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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    roman historique---MOWAT Farley---LES HAUTURIERS

    23/06/2010 15:23



    MOWAT Farley :

    LES HAUTURIERS, XYZ Éditeur, 200, 420 pages. Essai Fiction.

    Les Hauturiers ont précédé les Vikings en Amérique.
    Excellente documentation. Réponses au peuplement de l’Amérique du Nord par différents peuples. J’ai aimé.





    MULISCH Harry---LA DÉCOUVERTE DU CIEL---****

    23/06/2010 15:25



    MULISCH Harry

    LA DÉCOUVERTE DU CIEL, Gallimard, 199, 687 pages.
    « Ce roman est l’un des plus originaux que j’ai lu depuis longtemps.
    L'intrigue est celle d'un roman d'espionnage métaphysique (mais si !). Mais, ce qui en fait la chair et le charme est le destin d'une amitié improbable et ses incidentes, dont Balzac n'aurait pas renié la description.

    L'intrigue d'abord. Les dieux, qui ne sont pas ce qu'on croit mais une organisation très hiérarchisée en lutte contre une autre coiffée par Satan, sont en train de perdre la partie sur terre, où les hommes sont de plus en plus séduits par Satan. Ils veulent récupérer le contrat passé à l'origine (les tables de la loi) pour éviter qu'il ne tombe dans les mains de leur ennemi. L'histoire est donc celle d'une étrange mission de récupération qui sera un succès. Noir pessimisme sur le sort des dieux : vous ne croyez plus en moi, vous ne respectez pas votre "contrat'' ! D 'accord, on le déchire. Mais maintenant, débrouillez-vous. Dieu est mort disait Nietzsche ; non, il se retire et laisse la place à Satan.

    Même si on accepte que le destin des humains est un jeu des dieux, il est amusant de noter que cette thèse revient aussi à accepter son antithèse, à savoir que les hommes sont libres, au point, par leurs actes, de décourager les dieux. On le savait en Europe, depuis le 17e siècle, où l'hypothèse divine s'accorde mal avec les progrès de la connaissance. Tout cela est assez farfelu, mais sympathique si on ne le prend pas trop au sérieux.

    La véritable valeur de ce roman réside en revanche dans l'exceptionnelle qualité de son récit. Car si l'intrigue se déroule assez haut au dessus de nos têtes, l'aventure au contraire est profondément enracinée dans notre terre quotidienne. Tout ce qui se passe est si proche de nous que l'on ne s'ennuie jamais au cours de ces presque 700 pages. Je ferais encore volontiers la comparaison avec Balzac qui jamais n'endort son lecteur ni ne le perd.

    Souvent, aussi, au cours du récit, HM jette une petite phrase qui touche. Par exemple (p. 451) "Tout autour, il sentait l'absence de son père bien plus qu'il n'avait jamais senti sa présence, si bien qu'on eût dit qu'il était bien plus là que lorsqu'il y était encore'' ou bien (p. 540) "Il est dangereux parce qu'il peut commander ses émotions, tout comme un autre a le contrôle de sa voiture ; et ce dont il se sert pour les commander n'est même pas de l'émotion'' Il y en a cent du même style que chacun peut ou non recevoir. Mais on sort là du roman banal pour atteindre la classe des oeuvres qui marquent et qui durent.

    Un superbe roman dont la longueur excessive ne doit pas vous décourager »
    Source : www.livres-et-lectures.net/mulisch_ciel





    Société---MISTRY Rohinton---UNE SIMPLE HISTOIRE DE FAMILLE

    20/07/2010 14:07

    Société---MISTRY Rohinton---UNE SIMPLE HISTOIRE DE FAMILLE


    UNE SIMPLE HISTOIRE DE FAMILLE, roman, Albin Michel, 2004, 487 pages.


    « L'histoire commence avec Nariman, un homme au vécu douloureux qui se révélera bride par bride, ayant un petit accident il devra rester alité et deviendra une charge pour ses enfants, tout d'abord Jal et Coomy qui sont les enfants de sa femme décédée, Coomy qui tient son beau-père comme responsable du malheur et de la mort de sa mère fera tout pour ne pas le garder. Nariman se retrouve donc chez sa vrai fille, Roxanna, qui habite avec sa famille dans un petit deux pièces, une famille qui était heureuse avant l'arrivé de Nariman, mais le manque de place, le travail supplémentaire, les problèmes d'argent qu'amènent l'arriver de Nariman, provoquera bien des querelles au sien de la famille. Yezad, le mari de Roxanna, pour retrouver un peu de calme commencera à aller au temple du feu, et la religion sera pour lui le moyen de passer au travers des épreuves, au point où il deviendra fanatique et rendra sa famille malheureuse.
    C'est la découverte de l'Inde à travers des gens ordinaires. »
    Source : www.ratsdebiblio.net


    « Sous les apparences des beaux immeubles de Bombay se cache parfois des vies difficiles et une misère humaine difficile à enrayer. Rohinton Mistry nous entraîne dans le sillage d'une famille parsi dont nous suivons l'évolution, le quotidien, les peines et les joies.Le moyen de s'immerger dans cette communauté aux traditions rigides, paraissant décalées à ceux qui n'en sont pas.En maniant le rire et les larmes comme il le fait, Rohinton Mistry offre une proximité bienvenue au lecteur qui pourrait rester en-dehors de ce mode de vie souvent mal compris, parce qu'il nous est étranger et que certaines de ces traditions nous paressent révoltantes.
    Le visage de l'Inde, dans ce recueil, n'est pas des plus séduisants : luttes ethniques, misère, rivalités en tous genre, abandon social, corruption et j'en passe. A travers un roman, Rohinton Mistry dénonce une société qui va bien mal. Une misère qui fait froid dans le dos, on peut se demander par moments si Mistry n'en remet pas une couche, mais non, tout cela semble hélas bien conforme à la réalité et c'est encore plus triste. De quoi permettre un parallèle intéressant entre l'étouffement d'une famille parsie et la stagnation d'un pays qui se dit pourtant en pleine révolution (positive, évidemment...). Je reproche quelques longueurs à ce roman, une profusion de détails de temps en temps mais j'ai apprécié la manière de procéder de Mistry, cette dénonciation d'un pays, immense, à travers l'histoire de destins déchirés. »
    (Sahkti)www.ratsdebiblio.net


    Ce roman décrit non seulement une histoire de famille qui inclus plusieurs générations mais également une histoire de l’Inde multi culturelle et religieuse.GiL






    AZZEDDINE Saphia---CONFIDENCES À ALLAH *****

    01/08/2010 14:12

    AZZEDDINE Saphia---CONFIDENCES À ALLAH *****


    AZZEDDINE Saphia

    CONFIDENCES À ALLAH, Éd. Léo Scheer, 2008, 145 pages. 


    Roman : Confidences à Allah
    « Premier roman de Saphia Azzedine, "Confidences à Allah" est un témoignage implacable sur l'oppression des femmes. Un cri de révolte, écris sous forme de monologue fiévreux, enragé et plein d'humour. Saphia Azzedine raconte sans détours l'histoire d'une jeune fille du Maghreb qui tente d'échapper à l'enfermement.
    Jbara est une jeune musulmane des montagnes du Maghreb, qui vit avec ses parents, ses cinq frères et soeurs et ses brebis. Elle vit cloîtrée et "enfermée", réduite au rang de servante par un père ignorant et violent, dans sa bergerie. Elle se prostitue parfois en échange de quelque friandise et tente tant bien que mal de survivre au sein d'un clan familial qui la considère comme moins que rien. Jusqu'au jour où une valise, tombée d'un car de touristes américains, lui révèle un autre monde...

    De manière crue, directe, poétique et parfois franchement drôle, Saphia Azzedine témoigne du désespoir, de la souffrance mais aussi de l'espoir de toutes ces femmes, que tout destine à la soumission. A travers le personnage de Jbara, elle se dresse devant les hommes et Allah lui-même pour pousser un cri de révolte, accouchement d'une sombre rage qui sommeil au fond d'elle. »source : www.generique.org


    L’auteure s’adresse à Allah d’une façon très directe dans un style très franc et coloré.
    Je trouve ce roman très audacieux car le personnage féminin tente de s’affirmer et dénonce la situation de la femme qui est qu’un simple objet entre les mains de tous hommes soit père, frère, fils de riche etc. Elle décrit sa vie comme elle la vit, à la dure et Allah en est le confident. Elle s’adresse à Allah dans son langage quotidien comme si elle s’adressait à une entité absente de sa vie mais présente pour tous les autres. Son malheur c’est sa condition de vie pitoyable, elle est la victime des tous les hommes qu’elle rencontre. Le style est tellement directe que parfois même si sa vie est dramatique on échappe un éclat de rire. À lire sans faute. Un bijou de franchise. GiL





    *****PINGEOT MAZARINE---MARA

    02/09/2010 16:59

    *****PINGEOT MAZARINE---MARA


    PINGEOT Mazarine

    MARA, Julliard, 2010, 506 pages

    Présentation de l'éditeur
    « La surprise vient de la liberté et de l’inventivité avec lesquelles Mazarine Pingeot s’empare
    une fois de plus - d’un sujet tabou, pour en faire une épopée moderne et romanesque.
    Tanger la Blanche. Un mausolée sur un toit. Deux corps nus, enlacés, entre la vie et la mort. Mara et Manuel, le mannequin vedette et l’homme d’affaires brillant, sont étendus sur le lit, gisants tragiques d’une mise en scène suicidaire. Eux, qu’une beauté et une fortune trop arrogantes rendaient intouchables, ont choisi de se laisser mourir. Hicham, l’associé et l’ami de Manuel, qui les découvre et les sauve, veut comprendre comment ces deux êtres qu’il admire tant ont pu en arriver là.

    Ainsi s’ouvre l’histoire de Mara, cette jeune femme étrange, inaccessible à elle-même autant qu’aux autres, qui va se révéler au cours d’une longue et éprouvante quête des origines. Sortis de leur coma, Mara et Manuel sont séparés dans deux hôpitaux différents. Mara reste seule, incapable de surmonter la douleur qui la broie. Quand et où le désespoir a-t-il commencé ? À seize ans, le jour où elle a retrouvé Manuel, le frère dont elle avait été séparée après sa naissance ? Ce même jour où les deux jeunes gens sont tombés immédiatement amoureux l’un de l’autre, enfreignant un des tabous les plus terribles ? Ou bien son mal de vivre vient-il de plus loin : du jour où leur père les a abandonnés, à peine âgés de dix-huit mois ? Subjugué par la jeune femme, Hicham veut l’arracher à sa mélancolie et à Manuel. Avec lui, elle échafaude le rêve d’accomplir son désir d’enfant. Mais d’abord, elle doit partir à la recherche de ses origines dont elle ignore tout. Il lui promet de la soutenir durant cette quête.
    Pour elle, il abandonne sa famille et l’entraîne dans ce voyage halluciné qui les conduira jusqu’en Algérie d’où la mère de Mara était originaire. Dans cette Alger déchirée par les affres de la guerre civile, où plane l’ombre menaçante et désirée de l’amant, de l’ami, du frère. Après l’immense succès commercial de Bouche cousue, suivant la voie du Cimetière des poupées, Mazarine Pingeot s’aventure encore plus loin dans l’écriture romanesque, sans déroger à sa manière audacieuse d’explorer l’amour qui fait mal.

     Le secret, le trio, la filiation..., la romancière retrouve les obsessions qui lui sont propres pour tisser un nouveau portrait de femme. Mais cette fois, d’une rive à l’autre de la Méditerrannée, les générations s’affrontent et les voix se répondent sur fond d’une page noire de l’Histoire. Les récits s’entremêlent, lumières et décors prennent vie pour participer à l’invention d’un destin surprenant et délivrer à chacun, par des détours inattendus, une partie de l’énigme. C’est l’intrusion du cinéma qui se fait voir dans les mots de Mazarine Pingeot, son plaisir du suspense et sa fascination pour les amours tragiques et flamboyantes.
    Normalienne, agrégée et professeure de philosophie, Mazarine Pingeot a déjà publié, chez Julliard, Premier roman, Zeyn ou la Reconquête, Ils m’ont dit qui j’étais, Bouche cousue et Le Cimetière des poupées. »source :www.bibliosurf.com


    Que dire de ce roman bouleversant par son sujet tabou, l’inceste, vécu dans des pays arabes de croyance musulmane et en situation de guerre continue. Le style est poignant, réaliste à l’extrême, plongeant dans l’intimité de trois êtres liés par l’amour, l’amitié, le pouvoir social de l’homme sur la femme. Ce roman est une fresque détaillée de la vie intime de la vie de trois êtres par une description détaillée de leur vie intérieure, psychologique et sociale sans honte, sans gêne voire dramatique. Ces êtres sont à la fois fragiles, forts mais déséquilibrés par les événements souvent incrontrôlables qui les poursuivent. Un livre magistral et une auteure dévoilant un immense talent d’écriture. GiL






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