lecteur
    « Un écrivain colombien accepte l’invitation à participer au congrès international des biographes et de la mémoire (CIBM), à Jérusalem. Il y trouve une ville en état de guerre, et l’hôtel siège de la réunion curieusement ouvert à tout vent. Dans un climat apocalyptique, rythmé par des explosions, il écoute fasciné les récits autobiographiques des invités : le plus haut en couleur, plein de stupre et de violence, est celui de José Maturana, ex-bras droit d’un nouvel illuminé de la religion, comme les Etats-Unis savent généreusement en fabriquer. D’autres présentations sont comme un résumé des grands sujets qui occupent l’humanité en ce début du XXIème siècle : existences ballottées de survivants de la Shoah amateurs d’échecs, odyssée vengeresse des victimes des para- militaires en Colombie, montée en gloire d’une star italienne du film porno…
    Notre écrivain est comme ahuri (il relève à peine d’une grave maladie) et croirait-t-on sans défense devant la chaîne des cataclysmes qui défilent sous ses yeux, les réels et les imaginaires. On y trouve aussi comme un microcosme de la scène intellectuelle internationale de notre temps, avec sa quête de gloire et ses jalousies. Pour corser l’affaire, José meurt dans des conditions suspectes ; aidé par une sémillante journaliste islandaise, le héros (jamais nommé) enquête, avant d’être « exfiltré » vers un petit bout de paradis terrestre.
    Je me suis moi-même extrait de la fin du roman avec un sentiment partagé : on se perd un peu dans la profusion des histoires ; on se plaît quand même à la lecture de ces récits hauts en couleur, à la verve picaresque et sensuelle, au délicieux art de conteur de Gamboa. »
    • A la lecture de Nécropolis 1209, deux évidences s’imposent : 1. Santiago Gamboa, excusez l’expression, est un putain d’écrivain. 2. Il est complètement, furieusement et délicieusement dingue. C’est une sorte de labyrinthe, son roman, mais on s’y repère sans problèmes. Un millefeuilles où les histoires s’empilent, se répondent, ou pas, ça dépend, et où les personnages ne manquent pas de commander, les uns après les autres, un sandwich au poulet et un Coca light (gag récurrent). L’atmosphère générale est celle d’une fin du monde, dans une Jérusalem en pleine guerre, alors qu’un congrès d’écrivains permet à toutes sortes de personnalités, de nationalités diverses, de se rencontrer. On trouve dans Nécropolis 1209 une histoire centrale racontée par un écrivain qui, après un suicide, se fait enquêteur et plusieurs récits, qui témoignent, chacun à leur manière, du talent et de la large palette de Gamboa. Le style est parfois classique et précis, parfois lyrique et lesté de trouvailles argotiques dignes d’un San Antonio (chapeau en passant au traducteur), parfois carrément pornographique et stupéfiant (dans toutes les acceptions du terme). Gamboa n’a pas peur d’appeler une chatte, une chatte, et d’enfoncer ses héros dans les situations les plus sordides, avec force descriptions crapoteuses. La ligne jaune, il ne connait pas et la franchit allègrement. Mieux vaut avoir l’estomac bien accroché pour lire les confessions épicées de Sabina, la diva du X, dont la vie est un roman en rose et noir. Chaque chapitre du livre de Gamboa est un roman à lui seul, mais, étonnamment, le lien entre eux se fait naturellement et l’écrivain, tel un chat malicieux, retombe sur ses pieds. Trop fort ! Nécropolis 1209 ne s’adresse pas aux amateurs de jolie littérature, bon style, bon genre. En revanche, ceux qui cherchent le chaînon manquant entre Charles Bukowski et Jorge Amado peuvent tenter l’expérience. C’est cru, c’est mortifère, c’est à lire cul sec et puis c’est assez génial, à vrai dire. »
    • www.bibliosurf.com

    Pour un lecteur masculin ce roman contient plusieurs thèmes qui le touchent : amitié, amour, drogue, guerre, intrigique, philosophie, politique, pornographie, religion, sexe, science, violence.
    L’auteur colombien situe son action à Jérusalem dans un climat politiquement chaud voire dangereux, menaçant et le prétexte est une rencontre internationale d’écrivains , une conférence sur la mémoire ou la biographie.
    Les participants sont hétéroclites, originaux et brillants. Ce roman nous fait découvrir un grand auteur et une grande qualité d’écriture. Nul ne peut rester indifférent aux thèmes débattus et à la qualité des intervenants peu importe si nous pargageons pas les points de vue de chacun de ces spécialistes. À découvrir. La tolérance est aussi à l’ordre du jour. Livre fortement recommandé.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.

    LE SIÈGE DE BOGOTÀ, 2009

    LE SYNDROME D’ULYSSE, 2007

    ESTEBAN LE HÉROS, 2003

    LES CAPTIFS DU LYS BLANC, 2002

    PERDRE EST UNE QUESTION DE MÉTHODE, 1999





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