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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 118 articles publiés dans cette catégorie
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    OVALDÉ Véronique---LA SALLE DE BAINS DU TITANIC

    08/09/2012 17:08

    OVALDÉ Véronique---LA SALLE DE BAINS DU TITANIC


    Véronique  OVALDÉ

    LA SALLE DE BAINS DU TITANIC, J’ai lu, 2012, 72 pages

    Roman plein d’une belle écriture, d’une réflexion approfondie sur l’enfance d’une petite fille  devenue adulte imprégnée de ses expériences d’enfant parfois obsessionnel. On retrouve l’écriture profonde et touchante de Véronique Ovaldé.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    Poches - Nouvelles

    « Comment Vienna, une enfant blonde et calme, sent-elle que tout a changé autour d'elle, qu'elle est en train de grandir ? Pourquoi Gorka est-il sur cette plage en train de manger des œufs de saumon en pensant aux petites filles avec lesquelles il s'est montré « équivoque » ? Quel mot prononce-t-on au moment de mourir dans sa baignoire ? Véronique Ovaldé pose toujours des questions saugrenues ou graves. Ici, elle s'interroge sur les filles et leurs mères, le temps qui passe et les Martiens qui n'ont pas de nombril... Passant de l'insouciance à la terreur, elle offre trois textes qui se répondent, trois moments de la vie mélancolique, tragique et merveilleusement déroutante. »

    www.relerama.fr

    « Le résumé m’a tout de suite plu et j’étais très curieuse de connaitre le lien entre ce dernier et le titre. Puis hier matin, j’ai lu une chronique assassine (mais vraiment assassine) de ce roman et j’ai alors eu très « peur » de ce que j’allais découvrir.  


     

    Et bien, pour ma part, j’ai été tout à fait séduite par ce « roman » aussi court que singulier. Parce que oui, certains lecteurs parlent de 3 nouvelles, mais je préfère parler d’un roman, divisé en 3 instants, comme le dit très justement la quatrième de couverture.


     

    Vienna aimerait redevenir une toute petite fille. Juste avant l'été de ses six ans. L'été où elle s'est perdue dans les dunes. Et où un homme l'a finalement ramenée à ses parents. Elle voudrait revenir avant. Juste avant. Avant l'été où. Et où le monde a changé sa révolution. Trois instants où s'est joué le destin de Vienna.


     

    Et je ne vous en dirai pas plus car parler davantage de ce qui se déroule dans cette histoire serait prendre le risque de vous gâcher le plaisir tant le roman est court.


     

    On ne peut parler de « La Salle de Bains du Titanic » sans évoquer son style tout à fait singulier. Il émane tellement de choses de ces mots que si je m’étais écoutée, j’aurais, dans ce billet, recopié des dizaines de citations. En un mot, une phrase, une page, Véronique Ovaldé créé une atmosphère ou nous décrit une scène, qui aurait nécessité 10 pages à d’autres. C’est à la fois envolé, et à la fois lourd de sens. C’est empreint de poésie mais c’est aussi tout à fait moderne dans la langue. Les mots s’envolent, mais ce qu’ils impliquent vous cloue au sol.

     

    L’auteure a un talent certain pour jouer avec le non-dit, l’allusif, l’implicite et l’indicible, qui sont au cœur de la narration. Pas besoin de décrire l’horreur, pas besoin de palabrer : l’horreur se dessine d’elle-même dans les blancs du texte. Un mot, une phrase et le ciel nous tombe sur la tête tant l’image évoquée est forte, puissante, voire insoutenable. Puis il y a toutes ces parenthèses qui sont tour à tour amusantes, étonnantes, éclairantes, et qui amènent une force supplémentaire à l’histoire. On peut dire que les mots sont aussi légers que l’histoire est pesante. Et j’ai trouvé ce mélange très heureux !

     

    « Tous ceux qui n’ont pas de nombril sont des martiens. C’est ce que nous avions décrété Jules et moi quand Jules avait neuf ans et moi six. » Voici les premiers mots de ce roman. Deux phrases qui suffisent à nous laisser entendre les rires des enfants, à percevoir l’insouciance et l’émerveillement face au monde. Et cette impression de puissance évocative des mots, je n’ai cessé de la ressentir tout au long de ma lecture.


     

    Les thèmes abordés par l’histoire de Vienna sont variés, tantôt légers, tantôt lourds, parfois insoutenables. L’enfance, la maladie, l’abus, ou encore les cicatrices indélébiles.

     

    Quant au titre, on en comprend le sens dans la dernière partie. Vienna n’a pas croisé de monstre de glace sur la mer, Vienna l’a rencontré dans les dunes et elle est, elle aussi, devenue naufragée de la vie.


     

    Je sais que certains sont tout à fait imperméables au style d’Ovaldé, mais en ce qui me concerne, même si la fin m’a laissée tout à fait dubitative (huh ???), je me suis régalée de ses mots et de sa plume, malgré l’histoire dramatique qui nous est contée. »

    www.plumedecajou.over-blog.

    « Vienna rêve de revenir sur cette plage ensoleillée. Elle avait six ans et passait des vacances sereines. Tout semblait couler comme dans un conte de fées, mais les choses ont pris une autre tournure, tout a soudain basculé, tout s’est métamorphosé en cauchemar. Vienna se bat contre un destin qui s’acharne. Alors que sa mère se consume dans une lente agonie, Vienna sonde les âmes de ceux qui l’entourent, ceux qui l’entraîneront dans un naufrage.

    Des années plus tard Vienna se souvient … Elle repense au désarroi qui l’envahissait lorsque, petite fille, elle a disparu dans la dune. À présent elle vit une solitude morbide, se claquemure dans le silence car elle n’a pas d’interlocuteur à qui confier ses secrets, qu’elle garde scellés à jamais dans son cœur. Même le lecteur voudrait se montrer complice mais il ne sait pas grand-chose des drames du passé, ce qui a réellement consumé la vie de Vienna. En cela, l’auteure laisse libre cours aux divagations, imprègne subtilement le récit d’une atmosphère suggestive où le lecteur tient les rênes de l’énigme à sa guise et s’égare un peu.

    À la lecture de ce récit – il s’agit de bouts de vie sous la forme de minis nouvelles – mon cœur a été secoué de soubresauts, à la fois de frayeur, mais aussi d’émois. Et secouée je l’ai été encore davantage lorsque la fin a sonné à la manière d’un gong, inattendue mais aussi un peu précipitée…

    Un roman court mais lourd d’émotion … Une plume imprégnée de délicatesse et de poésie qui donne du baume à l’âme mais qui remue aussi à l’intérieur.

    Un bémol tout de même, puisqu’il y a un et de poids, pourquoi cette fin si irascible, si brusque ? » www.livrogne.com






    DJIAN Philippe----"OH..."

    29/10/2012 14:30

    DJIAN Philippe----


     

    DJIAN Philippe

    « OH… », Gallimard, 2012, 236 pages

    Roman intéressant et impartial  de DJIAN surtout par le principal personnage féminin Michèle épouse, mère et fille qui a une vie en dents de scie, qui assume pleinement les choix qu’elle doit faire dans les changements de sa vie et dans ses différents rôles. Elle va jusqu’au bout d’elle-même et vit au jour le jour sans tenir compte des opinions des membres de sa famille sinon sa vie serait humainement insoutenable.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Djian réussit très bien à se mettre dans la peau d'une femme de 50 ans. On oublie que c'est un homme qui écrit. "Oh …" est un roman qui parle des vivants. La filiation, l'amour, le sexe, la mort. Djian aborde toutes ces questions charnellement, à travers la vie et les péripéties de ses personnages. »

    www.babelio.com

     

    “Oh”, c'est l'histoire de Michèle, presque cinquantenaire, qui vient de se faire violer chez elle par un inconnu quand le livre s'ouvre. Elle vit séparée de Richard, son mari, scénariste raté, pendant que leur fils Vincent, sans vrai emploi, vient de se mettre en ménage avec Josie, enceinte d'un dealer en prison.
    Sa mère Irène, soixante-quinze ans, a des amants trois fois plus jeune qu'elle et son père est en prison depuis trente ans après avoir commis un crime affreux.
    Michèle a une liaison avec Robert, le mari d'Anna sa meilleure amie et son associée dans une boîte de production qu'elles gèrent ensemble. Richard, Lui, se console dans les bras d'Hélène, une standardiste qui pourrait être sa fille.
    En dernier, il y a Patrick, un voisin de Michèle, au charme duquel elle n'est pas insensible.
    Nous suivons les histoires de cette galerie invraisemblable de personnages une trentaine de jours pendant les fêtes de Noël.
    Le viol est donc le point de départ de cette histoire et le premier d'un nombre d'événements qui vont déstabiliser Michèle et bouleverser le semblant d'équilibre qu'elle s'est construite depuis le massacre commis par son père alors qu'elle ne sortait à peine de l'adolescence.
    Depuis cette époque, la vie est passée par là, et elle s'est mariée, a fait un enfant, a monté son entreprise, s'est séparée … C'est une femme résolument moderne, forte et indépendante, qui gagne bien sa vie et entretient sa famille, tout en dirigeant son entreprise et en gérant les égos surdimensionnés des un et l'inefficacité des autres.
    Alors … comment se fait-il que, après ce viol, elle va se lever, ranger les bibelots, nettoyer le sol, prendre son bain … et continuer comme si rien n' était ? La famille vient dîner le soir même, il y a un pile de dossiers sur son bureau, la vie continue. Bien sûr, Michèle se pose mille questions, cherche à comprendre, à savoir comment faire … mais la vie n'est-elle pas ainsi ? Pendant qu'on se les pose, ces questions, le téléphone continue à sonner, le chat a faim, le loyer reste à payer, il y a les fêtes et les réunions à préparer.
    C'est une des choses que j'ai bien aimé dans ce livre, ce mélange de drame (non seulement le viol, mais je ne vais pas révéler d'autres clés de l'histoire) et de quotidien … on ferme les volets, on allume les lumières, on débarrasse la table, le voisin coupe son bois … tout ça rythmé par ces évènements bouleversants qui se succèdent.
    Car Michèle vit un véritable tourbillon pendant ces trente de jours, et nous sommes emportés avec elle. le style d'écriture y est pour énormément d'ailleurs. le texte se lit en un seul bloc. Il n'y a ni paragraphes, ni chapitres, pas de blancs. Comme explique Djian Lui-même dans un interview des Inrocks “…dans la belle littérature, il faut commencer la première phrase du premier chapitre cinq points après la marge, alors j'ai décidé dans “Oh…” de la coller à la marge.”
    Et cet effet de “bloc” est bien efficace … on est plongé directement dans l'histoire, ça démarre tout de suite, on ne peut pas décrocher car rien ne lâche jusqu'à la fin. Cette fin prend la forme d'un court épilogue, agissant comme un grand bol d'air frais après l'ambiance presque asphyxiant du reste du roman. Et cet “Oh…” final qui, pour moi, est un vrai signe d'apaisement après tant de changements et de ruptures.
    Certes, le rythme est un peu oppressant, avec des flashbacks, des trahisons, des mensonges et des révélations, créant parfois un véritable malaise, mais c'est tout à fait cohérent avec ce que vit Michèle. Et le plus gênant est peut-être le fait que nous ne savons pas vraiment pourquoi elle agit de telle ou telle façon. Elle fait souvent le mauvais choix, mais Djian ne fait pas dans la psychologie, et c'est à nous de trouver les réponses (s'il y en a) en s'interrogeant. Ce qui est, avec ce thème de viol comme fil conducteur, plutôt dérangeant, il faut le dire.


    C'est le premier roman de Philippe Djian que je lis, donc je ne peux pas le comparer avec ses œuvres précédents. Par contre, j'ai appris que c'est la première fois que son narrateur est en fait une narratrice, et je trouve qu'il se glisse remarquablement bien dans la tête d'une femme.

    Certains l'accuseront de relever des fantasmes masculins avec l'histoire de viol et comment Michèle agit quand elle apprend l'identité de son agresseur. Mais d'après les interviews de l'auteur que j'ai lu, je n'y crois pas, je le pense plus honnête que ça.
    Pour conclure, je dirais, que malgré le côté invraisemblable de certains éléments de l'histoire, elle tient bien la route. Mieux que ça, elle est percutante, choquante, renversante et superbement humaine. J'ai passé un moment de lecture très intense, parfois dérangeant, j'en suis sortie sonnée mais tellement enchantée d'avoir vécu une telle expérience littéraire » www.babelio.com






    ÒLAFSDÒTTIR Audur Ava---L'EMBELLIE

    15/12/2012 14:47

    ÒLAFSDÒTTIR Audur Ava---L'EMBELLIE


    ÒLAFSDÒTTIR Audur Ava L’EMBELLIE, Zulma, 2012, 350 pages + 47 recettes de cuisine Un roman dont j’ai apprécié le style, le rythme, le sujet et le personnage principal qui est une femme séparée qui repend sa vie en main qui agit selon ses désirs, ses besoins et sa spontanéité. Une amie lui demande de garder pendant un certain temps son fils de quatre ans atteint de surdité, d’un manque de croissance et de moyen d’expression malgré une intelligence prompte et efficace. Un roman touchant par son histoire éclatée et sa façon cordiale de faire face à la vie. Un bon roman de l’auteure de Rosa Candida. Une auteure à poursuivre sinon à connaître pour son style, son originalité et sa joie de vivre intensément. Gilles Lagrois, Auclair, Québec Pour en savoir davantage : « Dans ce roman de la maternité par hasard, tout s'ajuste exactement. L'équilibre, le jeu des échos, est toujours parfait. Pour mieux troubler son lecteur. » Nils C. Ahl, Le Monde « On retrouve dans l'Embellie le mélange de légèreté, de gravité, de drôlerie et de sensualité de Rosa candida. » Natalie Levisalles, Libération « Dans l’Embellie, Audur Ava Olafsdottir dévoile avec subtilité la couleur rose de la boue, l’ombre dorée des matins noirs, et son lecteur prend le chaud, doucement, au soleil d’une contrée nordique où le sentiment et le sourire palpitent, comme deux cœurs. Aigu et grave, ils écrivent la partition d’un livre tactile, prenant et touchant. » Claire Castillon, Paris Match « Dans les paysages crépusculaires de l’île noire, la narratrice et son mini-acolyte guettent « l’Embellie ». Fantasque et poétique, tout y est. (…) La conjoncture littéraire prédit un avenir céleste à l’immense romancière. Et une constellation de récompenses… » Olivia Mauriac, Madame Figaro « Son charme fou tient en un mot : dépaysement. » Françoise Dargent, Le Figaro « Il est aussi rare d'être touché deux fois de suite en plein cœur que de regagner le gros lot. C'est pourtant ce qui arrive avec le nouveau roman d'Audur Ava Ólafsdóttir. » Jeanne de Ménibus, Elle « Dans ce roman d’un voyage autour de l’Islande effectué par une jeune femme et l’enfant qu’une amie malade lui confie, on reconnaîtra la générosité de sentiment et la cocasserie poétique qui rendent si délectable le style Olafsdottir. » Didier Jacob, Le Nouvel Observateur « Ce jacuzzi de jeunesse plein de bulles astringentes et fantasques adoucit, embellit, donne envie de rire de tout, pour un oui, pour un non. » Emmanuelle de Boysson, Marie-Claire « Avec une ironie jamais cruelle pour raconter ses compatriotes ou la poésie des singuliers paysages islandais, l’Embellie est un bonheur. » Laurence Caracalla, Version Femina « Un roman fantasque, espiègle, grave, insolite, à l’image d’Auður Ava Ólafsdóttir. » En ce ténébreux mois de novembre, la narratrice voit son mari la quitter sans préavis et sa meilleure amie lui confier son fils de quatre ans. Qu'à cela ne tienne, elle partira pour un tour de son île noire, seule avec Tumi, étrange petit bonhomme, presque sourd, avec de grosses loupes en guise de lunettes. Avec un humour fantasque et une drôlerie décapante, l’Embellie ne cesse de nous enchanter par cette relation cocasse, de plus en plus attentive, émouvante entre la voyageuse et son minuscule passager. Ainsi que par sa façon incroyablement libre et allègre de prendre les fugaces, burlesques et parfois dramatiques péripéties de la vie, et de la vie amoureuse, sur fond de blessure originelle. Et l’on se glisse dans l’Embellie avec le même bonheur immense que dans Rosa Candida, en une sorte d’exultation complice qui ne nous




    FERRARI Jérôme---UN DIEU UN ANIMAL,roman

    17/12/2012 16:04

    FERRARI Jérôme---UN DIEU UN ANIMAL,roman


     

     

    FERRARI Jérôme

    UN DIEU UN ANIMAL, Actes Sud, 2009, 109 pages

     

    « C'est une voix off qui parle, elle s'adresse à un homme pour lui raconter sa propre vie. Une vie qui s'ennuie qui glisse vers la violence, vers la guerre et la mort. Cela pourrait être Dieu qui parle car dans ce livre il est question de miséricorde de celle que l'on cherche quand on est au cœur des massacres. Il est question de la puissance de Dieu et de son amour sans langage qui ressemble à la mort.

    La description presque poétique de la mort donnée est parfois gênante car elle esthétise les images d'horreur. Cet homme qui revient vivre dans son village après avoir traversé la guerre d'Irak en tant que mercenaire, replonge dans son passé. Il essaie de renouer avec son premier amour mais privé d'avenir à cause de ce passé traumatisant, il vit avec l'insignifiance de la mort qui lui oblitère son futur. C'est un livre triste car il n'y a pas de résilience possible. »

    Un lecteur…prix-orange-du-livre

    « Un jeune homme a pris la décision de quitter son village natal pour aller, revêtu du treillis des mercenaires, à la rencontre du désert qu’investirent tant d’armées, sous des uniformes di - vers, après le 11 septembre 2001. De retour du checkpoint où la mort n’a pas voulu de lui, ce survivant dévasté est condamné à affronter parmi les siens une nouvelle forme d’exil. Il se met alors en demeure de retrouver la jeune fi lle de ses rêves d’adolescent, mais cette dernière semble avoir disparu sous les traits d’une jeune femme désormais vouée corps et âme à son entreprise… 
     

    Requiem pour une civilisation contemporaine médusée par les sombres mirages de la guerre comme par la violence inouïe de l’horreur économique, cérémonie cruelle et profane qu’illumine l’ardente invocation d’un improbable salut, Un dieu un animal retentit des échos du chant bouleversant que fait entendre une humanité crucifi ée sur l’autel de la dépossession. 
     

    Né à Paris en 1968, Jérôme Ferrari, après avoir été, durant quatre ans, professeur de philosophie au lycée international d’Alger, vit actuellement en Corse où il enseigne depuis 2007. 
    Chez Actes Sud, il a publié deux romans : 
    Dans le secret (2007) et Balco Atlantico (2008). 






    BLOTTIÈRE Alain---RÊVEURS

    03/01/2013 15:30

    BLOTTIÈRE Alain---RÊVEURS


     

    BLOTTIÈRE ALAIN

    RÊVEURS, Gallimard, 2012

    Roman bien écrit,  bien construit qui met en scène deux jeunes hommes de deux pays différents qui ont des vies semblables de désir de liberté, de vivre autre chose que leur quotidien désolant. Ils vivent à trois mille kilomètres l’un de l’autre, pourtant avant même de se rencontrer par hasard, ils sont inséparables par le désir de liberté, de recherche d’un autre style de vie enrichissant et stimulant.

    Un texte touchant, remarquable, original par la fusion de deux personnages par l’écriture

    et le temporel...

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage :

     

    « Nathan est un lycéen français vivant dans une banlieue confortable, choyé par son père, aimé par une jolie Manon. Mais pris au piège entre l'ennui du quotidien et la peur de l'inconnu. Il se réfugie dans le monde virtuel de ses jeux vidéo et celui, plus dangereux, du jeu du foulard, du «rêve indien» : pour retrouver les visions qu'il aime, il s'étrangle, il se pend. Goma est un enfant des rues du Caire. Il a grandi dans un quartier misérable et surpeuplé en compagnie d'autres gamins affamés, manquant de tout, brutalisés par la police. Pour survivre, il est ramasseur de cartons ou pousseur de balançoire. Il n'a qu'un rêve : partir. La chute de Moubarak, les manifestations de la place Tahrir, auxquelles il participe, lui donnent un temps l'espoir d'une vie meilleure. Nathan et Goma ne se connaissent pas, vivent à trois mille kilomètres l'un de l'autre. Pourtant, avant même de se rencontrer, ils sont inséparables. »

    www.bouquinovore.blogspot.com

     

    « Simon et Goma sont deux Rêveurs, certes, mais d'une nature bien différente… le premier, jeune bobo parisien d'une quinzaine d'années, est adepte de ce qu'on appelle « le jeu du foulard », ou encore « le rêve indien ». Avec ses amis, il se réunit à l'abri des regards, afin de s'aider à perdre connaissance au moyen de la strangulation ou de l'hyperventilation. Cette pratique provoque une réaction d'alerte du cerveau, qui déclenche alors une sorte d'éblouissement, d'extase pour l'esprit et crée une vision euphorique.

    Mais très vite, Simon développe une dépendance à cette réaction extrême, qui lui permet de retrouver des sensations et des souvenirs enfouis et de fuir l'ennui que lui procure la réalité. Mais lorsque ses amis prennent conscience du danger de ce « jeu » et décident d'y mettre fin, Simon n'a plus qu'une idée en tête : trouver un moyen de répondre seul à son besoin…

    Goma, quant à lui, est un jeune orphelin égyptien, vivant dans les bas-fonds du Caire et qui ne rêve que d'une chose : quitter la misère de son pays pour la richesse et la beauté de la France. À tout juste quinze an, le jeune garçon a déjà connu le supplice de la faim, la violence au quotidien, l'injustice des policiers et le contact avec la mort. Mais cet adolescent plein de vie et de hargne, porté par le mouvement révolutionnaire qui soulève l'Egypte, est prêt à tout pour s'extraire de ce monde impitoyable dans lequel il est né…

     

    Un gros coup de cœur pour ce roman dramatique mais incroyablement fort ! 

    Alain Blottière dépeint avec brio l'univers de ces deux adolescents en souffrance qui flirtent tous les jours avec la mort, l'un volontairement, l'autre parce qu'il est né au mauvais endroit au mauvais moment. Deux enfants que tout oppose et que le hasard de la vie va réunir, dans un moment d'une plénitude absolue, éloignée de leur quotidien torturé et oppressant.

    Un texte remarquable, au-dessus duquel plane une tension permanente, qui saisit le lecteur jusqu'à la fin.

    Par ailleurs, le système narratif qui fait passer de l'un à l'autre par un simple saut de paragraphe, sans modification de la ponctuation et donc en restant dans la même phrase, contribue grandement à relier les deux histoires, de manière fluide, tout au long du récit. Un roman sombre donc, mais véritablement passionnant, qui saisit le lecteur pour ne plus le lâcher ! A découvrir «  www.babelio.com






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