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SUR LE CHEMIN DE LA ROCHE PERCÉE, récit de Jean-Claude GERMAIN
07/10/2013 21:31
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SUR LE CHEMIN DE LA ROCHE PERCÉE, récit de Jean-Claude GERMAIN
07/10/2013 21:33
GERMAIN Jean-Claude
SUR LE CHEMIN DE LA ROCHE PERCÉE,récit, Hurtubise, 2013, 186 pages
Un récit captivant genre vie de bohème d'un artiste québécois de l'époque des années 1960 et suivantes à Montréal au Québec , d'un artiste-intellectuel d'une grande culture et d'une vie bien remplie dont nous suivons les péripéties, les amitiés, les aventures, les expériences de vie.
Un personnage, un écrivain témoin d'une époque importante de transition vers l'émancipation et l'évolution de la culture québécoise. Un récit détaillé des artistes de l'époque en peinture, en écriture, en théâtre, en philosophie, en politique; l'histoire d'une grand époque culturelle du Québec.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en voir davantage:
Sur le chemin de la Roche percée - Nouvelles historiettes de la bohème
Auteur : Jean-Claude Germain
ISBN : 978-2-89723-099-9 | Nombre de pages : 220
ISBN numérique : PDF 9782897231002
Prix suggéré : 19,95 $ | Parution le : 2013-04-18
Éditeur : Éditions Hurtubise inc.
Diffuseur : Au Canada - Distribution HMH inc.
Résumé : Sur le chemin de la Roche percée s’inscrit dans la digne lignée du Cœur rouge de la bohème et de La femme nue habillait la nuit, où l’auteur nous révélait les folles nuits et les endroits cultes d’un Montréal révolu peuplé d’une galerie de personnages de sympathiques excentriques.
Dans ce nouvel opus, Germain l’enchanteur continue à nous guider dans la bohème nocturne montréalaise en nous présentant de nouveaux originaux en tout genre : artistes des planches, des chambres noires, des ateliers, des cafés… Le lecteur est comme emporté sur un carrousel endiablé de sensations, dans une apologie de l’ivresse et de la fête à l’ère bohémienne. On suit aussi l’auteur au fil de ce qui lui a tenu lieu d’« éducation intellectuelle » sous les rapports de la littérature, du théâtre et de la peinture.
Puis, dans la seconde partie de l’ouvrage, tout le monde en voiture pour le grand départ : les bohémiens urbains désertent leur royaume pour mettre le cap sur Gaspé, à l’ombre de la mythique Roche percée. Là, Germain donne libre cours à son talent de portraitiste, tant des hommes que des sites… La description de la petite communauté des gens du lieu, encore presque inconnu de l’engeance touristique, est tout simplement savoureuse, autant pour l’esquisse des indigènes de la place que des villégiateurs montréalais !
À l’heure où Kerouac (que l’on croise d’ailleurs dans ce livre) arpentait l’Amérique d’est en ouest, Germain et ses compagnons ne sont pas en reste et figurent les beatniks d’un Québec naissant…
Genre : Récit
Écrivain, dramaturge, metteur en scène, directeur artistique, acteur, conférencier, journaliste, chroniqueur, raconteur, historien, amoureux des livres et fin goûteur de souvenirs, Jean-Claude GERMAIN aime redonner vie à l'histoire, la grande comme la petite.
Dans la digne lignée du COEUR ROUGE DE LA BOHÈME et de LA FEMME NUE HABILLAIT LA NUIT,l'auteur nous révèle les folles nuits et les endroits cultes d'un Montréal révolu peuplé d'une galerie de sympathiques excentriques.
L'éditeur
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Carla GUNN---AMPHIBIEN, roman
10/10/2013 21:56
GUNN Carla
AMPHIBIEN, roman, Éditions Prise de parole, 2013, 305 pages
Un bon premier roman, une belle découverte, des moments de bonheur de lecture en perspective dont le personnage principal est un jeune garçon de neuf ans. Phin vit avec sa mère et va à l'école comme tous les enfants de son âge. Quelle est sa différence d'avec les autres enfants et humains de son monde immédiat ? Phin est intimement lié aux animaux, à la vie animale sous toutes ses formes et peu importe où elle se trouve. Phin fait de l'éco-anxiété.
Les humains fonctionnement selon des règles précises et normalisées pour tous sauf que pour Phin elles ne sont pas logiques mais dirigées par les ambitons des uns et le pouvoir des autres. Une règle est appliquable si elle est logique et convenable sinon Phin conteste et refuse de soumettre à des règles dont la logique dépasse sa compréhension.
Par exemple son enseignante ne répond pas à certaines questions, tout simplement selon Phin, c'est qu'elle en ignore la réponse et même l'existence dû à son manque de connaisssance spécifique et d'expérience de la vie animale entre autres.
" Les êtres humains sont cinq fois plus dangereux que les serpents" car ils tuent cinq fois plus d'humains que les serpents dans le monde.
" ...tout le monde ne veut que des mensonges."
Phin a un comportement suractivé pour un enfant de neuf ans. Il pense sans cesse, évalue, analyse toutes les situations et événements qui sont pour lui hors de l'ordinaire, donc illogiques.
Tout a une raison d'être, une logique, une existence propre qui permet de l'analyser dans ses moindress changements tant pour les humains que pour les animaux.
Tout s'explique si tu es attentif aux détails nouveaux qui se présentent dans une situation précise. Tout être vivant doit vivre un épanouissement social inconditionnel et total.
" Puisque les êtres humains ont tout mis en désordre, il est logiqur qu'ils puissent tout remettre en ordre."
" Alors, me mens-tu parce que tu ne connais pas la vérité ou pour me rassurer ?"
Phin est un jeune garçon qui vit et agit selon les vraies règles et raisons et non par intérêt personnel comme le font la plupart des gens ordinaires inconscients et avides de pouvoir et d'argent. Il agit par principe.
Il sait entre autre comment on peut améliorer la situation des animaux et l'environnment en faisant attention au genre de produits qu'on achète.
Tout est évalué, analysé, noté dans son cerveau en tableau et pourcentage.
" Comment il se fait qu'une personne peut aimer quelqu'un un jour et ne pas l'aimer le jour suivant. Je pense qu'aucun animal au monde ne fait ça."
" Chaque parcelle de vie est nécessaire pour que la vie soit un tout complet même les parcelles qui semblent mauvaises car le mauvais est parfois bon et le bon, mauvais."
" L'important, c'est ce qu'on fait avec une idée."
Un roman à livre sans faute pour découvrir et faire vôtre le monde équitable de Phin.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
POUR EN AVOIR DAVANTAGE:
Carla Gunn avait été remarqué par la critique au moment de la parution de son premier roman. Traduit de l’anglais par Myriam Legault,Amphibien (Prise de parole, 2013) est un récit à saveur écologique mettant en scène un jeune garçon passionné par le règne animal. Cet attachant personnage permet à l’auteur d’aborder une tonne de thèmes sérieux dont la mort d’un proche, l’intimidation en milieu scolaire et la relation mère-fils.
Phineas William Walsh, 9 ans, est en quatrième année et se distingue des autres enfants de son âge. Ce jeune garçon, dont la résolution du Nouvel An est de sauver au moins une espèce animale de l’extinction, se préoccupe sérieusement du sort de la planète. Le réchauffement climatique n’est tout de même pas le seul problème qui l’inquiète. Phin vit difficilement la séparation de ses parents, l’absence de son père qui travaille comme correspondant à l’étranger, la mort de son grand-père et le harcèlement qu’il subit de la part de Lyle à l’école. Mme Wardman, son enseignante, n’aidera en rien en choisissant une grenouille originaire de l’Australie comme animal de compagnie pour la classe. Heureusement, il n’est pas complètement laissé à lui-même; son meilleur ami Bird voudra bien embarquer avec lui dans une mission pour libérer Cuddles, la rainette.
Le récit étant raconté à la première personne, Phineas est le personnage que l’on explore le plus en profondeur. Il est vif d’esprit, intelligent, sensible (abusivement), logique et doté d’une mémoire incroyable pour retenir tous ces faits concernant les animaux. Ses arguments et ses raisonnements laissent généralement les adultes de son entourage sans réponse. Il est aussi un excellent vulgarisateur, ce qui donne une puissance surprenante à ses explications et à ses exemples.
Lorsque sa mère lui dit qu’il ne peut considérer la rainette comme une personne, car les grenouilles ne sont pas aussi intelligentes que les humains, il lui répond simplement:
«Si des extraterrestres descendaient sur Terre et qu’ils étaient mille fois plus intelligents que les êtres humains, serait-il correct qu’ils attrapent tous les êtres humains à l’aide de filets et les isolent dans des cages et les nourrissent de temps à autre et les regardent se heurter la tête contre la paroi de verre jusqu’à ce qu’ils meurent?»
Le lecteur assiste justement à la détérioration de cette relation mère-fils. Phin vit seul avec sa mère. Cette dernière a du mal à gérer et à comprendre l’anxiété que ressent son fils face aux problèmes environnementaux. Bien souvent incapable de s’endormir seul pour cette raison, Phineas finit généralement par aller se coucher aux côtés de sa maman. Impuissante, elle ira chercher de l’aide auprès d’un professionnel.
Malgré ce résumé qui pourrait faire croire à beaucoup d’actions, Amphibien ne repose pas sur une trame narrative complexe. À l’exception du sauvetage de la grenouille, il n’y a pas ou peu de suspense et l’histoire évolue lentement, suivant les déboires du quotidien de Phin. Superposées au fait qu’il n’y a aucune division (chapitres, parties) dans le roman, les longueurs se font donc ressentir davantage.
Une lecture, somme toute, agréable, mais que l’on étale sur plusieurs courtes périodes. Le récit engageant peu le lecteur, on le recommande aux amoureux des animaux qui y apprendront plusieurs faits intéressants. Sinon, on y trouve quand même de belles (et sages) paroles écologiques.
Éditions Prise de parole.
ww.labibleurbaine.com
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Michèle LESBRE---ÉCOUTE LA PLUIE, roman
13/10/2013 15:49
………………….
LESBRE Michèle
ÉCOUTE LA PLUIE, roman, Héliotrope, 2013, 101 pages
Roman sur la fragilité de l'être, d'une écriture fine, qui nous réconcilie avec les événements incontrôlables de la vie qui peuvent cependant nous marquer quand même.
Une dame est dans le métro et attend son arrivée. Un vieil homme est également à l'attendre, quand la rame de métro arrive au port, il sourit à la dame et se jette devant .
La dame s'apprêtait à aller à un rendez-vous amoureux. Elle n'y va pas. Elle est sous le choc.
"Tout en marchant sur le quai désert, il me semblait porter le vieil homme, lourd malgré son apparente légèreté. Il m'envahissait tout entière."
" J'essayais d'imaginer dans quel décor il s'était levé le matin, quel vieux désespoir l'avait soudain rattrapé. Peut-être seulement la solitude.
"Son sourire vous a donné quelque chose qu'il faut garder."
" Les vies d'adulte ne sont que tentatives pour guérir le chagrin de l'enfance inachevée, toujours inachevée."
" La mort m'avait approchée en souriant. Ce qui me liait à l'homme du métro, c'était ce mystère qui l'avait construit, le mystère de la mort. J'étais à bout de force, comme si mon corps était en morceaux."
Un roman qui nous ébranle car le mystère de la mort est présent pour chacun, tout est une question de temps.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
"Elle a couru jusqu’au métro pour ne pas rater le train qui doit la mener à son rendez-vous. Sur le quai presque désert, elle pense à celui qu’elle va rejoindre, à l’odeur de sa peau. À côté d’elle, un vieil homme lui sourit. Le bruit de la rame arrivant à grande vitesse emplit la station quand le petit homme voûté, qui lui sourit toujours, saute sur les rails, comme un enfant qui enjambe un buisson.
Écoute la pluie s’ouvre sur cette scène brutale, pour se poursuivre dans les rues de la ville, où la narratrice tente d’éloigner d’elle le crissement des freins et les larmes du chauffeur. Incapable de téléphoner à l’homme qui l’attend à l’hôtel des Embruns, elle s’adresse néanmoins à lui tout au long de cette longue errance nocturne.
Avec ce livre poignant sur le désir et l’urgence de vivre, Michèle Lesbre fait scintiller l’enchevêtrement mystérieux de la trame des jours.
MICHÈLE LESBRE vit à Paris. Elle est l'auteure. de plusieurs romans, dont LE CANAPÉ ROUGE ( prix Pierre Mac Orlan et finaliste prix Goncourt) et LA PETITE TROTTEUSE ( prix des Libraires Initiales, prix Printemps du roman).
Ses plus récents livres, SUR LE SABLE et UN LAC IMMENSE ET BLANC, sont parus chez Héliotrope.
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LA GRÂCE DES BRIGANDS, roman de Véronique OVALDÉ
16/10/2013 15:30
Véronique OVALDÉ
LA GRÂCE DES BRIGANDS, ROMAN, Éditions de l'Olivier, 2013, 284 pages
Roman d'une femme qui se cherche un droit de vivre, une joie de vivre, une personnalité bien à elle car son milieu familial est infecte, non représentatif d'une famille même ordinaire: un père taciturne, une mère bigote et une soeur jalouse. Pour survivre elle doit partir, quitter cette famille sans attache, sans sentiments profonds, juste une famille moche. À seize ans, elle quitte la ville de son enfance, Lapérousse, ce petit fjord perdu au fin fond du CANADA.
Pour s'en sortir, apprendre à se connaître, à trouver du positif dans sa vie, elle écrit ce qu'elle ressent, ce qu'elle vit avec une lueur d'espoir de s'en sortir. Véronique Ovaldé réussit à nous présenter avec son écriture intense la vie d'une femme en construction, une femme qui se forge une vie à son image non pas celle de la victime mais de l'écrivaine qu'elle veut être. Elle rencontrera l'amour tout en gardant son désir de liberté en projet. Une femme à découvrir, une auteure à cotoyer, un roman d'une vie qu'on se fait sur mesure.
"Marguerite Richaumond estimait en effet que le vice et la naïveté alternaient dans le coeur de ses filles. Tout cela d'ailleurs alors que Maria Cristina n'avait pas encore treize ans et Meena quatorze. Avant que Meena ne fût définitivement stoppée dans son élan et n'eût quatorze ans toute sa vie."
"Chaque matin la première pensée de Maria Cristina était: Un jour de moins à vivre. La formule, outre son caractère un peu affecté, prenait un sens tout particulier en raison de son éducation."
"Pour s'endormir Maria Cristina projetait son propre enterrement et imaginait le regret qu'on aurait d'elle." "Tout n'était donc que fortuité et hasard?"
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
"La Grâce des brigands", par Véronique Ovaldé: les racines du MAL.
La Grâce des brigands, le nouveau roman de Véronique Ovaldé -sans doute le plus fort- explore les méandres de la culpabiliét et du don... avec humour et gravité.
Véronique Ovaldé s'impose, livre après livre, comme l'une de nos meilleures tisseuses de songes. Tour à tour, elle revêt les habits de la fée et de la sorcière. Ses livres sont des contes modernes, des fables contemporaines où le loufoque côtoie la tragédie. Son nouveau roman, sans doute le plus fort, explore les méandres de la culpabilité et du don.
La Grâce des brigands retrace la vie de Maria Cristina Väätonen, auteur d'un roman à succès publié à 17 ans et intitulé La Vilaine Soeur. Largement autobiographique -du moins la jeune Maria Cristina l'a-t-elle laissé dire pour les besoins d'une promotion aussi tapageuse qu'efficace-, le livre l'a définitivement brouillée avec sa famille. Croit-elle. Des années plus tard, Maria Cristina reçoit un coup de téléphone de sa mère à qui elle n'a pas adressé la parole depuis dix ans. Abandonnant son confort d'écrivain à succès (une villa à Los Angeles et tout ce qui va avec), elle prend le premier vol pour Lapérouse, ce petit fjord perdu au fin fond du Canada.
Avec humour et gravité, Véronique Ovaldé explore les méandres de la culpabilité
Est-il bien raisonnable de retourner sur les lieux de son enfance lorsqu'on les a fuis à toutes jambes à la première occasion? Maria Cristina est convaincue que "les drames ne surviennent pas dans le hasard et le chaos des choses".
Or drame il y a eu. Sa soeur, par sa faute, aura 14 ans toute sa vie. Maria Cristina retourne sur ses traces comme on vient expier tardivement une faute dont on veut se convaincre qu'elle est à l'origine de toute chose. Et il est vrai que l'on trouve dans la maison rose de Lapérouse les racines de son mal autant que de sa réussite.
C'est parce qu'elle s'ennuyait, coincée entre un père mutique et une mère emmurée dans sa folie, que la petite Maria Cristina se précipita dans la lecture. Sauvée par les livres, elle se mit en tête d'en écrire. Avec l'aide discrète du père (un imprimeur illettré), elle s'est enfuie vers la Californie. Là, elle a rencontré le grand écrivain sud-américain Rafael Claramunt, obsédé par le prix Nobel, consommateur de substances plus ou moins licites, affublé d'un chat baptisé Jean-Luc (à cause de Godard) et d'un chauffeur à l'improbable patronyme (Judy Garland).
Alternant humour et gravité, Véronique Ovaldé nous offre ici une splendide variation sur le thème des perdants magnifiques. www.lexpress.fr
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