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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 118 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    Tristan Garcia---FABER, le destructeur, roman

    12/11/2013 16:33

    Tristan Garcia---FABER, le destructeur, roman


    GARCIA Tristan

     FABER, roman, Gallimard, 2013, 461 pages

     Roman psycho-socio dramatique remarquable. C'est l'histoire bouleversante de trois amis qui deviennent inséparables grâce à Faber, le dernier qui se joint au trio. Basile est malmené et soumis aux jeunes garçons dominants de son école dès les premières années scolaires ainsi que Madeleine qui elle aussi se tient en retrait des autres élèves. Ils se sont vite découverts des affinités surtout à cause de leur marginalité mais  parce que Faber devient le protecteur de ses nouveaux amis qui étaient faibles, vulnérables et victimes des

    chefs de gang.

    Faber est un personnage haut en couleur, impressionnant et plein de ressources.

    Il connaît l'âme et les pensées des hommes même muets. Il lit dans les pensées, découvre les états d'âme, les intentions  de chacun par son simple regard pénétrant. C'est un exalté, un fonceur, un protecteur voire un personnage exubérant, un destructeur en mission diabolique.

    " Pas un merci. Il ne pouvait supporter d'être en dette et n'avait qu'une idée en tête: reprendre l'initiative, être le chef."

    Délire. Crises de démence ou de lucidité. Fascination, un monstre à l'appétit grandissant sinon la déception de ses amis.

    "Il errait sans mémoire à la recherche de son âme."

    "Puis j'ai regardé Faber. J'ai su qu'il ne reconnaîtrait jamais ces vérités plates, décevantes et  paisibles. Celles qui nous font admettre qu'il existe un réel hors de portée de notre volonté. Le fil du temps. Le quotidien, l'ordinaire. Les occasions réussies, les occasions ratées. Un peu de tombe dans notre berceau. L'idée que ce l'on attend n'arrivera jamais vraiment.  Le sentiment que nous ne sommes la capitale de rien, simplemenet la province d'un royaume que nous ne connaîtrons jamais".  p.176

    "Je vous ai laissé dormir des années. Moi! Je vous ai attendus. La révolution, c'est fini. Il faut détruire maintenant. Il faut que je vous dise ce que je suis....Je ne suis pas humain.

    Je suis le diable et on m'a donné la forme d'un gosse. Je souffre énormément. Mais je suis coincé dans un trou. Je veux êtrre un homme. S'il vous plaît. Je cherche une âme."

    Un roman bouleversant car cette aventure nous dépeint comme des êtres qui deviennent non pas ce que l'on souhaite mais ce que l'on vit et subit.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

      Pour en savoir davantage:

     

    "Se ranger ou se rebeller? La réponse magistrale de Tristan Garcia

     

    D'un côté Basile et Madeleine, de l'autre Faber. Tous les trois sont devenus inséparables dès l'âge de 8 ans, lorsque Faber, jeune Maghrébin sorti de la Ddass et adopté par deux retraités, débarque dans la cour de l'école et prend sous son aile le timide à lunettes et la fille aux allures de garçon manqué. Très vite, Faber s'impose à tous.

    Surdoué en classe, mais aussi en charisme. On l'adule. Le collège, puis le lycée sont à ses pieds. Bientôt la ville entière et, pourquoi pas, le pays... Il est de ceux qui dénoncent la dictature de la tristesse, résistent à la broyeuse sociale et entendent se forger un destin, dans ce coin de France -Mornay, double littéraire de Chartres- où il ne se passe jamais rien. Faber les fait rêver, ces ados déboussolés. Trop, peut-être. Fascinés par ce grand frère que rien ne semble arrêter, Basile et Madeleine se noient peu à peu, rattrapés par une vague -une déferlante- que l'on nomme Réalité et qui dévaste les illusions de la jeunesse dès que l'on sort de l'adolescence. 

    Tristan Garcia ne signe pas seulement, avec Faber, un récit générationnel sur les trentenaires de la classe moyenne d'un pays moyen d'Occident. Loin de là. Réflexion sur le désir d'exister, sur le mécanisme de l'imposture, sur la fascination et son revers (l'inévitable déception), sur la création littéraireFaber est un roman magistral. D'une redoutable efficacité. Qu'il faut lire de toute urgence si l'on veut comprendre ce qui se passe dans ce pays." www.lexpress.fr






    AU REVOIR LÀ-HAUT, roman de Pierre LEMAÎTRE, Prix Goncourt 2013

    04/02/2014 17:01

    AU REVOIR LÀ-HAUT, roman de Pierre LEMAÎTRE, Prix Goncourt 2013


     

    LEMAÎTRE Pierre 

    AU REVOIR LÀ-HAUT, Albin Michel, 2013, 563 pages, PRIX GONCOURT 2013

    Un roman intense d'une grande écriture, d'un auteur pilier à sensations dramatiques, fortes, instinctuelles.

    L'action historique se déroule lors de la première guerre mondiale en France.

    Les deux personnages principaux sont des soldats aux prises avec la colère, la souffrance, les abus physiques et personnels de hauts gradés qui fondent leur fortune personnelle sur la victoire de cette guerre à prix inhumain, irriguliers, amoraux.

    Deux soldats sont témoins d'un acte irrationnel, démesuré, mortel de la part de leur lieutenant chef et responsable du régiment.

    Un roman qui a le mérite d'un Prix Goncourt pour la qualité d'écriture de l'auteur, les valeurs humaines menacées et le  côte historique dévoilé par une écriture époustouflante.Un grand roman, un grand auteur à percer.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    " Le craquement est sinistre, des côtes écrasées, brisées. Édouard entend un râle. Sous lui, la terre se retourne et il glisse plus bas, comme s'il tombait de sa chaise, mais ce n'est pas la terre qui s'est soulevée, c'est Albert qui s'est tourné, qui vomit tripes et boyaux, qui se met à tousser. Édouard n'en croit pas ses yeux, ses larmes remontent, c'est vrai qu'il a de la chancce, cet Édouard, vous avouerez. Albert continue de vomir, Édouard lui tape gaiement dans le dos,il pleure et il rit en même temps.Le voilà assis là, sur ce champ de bataille dévasté, à côté de la tête d'un cheval crevé, une jambe repliée à l'envers, sanguinolente, tout près de défaillir d'épuisement, avec ce type qui revient de chez les morts en dégueulant...

    C'est alors qu'arrive à sa rencontre un éclat d'obus gros comme une assiette à soupe. Assez épais et à une vitesse vertigineuse.La répnse des dieux, sans doute." p.52

    Pour en savoir davantage:    

    Au-revoir là-haut: superbe, jusqu'à la fin!

    "Dans une France meurtrie par la boucherie qu'a été cette Grande Guerre, on s'occupe des cimetières, des monuments aux morts, des édifices à la gloire des soldats tombés sous les balles ennemies... La société d'après-guerre tourne autour de ses héros disparus, alors que les soldats vivants sont les oubliés de cette société.

    Retournant du front, Édouard Péricourt et Albert Maillard font partis de ceux qui ont tout perdus... C'était le 2 novembre 1918, c'était la fin de la guerre. Les soldats n'en peuvent plus ; mais ce n'est pas l'avis de leurs officiers. En particulier celui qui commande nos deux poilus : le lieutenant d'Aulnay-Pradelle est un rageur, un coriace, un dur à cuire, un homme peu scrupuleux. Il envoie ses soldats à l'assaut de la côte 113."

    "Le début de leur calvaire à tous les deux, le début de la réussite pour "Pradelle".
    Mais, réunis, Albert et Édouard vont imaginer une revanche personnelle et collective époustouflante, un pied de nez magistral.

    Dès la première scène, Pierre Lemaitre nous met dans le rythme effréné qui perdurera tout au long du roman, en excluant quelques longueurs vite oubliées. Celui-ci prend d'abord forme avec des phrases courtes, saccadées. Ce style est au début un peu lourd, mais on comprend vite ce choix dès que l'action arrive : cette routine, cette fatigue qui oppressait chaque soldat pendant de longs moments.

    D'ailleurs, un des points forts de ce récit est cette capacité à faire partager au lecteur ce que ressent le soldat. Même si l'auteur a choisi un point de vue extérieur, il n'adopte pas moins le ton d'un poilu. On y retrouve par exemple l'ironie, mordante, qui allège le livre - "En quatre ans, Albert en un vu un paquet, des types morts de rire en recevant une balle allemande" ; des dialogues incorporés directement dans les phrases, qui donnent de la vie au texte - "Labourdin ouvrit la bouche, cligna des yeux, bien, bien, bien..." ; les gros mots, symboles de la classe sociale ; le langage populaire et familier - "ça prend un temps fou" ; et, enfin, on peut noter que tout au long du livre, des personnages - en particulier Mr. Péricourt - essayent de mettre la main sur un mot, et l'auteur nous le fait vivre tel le prolongement de sa pensée. Ainsi, le style sert l'action, et tous ces procédés impliquent le lecteur davantage.

    Le livre commence par un assaut - la guerre. L'action est dense et très prometteuse dans les trois premiers chapitres : on assiste à des rebondissements multiples."www.huffingtonpost.fr






    LES DÉFERLANTES, roman de Claudie GALLAY

    02/03/2014 13:54

    LES DÉFERLANTES, roman de Claudie GALLAY


    GALLAY Claudie

     LES DÉFERLANTES, roman, J'AI LU, 2008, 538 pages, Grand Prix des lectrices ELLE

     

    Un roman remarquable autant par sa situation géographie, région française de la Manche, ses personnages introvertis genre la loi du silence, l'histoire d'une disparition d'enfant sans traces suite à un naufrage, le style minutieux, consciencieux de l'auteure.

    Le lecteur découvre les personnages, les liens entre chacun et la vérité de la disparition d'un enfant plusieurs décennies passées... au compte-gouttes.  

    Une véritable analyse socio-psychologique d'une société isolée aux prises avec un climat et un environnement contraignants. La population s'adapte aux événements naturels parfois déchaînés d'un environnement  de roches, de grands vents, de déferlantes parfois dévastatrices.

    On pose une question tout en respectant le silence de la décision de ne pas y répondre. On se dévoile rarement et surtout on ne se compromet pas sinon gare aux risques adjacents.

    Les déferlantes sont de nature environnementale mais ont aussi de causes sociales dûes aux histoires cachées, englouties de secrets qui ravagent.

    Des incidents passés, les querelles de deux vieilles de village jamais réglées, de femmes qui ont aimé le même homme. Un roman fait de confidences, de grands silences, de secrets , de dialogues courts et secs.

    " ...les vieux et les arbres se ressemblent, pareillement torturés et silencieux. Façonnés par les vents."

    " J'avais peur de ce que j'étais en train de devenir. Une femme sans amour."

     " Théo. Il a disparu dans la pièce à côté. J'ai attendu qu'il revienne mais il n'est pas revenu."

    " Et quand à parler de soi s'ils n'avaient plus envie, il leur restait encore à  parler des autres. Des vivants et des morts,"

    " Morgane et Raphaël étaient frère et soeur et ils se regardaient comme des amants."

    " Il me restati cette faille, une déchirure brûlante du sexe jusqu'au ventre."

    "On attend et on continue de les aimer. Non, on change d'amour. Et on trouve qu'elqu'un qui nous aime en retour, ça facilite les choses."

    " L'amour et la mort, ça se ressemble si on n'articule pas."

    "Il y a toujours mille raisons pour s'enfermer. Sortir est beaucoup plus difficile."

     "Les questions, les réponses, ce complexe tricotage de mensonges et de vérités."

    "Quand on se questionne, on meurt.."

    "...deux solitudes face à la mer, revenus aux origines du monde.

    Un grand roman à découvrir pour sa portée sociale et le style talentueux de l'auteure.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage:

     

    "Comme la mer pétrit les roches et lèche le sable, comme le vent du grand large étourdit, la lecture des ‘Déferlantes’ entête. Avec des mots posés sans fioriture, les ressentis de l’auteur percutent à l’état brut. Dans un petit village au bout du Cotentin, là où la Manche est dangereuse mais sublime, où les phares s’élèvent dans l’obscurité abyssale, Claudie Gallay pose son décor.

    Autour d’une héroïne à bout de force, amputée de son amour, on réapprend à vivre. Chaque promenade dans les falaises austères ronge l’âme et sublime le besoin incessant de fuir. Chaque personnage tait sa part de secret, renforçant l’aridité de ces confins de terre et le sentiment absolu de solitude. Doucement, le ressac berce et le vent soûle les coeurs.

    Les non-dits, les amitiés, les rancoeurs façonnent les personnages, aussi durs et entiers que la mer. Comment survivre à la disparition des siens ? Comment supporter d’être celui qui reste ? Comment avouer l’inavouable ? ‘Les Déferlantes’ fascinent par la force des émotions, des hommes, des mots. Entre chaque tempête, sur le port, les marins attendent, troublés et effrayés. En s’échouant sur le sable, chaque vague meurt dans une gerbe d’écume, mais assure une renaissance.

    L'AVIS DE LA PRESSE

    ·         

    Le magazine littéraire

    ·        Claudie Gallay excelle à créer des atmosphères enfermant lecteur et personnage dans des secrets bousculés à coups de phrases courtes, jetées plutôt que prononcées par des “taiseux”.

    ·         

    Livres Hebdo

    ·        (...) Claudie Gallay confirme son talent pour insuffler de l’âme à des êtres en fuite, entravés de tourments muets. Elle sait déchiffrer les multiples nuances du silence puisque jamais ses personnages abîmés ne s’épanchent ni ne se confessent.

    ·         

    Lire

    ·        (Ses livres) prennent une nouvelle ampleur, à l’image des vagues sur cet océan qu’elle met en scène comme une tragédie humaine.

     






    LES SOUPERS DU PRINCE, roman feuilletonant de SAN ANTONIO alias Frédéric DARD

    10/04/2014 14:44

    LES SOUPERS DU PRINCE, roman feuilletonant  de SAN ANTONIO alias Frédéric DARD


    SAN ANTONIO alias Frédéric DARD

     LES SOUPERS DU PRINCE, roman, Fleuve Noir, 1992, 408 pages

     Roman feuilletonant de SAN ANTONIO. Roman d'histoires pleines de rebondissements souvent invraisemblables que l'auteur manie avec un style d'écriture imposant tantôt avec une portée sociale, constamment  une écriture littéraire et raffinée, souvent grivoise et populaire mais toujours une écriture à propos selon les événements.

    Les personnages sont souvent intenses, inouïs, limites ou exceptionnels.

    Roman qui nous touche intensément, nous surprend, nous fait rire, nous éblouit par sa simplicité et ses personnages hors contrôle.

    De toute façon le lecteur passe un bon moment et jouit de l'écriture éclatée de SAN ANTONIO.

    Un roman réussi qui nous atteint, nous bouleverse, nous réconcilie avec la vie et son quotidien.

     

    Pour en savoir davantage:


    "Edouard, la trentaine, une belle gueule aux yeux couleur de glycine fanée, est à la fois le fils de Rosine, la cinquantaine entreprenante, le petit-fils de Rachel, paralysée ex-militante communiste et le cousin de Marie-Charlotte, adolescente perverse et disjonctée. Mais ses origines paternelles sont pour lui un mystère que nous allons dévoiler en sa compagnie."

                               


    En résumé : San-Antonio/Dard - San-Antonio G.F. -...

    "Un peu receleur et passionné de vieilles voitures, Édouard, dit Doudou, un petit garagiste de banlieue, mène une existence sans problème entre son boulot et Rosine, sa mère.

     Imaginez sa surprise lorsqu'elle lui apprend qu'il est en réalité le fils naturel du prince de Monténégrin. Il part pour la Suisse - où la cour s'est exilée, à la recherche de ses racines. Il découvre que son père est mort, mais sa grand-mère, la princesse Gertrude, l'adopte et lui donne son rang.

    Devenu Édouard 1er, il découvre la belle vie et donne les "soupers du prince" ; au menu : les gaillardises auxquelles le prédispose son tempérament ardent. Cette aventure ne va pas durer, mais donner à Doudou un nouveau départ imprévu !"






    MUCHACHAS, roman de Katherine PANCOL, 2014

    28/04/2014 22:26

    MUCHACHAS, roman de Katherine PANCOL, 2014


    PANCOL Katherine

    MUCHACHAS, roman, Albin Michel, 2014, 416 pages

     Roman touchant de Pancol axé principalement sur la condition féminine. Des femmes de tous les genres, des conditions de vie de tous les genres: nulle n'y échappe.

    De la femme voluptueuse et belle, de la femme beauté ordinaire mais déterminée, de la femme sans beauté et même laide aux regards publiques, de la femme soumise et maltraitée, de la femme mère qui tolère, utilise  la violence de son fils, de la femme abusée, violée, de la femme d'une carrière réussie.

    PANCOL nous montre différents visages de la femme. Autant d'attitudes que de femmes. Elle nous fait aimer les différences de chaque femme, surtout les comprendre. Ces différences qui font des femmes authentiques, chacune avec sa marque personnelle, sa marque de commerce, chacune son enseigne personnalisée.  

    Les responsables peuvent être des mères ambitieuses, des pères absents ou inconnus, des parents incompétents et malheureux, des femmes haineuses, des hommes violents.

    Un roman qui ne laisse pas indifférent, qui nous prend à témoin que toutes ces femmes peuvent nous côtoyer sans demander d'aide. Un grand roman sur l'humain qui peut être être resplendissant ou destructeur.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    André " C'était un soleil, il apportait la vie, la gaieté. Un vrai magicien. Il avait le don de transformer la vie en féerie."

    " L'ombre d'un homme a changé sa vie."

    " Je veux ta peau, tes yeux de loup, tes bras, ton odeur, je te tiens contre moi, embrasse-moi."

    " ll me regarde et je deviens spéciale, unique. Je me sens ivre et fauve."

    " Il flaire les faiblesses des gens, lit la peur dans leurs yeux et l'exploite."

    " Ray Valenti est un salaud. " Ray Valenti entre dans la chambre des petites filles, la nuit. Ray Valenti n'est pas un héros."

    " Elle s'était étonnée d'être encore vivante. Mais sa tête n'oubliait pas. Elle avait continué à avancer. C'était ça le grand mystère. Elle avait voulu punir son corps."

    " La peur lui donnait une force terrible. Elle avait le visage crispé, elle soufflait, elle faisait une horrible grimace et elle tremblait de tout son corps."

    " Ce que je récoltais, c'étaient des coups, le soir. ..et elle se disait, je vais devenir folle, je veux mourir."

    " Elle vide son coeur d'un trop-plein de malheurs, d'une boue noire, gluante."

    " Les gens étaient trop épuisés pour rêver./

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Auteur : Katherine Pancol

    Les filles sont partout dans ce roman.

    Elles mènent la danse.

    De New York à Paris, de la Bourgogne à Londres ou à Miami.

    Des filles qui inventent, s’enflamment, aiment.

    Des filles qui se battent pour la vie.

    Et les hommes ?

    Ils sont là aussi.

    Mais ce sont les muchachas qui dansent, dansent, dansent.

    Elles font voler les destins en éclats.

    Et ça n’en finit pas !

     

    "Stella est ferrailleuse en Bourgogne. Elle se dépatouille entre son amoureux, un sans-papier poursuivi par la police locale, son fils Tom qu'elle élève seule et sa mère qui se laisse taper dessus par un mari violent et dangereux. Même s'il s'agit là d'une toute nouvelle intrigue, on retrouve dans cette saga de Pancol les héros de la précédente : la famille Cortès, la douce Joséphine, la flamboyante Hortense et le flegmatique Gary.
    Muchachas est le premier volet d'une trilogie et on peut difficilement reprocher à Pancolde reproduire une recette qui marche : les yeux jaunes des crocodiles (2006), La valse lente des tortues (2008) et Les écureuils de Central Park sont tristes le lundi (2010) s'étaient vendus à 6 millions d'exemplaires.
    Globalement c'est très bien, surtout les nouveaux personnages. On adore Stella, héroïne ni trop gentille, ni trop aigrie du haut de son mètre quatre-vingt, un peu endurcie, mais attachante. Impossible de ne pas vouloir savoir ce qui va lui arriver. le style ? du Pancoltout craché : des jeux de mots, des allitérations et quelques blagues poétiques, mais sur un sujet plus sérieux que les fois précédentes : celui des femmes battues. C'est en voyant une femme enceinte se faire battre en public par son compagnon dans un café que Katherine Pancol a eu l'inspiration de son nouveau roman. "

    www.babelio.com






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