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À LA MESURE DE L'UNIVERS, roman, 2017, 437 pages, Islande,Jòn Kalman STEFÀNSSON
10/05/2020 18:46
Jòn Kalman STEFÀNSSON
À LA MESURE DE L'UNIVERS, roman, 2017, 437 pages, Islande
Un autre roman remarquable pour la qualité de l'écriture poétique et
impressionnable de l'auteur. Un roman d'un pays nordique qui nous rejoint par
les sens et les saisons influencées. L'alcool fait des ravages dans les
familles, réduit les hommes semblables aux animaux et pires. Des vies chargées
de regrets, de souvenirs oubliés qui ont marqué les vies de personnes aimées. Il
n'est jamais tard pour réparer les torts faits par amour. Quel fardeau est la
mort pour la vie. Tout devient plus compliqué quand on ne sait pas parler. On
finit par blesser tous ceux qui nous entourent.Un beau roman, un auteur de
talent, des pensées utiles, réalistes. Des vies chargées de regrets, de
souvenirs oubliés qui ont marqué les vies de personnes aimées. Il n'est jamais
trop tard pour réparer les torts faits par amour. Quel fardeau est la mort pour
la vie.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR
"Et maintenant, il est trop tard, répond Ari, pétri de remords. Anna esquisse un
sourire, elle lui caresse à nouveau la main et lui dit, quelle sottise, il n’est
jamais trop tard tant qu’on est en vie. Aussi longtemps que quelqu’un est
vivant."
À la mesure de l’univers est la suite du roman. D’ailleurs, les poissons n’ont
pas de pieds. Ari rentre en Islande après avoir reçu une lettre de son père lui
annonçant son décès imminent. Le jour se lève sur Keflavík, l’endroit le plus
noir de l’île, à l’extrémité d’une lande à la végétation éparse et battue par
les vents.
Ici, la neige recouvre tout mais, partout, les souvenirs affleurent. Ari
retrouve des connaissances qu’il n’a pas vues depuis des années. Ses
conversations et ses rencontres le conduisent à s’interroger et finalement à
accepter son passé : les deuils, les lâchetés, les trahisons, afin de retrouver
celui qu’il était, et qui s’était perdu "au milieu du chemin de la vie".
Comme dans la première partie de son diptyque, Jón Kalman Stefánsson entremêle
les époques, les histoires individuelles et les lieux : le Norðfjörður, dans les
fjords de l’Est, où évoluent Margrét et Oddur, les amants magnifiques, et
Keflavík, ce village de pêcheurs interdits d’océan, très marqué par la présence
de la base militaire américaine. Dans une langue à la fois simple et lyrique,
nourrie de poésie et de chansons de variétés, agissant comme autant de
madeleines de Proust, l’auteur nous parle de mort, d’amour, de lâcheté et de
courage. Mais ce récit délivre aussi un message d’espoir : même si le temps
affadit les plus beaux moments, ces derniers restent vivants au cœur de l’homme,
car le langage a le pouvoir de les rendre éternels. L’amour est le ciment et la
douleur du monde.
www.babelio
Après plusieurs années d'absence, Ari rentre en Islande. Il est devenu éditeur
et a récemment quitté sa femme. À Keflavík, la neige recouvre tout mais les
souvenirs affleurent. Dans ce village de pêcheurs interdits d’océan, marqué par
la présence d’une base militaire américaine, Ari retrouve de vieilles
connaissances. Lâchetés, trahisons et amours du passé resurgissent alors que le
père d’Ari se meurt. Poursuivant le diptyque commencé avec D’ailleurs, les
poissons n’ont pas de pieds, Jón Kalman Stefánsson entremêle les destins
singuliers des habitants de cette île immuable et mélancolique.
« A vous écorcher le cœur de bonheur »
Hubert Artus, Lire.
Personnages: ARI, LILLA, ODDUR, TRYGGVI, SVAVAR
UN LECTEUR:
"Indicible, c'est le mot qui me vient à l'esprit pour décrire mon ressenti à la
lecture de ce roman. Indicible, c'est ce que je ressens au plus profond de moi.
Encore une fois Jon Kalman STEFANSSON me touche au-delà de tout.
Vous dire en quoi, est difficile à expliquer. Ce sont les mots, tout simplement,
l'atmosphère... La magie a une nouvelle fois opérée. Ce livre est empreint de
nostalgie, de mélancolie, mais aussi d'espoir. Les portraits des femmes sont
magnifiques. C'est peut-être cela qui fait que j'aime particulièrement cet
auteur.
Par petites touches, et tout au long des deux volumes STEFANSSON nous raconte ce
qu'a été la vie de chacun de ses personnages. Ceux de la famille d'Ari mais
également ceux qui gravitent autour d'eux, et ce, sur trois générations. Petit à
petit tout prend corps, tout s'explique. L'histoire de chacun est tellement
forte en émotion, qu'il n'était pas possible de tout raconter en une fois. Et le
charme n'aurait pas opéré de la même façon.
.Un livre de Jon Kalman STEFANSSON ne se lit pas n'importe comment. Il faut le
déguster, avoir le temps de se l'approprier."
www.babelio.com
CITATIONS:
"Personne ne vieillit fans la mort, le temps ne s'écoule pas dans l'éternité, là
son pouvoir insolant est réduit à néant."
"L'Islande connaît un tel nombre de jours difficiles que nous ne saurions
permettre de laisser quoi que ce soit nous détourner de notre lutte pour la
survie, laquelle est loin d'être gagnée."
"Parfois, la joie règne en maître et les jeux sont tellement amusants que les
enfants oublient presque la mort, la maladie, l'alcool, la lourdeur des poings,
la dureté des paumes, ils se contentent d'exister, la lumière monte de la terre
jusqu'au ciel, les femmes qui veillent sur eux ont des bras accueillants, elles
sentent bon. Puis vient la nuit."
"LE DESTIN N'EXISTE PAS, IL N'Y A RIEN QUE LE LIBRE ARBITRE."
"Si la vie est un jeu, ce jeu s'appelle bridge. À chacun sa vie."
"Il est impossible pour une femme de s'intéresser à un homme sans que ce dernier
n'entre en érection."
"Ce n'est pas nouveau, les intérêts du petit nombre ont toujours prévalu sur
ceux de la majorité, ici comme ailleurs."
"Je ne suis pas un homme, mais un nuage en pantalon."
"Nous avons tous nos blessures et la vie est difficile si elles ne guérissent
pas. Il m'avait assassinée à l'âge de sept ans. Mon beau-père."
"C'est la mer qui fait de nous des hommes. C'est la mer qui décide si tu es un
homme ou pas."
"La mort traverse tous les êtres, elle emporte tout, elle efface tout le monde,
l'unique résistance qu'on puisse lui opposer, c'est de vivre et de raconter."
"Les belles paroles ne valent rien, à moins qu'elles ne nous permettent de
devenir meilleurs et plus grands."
"NOUS SOMMES TOUS COMME NOUS SOMMES."
"Tout devient compliqué quand on ne sait pas parler. On finit par blesser toux
ceux qui nous entourent."
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À LA MESURE DE L'UNIVERS, roman, 2017, 437 pages, Islande,Jòn Kalman STEFÀNSSON
10/05/2020 18:46
Jòn Kalman STEFÀNSSON
À LA MESURE DE L'UNIVERS, roman, 2017, 437 pages, Islande
Un autre roman remarquable pour la qualité de l'écriture poétique et
impressionnable de l'auteur. Un roman d'un pays nordique qui nous rejoint par
les sens et les saisons influencées. L'alcool fait des ravages dans les
familles, réduit les hommes semblables aux animaux et pires. Des vies chargées
de regrets, de souvenirs oubliés qui ont marqué les vies de personnes aimées. Il
n'est jamais tard pour réparer les torts faits par amour. Quel fardeau est la
mort pour la vie. Tout devient plus compliqué quand on ne sait pas parler. On
finit par blesser tous ceux qui nous entourent.Un beau roman, un auteur de
talent, des pensées utiles, réalistes. Des vies chargées de regrets, de
souvenirs oubliés qui ont marqué les vies de personnes aimées. Il n'est jamais
trop tard pour réparer les torts faits par amour. Quel fardeau est la mort pour
la vie.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
CE QU’EN DIT L’ÉDITEUR
"Et maintenant, il est trop tard, répond Ari, pétri de remords. Anna esquisse un
sourire, elle lui caresse à nouveau la main et lui dit, quelle sottise, il n’est
jamais trop tard tant qu’on est en vie. Aussi longtemps que quelqu’un est
vivant."
À la mesure de l’univers est la suite du roman. D’ailleurs, les poissons n’ont
pas de pieds. Ari rentre en Islande après avoir reçu une lettre de son père lui
annonçant son décès imminent. Le jour se lève sur Keflavík, l’endroit le plus
noir de l’île, à l’extrémité d’une lande à la végétation éparse et battue par
les vents.
Ici, la neige recouvre tout mais, partout, les souvenirs affleurent. Ari
retrouve des connaissances qu’il n’a pas vues depuis des années. Ses
conversations et ses rencontres le conduisent à s’interroger et finalement à
accepter son passé : les deuils, les lâchetés, les trahisons, afin de retrouver
celui qu’il était, et qui s’était perdu "au milieu du chemin de la vie".
Comme dans la première partie de son diptyque, Jón Kalman Stefánsson entremêle
les époques, les histoires individuelles et les lieux : le Norðfjörður, dans les
fjords de l’Est, où évoluent Margrét et Oddur, les amants magnifiques, et
Keflavík, ce village de pêcheurs interdits d’océan, très marqué par la présence
de la base militaire américaine. Dans une langue à la fois simple et lyrique,
nourrie de poésie et de chansons de variétés, agissant comme autant de
madeleines de Proust, l’auteur nous parle de mort, d’amour, de lâcheté et de
courage. Mais ce récit délivre aussi un message d’espoir : même si le temps
affadit les plus beaux moments, ces derniers restent vivants au cœur de l’homme,
car le langage a le pouvoir de les rendre éternels. L’amour est le ciment et la
douleur du monde.
www.babelio
Après plusieurs années d'absence, Ari rentre en Islande. Il est devenu éditeur
et a récemment quitté sa femme. À Keflavík, la neige recouvre tout mais les
souvenirs affleurent. Dans ce village de pêcheurs interdits d’océan, marqué par
la présence d’une base militaire américaine, Ari retrouve de vieilles
connaissances. Lâchetés, trahisons et amours du passé resurgissent alors que le
père d’Ari se meurt. Poursuivant le diptyque commencé avec D’ailleurs, les
poissons n’ont pas de pieds, Jón Kalman Stefánsson entremêle les destins
singuliers des habitants de cette île immuable et mélancolique.
« A vous écorcher le cœur de bonheur »
Hubert Artus, Lire.
Personnages: ARI, LILLA, ODDUR, TRYGGVI, SVAVAR
UN LECTEUR:
"Indicible, c'est le mot qui me vient à l'esprit pour décrire mon ressenti à la
lecture de ce roman. Indicible, c'est ce que je ressens au plus profond de moi.
Encore une fois Jon Kalman STEFANSSON me touche au-delà de tout.
Vous dire en quoi, est difficile à expliquer. Ce sont les mots, tout simplement,
l'atmosphère... La magie a une nouvelle fois opérée. Ce livre est empreint de
nostalgie, de mélancolie, mais aussi d'espoir. Les portraits des femmes sont
magnifiques. C'est peut-être cela qui fait que j'aime particulièrement cet
auteur.
Par petites touches, et tout au long des deux volumes STEFANSSON nous raconte ce
qu'a été la vie de chacun de ses personnages. Ceux de la famille d'Ari mais
également ceux qui gravitent autour d'eux, et ce, sur trois générations. Petit à
petit tout prend corps, tout s'explique. L'histoire de chacun est tellement
forte en émotion, qu'il n'était pas possible de tout raconter en une fois. Et le
charme n'aurait pas opéré de la même façon.
.Un livre de Jon Kalman STEFANSSON ne se lit pas n'importe comment. Il faut le
déguster, avoir le temps de se l'approprier."
www.babelio.com
CITATIONS:
"Personne ne vieillit fans la mort, le temps ne s'écoule pas dans l'éternité, là
son pouvoir insolant est réduit à néant."
"L'Islande connaît un tel nombre de jours difficiles que nous ne saurions
permettre de laisser quoi que ce soit nous détourner de notre lutte pour la
survie, laquelle est loin d'être gagnée."
"Parfois, la joie règne en maître et les jeux sont tellement amusants que les
enfants oublient presque la mort, la maladie, l'alcool, la lourdeur des poings,
la dureté des paumes, ils se contentent d'exister, la lumière monte de la terre
jusqu'au ciel, les femmes qui veillent sur eux ont des bras accueillants, elles
sentent bon. Puis vient la nuit."
"LE DESTIN N'EXISTE PAS, IL N'Y A RIEN QUE LE LIBRE ARBITRE."
"Si la vie est un jeu, ce jeu s'appelle bridge. À chacun sa vie."
"Il est impossible pour une femme de s'intéresser à un homme sans que ce dernier
n'entre en érection."
"Ce n'est pas nouveau, les intérêts du petit nombre ont toujours prévalu sur
ceux de la majorité, ici comme ailleurs."
"Je ne suis pas un homme, mais un nuage en pantalon."
"Nous avons tous nos blessures et la vie est difficile si elles ne guérissent
pas. Il m'avait assassinée à l'âge de sept ans. Mon beau-père."
"C'est la mer qui fait de nous des hommes. C'est la mer qui décide si tu es un
homme ou pas."
"La mort traverse tous les êtres, elle emporte tout, elle efface tout le monde,
l'unique résistance qu'on puisse lui opposer, c'est de vivre et de raconter."
"Les belles paroles ne valent rien, à moins qu'elles ne nous permettent de
devenir meilleurs et plus grands."
"NOUS SOMMES TOUS COMME NOUS SOMMES."
"Tout devient compliqué quand on ne sait pas parler. On finit par blesser toux
ceux qui nous entourent."
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L'EXCEPTION, 2014, 285 pages,roman de Audur Ava ÒLAFSDOTTIR
21/05/2020 19:11
Audur Ava ÒLAFSDOTTIR
L'EXCEPTION, 2014, 285 pages,
"Une infinie douceur, un zeste de malice et de féerie"
Un roman touchant, une réalité qui nous semble bouleversante mais qui avec amour échappe humainement au drame. Une écriture raffinée toute en finesse, clémence et modération.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
CITATIONS:
"Tu es l'exception de ma vie. Je me sentais bien avec toi mais je savais que ça ne pourrait pas surer éternellement."
"TU SERAS TOUJOURS LA FEMME DE MA VIE."
"C'est la capacité d'étonnement qui fait de nous des êtres vivants."
"Celui qui part n'est jamais le même que celui qui revient."
"L'imagination est la seule réalité qui soit. L'homme est un fabulateur."
"Les êtres destinés à s'aimer se reconnaissent tout de suite."
"Un mari qui sort du placard au bout de onze ans de mariage est d'une insignifiance au moins égale à ma douleur."
"La souffrance alliée au désir était précisément à la base de toute créativité L'homme tourmenté est en quête de beauté.
"Résumé :Dans le vacarme ordinaire d’un réveillon à Reykjavík, entre feux d’artifice et bouchons de champagne, Maria n’entend rien de ce que Floki, son mari, lui annonce. Grave décision longtemps mûrie : il la quitte pour un autre. Car la personne qu’il aime n’est autre que son collègue à l’Institut de recherche mathématique où ils mènent tous deux des investigations sur la théorie du chaos. Jusqu’à cette heure précise, Maria était encore une jeune femme rayonnante, flanquée d’adorables jumeaux, dans l’impeccable félicité de sa petite famille.
Passé la stupeur et le désarroi commence pour la narratrice l’enchaînement quasi inéluctable des états psychologiques liés à la séparation. Mais dans la nuit de l’hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d’à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale. Comme les lutins des sagas, Perla surgit à tout moment de son appartement de l’entresol pour secourir fort à propos la belle géante délaissée, dont les mésaventures répondent étrangement au traité sur le bonheur matrimonial qu’elle est en train d’écrire…
Après l’immense succès de Rosa candida et de l’Embellie, merveilleux viatiques que l’on garde si durablement en mémoire et au cœur, Auður Ava Ólafsdóttir nous revient avec l’Exception, poursuivant son étude des mœurs de la société islandaise à travers un personnage bousculé par le sort qui prend sur lui, avec esprit et humour, toutes les méchantes drôleries de l’inconstance humaine. Vrai bain de jouvence littéraire, son œuvre ressemble à la vie."
UN LECTEUR:
"Que peut-il arriver devant un feu de cheminée chez un couple d'amoureux un peu avant minuit un 31 décembre ? Rien de dramatique si le sapin de Noël ne grille pas. On mange, on boit, on attend les douze coups pour s'embrasser et se souhaiter mutuellement le meilleur pour l'année à venir...
María tombe de très haut quand Flóki, son mari depuis onze ans, lui annonce à ce moment-là qu'il part le soir même pour aller vivre avec son collègue et associé, la laissant seule avec leurs jumeaux de deux ans et demi. Ils s'entendaient bien, Flóki était tendre et doux avec elle, María n'a rien vu venir... Les jours suivants, elle continue à mettre un pied devant l'autre et à s'occuper de ses enfants, elle ne s'énerve pas quand Flóki débarque à l'improviste pour récupérer des affaires, sans sonner, ouvrant avec sa clef, lui répondant froidement que non, il ne reviendra pas.
Elle souffre sans lui faire de reproches, ne cesse d'espérer le retour de celui qu'elle appelle encore “son mari” (ni “ce connard”, ni “ce salaud”, par exemple). Elle s'interroge, échange beaucoup avec sa voisine, trouve un soutien précieux chez cette petite femme haute en couleur (naine, psy, conseillère conjugale et nègre littéraire de romans policiers) : est-ce différent lorsque votre compagnon vous quitte pour un autre homme ? La question n'est plus tout à fait la même : il n'est pas parti pour me fuir, mais parce qu'il change d'orientation sexuelle – ou, en l'occurrence, il choisit de vivre pleinement et ouvertement son homosexualité, ne se satisfaisant plus d'aventures clandestines “dans le dos” de son épouse.
On tourne avec María autour de ces questions. Elle ressasse aussi les souvenirs de sa vie de couple, certains prennent une autre signification maintenant qu'elle “sait”. Il ne se passe pas grand chose dans cette intrigue, j'ai craint de m'y ennuyer.
Et non. Même plaisir de lecture qu'avec 'L'embellie', grâce à la délicieuse plume de l'auteur, sa sensibilité, son talent pour décrire des petits riens pris sur le vif (des postures, des gestes ou des mots d'enfants anodins, par exemple), parler avec finesse de sujets qui touchent, donner vie à des personnages attachants, et même nous faire sourire alors que le sujet ne semble pas s'y prêter. Il y a des points communs entre les trois romans de l'auteur : l'Islande bien sûr et "l'âme des insulaires" (que l'auteur revendique), la parentalité, le couple, le voyage comme parcours initiatique lorsqu'une vie est à reconstruire...
Beau et émouvant." www.babelio.com
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LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES,roman 5*, 475 pages, 2020, roman DELIA OWENSde
23/05/2020 17:17
DELIA OWENS
LÀ OÙ CHANTENT LES ÉCREVISSES,roman, 475 pages, 2020
Un premier roman impressionnant tant par la qualité de l'écriture que par le
sujet, l'amour de la nature, de la solitude.
Un roman qui m'a ébloui, frappé tel non pas comme un fouet mais comme une plume
d'oiseau par sa qualité et sa profondeur.
"Un roman à la beauté tragique." "Une histoire déchirante, un hymne sublime à la
nature et à la solitude." Tels sont les commentaires de critiques littéraires.
Une écriture tendre mais flamboyante.Un roman d'un personnage troublant,
solitaire. Le roman d'une légende écologique éloquente, saisissante.
Un phénomène d'édition.
"Les années de solitude qu'elle avait traversées avaient altéré son comportement
au point qu'elle finisse par être différente des autres, mais ce n'était pas de
sa faute si elle avait été abandonnée de tous.Presque tout ce qu'elle savait,
elle l'avait appris de la nature. Du monde sauvage. La nature l'avait nourrie,
instruite et protégée quand personne n'était là pour le faire. Si sa façon de se
comporter différemment des autres avait eu des conséquences, celles-ci faisaient
partie du noyau de sa vie."
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Résumé
Là où chantent les écrevisses. Résumé : Pendant des années, les rumeurs les plus
folles ont couru sur « la Fille des marais » de Barkley Cove, une petite ville
de Caroline du Nord. ... Née sous une étoile flétrie , Kya se retrouve à vivre
seule dans les marais de Barkley Cove , petite ville de Caroline du Nord....
Pendant des années, les rumeurs les plus folles ont couru sur « la Fille des
marais » de Barkley Cove, une petite ville de Caroline du Nord. Pourtant, Kya
n’est pas cette fille sauvage et analphabète que tous imaginent et craignent.
A l’âge de dix ans, abandonnée par sa famille, elle doit apprendre à survivre
seule dans le marais, devenu pour elle un refuge naturel et une protection. Sa
rencontre avec Tate, un jeune homme doux et cultivé qui lui apprend à lire et à
écrire, lui fait découvrir la science et la poésie, transforme la jeune fille à
jamais. Mais Tate, appelé par ses études, l’abandonne à son tour.
La solitude devient si pesante que Kya ne se méfie pas assez de celui qui va
bientôt croiser son chemin et lui promettre une autre vie.
Lorsque l’irréparable se produit, elle ne peut plus compter que sur elle-même…
Delia Owens est née en 1949 en Géorgie, aux Etats-Unis. Diplômée en zoologie et
biologie, elle a vécu plus de vingt ans en Afrique et a publié trois ouvrages
consacrés à la nature et aux animaux, tous best-sellers aux USA.
Là où chantent les écrevisses est son premier roman. Phénomène d’édition, ce
livre a déjà conquis des millions de lecteurs et poursuit son incroyable
destinée dans le monde entier. Une adaptation au cinéma est également en cours.
« Un roman à la beauté tragique. » The New York Times Book Review
« Une histoire déchirante, un hymne sublime à la nature et à la solitude. »
Entertainment Weekly
« Un premier roman magnifique. » People
LE DEVOIR
"Récit initiatique, immersion dans la nature et thriller juridique, Là où
chantent les écrevisses, le premier roman et succès de librairie de l’Américaine
Delia Owens, 70 ans, a pour décor unique un vaste marais situé à quelques
kilomètres d’une petite ville côtière et ségrégationniste de Caroline du Nord.
En 1952, c’est dans ce no man’s land, « sentant à la fois la vie et la mort, un
mélange organique de promesses et de décomposition », que Kya, fillette blanche
de six ans, vit seule dans une cabane avec son père alcoolique et désœuvré après
les départs successifs de sa mère et de ses frères et sœurs plus âgés.
Tout en jouant à cache-cache avec son père qui la maltraite et avec les
travailleurs sociaux qui veulent l’envoyer à l’école — elle n’y passera, pieds
nus, qu’une seule journée —, elle espère que sa mère revienne un jour la
chercher. Mais elle ne reviendra jamais. Son père va finir, lui aussi, par
s’évanouir dans la nature.
À l’âge de dix ans, à part l’épicier noir qui lui achète des moules et du
poisson séché en échange d’un peu d’essence et de quelques provisions — tout en
veillant sur elle —, le marais est sa seule famille.
Farouche et solitaire, la fillette y vit en symbiose avec son environnement,
parmi oiseaux, insectes, poissons et coquillages, courants et marées, et la
nature nourrit les plus beaux passages du livre.
Au fil des années, le marais n’aura plus de secrets pour la jeune héroïne. « Le
marais, c’est un espace de lumière où l’herbe pousse dans l’eau et l’eau se
déverse dans le ciel. » Tandis que les mantes religieuses et les mouches à feu
vont lui apprendre tout ce qu’elle doit savoir de l’amour.
Elle finira quand même par se rapprocher d’un jeune du village, un peu plus
vieux qu’elle, qui partage sa fascination pour le marais. Il va apprendre à lire
à Kya, lui ouvrant à quatorze ans toutes grandes les portes de la poésie, des
connaissances scientifiques et de l’amour. À la fin du secondaire, l’adolescent
devra toutefois partir pour aller étudier la biologie à l’université, faisant à
Kya mille promesses qu’il ne tiendra pas.
Quand, en 1969, un ancien quart-arrière vedette de l’équipe de football locale
qui avait eu une liaison avec elle est retrouvé le cou cassé dans la boue au
pied d’une tour d’observation, c’est la « fille des marais », naturellement,
qu’on accusera du meurtre — qui n’en est peut-être pas un.
Diplômée en zoologie et en biologie, Delia Owens a vécu une vingtaine d’années
en Afrique, expérience dont elle a tiré trois récits consacrés à la nature
africaine. Cette histoire de vie et de mort, de liberté et d’enfermement,
cocktail organique où se mélange un peu de Faulkner et de Toni Morrison, Les
aventures de Huckleberry Finn et Ne tirez pas sur l’oiseau moqueur, est le roman
qui s’est le plus vendu aux États-Unis en 2019.
Roman à la beauté noire, mais qui manque par moments de vraisemblance et de
subtilité, Là où chantent les écrevisses est un peu terni par la traduction
quelconque, criblée de libertés franchouillardes et d’erreurs — confondre courge
et courgette dans un roman où nature et biologie occupent une si grande place
n’a rien de rassurant."
Là où chantent les écrevisses
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