| Accueil | Créer un blog | Accès membres | Tous les blogs | Meetic 3 jours gratuit | Meetic Affinity 3 jours gratuit | Rainbow's Lips | Badoo |
newsletter de vip-blog.com S'inscrireSe désinscrire
http://livresentete.vip-blog.com


ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
VIP Board
Blog express
Messages audio
Video Blog
Flux RSS

ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 198 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
    Contact
    Favori
    Faire connaître ce blog
    Newsletter de ce blog

     Juillet  2025 
    Lun Mar Mer Jeu Ven Sam Dim
    30010203040506
    07080910111213
    14151617181920
    21222324252627
    282930010203
    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    Une douceur*****---GARCIN Jérôme---L'ÉCUYER MIROBOLANT

    22/07/2010 16:23



    GARCIN Jérôme
    L’ÉCUYER MIROBOLANT, Gallimard 2010, 179 pages
    " En équitation comme dans l'armée, Etienne savait combien c'eût été vain de vouloir casser les rebelles, soumettre les acariâtres, et qu'il était impossible d'atteindre la légèreté par la force, le brillant parla colère.
    Même les étalons les plus impérieux, il ne les avait pas combattus. Au contraire, il n'avait eu de cesse de vouloir les comprendre pour mieux s'en faire des alliés. Quel que fût le cheval, il n'aspirait qu'à se passer des aides. Il rêvait en effet de régner sans poids ni appuis, par le seul souffle de la botte, la caresse du cuir et la profondeur de l'assiette. Monter n'était plus alors une activité physique, c'était une pensée pure, un acte de foi. »www.libre.fnac.com

    L'Ecuyer mirobolant, roman de Jérôme Garcin, Gallimard, 186p. 2010, 15€90
    « Jérôme Garcin a tiré un roman de la vie de ce grand écuyer que fût Etienne Beudant(1863-1949) surnommé par le général Decarpentry "l'Ecuyer mirobolant" tant sa science des chevaux, son amour pour eux, sa façon de les apprivoiser, de les laisser vivre, de leur parler, de les caresser, de les monter sans jamais les brusquer, avec "légèreté", de faire corps avec eux, et surtout de se faire aimer d'eux au point que toutes figures de la noble équitation, ils les fassent sans effort, en s'amusant, dans une sorte d'irréalité naturelle. Le livre est rempli de douces explications, de mots écrits avec ferveur et tendresse, qu'un néophyte, qu'un passant inconnu qui ramasserait ce livre, peut comprendre, adhérer. Parmi tous les chevaux aimés, Vallerine(née à Guiche dans les Basses-Pyrénées) a une place à part, confiée par deux officiers hollandais qui avaient lu un petit traité d'équitation du capitaine Etienne Beudant, publié à Blida,en 1912, "Le Cheval d'amateur", elle s'avère être une jument douée dont Beudant tire d'extraordinaires figures. Je cite p.67 : "Chaque jour, il la longeait avant de la monter en simple mors de bridon. Il travaillait d'abord à l'assouplir, à relever sa tête un peu trop encapuchonnée, à libérer l'extension des épaules, se contentait de voltes, demi-voltes, reculers, poussait parfois jusqu'aux appuyers et au changement de pied au galop..."
    L'étude, les réflexions, le style naturel d'un grand prosateur, font de ce livre une
    petite merveille. Saumur, le Cadre Noir, les Lipizzans, les Anglo-arabes etc. le roman les évoque sans trop insister. L'important c'est l'itinéraire d'un homme qui a consacré par plaisir et passion, sa vie, son énergie à comprendre les chevaux.
    Des pages aussi sur l'Algérie et le Maroc de l'époque, pleines de lumière,de calme, de certitude. Un autre monde.
    Reste la "plus belle conquête de l'homme", que le livre fait connaître et aimer à ceux qui ne soupçonnaient pas son intelligence et ses capacités d'artiste.
    Je ferai un léger reproche, les pages sur l'Exode de 40, sont superflues et inutiles, sauf que Vallerine s'y est perdue, comme tant d'autres. »
    A lire.
    Henry Zaphiratos source :www.lecturepourtous.blogspot.com

    L’éducation par la douceur, par les vibrations du corps, la complicité de deux êtres en appentissage. Étienne misait sur la relation, le bien-être, le plaisir pour apprendre. Quelle belle vision de l’apprentissage, de l’éducation! Quelle belle leçon de vie d’enseignant et d’apprenant. À lire, le tout dans un style coulant, tout en douceur.Un roman sans violence, que de l’ humain . Excellent, j’ai beaucoup aimé. GiL





    À portée sociale---AUBENAS Florence---LE QUAI DE OUISTREHAM---

    25/07/2010 20:26

    À portée sociale---AUBENAS Florence---LE QUAI DE OUISTREHAM---


    LE QUAI DE OUISTREHAM, Éd. De l’Olivier, 2010, 269 pages


    « Lancé le 18 février à 50 000 exemplaires, le dernier livre de Florence Aubenas, Le Quai de Ouistreham, s’arrache dans les librairies et culmine au sommet du Top 20 Ipsos/Livres Hebdo des meilleures ventes de la semaine du 15 au 21 février. L’enquête originale de la journaliste du Nouvel Observateur sur la « France d’en bas » s’est déjà vendue à 210 000 exemplaires.
    Reporter médiatisée et respectée, surtout après sa période de captivité en Irak, Florence Aubenas signe avec Le Quai de Ouistreham un récit saisissant sur la crise et le travail précaire. Sa méthode – se faire passer pour une chômeuse à Caen – fait sans doute grincer des dents les journalistes puristes, mais elle a le mérite de raconter la crise de l’intérieur, par-delà les chiffres assénés chaque jour aux JT de 20 heures.
    Prenant un congé sabbatique en 2009, Florence Aubenas s’installe dans une chambre à Caen et s’inscrit au Pôle Emploi en gardant son prénom et son nom. Elle se trouve rapidement dirigée par son conseiller vers le secteur du ménage. La voilà femme de chambre dans les cabines des ferrys à Ouistreham, pendant 6 mois…

    Le sujet de ce livre d’actualité, dont la communication médiatique a été savamment orchestrée (émissions télé, radio, bonnes feuilles…), passionne les lecteurs français, qui ont réservé un bel accueil au Quai de Ouistreham. Preuve que quand l’enquête apporte un angle nouveau, des sujets comme le chômage et le travail précaire intéressent. Pour en savoir plus, branchez-vous demain sur La Matinale de Canal + de 7h à 8h30. Ce vendredi 26 février, l’émission sera consacrée à l’emploi, et accueillera Florence Aubenas et Laurent Wauquiez, secrétaire d’État chargé de l’Emploi. »/
    Source :www.lapageculture.com


    Il faut le faire, aller sur le marché du travail particulièrement celui des personnes à statut précaire en majorité des femmes mais également de jeunes hommes qui n’ont pas le choix d’avoir des contrats de quelques heures par jour dans plusieurs entreprises pour survivre au rythme effréné de notre société. L’auteure relate au jour le jour toutes les démarches, entrevues, rencontres obligatoires de Pôle Emploi et des nombreux employeurs que ces travailleurs doivent faire sous peine de ne rien avoir à se mettre sous la dent.
    Notre société encourage l’esclave payé au salaire minimum et même en-dessous à des personnes précaires qui vivent des difficultés financières, sociales et personnelles. Un beau tour de force de l’auteure pour nous démontrer que cette situation existe et même est dûe à un mauvais fonctionnement de notre système social et gouvernemental. Dans le style efficace d’un récit au jour le jour, l’auteure nous plonge dans une réalité qui nous semble être une fiction tellement elle est inhumaine. À lire sans faute. GiL






    NDIAYE Marie---TROIS FEMMES PUISSANTES******

    19/08/2010 14:58

    NDIAYE Marie---TROIS FEMMES PUISSANTES******


    NDIAYE Marie

    TROIS FEMMES PUISSANTES, Galliamrd, 2009, 316 pages
    Résumé du livre
    « Trois récits, trois femmes qui disent non. Elles s'appellent Norah, Fanta, Khady Demba. Norah, la quarantaine, arrive chez son père en Afrique. Le tyran égocentrique de jadis est devenu mutique, boulimique, et passe ses nuits perché dans le flamboyant de la cour. Fanta enseigne la français à Dakar, mais elle a été obligée de suivre en France son compagnon Rudy. Rudy s'avère incapable d'offrir à Fanta la vie riche et joyeuse qu'elle mérite. Khady Demba est une jeune veuve africaine. Sans argent, elle tente de rejoindre une lointaine cousine, Fanta, qui vit en France. Chacune se bat pour préserver sa dignité contre les humiliations que la vie lui inflige avec une obstination méthodique et incompréhensible.
    La critique [evene]
    par Maud Denarié
    Puissance. Tel est le mot qui suffirait à condenser, à caractériser le génie d'une telle oeuvre. Alliant élégance et douceur du verbe à une exploration presque impudique des introspections, le nouveau roman de Marie Ndiaye fait l'effet d'un véritable coup de poing littéraire. Il y a Norah, Fanta et Khady Demba que la vie a malmenées, ici ou là. En France, en Afrique, l'amertume, la souffrance et la désillusion se confondent, inéluctablement, au rythme de leurs destins déchirés, fouillés à la loupe jusqu'aux tréfonds de l'intimité. Observatrice affûtée à la plume de velours, Marie Ndiaye part sur les traces des uns et des autres, traduisant avec précision la lourdeur volontairement insoutenable des atmosphères. Menant ses récits à l'image de ses "phrases fleuves", elle offre une mise en scène quasi cinématographique et multi-sensorielle. Car derrière l'écoulement des mots se révèle la profondeur des non-dits. Déployant un style cousu au rythme des circonvolutions de l'âme, elle se meut délicatement dans les flots remuants de la conscience pour y disséquer les moindres tourments. Se juxtaposent ainsi des tableaux mouvants et riches, puisés à la source d'un réalisme troublant, où la subtilité des personnages n'a d'égale que la juste résonance des sensations. Une rare prouesse littéraire qui, au-delà de la fiction, rend hommage avec force et dignité à l'humanité déchue, à ces bafoués de l'ombre en quête de lumière. »
    Sourec :ww.evene.fr
    | »Mais, comme chacun des héros de ce livre, Khady Demba aura droit à ce sursaut de conscience qui fait qu'un jour chacun trouve en soi-même le courage de prendre en main son destin. »
    « Ce thème, c'est la force intérieure que manifestent les protagonistes féminins. Norah, Fanta, Khady sont reliées par leurs capacités communes de résistance et de survie." Déchirements intimes, identitaires, interrogations sur l'appartenance et la condition humaine sont autant au cœur de ce triptyque troublant, vertigineux, composé dans un style éminemment élégant et épuré, qui en fait toute sa force, sa puissance. »
    Source :www.lemonde.fr

    Un roman dur, des vies à la dure. La survie, l’espoir, la détermination font de ces femmes des gagnantes même dans le désespoir et l’horreur de la vie. Un roman d’une grande qualité de récit et d’écriture. La réalité, une fois de plus, dépasse la fiction. GiL


    Commentaire de xinqing001 (18/12/2010 11:02) :

    There are aswell Replica Men Watch clocks that will advice you to advise your adolescent how to acquaint the time. You can generally acquisition these in educational ability stores! These do not amount actual abundant and they will advice you to absolutely advise your adolescent well!





    *****DJIAN Philippe---INCIDENCES

    20/09/2010 14:48

    *****DJIAN Philippe---INCIDENCES


    INCIDENCES, Gallimard, 2010, 232 pages
    Gallimard, 11 février 2010 240 pages ISBN : 9782070122127

    Présentation de l'éditeur
    « Il avait compris, bien des années plus tôt, qu’il était temps pour lui de profiter de certains avantages inhérents à la profession — à défaut d’obtenir de plus hautes récompenses qu’il ne fallait plus espérer. Un beau matin, par un étrange phénomène, l’une de ses élèves s’était mise à briller sous ses yeux — de l’intérieur, tel un lampion, d’une lueur magnifique —, une fille absolument infichue d’écrire deux lignes, au demeurant, pratiquement dénuée d’intérêt, d’ordinaire si fade, mais il s’était soudain senti aveuglé et frappé d’un souffle brûlant tandis qu’il raillait un peu férocement devant les autres un travail qu’elle avait rendu. Et cette fille s’était révélée la première d’une assez longue série et l’une des plus agréables partenaires sexuelles rencontrées au cours de son existence.
    Celle qui l’accompagnait ce soir-là, et dont le nom lui échappait, venait de s’inscrire à son atelier d’écriture et il n’avait pas cherché une seconde à lutter contre l’attirance qu’elle exerçait sur lui — qu’elle exerçait outrageusement sur lui. Pourquoi lutter ? Le week-end s’annonçait glacé, propice au feu de bois, à l’indolence. Des lèvres boudeuses. Des hanches profondes. Il fallait juste prier pour qu’elle soit en état le moment venu. Elle ne semblait guère consciente. La ceinture l’empêchait de s’effondrer d’un côté ou de l’autre. Il allait devoir préparer du café en arrivant.
    Les bas-côtés étaient blancs, les sous-bois d’un noir d’encre. Il roulait au milieu de la chaussée, mâchoires serrées, à cheval sur la ligne blanche continue qui se tordait sous ses yeux comme un serpent affamé dans la lune rousse.
    Elle avait vingt-trois ans. À l’aube, il s’aperçut qu’elle était sans vie, froide. Passé un instant de stupeur, il rejeta brusquement les draps, bondit hors du lit et s’en alla coller son oreille à la porte.
    La maison était silencieuse. Il écouta attentivement. Puis il se tourna de nouveau vers le lit et observa le corps de la fille. Au moins n’y avait-il pas de sang. C’était heureux. Sous la forte lumière matinale qui pénétrait la chambre, elle paraissait absolument intacte, laiteuse et lisse. »


    « Le dernier Philippe Djian s’intitule Incidences et c’est peut-être bien son meilleur livre. Concrètement, un roman qui ne fait que 233 pages, mais qui contient tellement de substances chimiques en suspension, des non dits en pagaille et des traumatismes à peine effleurés en rafales, qu’il en raconte plus que des pavés deux fois plus épais. Elle est proprement ébouriffante la façon dont Djian prend son héros à la gorge et ne le lâche plus. Un type plus tout jeune, professeur de littérature, écrivain raté, qui fait régulièrement son marché parmi ses jeunes étudiantes énamourées et entretient une relation au-delà du fusionnel avec sa soeur.
    C’est sa descente aux enfers que raconte l’auteur au travers de scènes tour à tour angoissantes, euphoriques ou drolatiques. Le tout avec un sens du politiquement incorrect très aiguisé mas assez subtil pour tenir la route (des pages entières pour glorifier la cigarette, stigmatiser la médiocrité ambiante dans la littérature française, se révolter contre le néo-conservatisme dans l’air du temps). Un Djian en colère contre l’époque qui trouve son seul refuge dans des promenades en forêt, on croit rêver.

    Quant au style, eh bien, il est plus ciselé que d’habitude. Au rasoir, même, y compris dans des scènes anodines à la tension sous-jacente. Le récit est fait d’embardées, de malaises vagaux, qui donnent un ton quasi mortifère au roman. C’est comme si Philip Roth écrivait des épisodes de Plus belle la vie. Plus laide la vie, oui, avec un quotidien qui se dérègle sans compter un passé moche comme tout, qu’on a glissé sous le tapis pour ne plus le voir, mais qui finit par revenir sous forme de nausée. C’est noir, c’est caustique, c’est brillant, c’est le dernier Philippe Djian. Qui vous laisse K.O pour le compte. »source : www.bibliosurf.com
    Roman bien écrit, bien construit dont l’intrigue nous tient en haleine jusqu’à la toute fin. Plusieurs sujets tabous y sont traités. Un bon Djian dont les attentes sont élevées mais dont le lecteur sort gagnant. GiL






    ****HOUELLEBECQ Michel, LA POSSIBILITÉ D'UNE ÎLE

    17/10/2010 17:12



    HOUELLEBECQ Michel

    LA POSSIBILITÉ D’UNE ÎLE, fayard, 2005, 484 pages

    « L’avantage avec Houellebecq – et l’une des raisons du succès de cet écrivain devenu, au meilleur sens du terme, un immense romancier populaire -, c’est que tout le monde peut le lire. Boulangères, ministres, collégiens incultes, normaliens pornographes, adeptes de sectes, tout le monde est en mesure de lire (sauf cas aigus de déficiences intellectuelles), "La Possibilité d’une île", pavé de cinq cents pages constituant l’événement de cette rentrée littéraire 2005. Lancé comme un produit marketing planétaire (à l’identique de ce que l’on ferait avec un disque des Rolling Stones), caché aux journalistes et aux critiques sauf autorisation spéciale des éditions Fayard (dont ont bénéficié deux ou trois faiseurs d’opinion), mondialisé jusqu’à l’os avec une parution simultanée dans plusieurs pays (Angleterre, Espagne, Italie, Allemagne…), que vaut vraiment le dernier Houellebecq , au-delà de l'empoigne médiatique dont il est l'occasion ?

    Entre le "récit de vie", très actuel, mené par Daniel 1, un comique enrichi et veule, "observateur acéré de la réalité contemporaine" (sous les traits duquel on reconnaîtra aisément Michel Houellebecq lui-même), et l’exégèse dans un futur lointain de cette vie minable par Daniel 24 et Daniel 25, ses clones, on ne s’ennuie pas une seconde, on tourne les pages avec un plaisir non feint, on a entre les mains un bon roman d’anticipation… malgré la philosophie et les hypothèses tendance "SF pour tous" de l’intrigue (le clonage comme unique remède à notre finitude, réalisé par une secte ressemblant comme deux gouttes d’eau à celle des raéliens et ayant supplanté les religions classiques…). Au-delà du texte lui-même, on devra surtout admettre cette vérité : Houellebecq est aujourd’hui incontournable. Plus que jamais, il est la caisse de résonance de notre société déboussolée, plus que jamais il parvient à en décrire l’aliénation et la détresse dans des romans aux significations chaque fois complexes, à la fois problématiques et polémiques.

    Moralité : un roman à thèse à ne pas prendre au pied de la lettre mais à épouser phrase par phrase, dans ce qu’il transpire en terme de désespoir incarné plutôt que dans ce qu’il conceptualise quand même un peu poussivement. "La littérature contre les idées ?" Houellebecq, au cynisme tout célinien, est trop subtil pour l’ignorer : la littérature est affaire d’émotion et de vision du monde, pas de dissertation philosophique... Ce pourquoi les plus belles pages de son roman, les 150 dernières, sont, à leur manière, d'un sentimentalisme extrême, fruit du désespoir amoureux et de la traversée tragique du Désir du narrateur et de ses doubles....

    Houellebecq, un grand écrivain romantique épris d'absolu ? Assurément. »
    Source : www.livre.fnac.com

    Roman d’une bonne qualité d’écriture, dérangant je dirais même décapant tant par ses sujets divers que par la prise de position de l’auteur sur le suicide, la sexualité, les sectes religieuses, la beauté féminine. J’ai aimé la façon dont l’auteur exprime ses opinions , sa franchise et son ouverture face aux différents sujets. C’est un auteur de caractère bouillant, de tempérament explosif, un visionnaire social. J’aime sa façon de voir et de dire les choses; tout simplement génial.


    « …dans le monde moderne on peut être échangiste, bi, trans, zoophile, SM, mais il était interdit d’être vieux. » p. 213
    « La beauté physique joue ici exactement le même rôle que la noblesse de sang sous l’Ancien Régime….une sensation de supériorité innée, naturelle, instinctive….au-dessus du reste de l’humanité. »
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    Début | Page précédente | 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 | Page suivante | Fin
    [ Annuaire | VIP-Site | Charte | Admin | Contact livresentete ]

    © VIP Blog - Signaler un abus