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*****Polar Humoristique---SHARPE Tom, LE GANG DES MÉGÈRES INAPPRIVOISSÉES OU COMMENT KIDNAPPER UN MARI QUAND ON N'A RIEN POUR PLAIRE
04/02/2011 00:20
SHARPE Tom LE GANG DES MÉGÈRES INAPPRIVOISÉES OU COMMENT KIDNAPPER UN MARI QUAND ON N’A RIEN POUR PLAIRE , belfond, 2010, 231 pages
Un humour so british
« Fils unique d'un terne petit banquier et d'une toquée de romans à l'eau de rose, le jeune Esmond se retrouve obligé de se réfugier chez son oncle vendeur d'automobiles et un peu trafiquant suite à une tentative de meurtre sur sa personne un soir de soûlerie de son père. Mais Bélinda, la femme de son oncle est une demoiselle Grope. Et depuis des générations, les femelles de cette tribu font régner la terreur dans leur fief du Northumberland. Pourvues d'un physique ingrat et d'une nature antipathique, elles n'ont qu'une seule ambition dans la vie : trouver un mâle capable de les mettre enceintes et accoucher d'une fille qui continuera la lignée. La tante Belinda est une épouse frustrée qui n'est jamais arrivée à ses fins avec l'oncle Albert. L'arrivée du jeune Esmond ravive donc ses appétits. Echappera-t-il à cette mégère qui n'a rien pour plaire et qui fait le double de son âge ? Il y a tout pour amuser le lecteur dans ce livre : disparitions suspectes, situations cocasses ou abracadabratesques, soûleries mémorables et torrides parties de jambes en l'air. Les flics sont de fieffés abrutis, les hommes d'aimables crétins et les femmes des harpies plus ou moins nymphomanes. On pourrait crier à la caricature si tout cela n'était tempéré d'un humour anglais de la meilleure eau. Ce livre se dévore littéralement. On est même déçu qu'il soit si vite terminé ! Seul petit bémol : une fin un peu légère qui n'est pas du niveau du reste. » source :www.critiqueslibres.com Je suis d’accord avec ce commentaire sur une fin décevante et accommodante. GiL Belfond Etranger - Littérature étrangère, 240 p.
Par l'un des maîtres de l'humour british, une nouvelle farce échevelée, explosive et hilarante. Les aventures rocambolesques d'une lignée d'Amazones infréquentables, kidnappeuses hors pair, prêtes à tout pour se perpétuer...
Présentation du livre Dans le Northumberland, depuis des générations, les dames Grope font régner la terreur autour d'elles. Signes distinctifs : un physique ingrat, une nature antipathique et des pulsions castratrices inversement proportionnelles à leur volonté de se reproduire. Qu'à cela ne tienne ! Chez les Grope, on kidnappe les hommes de mère en fille. Une coutume familiale dont le jeune Esmond Burnes va faire les frais... Fils unique d'une toquée de romans à l'eau de rose et d'un petit banquier terne et disgracieux, Esmond est forcé de se réfugier chez son oncle suite à une agression alcoolisée de son père. C'est là que l'innocent garçon va tomber entre les griffes de sa tante Belinda, née Grope, épouse frustrée et ménagère forcenée...
Disparitions suspectes, soûleries aggravées, accès de folie, torrides parties de jambes en l'air... Même la police va perdre le fil. Mais y aura-t-il quelqu'un pour sauver Esmond Burnes ?
Le livre dans la presse " Si le code de l'édition imposait des limitations de délire, [Sharpe] aurait déjà été arrêté. [...] Totalement incontrôlable et on en redemande." Pierre Maury, Le Soir « Sharpe c'est Feydeau romancier. De rebondissements en quiproquos, il tient la dragée haute au lecteur, qui tourne les pages à toute allure. » Stéphane Hoffmann, Madame Figaro
« À plus de 80 ans, Sharpe n'a rien perdu de son mordant. » Héléna Villovitch, Elle
« Le Britannique Tom Sharpe est aussi dangereux que la vache folle. Sa fréquentation provoque une maladie incurable, particulièrement contagieuse : l'épilepsie hilarante. » André Clavel, L'Express
« Comme son nom l'indique, Sharpe écharpe. Rien ne repousse sous le sabot de sa prose et, depuis quatre décennies, sa cocasserie tranquillement foldingue ne cesse de faire mouche, aux premières loges de l'humour british. [...] Sharpe, c'est un festival de gags hilarants. Et c'est aussi une peinture au vitriol des institutions britanniques. » André Clavel, L'Express
« Au point dans l'art du récit rocambolesque, Tom Sharpe raille une humanité à l'étroit dans les fonctions qu'elle s'attribue. Engoncée, mais aussi franchement médiocre : pas de salut pour les personnages engendrés par cet esprit farceur. Costume terne, jambes frêles et oreilles décollées sont le lot de ces pauvres âmes taillées pour le malheur. » Emily Barnett, Les Inrockuptibles «Un festival particulièrement réussi grâce au ton inimitable de ce conteur facétieux [...] » Thierry de Lestang Parade, L'Union
Source :www.belfond.fr Les livres de l'auteur : Fumiers et Cie Panique à Porterhouse Wilt 4
Excellent roman du genre polar-humoristique, renversant. Une gâterie genre profitérole à déguster en prenant son temps, en faisant à mesure le point à savoir qui fait quoi, où se trouve chacun des protagonistes.Un humour intelligent et hilarant à la britannique. J’ai beaucoup apprécié ce moment de détente et de folie : un vrai bonheur, une coupure avec le stress qui peut durer à peine 24 heures. Le monde à l’envers mais quel monde ! Ce n’est plus l’homme qui choisit de se marier avec une jeunette mais la femme qui cherche une progéniture uniquement féminine ; il suffit de trouver le géniteur. Un héritage de femmes à femmes. À lire absolument. Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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*****HARRIS Joanne, VIN DE BOHÈME
13/02/2011 16:19
HARRIS Joanne
VIN DE BOHÈME , 2001
Un livre à lire absolument.
« Le temps de trois merveilleux étés passés chez ses grands-parents, le jeune Jay Mackintosh a rencontré un homme très mystérieux : Joe. Ce personnage énigmatique transformait la réalité en une fête exubérante. Surtout, il fabriquait un vin particulier dont chaque gorgée était un élixir magique. Joe a disparu et cet univers s'est soudainement évanoui. C'était il y a quinze ans mais son souvenir le hante encore. Depuis, jay est devenu un écrivain célèbre. Mais, en panne d'inspiration, il s'adonne volontiers à la boisson... jusqu'au jour où une annonce immobilière le conduit sur les traces de son passé. Le château à vendre ressemble étrangement à un lieu que lui avait décrit son ami.
L'histoire ait raconté par une bouteille de vin, au début c'est un peu troublant, mais on s'habitue vite. Elle est très riche en émotions, en sentiment, l'enfance de Jay, sa vie d'adulte, ses rapports avec sa compagne... Tout est décrit avec beaucoup de soin, mais sans que cela soit ennuyeux. L'auteur réussit un coup de maître, on a du mal à se détacher du livre, tant il est captivant. Il faut le lire à tout prix, c'est un chef d'oeuvre. » source :www.critiqueslibres.com
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****DESPENTES Virginie, APOCALYPSE BÉBÉ
08/03/2011 15:43
DESPENTES Virginie APOCALYPSE BÉBÉ, Grasset, 2010, 342 pages Un roman inclassable, mais fort... « Lucie est une jeune détective privée qui doit surveiller Valentine une ado fragile en rupture de lycée que son père et sa grand-mère soupçonnent de mener une double vie. Mais un jour elle la perd dans le métro, provoquant la colère de ses commanditaires qui exigent qu'elle la retrouve illico. Lucie, aidée de La Hyène, une privée lesbienne aussi étrange que violente, se lance sur ses traces en cherchant des indices auprès de tous ceux qui l'ont fréquentée, ses amis, ses rencontres d'un soir, mais aussi sa mère qui l'a laissée à son père alors qu'elle n'était qu'un bébé. Les deux femmes vont faire bien des découvertes au cours d'une enquête qui les mènera de Paris à Barcelone. Retrouveront-elles vivante la petite fille riche égarée ? « Apocalypse bébé » est un roman assez inclassable, à la limite de plusieurs genres. A la fois polar noir et thriller, il fait également la part belle à la satire sociale et à la romance sentimentale homosexuelle. Despentes s'étend assez lourdement sur les bonheurs incomparables du sexe entre lesbiennes ce qui peut finir par lasser.
Au niveau de l'intrigue, c'est assez léger et le lecteur sent bien que le côté policier est plus un prétexte qu'autre chose d'autant plus que la fin, qui explicite le titre du bouquin, est plus qu'improbable. Si l'on ajoute un style approximatif assez proche du premier jet (coquilles, erreur dans les noms de personnages, phrases mal équilibrées et utilisation de la première puis de la troisième personne du singulier aux moments les plus incongrus ce qui ne peut en aucun cas passer pour un effet de style), l'ensemble pourrait sembler assez faible s'il n'y avait l'humour, l'ironie, le regard intelligent et plein de finesse d'une auteure qui est d'abord et avant tout une observatrice impitoyable des travers d'une société qu'elle passe au vitriol et au scalpel de sa plume véhémente. Et rien que pour ça, il faut lire ce bouquin car il recèle des fulgurances remarquables de justesse. (Un exemple: « Les gens bien nés se reconnaissent à l'odeur, et repèrent les intrus de la même façon. ») » source : www.critiqueslibres.com
Roman moderne "Apocalypse bébé, c’est le déroulement de l’enquête d’une détective et de son acolyte parties à la recherche d’une ado disparue. Leurs recherches les amènent sur la piste d’une foule de personnages, que l’auteure place tour à tour sous ses projecteurs pour l’espace d’un chapitre. Le récit alterne donc entre le déroulement de l’enquête de Lucie et la Hyène et les histoires de ces multiples personnages, qui sont plus originales les unes que les autres. C’est ainsi que l’histoire de Valentine est graduellement reconstituée à travers les récits des gens qui l'ont côtoyée.
La formule n’est peut-être pas nouvelle, mais elle est efficace et je trouve que l'auteure a très bien su en tirer profit. Un nouveau personnage à mettre en scène, c’est une nouvelle histoire à raconter à l’intérieur de celle qui court déjà le roman et loin de créer un effet "nouvelles", j’ai trouvé que le résultat était prenant. J’ai aussi beaucoup aimé le style de Virginie Despentes. Les images qu’elle prend pour illustrer ses idées, les remarques pleines de vérité placées juste au bon endroit, sa façon de décrire les personnages et de parler pour eux sans que ça ne sonne jamais faux… C’est aussi un roman moderne; des romances lesbiennes sont décrites sans tabous, Facebook, Twitter et Myspace font tous partie de l’enquête, etc. C’est un peu le portrait de notre époque, avec tout ce qui la caractérise.
Il y a par contre ces petites coquilles qui rendent certaines phrases plus difficiles à comprendre, et l’abondance d’expressions françaises m’a aussi un peu agacée parce que je ne les saisis pas toujours. Et puis, moi non plus je n’ai pas vraiment aimé la fin. Dommage, parce que tout me semblait mis en place pour boucler la boucle... » Gabri, lecteur, source :www.critiqueslibres.com
Par l’éditeur : » Valentine disparue… »Qui la cherche vraiment? Entre satire sociale, polar contemporain et romance lesbienne, le nouveau roman de Virginie DESPENTES est un road-book qui promène le lecteur entre Paris et Barcelone, sur les traces de tous ceux qui ont connu Valentine, l’adolescente égarée…Les différents personnages se croisent sans forcément se rencontrer, et finissent par composer, sur un ton tendre et puissant, le portrait d’une époque. »
Un roman spécial avec un style spécial avec des héroïnes spéciales. On n’aime pas ou on craque. Ce roman frappe par sa modernité, sa marginalité, son style puncheur.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
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****SHAFFER MARY A., ANNIE BARROWS, LE CERCLE LITTÉRAIRE DES AMATEURS D'ÉPLUCHURES DE PATATES
24/03/2011 13:20
SHAFFER MARY ANN, ANNIE BARROWS LE CERCLE LITTÉRAIRE DES AMATEURS D’ÉPLUCHURES DE PATATES,
Un moment de lecture sympathique « Sous forme de correspondances, Mary Ann Shaffer et sa nièce Annie Barrows nous narre les aventures de Juliet, jeune femme drôle et pleine d’entrain. Celle-ci va correspondre quelques mois avec ses nouveaux amis de Guernesey avant de s’y rendre.
L’idée de construire un roman à travers une correspondance entre plusieurs personnes est inhabituelle. Par contre, bien que cela ne m’ait pas gêné, le style de chaque correspondant est identique. Il est difficile de distinguer les différents protagonistes. Il y en a parfois tellement qui n’interviennent qu’une ou deux fois qu’à certains moment, je me suis sentie un peu perdue entre les « vies » des habitants de Guernesey.
Divisée en deux parties, ce roman est agréable à lire et les personnages, attachants (y compris Adelaïde, femme aigrie qui se fait un devoir de dénoncer les pratiques de ses semblables). J’ai beaucoup aimé Isola, une vieille fille excentrique et très ouverte aux autres. Juliet est amusante et son regard sur ce qui l’entoure se ressent. Il y a donc beaucoup de bonne humeur et de vie dans ce qu’elle peut raconter à travers ses lettres. J’ai également apprécié le fait que les auteurs ont su rendre si vivante le personnage d’Élisabeth à travers ce que les autres habitants disent ou écrivent sur elle alors qu’elle est le personnage absent de cette histoire.
Quand à l'île de Guernesey respire le bien-être et on se laisse facilement transporter sur cette île. En ouvrant les pages de ce roman et notamment la deuxième partie, une impression d’être en vacances se faisait sentir. On embarquerait facilement sur un bateau pour partir y vivre !
Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates est un bouillon d’humanité dans le contexte de la reconstruction entre les souvenirs douloureux et une envie de rebâtir. Un moment de lecture agréable. »source :www.critiqueslibres.com
« Ce livre est un bon mélange d'éléments: Un roman épistolaire, mais dont la lecture n'est pas fastidieuse. Un roman avec des références historiques. Un roman de filles, avec des papotages, des ragots. Un roman d'amour, un peu mais pas trop. Un roman humoristique. Un roman sur les livres et la lecture en générale.
J'ai apprécié la lecture de ce livre. Je ne le relirai pas plusieurs fois, mais j'ai été contente de succomber à son titre accrocheur et à sa couverture attrayante. Les échanges de lettres m'ont fait sourire. Les bavardages à la fois sérieux et amicaux s'enchainent sur un ton léger.
Comme un autre des critiques, j'ai été étonnée des délais d'envoi des courriers. Ils se suivent très rapidement. Réaliste ou pas ?
Livre à conseiller, sans hésitation. Kik (Rennes,26 ans) - 7 janvier 2011 Source :www.critiqueslibres.com
Personnellement j’ai bien apprécié la lecture de ce roman contruit de façon inhabituelle sous forne de correspondance entre personnes inconnues dans une période précise, celle du la dernière guerre mondiale. Au début j’ai trouvé ardu de me souvenir de tous ces personnages en majorité féminins et quelques-uns masculins. Finalement une fois cet effort fourni j’ai pris plaisir à découvrir des êtres à la recherche d’identité, d’amitié, d’un désir intense de prendre contact avec des personnes pouvant partager une autre réalité que celle de la guerre d’où le prétexe de ce cercle littéraire qui se voulait de rapprocher des gens isolés. Le style est fluide mais rapide, parfois des lettres très rapprochées ne serait-ce que d’un jour malgré les difficultés du service postal de l’époque. Le tout est sympathique et nous donne le goût de connaître ces personnes plus profondement et de leur rendre visite. Roman original, une approche humaine très louable et réussie. Gilles Lagrois, Auclair, Québec. "L'art de lire c'est l'art de penser avec un peu d'aide." inconnu
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***Aventure, 12-15 ANS, ROBERT.J. HARRIS, LÉONARD ET LA MACHINE INFERNALE
31/03/2011 20:24
HARRIS J. ROBERT
LÉONARD ET LA MACHINE INFERNALE, Éd. Pocket Jeunesse, 2009, 12-15 ans, 250 pages.
« Léonard de Vinci rêve de devenir un grand artiste. Malheureusement, son apprentissage dans l'atelier d'un peintre florentin n'a rien de très passionnant. Entre nettoyage de pinceaux, tissage de toiles et autres tâches ingrates, Léonard s'ennuie. Jusqu'au jour où il découvre par hasard les plans d'une mystérieuse machine. Pris dans l'engrenage d'un sinistre complot, c'est à un nouvel art qu'il sera initié : le crime... « source : www.decitre.fr
« A l'époque de la Renaissance, Léonard de Vinci travaille comme apprenti dans l'atelier de Verrocchio. Ses maîtres ne lui confient que des tâches d'un intérêt mineur mais à l'occasion de ses missions qui lui font traverser la ville, il apprend que des hommes fomentent un complot contre Piero de Medici, le vénérable potentat de Florence. Il décide alors de mener l'enquête. » source :www.laprocure.com
Roman pour jeunes de 12-15 ans ayant comme fond un personnage historique, Léonard da Vinci au 15e sciècle. Roman d’aventure, d’action. Personnages sympathiques surtout l’esclave FRESINA qui est un personnage clé. On nous présente Léonard da Vinci à l’époque où il était en formation chez un maître peintre reconnu de l’époque, dans l’atelier d’Andrea del Verrocchio, il a quinze ans. Il a de l’audace, de l’imagination, du courage et une excellente mémoire ce qui lui servira adéquatement dans cette aventure.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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