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PANCOL---LES YEUX JAUNES DES CROCODILES et LA VALSE LENTE DES TORTUES
13/06/2010 15:47
PANCOL KATHERINE
LES YEUX JAUNES DES CROCODILES, Avis de la Fnac : "Les yeux jaunes des crocodiles" Lors d' un dîner, Iris prétend qu'elle écrit. Entraînée par son mensonge, elle persuade sa soeur Joséphine, historienne, d'écrire un livre, qu'elle signera. Le destin de chaque soeur va basculer... Marylise, libraire à la Fnac Avignon Tout récemment divorcée Josephine doit jongler entre son job au CNRS, ses enfants, sa relation complexe avec un ex-mari parti monter une ferme de crocodiles en Afrique.Un roman incisif et juste! Aurélie, libraire à la Fnac Bordeaux Lac Histoires d'amour, de couples, de mensonges, de trahisons, d'argent, de rêves, de réussite…Une chronique familiale pleine d'humour; des personnages attachants.Pour tout ceux qui ont aimé Ensemble c'est tout. Isabelle, libraire à la Fnac Cergy Le Mot de l'éditeur : "Les yeux jaunes des crocodiles" Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles. Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être. Ce roman est l'histoire d'un mensonge. Mais aussi une histoire d'amours, d'amitiés, de trahisons, d'argent, de rêves. Ce roman est plein de rires et de larmes. Ce roman, c'est la vie.
Ce roman reflète une société moderne en changement. Les personnages changent, les rôles changent, les circontances de la vie changent les êtres. Ce roman est l’histoire d’une famille qui vit des bouleversements qui d’une façon leur permettent d’évoluer sinon de s’adapter. Roman très touchant. À lire si la vie vous intéresse. GiL
LA VALSE LENTE DES TORTUES, Albin Michel, 2008, 700 pages.
Mot de l'éditeur sur "La valse lente des tortues" de Katherine Pancol Qu’un crocodile aux yeux jaunes ait ou non dévoré son mari Antoine, disparu au Kenya, Joséphine s’en moque désormais. Elle a quitté Courbevoie pour un immeuble huppé de Passy, grâce à l’argent de son best seller, celui que sa sœur Iris avait tenté de s’attribuer, payant cruellement son imposture dans une clinique pour dépressifs. Libre, toujours timide et insatisfaite, attentive cependant à la comédie cocasse, étrange et parfois hostile que lui offrent ses nouveaux voisins, Joséphine semble à la recherche de ce grand amour qui ne vient pas. Elle veille sur sa fille Zoé, adolescente attachante et tourmentée et observe les succès de son ambitieuse aînée Hortense, qui se lance à Londres dans une carrière de styliste à la mode. Joséphine ignore tout de la violence du monde, jusqu’au jour où une série de meurtres vient détruire la sérénité bourgeoise de son quartier. Elle-même, prise pour une autre sans doute, échappe de peu à une agression. La présence de Philippe, son beau-frère, qui l’aime et la désire, peut lui faire oublier ces horreurs. Impossible d’oublier ce baiser, le soir du réveillon de Noël, qui l’a chavirée. Le bonheur est en vue, à condition d’éliminer l’inquiétant Lefloc-Pinel, son voisin d’immeuble, un élégant banquier dont le charme cache bien trop de turpitudes. Autour de l’irrésistible et discrète Joséphine, gravite une fois encore tout un monde de séducteurs, de salauds, de tricheurs et autant d’êtres bons et généreux. Comme dans la vie. Source. www.fnac.com
Roman très intéressant, bien construit avec une écriture très intelligente et touchante. Le personnage principal , Joséphine, vit dans un immeuble avec une clientèle complètement éclatée. J’ai beaucoup apprécié la lecture de ce roman qui agit sur nous comme un aimant révélateur de l’humain et passionnant. GiL
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DICKNER Nicolas---NIKOLSKI---TARMAC---
13/06/2010 16:18
DICKNER Nicolas :
NIKOLSKI, Alto, 2005, 321 pages
« Nikolski, c'est l'histoire de 3 personnages qui, au préalable, n'ont rien en commun, mais dont les vies vont quand même s'entrecouper. Premièrement, il y a le libraire blasé qui retrouve un vieux cadeau que son père absent lui a envoyé un jour; deuxièmement, il y a Joyce, jeune fille de la Côte-Nord qui rêve de quitter son trou et de devenir pirate, comme ses ancêtres, et finalement, il y a Noah, nomade par sa mère, qui décide de quitter les Prairies canadiennes pour venir étudier à Montréal. Je vous jure qu'il y a un lien qui relie ces personnes!
"Le livre est absolument génial! Les critiques dans les journaux ont été dithyrambiques à son sujet ces derniers mois. L'écriture est belle, fluide, drôle. L'histoire est intelligente et les personnages sont juste assez désillusionnés et juste assez rêveurs. On va et vient entre des villages de pêcheurs, les grandes plaines canadiennes, les Caraïbes et le marché Jean-Talon. C'est merveilleux! On est loin des livres qui tournent autour du simple Plateau-Mont-Royal. Il n'y a que la fin qui tombe ou arrive un peu vite. On aurait aimé que la boucle soit un peu plus bouclée ou étoffée. »
TARMAC, ALTO, 2009, 268 pages
Une capacité croissante à tolérer l’étrange.
Une capacité croissante "Imaginez. Si vous saviez quand et comment le monde se terminait, qu’en feriez-vous? C’est la prémisse de Tarmac, le second roman de Nicolas Dickner. Depuis les années 80, le monde que nous connaissions n’existe plus et nous ne le savions même pas. Il s’est éteint durant l’été 1989. Ou le 17 juillet 2001. Dans tous les cas, l’apocalypse a commencé au Japon ou dans une Lada à Rivière-du-Loup. (Nous avons vu plus étrange, il y a eu George W. Bush).
Acceptez. Qu’il soit improbable ou carrément impossible, il faut se laisser pénétrer par l’univers de Tarmac car l’invraisemblable fait partie de nos vies. C’est l’anecdote que l’on raconte à la fin de notre journée, c’est à la fois une guerre qui n’en finit plus à l’autre bout du monde et une roche entrée dans notre soulier au 24e étage d’une tour à bureau. C’est rencontrer l’amour de sa vie et le plus grand imbécile qui soit. La théorie de l’évolution a ses ratés. Tarmac, c’est un peu L’éducation sentimentale de Flaubert, avec un ou deux zombies. (Nous avons vécu plus étrange, il y a eu la saison du Canadiens).
Foncez. L’étrange est votre ami. Pas besoin d’un mijoté d’elfes avec une sauce freudienne pour apprécier l’étrange. Tarmac se l’approprie par ses personnages colorés dans un monde si près de la réalité. Une collection de soupes ramens côtoie la chute du mur de Berlin. Rapport subtil des bouleversements historiques qui ont marqué à la fois la fin du 20e siècle et les personnes qui les ont vécus, Tarmac met l’emphase sur l’absurde qui les habite. Combien pour un morceau du mur? (Nous avons lu plus étrange, il y a eu La triste fin du petit enfant huître).
Écoutez. Dickner nous invite à dévaler les pages de son roman grâce à un rythme effréné soutenu par une verve précise. Grâce à un ton juste et une retenue évitant les longues descriptions, il réussit à garder le lecteur en haleine sans le perdre, quelque part entre New York et Seattle. Chaque chapitre (et il n’en fait pas l’économie) est précédé d’un titre révélateur et ponctué d’une chute frappante. Dickner est peut-être l’enfant illégitime de Margaret Atwood et de Boris Vian. (Nous avons entendu plus étrange, il y a Normand L’Amour).
Découvrez. Que les scientifiques me crucifient, il n’y a pas qu’une réalité. Ou du moins, pas qu’une version de celle-ci. Le mythe de la fin du monde nous parle de révélation et Dickner s’en inspire pour son roman. L’apocalypse selon Saint-Kerouac. Tarmac devient la fresque majestueuse d’un univers social et culturel foisonnant. Peinte par Picasso, évidemment. (Nous avons vu plus étrange, il y a eu la mode fluo)."
Un roman à lire sans faute pour son style, son originalité et son contenu. GiL
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BENNET ALAN --LA REINE DES LECTRICES
14/06/2010 14:53
BENNET Alan
LA REINE DES LECTRICES, Ed. Denoel, 2007, 173 pages Résumé du livre Que se passe-t-il lorsque la reine d'Angleterre, par le plus grand des hasards, se découvre une passion pour la lecture ? Du valet de chambre au prince Philip, tout Buckingham grince des dents tandis que la royale passion littéraire sème la pagaille en bousculant le protocole. Que se passerait-il outre-Manche si, par le plus grand des hasards, Sa Majesté la Reine se découvrait une passion pour la lecture ? Si, tout d'un coup, plus rien n'arrêtait son insatiable soif de livres, au point qu'elle en vienne à négliger ses engagements royaux ? C'est à cette drôle de fiction que nous invite Alan Bennett, le plus grinçant des comiques anglais. Henry James, les soeurs Brontë, le sulfureux Jean Genet et bien d'autres défilent sous l'oeil implacable d'Elizabeth, cependant que le monde empesé et so british de Buckingham Palace s'inquiète : du valet de chambre au prince Philip, d'aucuns grincent des dents tandis que la royale passion littéraire met sens dessus dessous l'implacable protocole de la maison Windsor. C'est en maître de l'humour décalé qu'Alan Bennett a concocté cette joyeuse farce qui, par-delà la drôlerie, est aussi une belle réflexion sur le pouvoir subversif de la lecture.
Petit bijou de l’humour anglais. La lecture rapproche la reine de son personnel immédiat mais dérange le protocole. J’ai beaucoup aimé. GiL
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EVERETT Percival---GLYPHE
14/06/2010 15:49
EVERETT Percival……….. GLYPHE, Actes Sud, 2008, 300 pages
"Dans une atmosphère délirante, le nouveau roman de Percival Everett relève d'un exercice de style brillant. A travers 'Glyphe', l'auteur prête sa voix à un bébé, mais pas n'importe lequel : un bébé dont le QI est tellement élevé qu'il en vient à filer des complexes à tout le monde. Alors, quoi de plus effrayant pour l'intelligentsia de constater qu'un poupon de quelques mois peut mettre en péril son autorité intellectuelle ancestrale. Avec une jubilation non dissimulée, Percival Everett s'amuse à mettre à mal le système élitiste et prétentiard d'un certain milieu universitaire, réussissant subtilement la confrontation du comique à l'érudition. Chacun en prend pour son grade : les psychiatres passent pour des fous à lier, les philosophes pour des illuminés - avec une mention spéciale au personnage de Roland Barthes qui, noyé dans un narcissisme poussé à son paroxysme, transpire le ridicule et la bouffonnerie. 'Glyphe' est aussi un roman protéiforme qui conjugue avec brio les genres les plus improbables. Polar décalé, essai philosophique sur le langage et l'écriture, le livre se présente sous la forme d'un manuel de bébé-écrivain de génie, à l'aube de sa création. Page après page, au rythme des multiples kidnappings, on suit la pensée de cet être muet qui se refuse à se corrompre par la parole. Dans un monde où les personnes dignes d'intérêt se limitent à un singe cobaye rencontré dans un laboratoire scientifique et à une mère aimante, seule à comprendre qu'au-delà du monstre d'intelligence, existe tout simplement un petit être humain. Jouissif. Résumé du livre L'autobiographie d'un bébé surdoué qui décide de renoncer au langage articulé pour écrire, sidère et manipule ses parents avant de devenir l'objet de la convoitise générale et de passer de mains en mains, victime d'enlèvements successifs orchestrés par des scientifiques, des agents du Pentagone ou des prêtres en mal d'exorcismes ."
Quelle belle découverte !!! L’auteur analyse notre société moderne à travers les yeux d’un bébé de dix-huit mois qui déjà sait lire et écrire mais ne parle pas. Il refuse de parler. C’est un roman d’une grande qualité d’écriture. Les spécialistes américains veulent évidemment s’approprier ce bébé exceptionnel qui a un regard philosophique sur les gens et leurs névroses. Ce roman dénote une grande culture linguistique, littéraire, philosophique. C’est le miroir de nos possibilités et de nos limites. C’est un « must » pour moi. GiL
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BLAS DE REBLÈS Jean-Marie---LÀ OÙ LES TIGRES SONT CHEZ-EUX
14/06/2010 16:32
BLAS DE ROBLÈS Jean-Marie LÀ OÙ LES TIGRES SONT CHEZ EUX, Résumé du livre
"Eléazard von Wogau est correspondant de presse dans la ville d'Alcâtara, au fin fond du Nordeste brésilien. Un jour, il reçoit un manuscrit constituant la biographie d'Athanase Kircher, un illustre jésuite de l'époque baroque. Une longue enquête commence alors pour lui au fil de laquelle il croise Elaine, archéologue, Noéma, étudiante à la dérive, ou encore Nelson, jeune garçon infirme des favelas." La critique [evene]  par Thomas Flamerion Il ne faut pas avoir le vertige, si l’on veut maintenir le cap au cours du voyage en territoire Roblèsien. L’écrivain ne craint ni la logique ni le chaos. Il balaie la réalité à coups de fables, crée des couloirs spatio-temporels où les destins les plus improbables se rejoignent, et abat joyeusement les cadres institutionnels. Ce texte dense et débridé a la magie d’un Borges, la fantaisie d’un Cesar Aira sur fond d’enquête historico-policière. Non seulement Blas de Roblès investit le territoire sud-américain, mais il en digère la folie littéraire pour mieux interroger les codes romanesques. Car derrière le capharnaüm de ces histoires enchevêtrées, de cette quête de connaissance, se cache une petite révolution littéraire.
Un objet rare et précieux qui n’entend pas céder aux modes ou aux conventions, mais bien jouir de ses propres règles, de sa propre vision de la fiction, et glisser librement d’un style à l’autre. Ni elliptique, ni minimaliste, pas plus autocentré que linéaire, ‘Là où les tigres sont chez eux’ est un texte baroque dans son exubérance. Mais la définition s’arrête là. Car il n’est pas besoin, finalement, de mode d’emploi. Juste d’assez d’esprit et de curiosité pour avaler un à un les 32 chapitres des aventures d’Eléazard von Wogau et de ses proches, marqués des stigmates de la vie d’Athanase Kircher, le “maître des cent savoirs”, qui vécut au XVIe siècle.
Roman d’aventure, dont l’érudition n’a d’égale que l’extravagante imagination, ‘Là où les tigres sont chez eux’ est un vraie mine d’or. Et Jean-Marie Blas de Roblès détient visiblement les secrets de la pierre philosophale. Un livre purement "alchimique" ! Je suis tout à fait d’accord avec ce commentaire. Ce roman est d’une grande écriture, le style est magistral et l’intrique hallucinante. GiL
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