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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    ****RUFIN Jean-Christophe---UN LÉOPARD SUR LE GARROT

    24/11/2010 21:50

    ****RUFIN Jean-Christophe---UN LÉOPARD SUR LE GARROT


    UN LÉOPARD SUR LE GARROT, Chroniques d’un médecin nomade,
    Gallimard, 2008, 283 pages

    Le sujet :
    « Ambassadeur au Sénégal, Jean-Christophe Rufin prend la plume pour raconter par quels chemins de traverse il est parvenu à ce poste. Petit garçon impressionné par son grand-père médecin qui incarne une sorte d'idéal, il devient à son tour docteur en médecine. Mais cela ne lui suffit pas, il veut "toucher le monde" et s'engage dans la toute nouvelle organisation humanitaire "Médecins sans frontière". Eternel étudiant, il fait "Science Po", devient attaché culturel et de coopération, et, pour finir, ambassadeur, poste duquel il entreprend de raconter son histoire, car notre homme se plait aussi à être romancier. »
    Source :www.blogspot.com


    Rufin se raconte professionnellement

    « Jean-Christophe Rufin raconte ici son histoire professionnelle, ses amours et ses désillusions sur la médecine, l’humanitaire, la politique, les universitaires, etc. Il donne de lui l’image d’un médecin compatissant, profondément humain, d’un romancier passionné, mais aussi d’une personne très instable. En effet, il change d’affectations et de casquette sans arrêt ; il passe d’interne surmené de travail à conseiller ou assistant dans un ministère où il n’a rien à faire ; il emprunte des voies universitaires très différentes (médecine, sciences politiques), pour ensuite les comparer. Et le lecteur a parfois l’impression qu’au-delà de cette soif d’apprendre, de vivre des expériences enrichissantes et variées, l’auteur cherche sans cesse sa voie sans jamais être totalement satisfait d’une seule.
    J’ai beaucoup apprécié au début quand J-C. Rufin décrit et dénonce toutes les dérives de la médecine et ses artisans, de l’inhumanité de cette race qu’est souvent le personnel médical face aux patients enfoncés dans leur impuissance. Par contre, le côté privé de la vie de l'auteur est passé quasiment sous silence et aurait mérité au moins quelques phrases. Je regrette que la chronologie du récit soit parfois un peu floue. Mais en résumé, je préfère les romans de Jean-Christophe Rufin, même si le style littéraire de ce livre est très agréable à lire. » source :ww.biliosurf.com



    Récit d’une partie importante de la vie de l’auteur : ses études en médecine, ses divers déplacements et changements de carrière dans différents pays du monde. L’auteur a un parcours bigarré, atypique, aux couleurs variées. Il a souvent dû faire des choix, il a fait des choix spontanés qui l’ont forcé à changer de carrière selon les circonstances mais surtout selon les défis à relever. C’est un homme de causes d’abord, d’un choix viscéral de vivre autre chose que la sécurité, la stabilité.
    « L’être humain qui m’intéressait était celui qui vivait en société, interagissait avec les autres, capable, certes, de maladie mais aussi de génie créateur, de révolte, de courage, de foi, de partage et d’affrontement » p. 154
    « La médecine et l’écriture romanesque sont d’abord toutes les deux des arts du regard. » p. 266
    « Le romancier aussi doit avoir vu pour donner à voir. »
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






    *****GAMBOA Santiago, NÉCROPOLIS 1209

    27/11/2010 21:08

    *****GAMBOA Santiago, NÉCROPOLIS 1209


    GAMBOA Santiago

    NÉCROPOLIS 1209, Métaillé. 2010, 413 pages

    Présentation de l'éditeur
    Traduit de l’espagnol par François Gaudry
    « Au sortir d’une longue maladie, un écrivain est invité à un congrès de biographes à Jérusalem, métaphore d’une ville assiégée par la guerre et sur le point de succomber.
    Comme dans un moderne Decameron, les vies extraordinaires des participants laissent perplexe le héros de ce tour de force littéraire et stylistique. Parmi les participants de ce congrès, on croise le libraire bibliophile Edgar Miret Supervielle, l’actrice italienne de cinéma porno Sabina Vedovelli, l’entrepreneur colombien Moises Kaplan et surtout José Maturana, ex-pasteur évangélique, ex-forçat, ex-drogué, qui dans la langue puissante des rues les plus sordides raconte l’itinéraire de son sauveur, le charismatique Messie latino de Miami.
    Mais quelque temps après sa communication, José Maturana est retrouvé mort dans sa chambre. Tout semble indiquer un suicide, mais des doutes surgissent : qui était-il vraiment ?
    Ce roman débordant d’énergie explore les différentes versions d’une même histoire, qui varie sans cesse et nous incite à écouter, souvent avec stupéfaction, les récits surprenants des autres protagonistes de cette histoire qui veulent témoigner avant la fin du monde.
    Ce roman a reçu à l’unanimité du jury le Premier Prix La Otra Orilla, décerné à Bogotá en 2009.
    Né en Colombie en 1966, Santiago Gamboa a étudié la littérature à l’université de Bogotá jusqu’en 1985, puis la philologie hispanique à Madrid. Il est l’auteur d’une thèse de doctorat à la Sorbonne sur la littérature cubaine. Journaliste au service de langue espagnole de RFI, correspondant du quotidien El Tiempo de Bogotá à Paris, Santiago Gamboa est actuellement attaché culturel de la Colombie à l’UNESCO. »
    Source : www.bibliosurf.com

    Vous avez lu !
    • 25 novembre 2010 , par Bernard Daguerre , un lecteur
    « Un écrivain colombien accepte l’invitation à participer au congrès international des biographes et de la mémoire (CIBM), à Jérusalem. Il y trouve une ville en état de guerre, et l’hôtel siège de la réunion curieusement ouvert à tout vent. Dans un climat apocalyptique, rythmé par des explosions, il écoute fasciné les récits autobiographiques des invités : le plus haut en couleur, plein de stupre et de violence, est celui de José Maturana, ex-bras droit d’un nouvel illuminé de la religion, comme les Etats-Unis savent généreusement en fabriquer. D’autres présentations sont comme un résumé des grands sujets qui occupent l’humanité en ce début du XXIème siècle : existences ballottées de survivants de la Shoah amateurs d’échecs, odyssée vengeresse des victimes des para- militaires en Colombie, montée en gloire d’une star italienne du film porno…
    Notre écrivain est comme ahuri (il relève à peine d’une grave maladie) et croirait-t-on sans défense devant la chaîne des cataclysmes qui défilent sous ses yeux, les réels et les imaginaires. On y trouve aussi comme un microcosme de la scène intellectuelle internationale de notre temps, avec sa quête de gloire et ses jalousies. Pour corser l’affaire, José meurt dans des conditions suspectes ; aidé par une sémillante journaliste islandaise, le héros (jamais nommé) enquête, avant d’être « exfiltré » vers un petit bout de paradis terrestre.
    Je me suis moi-même extrait de la fin du roman avec un sentiment partagé : on se perd un peu dans la profusion des histoires ; on se plaît quand même à la lecture de ces récits hauts en couleur, à la verve picaresque et sensuelle, au délicieux art de conteur de Gamboa. »
    • A la lecture de Nécropolis 1209, deux évidences s’imposent : 1. Santiago Gamboa, excusez l’expression, est un putain d’écrivain. 2. Il est complètement, furieusement et délicieusement dingue. C’est une sorte de labyrinthe, son roman, mais on s’y repère sans problèmes. Un millefeuilles où les histoires s’empilent, se répondent, ou pas, ça dépend, et où les personnages ne manquent pas de commander, les uns après les autres, un sandwich au poulet et un Coca light (gag récurrent). L’atmosphère générale est celle d’une fin du monde, dans une Jérusalem en pleine guerre, alors qu’un congrès d’écrivains permet à toutes sortes de personnalités, de nationalités diverses, de se rencontrer. On trouve dans Nécropolis 1209 une histoire centrale racontée par un écrivain qui, après un suicide, se fait enquêteur et plusieurs récits, qui témoignent, chacun à leur manière, du talent et de la large palette de Gamboa. Le style est parfois classique et précis, parfois lyrique et lesté de trouvailles argotiques dignes d’un San Antonio (chapeau en passant au traducteur), parfois carrément pornographique et stupéfiant (dans toutes les acceptions du terme). Gamboa n’a pas peur d’appeler une chatte, une chatte, et d’enfoncer ses héros dans les situations les plus sordides, avec force descriptions crapoteuses. La ligne jaune, il ne connait pas et la franchit allègrement. Mieux vaut avoir l’estomac bien accroché pour lire les confessions épicées de Sabina, la diva du X, dont la vie est un roman en rose et noir. Chaque chapitre du livre de Gamboa est un roman à lui seul, mais, étonnamment, le lien entre eux se fait naturellement et l’écrivain, tel un chat malicieux, retombe sur ses pieds. Trop fort ! Nécropolis 1209 ne s’adresse pas aux amateurs de jolie littérature, bon style, bon genre. En revanche, ceux qui cherchent le chaînon manquant entre Charles Bukowski et Jorge Amado peuvent tenter l’expérience. C’est cru, c’est mortifère, c’est à lire cul sec et puis c’est assez génial, à vrai dire. »
    • www.bibliosurf.com

    Pour un lecteur masculin ce roman contient plusieurs thèmes qui le touchent : amitié, amour, drogue, guerre, intrigique, philosophie, politique, pornographie, religion, sexe, science, violence.
    L’auteur colombien situe son action à Jérusalem dans un climat politiquement chaud voire dangereux, menaçant et le prétexte est une rencontre internationale d’écrivains , une conférence sur la mémoire ou la biographie.
    Les participants sont hétéroclites, originaux et brillants. Ce roman nous fait découvrir un grand auteur et une grande qualité d’écriture. Nul ne peut rester indifférent aux thèmes débattus et à la qualité des intervenants peu importe si nous pargageons pas les points de vue de chacun de ces spécialistes. À découvrir. La tolérance est aussi à l’ordre du jour. Livre fortement recommandé.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.

    LE SIÈGE DE BOGOTÀ, 2009

    LE SYNDROME D’ULYSSE, 2007

    ESTEBAN LE HÉROS, 2003

    LES CAPTIFS DU LYS BLANC, 2002

    PERDRE EST UNE QUESTION DE MÉTHODE, 1999





    *****MABANCKOU Alain, DEMAIN, J'AURAI VINGT ANS

    02/12/2010 21:44

    *****MABANCKOU Alain, DEMAIN, J'AURAI VINGT ANS


    DEMAIN, J’AURAI VINGT ANS, Gallimard, 2010, 381 pages
    « Vous avez lu !
    « Changement de registre pour Alain Mabanckou avec son nouveau roman : Demain j’aurai vingt ans. Mais modéré, hein, que les fans se rassurent, l’auteur de Verre cassé, Mémoires de porc-épic ou Black bazar n’a toujours pas sa langue dans sa poche et son style, toujours imagé, rebondit comme une balle de ping pong dans des figures cocasses à l’irrésistible saveur. Simplement, le genre est neuf pour lui, celui du roman à hauteur d’enfant, auto-biographique forcément, du coté de Pointe- Noire, au sud du Congo sur la façade atlantique. Michel, le jeune narrateur, alter ego de Mabanckou, découvre littéralement le monde en ces années 70. Le petit monde qui l’entoure, avec ses personnages hauts en couleur et le grand combat entre le capitalisme et le communisme (l’injure suprême étant de traiter son ennemi "d’opium du peuple") et le vaste monde, à travers la radio, et les nouvelles qui traversent les ondes : l’exil du Shah, les diamants de Giscard, la saga de Mesrine ... Et puis bon, il y a les filles, continent à explorer. La tendresse est le sentiment qui irrigue le livre mais attention, sans mièvrerie, avec juste une naïveté désarmante qui cache une ironie mordante. Demain j’aurai vingt ans est le roman le plus "gentil" de Mabanckou, dépourvu de noirceur (quoique) et de cynisme. On a déjà lu ailleurs de tels souvenirs de jeunesse, Mabanckou ne prétend pas révolutionner le genre et c’est cette modestie, alliée à cette langue fluide et revigorante, qui donne tout son intérêt à un livre au doux parfum d’enfance. » source :www.bibliosurf.com


    « Alain Mabanckou écrit en français, mais sa littérature est africaine, son français est africain, résistant à la colonisation par la langue de la colonisation elle-même. Un jeune garçon, Michel, raconte son enfance au Congo comme en direct, il dit ce qu’il vit, ce qu’il pense, ce qu’il comprend, ce qu’il interprète à sa façon, c’est extrêmement drôle, mais aussi d’une grande ironie. Il réussit à travers les questions du père et de la mère à faire un récit très intelligent de l’Afrique, terre sur laquelle des Africains, en quelque sorte morts-nés parce que la mère Afrique ne pourrait pas enfanter des enfants viables du point de vue de la réussite occidentale et serait répudiée par un mari polygame ne sachant que faire d’elle, commenceraient à respirer comme ce jeune Michel. Il y a une dimension métaphorique dans ce roman, et la proposition d’un paradigme avec ce jeune Michel africain qui, contre toute attente, respire, grandit, apprend, pense, avec ses blessures qui ne le plombent jamais dans le victimisme.
    Alain Mabanckou fait donc passer à travers les paroles enfantines du jeune Michel des jugements implacables sur la politique internationale, sur l’Afrique et l’Occident. En même temps, c’est le regard d’un enfant sur sa famille, la place qu’il a, le fait qu’il n’est pas comme les autres, alors est-il aimé pareil ? traité pareil ? Un père adoptif, est-ce que c’est un vrai père ? Ce père polygame, aime-t-il autant son fils adoptif que les enfants qu’il a eus avec maman Martine sa première femme ? Maman Pauline, la mère de Michel, pourquoi ne peut-elle pas avoir d’enfants avec papa Roger le père adoptif de Michel ? Qu’est-ce que c’est, cette histoire de clef du ventre de maman Pauline perdue à la naissance de son fils de sorte qu’aucun autre enfant ne peut y grandir ? Le jeune Michel retrouve une clef, et on suppose que son Demain j’aurai vingt ans évoque une coupure du cordon ombilical entre mère et fils, en lui donnant la clef, mais aussi en donnant une petite clef à Caroline, une fille de son âge dont il est amoureux, qui ouvrira, on imagine, son ventre… » source :www.e-littérature.net

    Très beau roman du genre poétique. Toujours touchant ce genre de roman ayant comme personnage principal un jeune enfant et son monde restreint qu’est sa famille et ses amis.
    La magie est présente dans la vie quotidienne de ce jeune congolais qui entre autre possède la clé du ventre de sa mère. Mabanckou toujours maître de son style d’écriture imagée, sensuelle voir ennivrante nous propulse dans le monde d’un jeune garçon dont la vie est une continuelle découverte de la magie, des mots, de l’histoire, de personnages politiques célèbres et d’avions rejoignant tous les pays du monde et dont il connaissait toutes les capitales. Un beau livre qui nous rappele le sens de la vie et du genre humain. À lire comme un regarde une toile d’un grand maître. Un des romans en lice pour le prix Goncourt. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    ******LLOSA Mario Vargas---LA TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD

    10/12/2010 17:32

    ******LLOSA Mario Vargas---LA TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD


    LLOSA Mario Vargas

    LA TANTE JULIA ET LE SCRIBOUILLARD, Gallimard, 1979, 1996, 469 pages
    « Vaguement » autobiographique ?
    « Non. Pas vaguement. Il semblerait que la tante Julia ait bien existé. Et le scribouillard ? Mais Vargas lui-même bien sûr !
    Comme il semble en être la règle dans les oeuvres de Mario Vargas Llosa, beaucoup de choses sont mêlées, entremêlées.
    L’histoire d’un improbable Pedro Camacho, as bolivien du feuilleton radiophonique qui ne vit que par, et pour, les feuilletons quotidiens qu’il écrit à la chaîne et qui passionnent les foules. L’histoire d’un tout jeune homme de dix-huit ans, Varguitas, qui trompe l’ennui d’études de droit auxquelles il s’est inscrit pour faire plaisir à son père, par de vagues piges de rédactions de bulletins d’infos dans une médiocre radio de Lima et l’écriture besogneuse de nouvelles qu’il rêve de voir éditées. L’histoire de la tante Julia, la tante de Varguitas par alliance, de quinze ans son aînée, fraîchement divorcée et qui débarque de la Bolivie où elle était installée. (Les précisions géographiques ne sont pas sans intérêt concernant les oeuvres de Vargas, celui-ci étant péruvien et Lima, les Andes et le Pérou étant omniprésents dans ses romans. Par ailleurs il ne fait pas bon être Argentin au Pérou comme il y sera fait plusieurs fois référence via Pedro Camacho !)
    Le tout avec des chapitres intercalés, des extraits des feuilletons radiophoniques de Pedro Camacho qui, circonstance aggravante, perd peu à peu la tête et mélange les personnages de ses différents feuilletons. Et Mario Vargas Llosa se donne jouisssivement le droit de mélanger ses personnages ; surréalisme, quand tu nous tiens ! Ca, ce sont les chapitres pairs.
    Les chapitres impairs, eux, ne sont pas hilarants. Ils concernent Varguitas, alias notre Vargas Llosa. Et l’histoire d’amour progresse. On la sent se diriger tout droit vers le drame programmé. Drame ? Peut-être pas. Mais amour impossible (non, peu possible plutôt) et bien mal parti.
    Dans quelle mesure est-ce fidèlement autobiographique ? Peu importe. On assiste à la galère de celui qui veut devenir écrivain, qui bouffera de la vache enragée dans ses années heureuses de jeunesse inconsciente et qui se souviendra … et racontera. »
    Source :www.critiqueslibres.com


    Un grand roman, un style renversant, un roman digne d’un Rabelais, d’un Dante, d’un Hugo, d’un Cervantes, un roman surréaliste.
    Des personnages démesurés sortis de fresques d’une époque révolue mais toujours aussi actuels. Des personnages marqués par la vie dont leur condition leur échappe mais à la hauteur de leurs aspirations. Leurs vies sont conditionnées par la loi, la religion, l’amour, la famille, l’amitié, les règles de la société. Un roman dont les personnages apparaissent, disparaissent, s’entremêlent, reviennent pour nous hanter, nous démontrer leur démesure.
    Mario Vargas LLOSA s’est vu discerner le prix Nobel de littérature en 2010 pour l’ensemble de son œuvre.

    « La Maison de l’Amérique latine avait vu juste en consacrant une exposition à Mario Vargas Llosa. L’auteur péruvien, naturalisé espagnol, auteur entre autres de La ville et les chiens, vient de se voir décerner le prix Nobel de littérature 2010 »source :www.leglobelecteur.fr

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.





    *****BLAS DE ROBLÈS Jean-Marie---LA MONTAGNE DE MINUIT

    11/12/2010 18:16

    *****BLAS DE ROBLÈS Jean-Marie---LA MONTAGNE DE MINUIT


    JEAN-MARIE BLAS DE ROBLÈS                               

    LA MONTAGNE DE MINUIT, Zulma, 2010, 167 pages
    Présentation de l'éditeur
    « Au cœur de ce roman, un personnage hors du commun : Bastien, gardien d’un lycée jésuite et secrètement passionné par tout ce qui concerne le Tibet et le lamaïsme. Tenu à l’écart de son voisinage pour d’obscurs motifs, le vieil homme vit plus solitaire qu’un moine bouddhiste.
    L’aventure commence à Lyon, par la rencontre entre le vieux sage et Rose, nouvellement emménagée avec son petit Paul. Séduite par l’étrangeté du personnage, cette dernière s’attache à lui au point de lui permettre d’accomplir le voyage de sa vie...
    Vérités et mensonges, fautes et rédemption s’enlacent et se provoquent dans ce roman qui interroge avec une désinvolture calculée les « machines à déraisonner » de l’Histoire contemporaine. Roman à thèse si l’on veut, sous les bonheurs du romanesque pur, la Montagne de minuit se lit comme une exploration intrépide des savoirs et des illusions. »Source :www.bibliosurf.com


    Revue de presse
    « "Blas de Roblès excelle, chemin faisant, dans ses impressions de voyage, vivantes, colorées et terribles, sur le Tibet opprimé. (...) Rien n’est unilatéral dans ce roman délicat comme un effeuillement, grâce à sa composition tressée à plusieurs voix. » Par David Fontaine du Canard enchaîné.
    "Le véritable guide de cette histoire est la plume de Blas de Roblès, extrêmement précise et évocatrice. L’auteur laisse le temps au lecteur de le suivre et de regarder les paysages. On peut lire un récit où il est question d’inhumanité et dire que c’est sublime". Par Mohammed Aïssaoui du Figaro littéraire.
    "L’une des grandes forces de La Montagne de minuit est de poser plus de questions qu’elle n’offre de réponses - car la plupart d’entre elles, préparées et prémâchées par la pensée d’autrui, seraient trop aisées, tronquées et forcément trompeuses. Avec une élégance et une sorte d’évidence émouvante qui parle au coeur autant qu’à la raison, elle se révèle un formidable appel aux pouvoirs de la connaissance face aux dangers de l’obscurantisme. En peu de pages, Blas de Roblès parvient à ouvrir tellement de portes dans l’esprit de son lecteur que son roman, s’échappant de son cadre et de ses circonstances, se fait merveilleuse matière à réflexion et à apprentissage." Par Benjamin Fau dans Le Monde.
    "Dans (son) éloge de l’ombre des âmes, (il) peint des estampes de personnages dont la convalescence est plus importante que la guérison ou que leur propre mort". Par Olivier Maison dans Marianne.
    "Quête de sens, fausse théorie, mise en abîme, incidence de l’Histoire sur nos vies privées : autant d’ingrédients que l’auteur réutilise à merveille dans un style précis et poétique. (…) Il s’agit de littérature, celle qui avance, qui creuse et nous réjouit de connaître." Par Olivier Badoy dans Page des libraires de septembre »
    source :www.etonnants-voyageurs.com


    Une amité spontanée entre une historienne et un gardien d’un collège jésuite mis à la retraite et sans le sou se concrétise par un voyage au Tibet offert par la jeunne femme. Il s’ensuit des événements et des dialogues d’une grande intensité, d’une grande sagesse.
    Le viel homme est un érudit des coutumes, de l‘histoire du Tibet dont il parle même couramment la langue. Un roman de chevet d’une grande qualité d’écriture dénotant une grande générosité d’âme. Roman touchant sur l’ouverture aux autres. On y voit perçoit la présence de la toute puissante Chine en Tibet où il y a autant de soldats que de Tibétains et surtout le désastre culturel de cette présence contrainte.
    « Les liens entre les nazis et le Tibet étaient de l’ordre du fantasme, une invention pure et simple, un mythe moderne fondé uniquement sur deux ou trois extraits de mauvaise littérature : de la pure fiction, née de la fiction, s’engendrant et se métamorphosant elle-même à l’infini » p. 132
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






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