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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    AUDUR AVA ÒLAFSDOTTIR---ROSA CANDIDA

    07/05/2012 12:34



    OLAFSDOTTIR Audur Ava

    ROSA CANDIDA, Zulma, 2010, 318 pages

     

    Une belle histoire de vie de gens ordinaires et heureux. Le style est plutôt romantique comme l’histoire de ce jeune homme qui rencontre une jeune fille et qui s’aiment dès leur première rencontre. La jeune femme est enceinte et l’annonce au jeune homme de vingt-deux ans qui choisit l’horticulture comme métier et comme vie future. Un beau roman sans violence et plein d’espoir de vivre heureux.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

     

    « Le "petit Lobbi" quitte son Islande natale, sans rien connaître du monde qui l'entoure. Sa passion des roses et plus particulièrement de la rosa candida le conduira jusque dans un monastère d'un pays lointain. Peu importe qu'il ait une petite fille, que son frère soit autiste et que sa mère soit décédée : sa candeur et sa simplicité lui permettront de surmonter les épreuves de son périple. "Sa chère mère" aurait été particulièrement fière de son fils !
    Sa rencontre au monastère avec un moine cinéphile, amateur de bon vin est particulièrement savoureuse. Cultiver des roses deviendra tendance grâce à ce roman !

     

    Une écriture pleine de poésie, un choix de mots très juste, ce qui en fait une réelle surprise dans ce roman où nous suivons un jeune garçon perdu mais qui sortira grandit. Son rôle paternel est traité avec plein de tendresse.
    Un très beau roman.

     

     

    « A 22 ans, le jeune Islandais Arnljotur se décide à quitter sa famille après le drame qui l'a frappée. Sa mère est décédée lors d'un accident de voiture et le laisse avec son père bientôt octogénaire et son frère qui reste anormalement silencieux. Arnljotur, petit rouquin, était très proche de sa mère qui trouva la force, quelques instants avant de mourir, de l'appeler, de le rassurer, de le conseiller et de lui offrir une dernière preuve d'amour. Elle lui avait fait partager sa passion pour les roses dans la serre et le jardin où elle cultivait une variété exceptionnelle sans épines et à huit pétales, la Rosa Candida. Avant de partir, Arnljotur raconte son enfance, ses liens familiaux forts encore resserrés à la mort de sa mère, mais aussi la naissance de sa fille née un jour particulier, après une rencontre rapide, sans avenir.

     Lorsque Arnljotur part restaurer une roseraie d'un monastère du continent, il emporte évidemment quelques boutures de la Rosa Candida qui perpétueront la mémoire de sa mère. Ce premier roman traduit en France d'Audur Ava Olafsdottir est une vraie réussite, un livre véritablement apaisant qui dégage une atmosphère remplie de tendresse et délicate. Ce «garçon des roses» charme par sa naïveté et sa candeur, sa tendresse dans sa relation à l'autre et avec sa fille, dans ses sentiments et ses préoccupations. Un charme aux accents féminins indéniables dans ce portrait tendre d'un homme solitaire attentif aux autres auquel il ne manque que l'odeur de la Rosa Candida mais avec un peu d'imagination, vous la devinerez au fil des pages... »

     

     

     

    « Rosa Candida porte bien son titre. Si telle est le nom de la rose que Arnjoltur veut aller soigner dans le monastère d'un pays perdu, il est lui ce Candide des temps modernes qui, en allant sauver un jardin, veut surtout découvrir sa propre évidence.
    Quand il quitte sa maison, son père et son jeune frère autiste, Arnjoltur n'a aucune idée de ce qu'est le monde. Il se résume à son Islande natale, à la serre où il a mis enceinte Anna, par le hasard d'une nuit entre les Rosa Candida, ces roses à huit pétales dont il emportera des plants dans son périple.
    Quel périple ! Arnjoltur a l'ignorance et l'ingénuité de sa jeunesse. Son voyage est une succession de découvertes, de petits bonheurs et de gros malheurs. Mais rien ne saurait dévier sa route, car il y a ce jardin au bout de la quête.
    Dans ce monastère, un moine cinéphile et un peu adepte du petit verre d'alcool lui donnera à voir un peu plus loin que le bout de son nez. On reste désarmé en lisant les dialogues savoureux qui occupent leurs soirées. Ici, il a le temps d'oublier son Islande, d'oublier Anna et la petite.
    Sa première rédemption viendra par le jardin, forêt vierge à son arrivée, il en fera son grand-oeuvre qu'il partagera avec Frère Thomas, entre deux films de Bergman. La seconde sera quand Anna, sous le prétexte d'un examen à terminer, viendra lui confier leur fille. Il découvre qu'il est père, sans doute n'avait-il pas vraiment eu le temps de s'en rendre compte.
    C'est un autre Arnjoltur que l'auteur nous fait comprendre. Avec la tendresse extrême de ses mots choisis, elle nous donne à voir que le monde peut être simple, si rien ni personne ne vient le compliquer.
    Rosa Candida est un livre rare où l'émotion et la grâce se disputent les premiers rôles. Une fois ouvert, il me fut impossible de le lâcher, tant j'étais sous le charme de cette écriture qui avait la fragrance envoûtante d'une rose à huit pétales. »

    www.lechoixdeslibraires.com






    ALEXANDRA DAVID-NÉEL----MAGIE D'AMOUR ET MAGIE NOIRE OU LE TIBET INCONNU

    11/05/2012 14:54

    ALEXANDRA DAVID-NÉEL----MAGIE D'AMOUR ET MAGIE NOIRE OU LE TIBET INCONNU


    DAVID-NÉEL Alexandra

    MAGIE D’AMOUR ET MAGIE NOIRE OU LE TIBET INCONNU, Pressses Pocket, 1938, 1977, 219 pages.

     

    Un des rares romans qu’on peut lire ayant comme source le Tibet. Ce roman est une histoire vécue que l’on raconta à notre voyageuse qu’est Alexandra David-Néel dans la nuit du Tibet. Un récit mythique où le merveilleux croise l’horreur, l’obsession du pouvoir et la possession de la formule de l’immortalité.

    Dans ce roman nous découvrons des rituels comme les voyageurs de passage à Lhassa devaient offrir de somptueux cadeaux au Dalaï Lama ainsi qu’à  ses ministres et intermédiaires, la science médicale et les rituels religieux s’entremêlaient dans le quotidien des Tibétains.

    Un roman intéressant à découvrir car le Tibet est un pays intéressant avec une organisation sociale, religieuse très fonctionnelles.

    «  Un livre lumineux qui se lit comme un songe. »   

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

    « Accueillie un soir dans un campement tibétain, Alexandra David-Néel parla longuement avec son hôte d'une nuit qui, mis en confiance, poussé peut-être par la solitude et le remords, lui raconta son passé. Inconsciemment en quête d'absolu, il crut le trouver dans l'amour humain avec la belle Detchéma, puis dans un monastère étrange où il découvrit un horrible secret. Il pensa enfin atteindre à la sérénité auprès d'un ermite, dans une vie toute de sacrifice. Mais le destin n'en avait pas fini avec lui.
    Histoire d'amour et de mort où brigands et moines jouent un rôle, les plus effrayants n'étant pas ceux qu'on pourrait imaginer, Magie d'Amour et Magie Noire est donc un roman vécu. Alexandra David-Néel affirmait s'être contentée d'entourer les héros du décor physique et de l'atmosphère mentale dans lesquels ils se mouvaient. Mais n'est-ce pas là, justement faire oeuvre de romancier ? Garab et Dtchéma hanteront longtemps les mémoires.
    Un beau roman d'amour, un récit d'aventures passionnant, une initiation aux moeurs et aux croyances de ce Tibet mystérieux. »

    www.alexandra-david-neel.org






    ZAFON Carlos Ruiz---LE PALAIS DE MINUIT

    20/05/2012 12:51

    ZAFON Carlos Ruiz---LE PALAIS DE MINUIT


    CARLOS RUIZ ZAFON

    LE PALAIS DE MINUIT, Robert Laffont, 1990, 2012, 304 pages

     

    Bon roman fantastique d’abord publié en 1990 pour Jeunes et en 2012 pour tous. Le PALAIS DE MINUIT est le deuxième roman d’une trilogie dont le premier volume,

    LE PRINCE DE LA BRUME, est paru aux Éditions Robert Laffont (2011).

    Roman attachant avec la grand-mère, les sept amis dont l’un d’eux a une jumelle.

    Cette fraternité a comme but l’entraide de chacun d’eux peu importe les circonstances et les risques de danger.

    L’auteur nous mène dans une intrigue fantastisque incroyable avec un personnage ayant de grands pouvoirs d’utilisation et de transformation de l’élément feu.

    Roman touchant la famille et l’amitié de jeunes orphelins qui sont libres à l’âge de seize ans.

    Le style de Zafon coule avec grâce et démence d’une page à l’autre. Roman très réussi si le genre nous plaît.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage : Le Palais de Minuit  de Carlos Ruiz Zafon

    • Paru le : 12/01/2012

    »Calcutta, 1916. Un soldat anglais fuit dans les ombres nocturnes de la Cité des palais. Au creux de ses bras, il abrite des jumeaux de quelques jours qu'il vient...

    › Lire la suite

    Calcutta, 1916. Un soldat anglais fuit dans les ombres nocturnes de la Cité des palais. Au creux de ses bras, il abrite des jumeaux de quelques jours qu'il vient d'arracher à un mystérieux criminel. Confiés à leur grand-mère, les jumeaux, un garçon et une fille, sont séparés. Sheere reste avec sa grand-mère, Ben est confié à un orphelinat. Le jour de leur seize ans, Sheere retrouve Ben à l'orphelinat.
    Il s'y est fait six fidèles amis avec lesquels il a formé la Chowdar Society. La nuit, les sept enfants se réunissent dans une grande bâtisse désolée qu'ils ont baptisée le "Palais de Minuit". A son tour, Sheere est admise à la Chowdar Society. Mais dès que les jumeaux sont réunis, une force maléfique semble se réveiller. Un train de feu tout droit sorti de l'enfer les terrorise. Une ombre liquide s'acharne contre eux.
    Qui est l'être, ou le démon, à l'œuvre derrière les attaques répétées contre Sheere et Ben ? Pourquoi leur manifeste-t-il une haine aussi implacable ? Interrogeant la grand-mère des jumeaux, fouillant les archives de la ville, les membres de la Chowdar Society découvrent alors la véritable personnalité de Jawahal, le père disparu de Ben et de Sheere.

    Architecte de génie possédé par une folie homicide, il a bâti l'extraordinaire garde de Jheeter's Gate.
    Cathédrale élevée à la gloire de la technologie ferroviaire, ce bâtiment sans égal dans le monde a été la proie d'un terrible incendie le jour même de son inauguration. Depuis, sa carcasse noire, dressée au centre de Calcutta, est hantée par l'âme en colère de Jawahal. C'est au coeur de ce lieu maudit que Ben et Sheere doivent affronter les vérités douloureuses de leur passé. Ensemble, les huit membres de la Chowdar Society s'enfoncent dans les ténèbres de la gare maudite.
    Au bout des tunnels les attend le plus cruel et le plus attachant des criminels. Il veut l'âme de Sheere et la mort de Ben. Pour cela, il doit détruire l'amitié qui unit les adolescents. Mais l'amour est toujours plus fort que la mort : armés de leur courage, de leur attachement et de leur sincérité, Sheere, Ben et leurs six amis vont tout risquer pour apaiser l'esprit malade de Jawahal. »  www : decitre.fr

     

    « Ce deuxième roman de Carlos Ruiz Zafon (auteur espagnol des best-sellers) qui vient de ressortir tous publics, est pour moi (tout comme le prince de la brûme) un livre pour ados.
    Rien à voir avec la profondeur poétique de L'Ombre du vent.
    Dans ce Calcutta du début du XX° siècle "le lieutenant Peake", poursuivi par des tueurs (dont le terrible Jawahal), sauve de la mort deux petits jumeaux. Leur grand-mère, Aryami Bosé, les sachant en danger confie le garçon Ben aux bons soins du directeur Thomas Carter de "l'orphelinat Saint Patrick's"et fuit avec la petite Sheere.Un médaillon prouve leurs origines.
    Plusieurs années ont passé, Ben et six amis vont dissoudre leur "club de la chowbar society" où ils se racontent des histoires Il retrouve sa soeur et sa grand-mère qui l'avertissent que Jawahal est à ses trousses.
    Remontée dans le passé d'un père (mort dans un horrible incendie de train)au mystérieux "traité d'ingénierie". Cauchemars aux allures d'hallucinations.Fantôme.Explosion de fenêtres.Code secret.Magie noire.Déesse Kali.Mythologie phénicienne. Et un palais comme "un grand cygne noir"
    "Quel secret, quelle lourde charge portait donc sur ses épaules un simple ingénieur?"
    Suspense!! Avec baptème du feu et tristes morts.
    Serions-nous dans l'antre du démon?  www : babelio.com






    ISAKA KÔTARÔ---PIERROT-LA-GRAVITÉ

    01/06/2012 01:35

    ISAKA KÔTARÔ---PIERROT-LA-GRAVITÉ


    KÔTARÔ Isaka

    PIERROT-LA-GRAVITÉ, Éd. Philippe Picquier, 01.2012, 465 pages

     

    Roman japonais très touchant d’une lecture intense et agréable. Histoire de deux demis frères très liés l’un à l’autre, d’une famille unie, de parents dévoués et aimants. Ce roman nous fait connaître le Japon par le regard complice et fantastique de ces deux frères inséparables pouvant compter l’un sur l’autre peu importe les situations. L’importance de la famile domine la vie de chacun des personnages peu importe le puzzle ou casse-tête qui la constitue. Un grand roman, une révélation de la vie des jeunes dans un pays reconstitué et moderne comme le Japon.     

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Le Japon des éditions Philippe Picquier

    Haru et Izumi sont deux frères très liés depuis l’enfance. Haru est issu d’un viol subi par sa mère, mais les parents n’ont jamais caché cette réalité aux enfants et la famille est restée soudée autour de ce drame.
    Izumi travaille pour une société de tests génétiques, tandis que Haru passe ses journées à nettoyer les tags de la ville. Quand d’étranges incendies se mettent à éclater ici et là, annoncés par de mystérieux graffitis, les deux frères décident de mener l’enquête. Les signes mis bout à bout forment un rébus dont ils s’efforcent de percer le sens.
    Au-delà de l’énigme policière aux péripéties étonnantes, c’est la personnalité attachante des deux frères qui captive, ainsi que le charme des dialogues entre humour et émotion, émaillés d’interrogations sur le bien et le mal, et les questions éthiques posées par les progrès de la science.
    On reconnaît dans ce roman la «marque de fabrique» d’Isaka Kôtarô : création d’un univers original, à la croisée du roman policier, du fantastique et du manga, et mise en place d’un puzzle auquel on peut être assuré que pas une pièce ne manquera lors du dénouement surprenant. »

     

     par Bernard Quiriny

    « Y aurait-il une sorte d’« école Murakami » en train d’éclore parmi les écrivains japonais ? À lire ce deuxième roman traduit de Kôtarô Isaka (42 ans aujourd’hui, mais le livre date de 2003), on en a l’impression : univers volontiers étrange, livre en forme de quête initiatique, digressions existentielles et métaphysiques sur le bien et le mal, la science, l’art… Mais Isaka reste avant tout un amateur de polar, et c’est sa trame policière qui donne à ce ‘Pierrot-la-Gravité’ (titre français peu engageant : en anglais, c’est ‘Gravity-Clown’) son rythme et son efficacité. Les deux héros sont frères, ils s’appellent Haru et Izumi. Izumi, l’aîné, bosse dans une boîte de génomique, spécialisée dans les tests ADN. Haru, le cadet, vend ses services comme effaceur de graffitis (tout en étant un grand amateur de cet art).

    Un jour apparaissent sur les murs de la ville des tags nouveaux, assez semblables entre eux, et immédiatement suivis d’un incendie dans un immeuble du voisinage. Pyromane en série ? Tagueur fou ? Les deux frères mènent l’enquête, et le romancier tire avec beaucoup d’habileté des fils qui, comme par magie, se rassemblent à la fin. Si l’on pense à Murakami, c’est à la fois pour le style et pour l’ambiance, avec une espèce d’étrangeté qui brouille le réalisme attendu (il y a une petite touche de manga dans l’univers d’Isaka, voire de fantastique, sans compter les autocitations avec la référence à son précédent roman, ‘La prière d’Audubon’), et aussi pour la quête initiatique qui court sous l’histoire policière (la naissance d’Haru, la recherche de ses origines, la vengeance contre son « mauvais » père).

    La partie polar, elle, est menée rondement, avec un code secret à décrypter, basé sur les quatre lettres de l’ADN (G, C, A, T) et leurs combinaisons… Un roman prenant et attachant qui a connu un immense succès de l’auteur au Japon, où il a été porté à l’écran en 2009 par Junichi Mori »






    MANKELL Henning---L'OEIL DU LÉOPARD

    09/06/2012 21:06

    MANKELL Henning---L'OEIL DU LÉOPARD


         Henning Mankell

        L’ŒIL DU LÉOPARD, 1990,  05.04.2012

     

    Roman intéressant par son histoire et son pays. En Zambie. Le personnage principal est un Suédois qui nous raconte sa vie familiale en Suède et sa vie au Zambie comme vendeur d’œufs. On est plongé dans une époque précise qui est très instable pour les Blancs qui y sont encore et très difficile pour les habitants aux prises avec la pauvreté et le pouvoir totalitaire de cette époque. Mankell décrit son personnage et sa vie au Zambie avec éclat, un style descriptif très efficace et une grande âme offerte à l’Afrique.  

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

    Henning Mankell

    -

    « Années 1950. Dans une bourgade du Norrland, Hans Olofson, adolescent élevé par un père rustre et alcoolique, perd ses deux seuls vrais amis. Bouleversé, Hans décide de réaliser le rêve de l’un d’eux : aller en Zambie, sur les traces d’un missionnaire suédois.

    1969. L’Afrique le fascine et l’effraie. Dans la jeune république indépendante de Zambie en proie à la violence, Hans rencontre des colonisateurs emprisonnés dans leur racisme, et des Noirs obéissants qui cultivent la haine des Blancs. Hans accepte d’aider une Anglaise à diriger sa ferme de production d’œufs, puis reprend l’exploitation à son compte. Espérant ainsi échapper à l’engrenage de la violence raciale, il tente alors de mettre en application ses idéaux de justice sociale et humaine.

     

    L’Œil du léopard, publié en 1990 en Suède, s’ajoute à la liste des romans sur l’Afrique (tels Comédia infantil, Le Fils du vent et Le Cerveau de Kennedy) de cet écrivain engagé qu’est Henning Mankell, qui partage sa vie entre la Suède et le Mozambique. »

    www.seuil.com

    « Hans Olofson est installé depuis près de vingt ans en Afrique où il exploite une ferme. Vingt ans d’une vie tumultueuse en Afrique… alors qu’il s’était juré de ne pas s’éterniser là-bas… À présent, atteint de paludisme, il souffre de crises paroxystiques qui lui donnent des hallucinations. La forte fièvre l’épuise et le fait délirer. Et alors qu’il se claquemure dans cette existence de terreur, il se souvient… D’abord de la Suède, son pays natal, puis de son père marin et alcoolique au plus haut degré, de son ami d’enfance aussi, de cette femme qui lui a tout donné. Et dans son délire, il se croit menacé, en danger perpétuel, se méfie des gens qui l’entourent, est angoissé à l’idée d’être assassiné par l’un d’eux.

    Voici le lecteur embarqué dans un récit effrayant, suffocant où l’auteur dresse le portrait d’une Afrique sauvage, horrifique, une terre qui n’exhale que mépris et haine. Et il nous parle du sempiternel conflit entre les Noirs et les Blancs, celui qui demeure désespérément sans espoir de réconciliation

    L’auteur pratique avec talent l’art de mettre dans l’embarras le lecteur et de lui imposer des questionnements sans réponse au sujet d’idées reçues sur l’Afrique et son fonctionnement. Ainsi il livre une sorte de pamphlet au parfum colonialiste sur les terres d’Afrique, qui ressemble étrangement à un film à rallonge bien connu…

    Il émane de ce roman une grande froideur et personnellement cette façon qu’a l’auteur de décrire l’Afrique dans ce qu’elle a de plus infâme m’a désolée, voire indignée.

    Un récit qui chamboule et remue à l’intérieur, où chaque page est tachée d’un  racisme larvé qui dérange et révolte… »www.livrogne.com






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