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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 118 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    ***LEVISON Ian---UNE CANAILLE ET DEMIE

    07/08/2011 13:52

    ***LEVISON Ian---UNE CANAILLE ET DEMIE


    IAN LEVISON

    UNE CANAILLE ET DEMIE, ÉD. FERYANE, 2006, 333 pages
    Un bon roman du genre polar. La totale : le bon, le méchant, la jeune fille délurée, un vol de banque, une vie sous la menace et la détective désabusée. Le bon est enseignant mais rêve d’être chercheur. Le méchant sort de prison et tente une dernière fois sa chance en braquant une banque. Le sort de la vie amène le voleur chez l’enseignant qui dépourvu se voit dans l’obligation de le garder chez lui car ce dernier le menace de son révolver mais surtout de dévoiler son secret car celui-ci couche avec la fille mineure de son voisin, une étudiante.
    La vie est une question de survivance. Tous les moyens sont bons, il n’y a pas de coups bas pour survivre. Une toile de la société américaine mais également de la vie qui nous mène où ne pense pas aller. Ce sont les événements qui font la vie car on n’en contrôle pas les aléas.
    Le style du roman est fluide mais direct, pénétrant mais souple. Un bon moment de lecture qui peut nous donner à réfléchir sur les événements de la vie de chacun.
    Gilles lagrois, Auclair, Québec

    Présentation de l'éditeur
    « Dans une petite ville du New Hampshire, deux hommes se font face. Dixon, l’ex-taulard et Elias, le professeur. Un pistolet automatique les sépare. Leur vision de la vie et des hommes aussi. Et leurs ambitions… Le premier rêve d’une ferme tranquille dans l’Alberta. Le second d’ascension valorisante dans l’establishment universitaire. Quand Dixon, salement blessé et chargé de quelques milliers de dollars difficiles à écouler, surprend Elias dans le plus simple appareil avec la fille de ses voisins, visiblement mineure, il lui est facile de le convaincre de le cacher dans son sous-sol, et de ne rien dire à la police… Et quand Denise, agent du FBI, vient enquêter, Elias la trouve à son goût. Dixon pourra-il faire confiance à ce séducteur du dimanche qui ne cache pas sa sympathie pour le IIIe Reich ? La morale de cette histoire fera grincer des dents... du pur Levison ! »
    Des lecteurs :
    Des personnages qui sortent de l’ordinaire et un brio indéniable pour régler ses comptes avec la société américaine : Iain Levison, c’est du nanan !

    Iain Levison, toujours aussi en forme dans l’irrévérence, malmène ces trois-là, leur fait cracher leur vérité. Ils vont se faire peur, se causer, s’étriper, presque s’aimer, et tout nous dire sur leur belle société foutraque, qui parfois ressemble à la nôtre.


    Vous avez lu ! par cynic63 , un lecteur
    « Bon, et bien, il va être difficile de vous présenter ce deuxième roman de Iain Levison de manière claire et concise. Une canaille et demie est d’abord sorti dans sa traduction française en 2006, aucun éditeur américain n’en ayant au préalable voulu. Lorsque le roman fut édité en anglais, il ne s’appelait plus Tiburn, son titre original, mais Dog eats dog ; Tiburn étant cependant le titre que l’éditeur allemand avait, lui, décidé de conserver. Vous me suivez ? C’est compliqué ? Et bien, c’est à l’image de cet atypique écrivain qui, non content de nous truffer ses romans de vrais morceaux d’humour noir, a dû bien rigoler en voyant cet imbroglio éditorial dont il a été bien involontairement la cause.


    Cette introduction étant faite, qu’en est-il du contenu de ce deuxième roman de l’américano-écossais ?
    D’abord des personnages : A ma droite, la petite trentaine étincelante, les fringues impeccables du prof de Province qui aspire à de hautes destinées universitaires. J’ai nommé Elias White. Prétentieux, prêt à tout pour se faire remarquer par les Mandarins qui occupent les Chaires d’Histoire dans les facs américaines ou les revues spécialisées, notre bonhomme semble avoir trouvé le sujet polémique à souhait : « Et si Hitler avait raison ? ». Il lui a suffi de faire, au sens strict, les poubelles de la bibliothèque d’une Université allemande pour avoir la lumineuse idée de proposer cette thèse si politiquement incorrecte.

     
    A ma gauche, la trentaine bien entamée, un parcours de délinquant qu’une erreur judiciaire à ses dépens lui a fait entamer, bon connaisseur de la prison où il s’est endurci tant physiquement qu’intellectuellement, car le marlou a totalement oublié de laisser ses neurones au parloir, j’ai nommé Philippe Dixon. Malin, intelligent, fin psychologue et aspirant à se retirer en Alberta alors que la majorité de ses collègues braqueurs rêveraient plutôt des seins silliconés des bimbos floridiennes ou californiennes, c’est un individu calme et non-dénué d’humour.

     
    Au milieu, fatiguée de passer toujours après ses collègues pour les promotions pour la simple raison qu’elle n’a pas ce qu’il faut dans le pantalon, Denise Lupo. Une flic qui porte bien son nom : elle ne chasse pas forcément en meute mais lorsqu’elle a flairé sa proie, elle la file jusqu’à épuisement. Elle a bien appris ses techniques de chasse au FBI qui, ingrat, ne pense jamais à elle quand un poste intéressant se libère et ce, malgré son expérience.


    Voilà donc les trois protagonistes principaux de cette tragicomédie qui va se dérouler sous le ciel de Tiburn, petite ville du New Hamsphire, lieu de résidence de White, endroit où des circonstances fâcheuses vont mener Dixon, et territoire de chasse de Denise qui remonte la piste d’un billet dont on est sûr qu’il est issu de ce même cambriolage. C’est bien Tiburn qui sera le théâtre des opérations, le lieu où ces trois destins vont se croiser, se rencontrer, se côtoyer. Jamais en même temps, ou presque, évidemment.


    Dixon commet un ultime braquage en compagnie d’équipiers peu efficaces. Le résultat est un fiasco presque total. Presque car, unique survivant de l’opération, il parvient quand même à s’enfuir en compagnie d’un joli magot. L’homme étant, comme on l’a dit, intelligent, il prend bien soin de choisir sa destination, de brouiller les pistes changeant, parfois avec fermeté, de véhicule . Grâce à cette cavale hautement calculée, il échoue de nuit à Tiburn, New Hampshire. C’est là qu’il décide de se poser pour quelques temps, histoire de se refaire une santé mise en danger par une vilaine blessure par balles contractée lors de sa fuite. Observant discrètement par la fenêtre d’une maison qui lui conviendrait très bien comme lieu de villégiature, il découvre une drôle de scène : un homme est en train d’avoir des relations que la morale et la loi réprouvent avec une adolescente dans son salon à peine éclairé.

    Saisissant lors du départ de la gamine que cette dernière est la fille des voisins et que son amant est un professeur, Dixon se sent en position de force : il va faire chanter l’immoral enseignant en le forçant à le loger dans le sous-sol de sa maison. Elias White, puisque c’est de lui dont il s’agit, n’a guère le choix : c’est héberger le délinquant ou risquer lui -même d’en devenir un. Un marché est donc conclu entre les deux hommes. Dans quelques jours, si tout va bien, Dixon reprendra sa route en direction de son rêve et White pourra continuer à espérer la gloire, tout en s’octroyant quelques petites séances privées avec de charmantes et insipides étudiantes obnubilées par leurs notes. Le FBI, s’étant fait une spécialité de contrecarrer les plans sinistres des mauvais Américains, entendra bien récupérer le butin et dépêcher devant la Loi les coupables. Le Dieu Dollar numérotant ses ouailles, la mission des fédéraux est dans l’ordre du réalisable.


    Levison, qui a forcé le trait humoristique par rapport à son premier roman, n’épargne rien. Et à commencer une des grandes valeurs du rêve américain : le travail honnête du bon citoyen qui, à la sueur de son front, occupe sa place dans une communauté qu’il doit servir. Rien de tout ça ici. White est bien égocentrique pour cela, au contraire de son père qui lui n’a passé sa vie qu’à tenter de se faire tout petit, il voit les choses en grand. Dixon, lui, se débrouille comme il peut avec ce que le système lui a laissé comme chance, si on peut dire. Denise, elle, ainsi qu’on l’a dit plus haut, n’a pas eu le renvoi d’ascenseur qu’elle aurait pu espérer. Qu’importe, le Paraître prendra le pas sur l’Etre.

     
    C’est par une écriture truffée de bons mots, aux dialogues acerbes autant que burlesques que Levison nous joue sa mélodie en sous-sol version Nouvelle-Angleterre. Le lecteur sourit, rigole, se marre pour mieux se retenir de vomir sur des individus qui, finalement, utilisent autant la cupidité que l’honnêteté des autres pour obtenir la meilleure place qui, estiment-ils, leur revient tout naturellement. Certains sont certes plus écoeurants que d’autres. Normal…
    Par cet immoralisme apparent, ce cynisme de haut-vol, l’auteur nous en dit, une nouvelle fois, beaucoup plus que s’il frappait du poing sur la table. L’humour noir est décidément une arme de destruction massive entre les mains de Levison. »
    Source : www.bibliosurf.com






    ***TOÌBIN Colm---BROOKLYN

    22/08/2011 23:14

    ***TOÌBIN Colm---BROOKLYN


    TOÌBIN Colm

    BROOKLYN, Robert Laffont, Pavillons, 2011, 313 pages.

    Beau roman du genre romantique et introspectif d’une jeune femme qui décide de quitter son Irlande natale pour gagner sa vie à New York mais surtout pour alléger le fardeau de sa mère veuve et sans ressources.Avec un style apaisant, posé comme si l’auteur nous faisait part de confidences nous partageons la vie intime d’Eilis. Un roman sans violence sinon une douce violence intérieure nécessaire pour survivre dans un monde inconnu. Eilis doit continuellement s’adapter, faire des choix, s’assumer et surtout ne pas trahir ceux qu’elle aime qui continuellement l’obligent à devoir choisir pour ne pas les décevoir. Histoire touchante.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    « Constitutive de l'histoire collective irlandaise au XXe siècle, l'expérience de l'exil et la mélancolie qui s'y attache sont au coeur de ce beau roman, Brooklyn, signé Colm Tóibín. L'écrivain, natif d'Enniscorthy (en 1955), et qui vit aujourd'hui entre Dublin, Madrid et les Etats-Unis, ne s'est pourtant pas fait une stricte spécialité d'explorer l'histoire de son pays. Si l'Irlande est présente dans certains de ses romans, il lui est arrivé de s'en détacher complètement, notamment dans Le Maître (2004), livre admirable, tout ensemble portrait intime de Henry James et réflexion sur le processus créateur.


    Bien loin de ce génie effarant est le personnage d'Eilis Lacey, central dans Brooklyn. Eilis est une jeune fille d'Enniscorthy, tout juste sortie de l'adolescence et qui, en ces années 1950, végète dans sa ville natale, auprès de sa mère et de sa soeur aînée. Lorsque l'occasion s'offre, pour Eilis, de partir travailler aux Etats-Unis, de la même façon que ses frères aînés, avant elle, ont quitté l'Irlande pour l'Angleterre, la question de savoir si elle le désire ou non ne lui est pas posée.
    En fait, la sage Eilis serait bien demeurée ici, au calme, auprès des siens, en sécurité dans ses paysages d'enfance. Mais la voilà qui, sans élan ni plainte, embarque à Dublin, destination Liverpool puis New York. Elle se construira une vie à Brooklyn, sans jamais s'y sentir tout à fait chez elle, et, amenée un jour à faire le chemin à l'envers, devra constater qu'en Irlande elle n'a plus tout à fait sa place...


    Suivant ainsi l'itinéraire de cette si discrète héroïne, Brooklyn ne serait qu'un bel et classique exercice romanesque, si on n'y retrouvait ce qui fait tout le prix des livres de Colm Tóibín : la minutie du regard, une hypersensibilité, une façon d'approcher au plus près l'intimité des êtres qu'il met en scène, d'ausculter leurs pensées, leurs émotions, trahies par des gestes imperceptibles, des silences audibles de lui seul »source : www.telerama.fr


    Résumé du livre
    « Enniscorthy, sud-est de l'Irlande, années 1950. Comme de nombreux jeunes de sa génération, Eilis Lacey, diplôme de comptabilité en poche, ne parvient pas à trouver du travail. Par l'entremise d'un prêtre, sa sœur Rose obtient pour elle un emploi aux États-Unis. En poussant sa jeune sœur à partir, Rose se sacrifie : elle sera seule désormais pour s'occuper de leur mère veuve et aura peu de chance de se marier. Terrorisée à l'idée de quitter le cocon familial, mais contrainte de se plier à la décision de Rose, Eilis quitte l'Irlande. À Brooklyn, elle loue une chambre dans une pension de famille irlandaise et commence son existence américaine sous la surveillance insistante de la logeuse et des autres locataires.


    Au début, le mal du pays la submerge, la laissant triste et solitaire. Puis, peu à peu, elle s'attache à la nouveauté de son existence. À son travail de vendeuse dans un grand magasin où les premières clientes noires font une apparition timide qui scandalise les âmes bien-pensantes - sauf Eilis, qui, dans sa petite ville d'origine, n'a jamais connu le racisme. Au bal du vendredi à la paroisse du quartier. Aux cours du soir grâce auxquels elle se perfectionne en comptabilité. Dans ce rythme entre monotonie rassurante et nouveautés excitantes, Eilis trouve une sorte de liberté assez proche du bonheur. Et quand Tony, un Italien tendre, sérieux et très amoureux, entre dans sa vie, elle est convaincue que son avenir est tout tracé : elle deviendra américaine.


    Mais un drame familial l'oblige à retraverser l'Atlantique pour un séjour de quelques semaines en Irlande. Au pays, Eilis est devenue une femme à la mode, désirable, parée du charme des exilées. Brooklyn, Tony, la vie américaine se voilent de l'irréalité des rêves. Un nouvel avenir l'attend dans la bourgade de son enfance : un homme prêt à l'épouser, un travail. Deux pays, deux emplois, deux amours. Les possibilités inconciliables déferlent sur Eilis, lui infligeant cette petite mort que suppose l'impératif des choix. Source :www.evene.fr






    ****KHADRA Yasmina---L'ÉCRIVAIN

    22/09/2011 17:12

    ****KHADRA Yasmina---L'ÉCRIVAIN


    YASMINA KHADRA

    L’ÉCRIVAIN, Pocket, Julliard, 2001, 286 pages

    L’enfance, la vie militaire de cadet, la vie intime de Mohammed Moulessehoul dit Yasmina Khadra. Son père, militaire de carrière le confie à l’armée dès ses huit ans afin de poursuivre ses études et d’entreprendre une carrière de militaire comme son père le désire. Il est Algérien et l’Algérie est aussi troublée qu’il l’est par sa situation politique et économique, c’est un pays de pensée islamiste et intégriste.
    Le style de ce roman autobiographique est riche par ses mots, ses pensées intimes et profondes. Pour connaître l’écrivain, il faut d’abord connaître l’enfant, l’adolescent, le révolté qu’il est contre l’oppression, le manque de liberté de pensée, l’intégrisme religieux, le pouvoir paternel. Un grand roman.
    GILLES LAGROIS, AUCLAIR, QUÉBEC


    Extraits :

    « La haine est la plus scélérate des concubines : elle drape ton lit d’orties, bourre tes oreillers d’insomnies, profite de ta somnolence pour s’emparer de ton esprit; le temps de te ressaisir, et déjà tu es au purgatoire. Si Dieu a créé l’homme à son image, c’est pour que l’homme apprenne à pardonner. »
    « Les petites mauviettes de ton espèce, je les noie dans mon urine, moi.Si tes moniteurs n’ont pas réussi à te raisonner, je m’en vais te macérer une fois pour toutes. Je te jure que tu marcheras droit, la nuque basse et les mains collées à ton visage comme des oeillères. » Je proteste….
    « Tu veux savoir pourquoi tu es aux arrêts? C’est à cause de ton talent. Nous sommes allergiques au talent, dans notre pays, en particulier celui des écrivains. Personne ne blaire les écrivains, chez nous. »
    « L’esprit, c’est ce que l’armée considère comme la plus grave atteinte à son équilibre et à sa longévité. »
    « Les intellos, c’est de la mauvaise herbe, des fouille-merde. »
    « …le Système n’a que foutre de leurs potentialités. Ce qu’il veut, c’est des types qui obéissent au doigt et à l’œil. Indépendance ou pas, la bleuite règne encore chez nous, et malheur aux suspects. »
    « Pour assujettir une communauté, on doit domestiquer ses notables. J’étais écoeuré.»
    « Oui, je suis écrivain. C’est quoi votre problème? Savez-vous seulement ce qu’est un écrivain ? Je suis le roi des mages; l’exergue est ma couronne, la métaphore mon panache; je fais d’un laideron une beauté, d’une page blanche une houri. Sous ma plume, les crapauds deviennent princes et les gueux sultans. Je suis le seul à pouvoir inventer l’amour à partir d’une virgule…Écrivain je suis, écrivain je reste, et à mort la bêtise!... »
    « J’étais fou de rage. On ne me comprenait pas. Ils ignoraient que j’avais tout perdu, qu’il ne me restait que la littérature pour échapper à l’engrenage qui me broyait, aux hideurs qui s’escrimaient à me faire admettre qu’en dehors des avatars je n’étais bon à rien. Je m’interdisais d’ête laid, de ressembler à ma vie. »
    « Mon statut de cadet primait sur mon individualité, l’annulait. En dehors du cantonnement, du réfectoire, du dortoir, du rassemblement; en dehors de l’appel, du peloton, du brouhaha et de la promescuité, je n’étais rien. »

    Résumé de l’éditeur
    « En 1964, un jeune adolescent algérien entre dans une école militaire oranaise.
    Son père, officier lui-même, a pour lui les plus hautes ambitions. Excellente recrue, le futur soldat se découvre néanmoins des dons inattendus. On se méfie d'un cadet passionné par le théâtre et la littérature. Comment le métier des armes peut-il s'accorder avec celui, si étrange, d'écrivain ? Trente ans plus tard, le nom de Yasmina Khadra apparaît dans les librairies. Au plus fort de la tragédie algérienne, ses romans policiers témoignent de l'horreur.
    Qui massacre des innocents par milliers ? Pourquoi ne veut-on pas entendre la vérité ? Dès lors, l'auteur masqué se devait de révéler sa véritable identité. Voici le récit de la plus singulière des aventures, celle d'un enfant de troupe qui allait devenir ce témoin gênant, cet accusateur, ce grand écrivain. « www.decitre.fr

    L’écrivain, Yasmina Khadra

    « Caché « quelque part en Algérie », Yasmina Khadra a signé trois romans policiers, ce qui lui a valu d’être « le pseudonyme le plus recherché » par les islamistes de son pays. Depuis, il n’a cessé de susciter des interrogations en France, en Europe et dans le monde arabe. Dans son pays, notamment, la presse unanime a loué son authenticité de romancier et de témoin de la tragédie algérienne.
    Aujourd’hui, il a le pouvoir de décliner son identité, de lever le voile sur un mystère qu’il n’a pas voulu, et de raconter enfin comment il fut embrigadé dans une carrière militaire, lui qui s’est toujours voué à devenir poète. « J’ai été éjecté de ma famille, c’est un fait : une initiative malheureuse de mon père. Et j’ai été adopté par l’armée, que je quitte sans rancune ; elle m’a élevé, je l’ai servie, je crois, avec dignité et courage. Je n’ai jamais cherché à dévier de la voie qu’on m’avait tracée. Je ne me suis jamais rebellé. Mais je n’ai jamais renoncé à ce que j’estime être plus fort qu’un destin : ma vocation d’écrivain. J’ai continué à écrire dans un monde qui me refusait cette liberté-là, et j’ai réalisé mon rêve, peut-être grâce à lui : les interdits forgent les volontés inflexibles. »
    Mon avis : Une autobiographie de l’enfance de Mohammed Moulessehoul, soit Yasmina Khadra qui m’a beaucoup ému, il est confronté devant un choix soit devenir écrivain et ne plus avoir de père soit continuer dans l’armée et avoir un père à côté.
    Au début du récit, Mohammed n’est pas seul, car il est emmené à l’école militaire avec son cousin Kader qui est davantage sentimental que lui. A la suite, il y aura Houari qui viendra. Mais quand Mohammed va au lycée, il est seule et se trouve de nombreux amis avec lesquels ils parleront de la littérature.
    On comprend que Mohammed (ou Yasmina) est devenu écrivain par pure vocation, c’est donc pour cela qu’il écrit d’une manière fluide et compréhensible pour tous le monde.
    Résumés : Mohammed et son cousin sont emmenés à l’école militaire, une école des plus stricte et sévère où ils iront à l’école et recevront un minimum d’éducation militaire. Le père de Mohammed ne vient pas toujours les voir, il est très distant.
    Spoiler (moment intense de l’intrigue) :
    Mohammed quittera cette école pour l’école de Koléa où il se trouvera de nombreux ami avec qui il parlera de littérature et d’écriture. En même temps, ces parents se divorcent et se mère se retrouve dans un quartier malfamé avec ses enfants. Son père ne s’occupe presque plus de ses enfants et de sa femme.
    Au lycée, Mohammed est toujours accusé de tous les méfaits, alors qu’il ne fait rien de mal à part écrire que tous ses supérieurs sous-estiment. Ses années de lycée seront l'occasion d’écrire de nombreuses nouvelles.
    Quand il passe le bac, il doit faire un choix : continuer dans l’armée ou faire de l’écriture. Son père le menace de le destituer s’il ne continue pas dans l’armée, c’est donc pour cette raison qu’il continuera. »www.litteraire-en-herbe.blogspot.com






    ****CLAVEL Bernard---LE SOLEIL DES MORTS, roman historique

    14/10/2011 14:52

    ****CLAVEL Bernard---LE SOLEIL DES MORTS, roman historique


    BERNARD CLAVEL

    LE SOLEIL DES MORTS, 1998, Albin Michel, 592 pages

    Un grand roman de Bernard Clavell dans un style brillant, éclatant, poli. J’en ai beaucoup appris sur les deux guerres mondiales, leurs tenants et aboutissants, les conditions effroyables des soldats, le manque de ressources, le peu de valeur de la vie humaine en temps de guerre. Roman touchant, d’un grand réalisme, d’une grande sincérité. Roman du genre historique très réussi par un maître du genre.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Pour en savoir davantage : par l’éditeur
    Auteur(s) : Bernard Clavel
    « Charles Lambert est une force de la nature. Il a l'âme et le cœur vaillants, et comme les chênes de sa forêt natale du Jura, il ne plie jamais. À l’aube du XXe siècle, cet orphelin n’a pour trésor que les souvenirs de sa grand-mère, et pour avenir son engagement dans l’armée de métier. C’est là, au milieu de ses compagnons de mauvaise fortune, au travers des conflits effroyables qui jalonnent cette époque, qu’il sera totalement lui-même : courageux jusqu’à l’aveuglement, opiniâtre jusqu’à la mort, impitoyable pour tous et pour lui-même afin d’exorciser ses terreurs d’enfant.

    Figure anonyme et pourtant emblématique du petit peuple de France, il a la noblesse et la générosité de ceux qui, sans faire de bruit, défendent des valeurs immémoriales. Il fallait le talent puissant et singulier de Bernard Clavel pour chanter cette gloire des humbles qu’il a fréquentés de si près. Clavel le passionné, l’insoumis et l’homme de cœur qui, sous ce Soleil des morts, nous fait crier aux horreurs de la guerre, respirer l’air pur des rives de la Loue, sourire au bonheur simple de l’amour comme de l’amitié, et traverser cinquante ans de notre histoire avec un authentique et fraternel compagnon.

    Un livre d’homme, tout entier illuminé par un merveilleux visage de femme : celui de Pauline, la compagne d’une longue existence que Bernard Clavel, en faisant revivre le souvenir intime, vibrant et en même temps universel, de celui qui fut son oncle, a rendue inoubliable. » source :www.albin-michel.fr

    « Une vie, droite.

    On me l’avait passé en parlant du chef d’oeuvre de Bernard Clavel. Un bien beau Clavel, c’est vrai. Tout l’univers de Clavel est là, dans ce gros ouvrage. La ruralité du début du 20ème siècle, le Jura, des âmes droites, la guerre, la grande et les autres, …
    L’histoire commence en 1887. Charles Lambert, que B. Clavel va passer à la loupe au fil des 592 pages jusqu’à la fin dudit Lambert, enfant élevé par sa grand-mère, voit son instituteur proposer sa mise en apprentissage afin d’aider sa grand-mère à subvenir aux besoins.
    On verra successivement Charles Lambert se déployer tel une chrysalide, rosser un malfaisant et se comporter tel qu’on voudrait que nos enfants …, voir arriver la guerre de 1914 avec l’espoir de venger son grand-père tué par les allemands pendant la précédente guerre, connaître l’amour pour sa femme, la carrière militaire dans les colonies, la vie rangée de celui qui cherche à s’élever au dessus de sa condition, les heurts et malheurs d’une vie qui se respecte, le chaos d’une nouvelle guerre et les suites pas toujours belles de la dite guerre.
    Nous sommes dans un Clavel. Les bons ne font pas semblant d’être bons. Ils le sont jusqu’à leur extinction. Les méchants finissent en général mal, comme on aimerait que ça arrive dans la vraie vie. Ce n’est pas gnan-gnan pour autant. Grace, entre autres, à la belle écriture de Clavel, qui pourrait, parfois, nous faire prendre des vessies pour des lanternes
    C’est qu’il écrit bien le B. Clavel. Que ce soit dans les descriptions de la Nature, le traitement psychologique de ses héros (très cohérent, toujours), les scènes de guerre (très crédibles, bien horribles, comme en vrai quoi !), un certain anticléricalisme rigolard et le sentiment amoureux entre êtres droits, Charles et Pauline. Tout Clavel est dans le respect de cette droiture entre les êtres.
    »source : www.critiqueslibres.com






    ****DELACOURT Grégoire---L'ÉCRIVAIN DE LA FAMILLE

    28/10/2011 01:33

    ****DELACOURT Grégoire---L'ÉCRIVAIN DE LA FAMILLE


    DELACOURT Grégoire

    L’ÉCRIVAIN DE LA FAMILLE, JCLattès, 2011,264 pages

    Roman très sympathique par son histoire qui pourrait être ordinaire, ses personnages qui pourraient être ordinaires mais rendus touchants par le talent de Grégoire Delacourt.Genre d’histoire, de vie, de personnes qu’on pourrait connaître, côtoyer tellement c’est vraisemblable mais la vie leur réserve aussi des surprises. Tu prends ta vie en main sinon c’est la vie qui va te prendre en main et te rendre les surprises qui vont avec.
    Les chapitres sont courts, le débit du récit est rapide, les événements s’enchaînent, les personnages s’attachent et se séparent aussi rapidement que les changements de température ou de saison. Somme toute, un premier roman réussi dans un style franc et spontané.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Pour en savoir davantage :

    « Je venais d'avoir le bac de justesse.
    Ma soeur avait quatorze ans, elle écoutait Sheila chanter Hôtel de la plage avec les B Devotion, allongée sur son lit. Il y avait des posters de Richard Gere et de Thierry Lhermitte sur les murs. Elle croyait au prince charmant. Elle avait peur de coucher avec un garçon, à moins qu'il ne fût le prince. Elle m'avait demandé si ça avait été bien ma première fois et j'avais répondu, d'une voix douce, oui, oui, je crois que c'était bien, et elle avait eu envie qu'on dise ça d'elle un jour, juste ça, oui, oui, c'était bien.
    Et puis notre frère était entré dans la chambre, il nous avait couverts de ses ailes et nos enfances avaient disparu. A sept ans, Edouard écrit son premier poème, quatre rimes pauvres qui vont le porter aux nues et faire de lui l'écrivain de la famille. Mais le destin que les autres vous choisissent n'est jamais tout à fait le bon. Avec grâce et délicatesse, Grégoire Delacourt nous conte une histoire simple, familiale, drôle et bouleversante. « Source : www.decitre.fr 


    Éditeur : Lattès 2011
    Il est des destins que l’on choisit pour vous. Médecin ou avocat
    de père en fils, voilà un métier prestigieux. Mais quand on fait
    de vous l’écrivain de la famille, c’est une autre histoire. 
     
    • « Edouard est un petit garçon du nord. Un jour, quatre rimes font de lui l'écrivain d la famille. Ce petit poème écrit à 7 ans éblouit ses parents, qui sans le savoir, font ainsi peser sur ses épaules ce « devoir », celui d'être L'écrivain de la famille, celui qui écrit, qui se fera publier et qui sait jouer des mots. Edouard va en effet écrire une histoire, celle de sa vie, de ses parents. Une histoire qu'il écrit dans sa tête, au gré des misères de la vie, du désarroi ou des petites joies de chaque jour. L'échec de ses parents se muera en l'espoir de réussite pour les enfants. Edouard, sa sœur et le petit frère, sont comme des fagots, ballotés au gré du vent de leur existence.
    Il y a comme une petite musique agréable, nostalgique, un peu mélancolique, mais attachante, qui se dégage de ses pages. Les années 80, encore une fois, les souvenirs de ses années que j'ai en commun avec l'auteur, rehaussent le plaisir de la lecture. C'est un peu bête à écrire comme ça, mais j'ai ressenti de l'amour à chaque page, l'amour qu'Edouard n'a pas toujours su dire à son père, l'amour pour ce petit frère particulier, et pour toutes ces espérances, l'amour pour la vie, malgré ses poids morts. » Source : www.babelio.com


    « Un livre émouvant, sur le destin que nous trace le désir des parents. Edouard enfant écrit de petits poèmes charmants et déjà tout le monde pense autour de lui qu'il aura une vie d'écrivain.
    En bon fils, bon mari, au milieu de la tourmente de sa vie, il va essayer de l'écrire son livre. La séparation des parents, la mort des uns, le chagrin des autres, la vieillesse, la solitude vont sans cesse lui rappeler ce projet, ce fantasme familial. On est comme dans une mise en abîme on a l'impression de lire un livre en train de se faire et qui raconte l'histoire d'un livre en train de se faire....
    Grégoire Delacourt est né en 1960, il passe les années 80, 90 au peigne de fin de sa jeunesse, quand on est dans cette tranche d'âge le dialogue s'instaure immédiatement, on retrouve ce que l'on a soit même aimé et craint dans ces années-là. Attention, larmes assurées, un livre cathartique.
    Une lectrice…source : www.babelio.com






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