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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 198 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    Sexe*****HOUELLEBECQ Michel---PLATEFORME

    14/12/2010 04:15

    Sexe*****HOUELLEBECQ Michel---PLATEFORME


    MICHEL HOUELLEBECQ

    PLATEFORME, Flammarion, 2001, 369 pages

    « Michel Houellebecq, de son vrai nom Michel Thomas, est un écrivain français né le 26 février 1958 (acte de naissance) ou en 1956[1] à la Réunion . Ses romans les Particules élémentaires et Plateforme lui ont valu une sulfureuse réputation internationale de provocateur, mais sont également souvent considérés comme un ton nouveau dans la littérature française. Il est d’ailleurs assimilé au mouvement anglo-saxon dit d’Anticipation sociale. » source :www.bibliosurf.com
    Confirmation d'un talent par un lecteur

    « Je viens de terminer la lecture de Plateforme. J’éprouve un sentiment puissant, du bonheur ? Je ne sais trop expliquer ce qu’apporte ce roman, mais je sais que c'est positif. Je suis encore tout ébahi de l'ambiance de ce livre. Tout est là, ce livre vous laisse bouche-bée.
    Bien entendu, il y a dans ce roman des sujets sensibles que certains critiques à l'esprit chagrin utiliseront sans doute afin de polémiquer : tourisme sexuel, racisme. Ce serait réducteur de n'accorder à ce roman que cet aspect. Car ce roman est un grand roman. A mon sens, il est le meilleur jamais écrit par Michel Houellebecq. Certes, on y trouve toujours ce style chirurgical, cette critique acerbe de la société, mais accompagné d'une grande sensibilité et même d’amour. Michel Houellebecq confirme ici qu’il est un écrivain, un grand écrivain. »
    Source : www.critiqueslibres.com
    Incursion dans le monde du voyage
    « Dans ce roman, monsieur Houellebecq nous ouvre les portes du monde du voyage. En effet, le personnage principal travaille au ministère de la Culture mais, à la mort de son père dont il hérite d’une somme appréciable, il décide de s’inscrire à un voyage organisé avec pour destination la Thaïlande. Cet homme plutôt ordinaire, dans la quarantaine et n’ayant rien de particulièrement intéressant à raconter, rencontre une femme qui viendra combler son vide affectif. Valérie, vingt-huit ans, travaille pour l’agence qui a organisé le voyage et Michel aura donc l’occasion de découvrir ce monde fort concurrentiel et en constante recherche d’innovation.

    Monsieur Houellebecq nous décrit fort justement les aléas des voyages de ce type et les personnes que l’on est susceptibles d’y rencontrer. Il n’est pas tendre envers les touristes et leurs travers de même qu’envers la société occidentale qu’il fustige et accuse d’avoir rendu la vie intenable pour bon nombre de gens. Les scènes de sexe abondent et d’ailleurs, le sexe semble être une obsession pour l’auteur qui déplore le puritanisme et les nombreuses difficultés rencontrées par l’être humain appartenant à la civilisation européenne, à combler ses besoins sexuels et affectifs d’une façon satisfaisante, l’obligeant souvent à avoir recours au tourisme sexuel. »source :www.critiqueslibres.com


    !Dans un monde où il existe des "produits culturels", Houellebecq a bien fait sa promotion. C'est pour celà que les bien-pensants ne l'aiment pas: il heurte leurs "convictions", le "politiquement correct". Et plutôt que de comprendre que le tableau qu'il brosse à traits grossiers dans ce livre est celui que nous créons chaque jour par nos abandons face à Moloch, ils préfèrent jeter la pierre. Avant d'être obligés de jeter l'éponge.

    Houellebecq, le dernier cynique contre les nouveaux pharisiens. »source :www.critiqueslibres.com



    Roman hallucinant, provocateur, traitant de l’industrie du sexe spécialement du tourisme sexuel, de nos sociétés de consommation, de la condition humaine homme et femme comme éléments de société économique et sexuelle.
    Houellebecq décrit notre société de consommation avec une grande lucidité également la décadence de l’humanité en général, nul n’est épargné. Roman dur essentiellement axé sur la sexualité de l’homme et de la femme modernes comme objets de production et de consommation.
    « Pour maintenir la valeur génétique de l’espèce, l’humanité devait alors tenir le plus grand compte des critères de santé, de force, de jeunesse, de vigueur physique—dont la beauté n’était qu’une synthèse pratique. Aujourd’hui la donne avait changé : la beauté gardait toute sa valeur, mais il s’agissait d’une valeur monnayable, narcissique. Si décidément la sexualité devait rentrer dans le secteur des biens d’échange, la meilleure sollution était sans aucun doute de faire appel à l’argent, ce médiateur universel qui permettait déjà d’assurer une équivalence précise à l’intelligence, au talent, à la compétence technique; qui avait déjà permis d’assurer une standardisation parfaite des opinions, des goûts, des modes de vie. »p. 306
    « La vie était chère en Occident, il y faisait froid; la prostitution y était de mauvaise qualité. Il était difficile de fumer dans les lieux publics, presque impossible d’acheter des médicaments et des drogues; on travaillait beaucoup, il y avait des voitures et du bruit, et la sécurité dans les lieux publics était très mal assurée. En somme, cela faisait pas mal d’inconvénients. »p. 338

    Roman très dur mais d’un grand réalisme voire celui d’un visionnaire. Un grand Houellebecq qui se voit agir sans se juger et dont il est le principal personnage de ce roman. On craque ou on refuse d’emblée cette provocation. Excellentes descriptions de scènes érotiques très lascives et réussies. Tu es partisan de la légalisation de la prostitution, ce roman va te convenir sans aucun doute. Un grand roman par un grand auteur.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    ****HOUELLEBECQ Michel---LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES

    28/12/2010 17:38

    ****HOUELLEBECQ Michel---LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES


    HOUELLEBECQ Michel


    LES PARTICULES ÉLÉMENTAIRES, Flammarion, 1998

    Un livre vrai, profond et troublant

    « Michel et Bruno sont demi-frères. Ils sont à la fois radicalement différents et terriblement semblables.
    L'un est chercheur en biologie, solitaire, dépourvu de tous sentiments. L'autre est obsédé par le désir sexuel, il cherche à tout prix, de manière souvent dérisoire, une partenaire avec laquelle il pourra enfin connaître le bonheur physique.
    Ce livre relate en toute simplicité, mais de manière bouleversante, la vie de deux hommes ordinaires, leur façon de percevoir la vie, et enfin leur déclin, lent mais progressif.
    Un livre très philosophique qui mérite bien qu'on en parle. »
    Source :www.critiqueslibres.com
    « La première partie du bouquin se lit assez vite, le style est intéressant et vif. On est quelquefois choqué par la dureté de la jeunesse de Bruno et son obsession pour le sexe que lui assène la société dans laquelle il vit. Bon. C'est bien mais beaucoup trop long puisque qu'on sait comment les deux frères vont finir, mal, seuls, désabusés, détruit. La deuxième partie du bouquin est beaucoup plus longue car les deux frères tombent petit à petit, lentement, dans leurs dépressions. « un lecteur français.source:www.critiqueslibres.com


    Intelligent, troublant et sincère.
    "Les particules élémentaires" est une brillante réussite: Houellebecq dépeint les troubles et le déclin de l'occident avec brio. Ses personnages sont aussi profonds qu'attachants: comment ne pas être troublé par leur fragilité, leur mal-être et surtout par leur perspicacité? Bruno est la figure qui m'a le plus marqué, tant il incarne à lui seul la pauvreté sexuelle, les exigences démesurées que la société impose à notre corps et le malaise qui en découle.

    Contrairement à ce qu'en disent les mauvaises langues, "Les particules élémentaires" est bien plus qu'une simple intellectualisation de la dépression: c'est un réquisitoire impartial, une dénonciation franche des problèmes qu'impliquent notre société. Un livre que je recommande vivement.Bastien N. source :www.critiqueslibres.com

    Lire Les particules avec les yeux de Castoriadis
    "Messieurs,

    Les particules est un authentique chef d'oeuvre. Le style est remarquable, au moins en ceci qu'il est sobre. Sobre oui, car la polyphonie générique et les juxtapositions de niveau sonnent toujours juste. Le tour de force est de provoquer sans agacement, une réflexion infinie, un continuel jeux de miroir entre le lecteur, la société et les personnages; tout cela sur fond d'horreur souvent étouffée, d'outrances théoriques complices, de sincérité touchante etc. Tout ou presque y est odieux, ou pour le moins terriblement tragique, mais on rit à chaque page, d'un vrai et grand rire.
    Ce livre est un miroir, pas étonnant qu'il déplaise tant. Qu'importe au fond la pertinence des philosophèmes ou des analyses sociologiques (pour ceux qui veulent absolument penser qu'elles ne sont pas aussi teintées d'ironie géniale), ce qui compte c'est ce style qui toujours décale sans perdre, qui éclaire et élucide notre société et ses significations imaginaires. Cette oeuvre est beaucoup plus riche qu'on ne le dit. Elle est profonde et porteuse d'une grande humanité (même si l'auteur s'en défend par tout moyen). En tout cas, la lire avec des yeux castoriadisiens me permet d'y voir une réaction intelligente au post-modernisme du n'importe quoi. Ce livre est la forme littéraire trouvée mais précaire de notre époque informe et insignifiante. Enfin, si notre époque parle et hurle à travers cette forme; elle est plus qu'un miroir (spéculaire), elle est un monde entier, parfait, existant. Et se monde autonome nous parle et enrichit le notre, le menace et lui promet; il lui présente un abîme et un creuset. Qui peut ne pas vivre en Bruno dès lors qu'il ne parvient plus à se libérer dans la bouche de sa femme sans faire un effort d'imagination de langue ghanéenne rapeuse?!!! Finalement on se retrouve face à un trilème: Kurzweil (progressisme technologique) ou Voegelin (conservatisme platonicien) ou Castoriadis ( auto-institution); ou la mort! "
    Near, un lecteur. Source :www.critiqueslibres.com


    Michel Houllebecq traite avec véhémence et passion de sujets qui touchent de près ou de loin l’homme dans sa complexité : sociologie, religion, anthropologie, sexualité, politique, famille, amitié et la science de l’homme qu’est la reproduction naturelle ou scientifique par la biologie d’où « les particules élémentaires » le mandala de ce livre. On y découvre un homme complexe et complet, un homme social et sexuel, un homme religieux et irrévérencieux, un homme qui cherche et un homme qui trouve. Houlleboucq est un homme intelligent mais intuitif, sexué mais solitaire à la recherche de la compréhension de l’homme, de l’homme en mutation incessante jusqu’à sa disparition dont il sera l’unique responsable.
    « …la mondialisation de l’économie donna naissance à une compétition beaucoup plus dure, qui devait balayer les rêves d’intégration de l’ensemble de la population dans une classe moyenne généralisée au pouvoir d’achat régulièrement croissant : des couches sociales de plus en plus étendues basculèrent dans la précarité et le chômage. L’âpreté de la compétition sexuelle ne diminua pas pour autant, bien au contraire. » page 83
    Houellebecq est un visionnaire qui peut anticiper l’évolution de l’humanité jusqu’en 2029.
    « Seuls les Juifs échappent au regret de ne pas être nègres, car ils ont choisi depuis longtemps la voie de l’intelligence, de la culpabilité été de la honte. Rien dans la culture occidentale ne peut égaler ni même approcher ce que les Juifs sont parvenus à faire à partir de la culpabilité et de la honte : c’est pourquoi les nègres les haïssent tout particulièrement. » page 242
    « …l’Occident a passionnément aimé la littérature et les arts : mais rien en réalité n’aura eu autant de poids dans son histoire que le besoin de certitude rationnelle. À ce besoin de certitude rationnelle, l’Occident aura finalement tout sacrifié : sa religion, son bonheur, ses espoirs et en définitive sa vie » page 334
    Une vision à jour de l’homme moderne, de l’humanité en devenir…menacé.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    Humour-Polar****WESTLAKE Donald---SURVEILLE TES ARRIÈRES

    30/12/2010 17:02

    Humour-Polar****WESTLAKE Donald---SURVEILLE TES ARRIÈRES


    WESTLAKE Donald

    SURVEILLE TES ARRIÈRES, Rivages/Thriller, 2010, 280 pages
    Présentation de l'éditeur
    « Arnie Albright est un homme neuf. Avant, il n’était qu’un receleur au caractère impossible et au physique, disons ingrat. Un personnage tellement détestable que même ses proches étaient devenus allergiques. Aux grands maux les grands remèdes, ils l’ont envoyé en cure. Au Club Med dans les Caraïbes, histoire que le soleil et les animateurs dynamiques et bronzés déteignent un peu sur lui.
    Or non seulement Arnie est un homme neuf (autant que possible dans son cas), mais il a rencontré au Club un dénommé Preston Fareweather. Ce dernier s’est exilé sous les tropiques pour fuir quatre ex-épouses qui ont lancé à ses trousses une armée d’avocats. Il faut dire que Preston est très riche. Il possède un duplex sur la Cinquième Avenue, à l’intérieur duquel se trouve une superbe collection d’objets d’art. Exactement le genre de choses qu’Arnie adore. Voilà précisément pourquoi Arnie a besoin des services de John Dortmunder. En l’absence de Preston - coincé sur son île -, ce sera un jeu d’enfant de cambrioler l’appartement. Mais, pour Dortmunder et sa bande, les jeux d’enfant se révèlent toujours beaucoup plus compliqués que prévu. D’autant plus que John, Andy et les autres ont des soucis : leur antre favori, le fameux O.J. Bar & Grill, est tombé entre les mains de la pègre, la vraie !
    Donald Wetslake a beau avoir quitté ce monde le 31 décembre 2008, ses immortels personnages sont toujours là. Son univers caustique et désopilant aussi. Rien n’a changé. Pour notre plus grand bonheur. »
    "Pour rire à en avoir mal aux côtes." (New York Times Book Review)
    Source: www.bibliosurf.com

    Un autre roman du genre polar humoristique de Westlake très réussi. On se bidonne du commencement à la fin tellement les événements s’enchaînent de façon inattendue. Le style est efficace, original et dépeint bien les personnages et les situations loufoques du roman. Les personnages sont plus grands que nature et hilarants : certains repoussants et d’autres si attachants. À lire pour passer un bon moment de détente.Un bonheur de lecture.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






    ******CLAVEL Bernard---LE ROYAUME DU NORD, TOME 1, HARRICANA

    29/01/2011 17:08

    ******CLAVEL Bernard---LE ROYAUME DU NORD, TOME 1, HARRICANA


    CLAVEL Bernard
    LE ROYAUME DU NORD, tome 1, HARRICANA, Albin Michel, 1983, 284 pages

    Le Développement de l'Abitibi

    « Bernard Clavel est un auteur français qui a écrit quelques livres sur l'Abitibi, région accolée à la toundra, à 640 km au nord de Montréal. En lisant Harricana, on sent tout l'amour qu'éprouve l'auteur pour l'immensité de ce territoire couvert de lacs et de forêts. Ce qui fascine Bernard Clavel, c'est avant tout la rivière Harricana qui traverse la contrée.

    L'auteur se sert de ce cours d'eau pour montrer l'importance qu'il a eue dans le développement de l'Abitibi, région habitée par les blancs depuis seulement le krack économique de 1929. D'abord, il a servi de voie navigable que l'on empruntait pour atteindre un territoire vierge qui se présentait alors comme le salut de ceux qui peinaient au sud à cause de la dépression économique. Pourquoi ne pas se refaire une vie dans un milieu qui n'a pas encore été offensé par la main de l'homme? C'est dans cet esprit qu'une famille partit un bon matin à la recherche d'un endroit pour y fonder une paroisse avec son église, son école, son magasin général, son pont et sa voie ferrée, le tout entouré de maisons construites au fur et à mesure par les nouveaux arrivants, à même la nature généreuse en produits ligneux. La richesse de l'Abitibi était indéniable. Les rivières fourmillaient de poissons, la forêt était giboyeuse et son sous-sol riche en minerai d'or. Le Klondike du Québec. L'avenir s'annonçait prospère, mais le conte de fée se termina comme plusieurs histoires de notre enfance. Si le méchant loup ne dévore pas les gens, il peut les faire mourir autrement. Ce qui s'annonçait la réalisation d'un rêve pour une communauté devint cauchemar.

    Harricana ne s'appuie pas sur une documentation historique pour s'imposer. C'est plutôt un cri d'amour que pousse l'auteur devant la découverte d'une virginité qui existe encore sur cette planète. C'est aussi une manifestation d'amour pour une population qui sait s'adapter à une nature sauvage. Bernard Clavel a l'esprit franciscain. Il privilégie le dépouillement parce que la vie y est plus chaleureuse. Le bonheur de l'homme ne serait-il pas de vivre à l'ombre de cette nature que Jean Rostand ne trouve pas nécessairement accueillante? L'éminent chercheur a dû être formé par les Dominicains. Quoi qu'il en soit, cette oeuvre plus descriptive que narrative raconte les hauts et les bas qui accompagnent le développement d'une région vierge. »
    source :www.critiqueslibres.com


    Roman à base historique qui se situe au début de la colonisation en Abitibi-Témiscamingue, je dirais aux environs des années 1930. L’auteur nous décrit avec ferveur la vie à la dure de ces gens qui sont venus améliorer leur sort en espérant par leur travail avoir de quoi se nourrir, survivre à la misère et surtout y établir leur famille avec une meilleure qualité de vie. L’homme est aux prises avec la nature avec la laquelle il doit composer quotidiennement. Celui qui est à l’écoute de la nature peut survivre car la vie dans le nord du Québec est impitoyable et imprévisible. L’homme doit s’adapter ou crever. Les trappeurs et les Algonguins vivent en harmonie avec la nature qu’ils ont apprivoisisée, respectée, écoutée. Ceux-ci sont une ressource de survie importante pour les colons qui veulent s’installer sur ce territoire de vent et de froid.Ce livre m’a particulièrement touché car je suis natif de l’Abitibi, de Val d’Or, en 1944.Ma famille de souche y vit encore.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.





    ****RUFIN Jean-Christophe, GLOBALIA. 2004

    03/02/2011 16:54

    ****RUFIN Jean-Christophe, GLOBALIA. 2004


    GLOBALIA, 2004, Gallimard, 495 pages
    anticipation

    « Baïkal veut emmener Kate loin de Globalia, dans un (non-)endroit où la civilisation n'a pas cours, là où peut-être la liberté d'action est possible, loin de la publicité et de l'information vendue, à des kilomètres de la dictature du plaisir et de son éternelle insatisfaction. Baïkal veut s'éloigner au plus vite d'un monde dont l'origine s'est perdue, qui a nié la possibilité d'autres civilisations jusqu'à les effacer des mémoires, puisque ce monde est par définition et propagande la "démocratie parfaite".
    Ceci est le point de départ du nouveau roman de Jean-Christophe Rufin, une critique assez évidente de la civilisation occidentale moderne, de ses dérives consuméristes et liberticides.

    En postface, JCR explique avoir voulu dans ce récit fusionner les deux pans distincts qui constituent son oeuvre littéraire : l'essai à tendance "altermondialiste" et le roman historique. Pourquoi pas ? serait-on tenté de dire. Dans la même veine, d'illustres prédécesseurs ont d'ailleurs décroché la timbale, avec, par exemple, le Meilleur des Mondes, Fahrenheit 451 ou 1984. C'est à ces monuments archi-connus que JCR ose se mesurer, fort de son prix Goncourt, et le moins que l'on puisse dire c'est que le résultat de cet incroyable culot est mitigé.

    Je n'irai pas jusqu'à dire que Globalia est mauvais. C'est une lecture tout à fait agréable pour les soirs où l'on n'a pas envie d'être secoué par un style d'écriture percutant. De plus, il renferme quelques idées originales et étonnantes, quelques retournements de situation inattendus et une fin à tiroirs qui, même si elle est un peu fastidieuse, montre que Rufin n'était pas en panne d'imagination. Globalia est en somme une oeuvre qui peut réjouir puisqu'elle est susceptible d'ouvrir les yeux à certaines personnes sur la réalité du monde "peut-être pas si idéal" où ils vivent.

    Si je devais utiliser une image cinématographique, je dirais que le scénario est tout à fait correct. Pour la direction des acteurs, le montage, et, en définitive, la réalisation, je serais beaucoup moins enthousiaste.
    Sans vouloir que Globalia devienne un roman "de genre", il me semble que tout cela manque de peps, d'énergie, de causticité, de montées lyriques, d'énervement aux endroits où cela aurait été nécessaire. Le style est terriblement "pépère", Globalia est un long fleuve tranquille qui par endroit ne peut éviter l'ennui et les lourdeurs maladroites (par exemple, on pourrait souligner les phrases où JCR a essayé de caser telle ou telle idée, parfois convenue), voire les tentatives d'humour qui tombent à plat à cause de la mollesse de l'ensemble.
    J'attendais un roman au style aventureux puisque l'action l'est elle-même, or celui de JCR, c'est tout le contraire : une langue efficace mais sans aspérité, dépourvue du style et du vocabulaire qui tirerait l'action vers le haut.

    Alors, en conclusion, je ne peux m'empêcher de me demander si JCR n'aurait pas mieux fait de continuer à creuser le sillon qu'il connaît : l'essai à message. Son incursion dans le roman d'anticipation n'est pas concluante, même si l'on reconnaîtra que cela peut élargir le lectorat mis ainsi en contact des idées "alter-" (qualifions-les comme ça pour faire court). »source : www.critiqueslibres.com
    Je ne suis par personnelement d’accord avec cette critique sévère de ce bon roman de Rufin. GiL


    Globalia" de Jean-Christophe RUFFIN ****
    GLOBALIA est un monde qui ressemble étrangement au nôtre ou à ce à quoi il pourrait ressembler : un espace sécurisé, protégé par de grandes parois en verre, où il fait toujours beau et d'où le tabac a disparu. Les individus, qui n'hésitent pas à recourir à la chirurgie esthétique afin de rester éternellement jeunes, y sont heureux grâce aux "centres de promotion du bonheur" et leur armada de psychologues.

    A cette société "parfaite" où la richesse et la puissance dominent s'oppose un autre monde : celui des non-zones où la pauvreté est partout visible et où sévissent les vestiges de notre monde actuel : guerres, famines, pollution, individus vieillissants et ridés, etc.

    C'est pourtant cet univers inconnu que Baïkal souhaite rejoindre afin de connaître cet "ailleurs" diabolisé. Exilé avec l'accord des autorités qui voient en lui l'homme idéal pour incarner l'autre, 'le nouvel ennemi" dont a besoin Globalia, il s'aventurera dans ce monde dangereux mais où les individus sont encore libres de leur destin.

    Malgré ces presque 500 pages, ce grand roman d'aventures, mais aussi d'amour et d'amitié, "1984" du 21ème siècle, se lit d'une traite. Par sa portée philosophique et une réflexion sur les relations nord sud et la répartition des richesses dans le monde, ce récit, mené avec beaucoup d'habileté, à la fois extrêmement bien écrit et d'abord facile, proche des préoccupations et des inquiétudes du monde actuel, devrait toucher de nombreux lecteurs et pas seulement les amateurs de science-fiction.
    Source :bloglittératurepassion

    Un bon roman de J.C. Rufin du genre futuriste-ANTICIPATION  où on y retrouve un style à la hauteur de nos attentes de Rufin. Globalia est un monde où on garantit à chacun la sécurité, la prospérité, la liberté mais dans ce monde sans discrimination de sexe, de race, de religion, de classe sociale il y a un hic car ce monde est dirigé par un groupe économique mondial très puissant et les dés sont pipés. L’homme se soumet aux règles de cette société globale sinon il devient un exclus, un hors société, un hors- la- loi, un ennemi, une menace à éliminer.
    « Dans le monde de Globalia, qui n’est autre que celui d’une démocratie poussée aux limites de ses dangers, je n’aurais, moi aussi, qu’un désir : m’évader. La fuite, telle devait donc être ma place. C’est ainsi que, redoublé, je suis devenu Kate et Baïkal, transfuges d’un monde auquel ils ne peuvent se soumettre. » page 495.
    Nous sommes déjà à la limite d’un monde gouverné par les écomomistes, les pétrolières, les multinationales. Ce roman nous met en garde contre l’égalité, la sécurité et la prospérité car nous y perdrons notre liberté, tel en est le prix. Un grand roman de Rufin.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec.






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