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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LA CONCUBINE, IMPÉRATRICE ORCHIDÉE. tome1, roman de Anchee MIN, 2006, 525 pages

    15/02/2019 15:34

    LA CONCUBINE, IMPÉRATRICE ORCHIDÉE. tome1, roman de Anchee MIN, 2006, 525 pages


    MIN Anchee

    LA CONCUBINE, IMPÉRATRICE ORCHIDÉE, roman, 2006, 525 pages, gros caractères

    Un roman à base historique qui m'a fait pénétrer de force dans la culture et l'histoire de la CHINE du X1Xe siècle. Un roman remarquable et rude comme l'était la vie soumise du peuple chinois asservi à son EMPEREUR. Les richesses de cette CHINE étaient illimitées autant par sa culture, sa civilisation, son mode de vie, son art , son pouvoir militaire mais surtout à cette époque par le pouvoir de son OPIUM qui avait déjà conquis les pays d' EUROPE et même d' AMÉRIQUE.

    La CHINE était dès lors envahie par les conquérants européens qui déjà étaient des expansionnistes CAPITALISTES ambitieux recherchant par tous les moyens la fortune, la prospérité. .Seules les richesses immenses de la CHINE les portaient à s'imposer et ils le feront brutalement, sauvagement.

    Un roman imposant qui nous fait découvrir la complexité de la culture de la CHINE et surtout de LA CITÉ INTERDITE de l'époque, la ville de la vie impériale somptueuse.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentee.vip-blog.com, à visiter

     

    « Pour les paysans, la vie n'était pas meilleure que la mort. »

    « De 1851 à 1864, des paysans cherchèrent à établir un royaume de justice et de paix. Riches et mandarins abandonneraient leurs propriétés u peuple, qui mettrait tout en commun—prémices ce la Révolution populaire de MAO. « 

    « Dès mon jeune âge, je fus témoin des luttes et des souffrances de mon père. »

    « En vérité, le MANDCHOU n'était d'aucune utilité, telle une rivière morte où personne ne boit plus. »

    « Orchidée. Yehonla.

    Les eunuques étaient capables de crimes odieux et d'une cruauté sans limite. J'ai compris la nécessité de la discipline. »

    « Dans la vraie vie, le mariage était un marché où les femmes cherchaient à trouver le meilleur acheteur. Seul le bien faisait l'homme. Le désir n'accorde pas la dignité.»

    « La vie dans la Cité interdite n'était qu'une infinie succession de détails.Mon gros défaut, c'était le manque de patience. « 

    « L'EMPEREUR XIANFENG.

    Depuis l'enfance, on lui répétait que les habitants de la Cité interdite étaient là pour satisfaire ses moindres désirs. C'est de la folie de faire porter le fardeau de la Chine à un nourrisson. »

    « Pression et attaque de la Chine par les Britanniques, Français et Russes, accompagnés d'Américains, des observateurs impartiaux. »

    « Le vainqueur impose ses règles, plus de commerce et plus d'opium. Ils ne parlent que de guerre. Changer la carte du territoire de la Chine. La Chine fut attaquée par le front de mer et le fleuve jaune puis Pékin. « 

    « L'annonce de la désertion de l'empereur XIANFENG avait plongé la ville dans le chaos, Pékin, la capitale. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE

     

    Résumé

    « Devenir concubine de l'empereur de Chine, la jeune et jolie Orchidée en rêve pour arracher à la misère sa famille de petite noblesse, totalement ruinée.

    Et elle pourrait ainsi échapper au mariage qu'on lui a arrangé avec un cousin débile. Mais elles sont des milliers de jeunes filles à l'espérer ! Elle tente malgré tout sa chance lorsque le palais annonce qu'il va recruter deux cents demoiselles pour les plaisirs du souverain... Sa beauté lui permet de figurer parmi les élues. Sans se laisser décourager par l'étiquette écrasante et rigide de la Cité interdite qu'elle découvre, ni par les humiliations venues de ses rivales et de l'impératrice douairière, Orchidée se lie avec un eunuque pour intriguer et rencontrer l'empereur.

    Parvenue à la couche royale, elle apprivoise peu à peu cet homme malade et superstitieux et, par de longues conversations, s'initie aux affaires politiques. La naissance d'un fils lui assure bientôt une position solide... C'est l'ascension graduelle d'une femme envoûtante, à la volonté inflexible, que raconte Anchee Min avec un luxe de détails fascinants sur l'univers clos de la Cité interdite, en plein cœur de Pékin, et la vie quotidienne des concubines royales.

    L'implacable Orchidée, grande séductrice et meurtrière sans scrupule, ignore que l'Empire du milieu s'écroule et que, sous le nom officiel de Tseu-Hi. elle restera dans l'histoire comme la dernière impératrice... »

     

    « Cixi, ou Tseu-Hi, ou Ts'eu-hi (chinois : 慈禧 ; pinyin : CíxÇ ; wade-giles : Tz'u-Hsi), née le 29 novembre 1835 à Pékin et décédée le 15 novembre 1908 à la Cité interdite, est une impératrice douairière de Chine de la dynastie Qing qui exerça la réalité du pouvoir en Chine pendant 47 ans de 1861 à sa mort.

    Choisie adolescente par l'empereur Xianfeng pour devenir concubine impériale, elle donne naissance à un fils, qui deviendra l'empereur Tongzhi après la mort de Xianfeng. Son véritable nom est Yehenala1 mais, après la naissance de l'héritier, elle prend le nom de Cixi (Ts'eu-hi) : « mère vénérable ». Cixi parvient à renverser le groupe de régents nommé par l'empereur défunt et assume elle-même la régence durant l'enfance de son fils aux côtés de l'impératrice douairière Ci'an. Cixi consolide ensuite son contrôle sur la dynastie et, à la mort de l'empereur Tongzhi, contrairement aux règles de succession, elle installe son neveu sur le trône sous le titre d'empereur Guangxu en 1875. Bien qu'elle refuse d'adopter un modèle de gouvernement occidental, elle soutient néanmoins le mouvement d'auto-renforcement technologique et militaire. Cixi rejette la réforme des Cent Jours de 1898 qu'elle considère impraticable et nuisible au pouvoir dynastique et place l'empereur Guangxu sous surveillance pour avoir apporté son soutien aux réformateurs. Après la révolte des Boxers et l'invasion des armées alliées, les pressions externes et internes forcent Cixi à effectuer des changements institutionnels qu'elle avait refusés jusque-là et elle nomme des réformateurs à des postes de fonctionnaires. La dynastie est déposée par la révolution chinoise de 1911, trois ans après sa mort (et la nouvelle ère républicaine commence le 1er janvier 1912).

    Les historiens chinois et internationaux la représentent généralement comme un despote et comme la responsable de la chute de la dynastie, tandis que d'autres suggèrent que ses adversaires réformateurs ont réussi à en faire un bouc émissaire de problèmes qui allaient au-delà de son pouvoir, qu'elle est intervenue pour calmer les troubles, qu'elle n'était pas plus impitoyable que les autres dirigeants, et qu'elle était même résolument réformiste vers la fin de sa vie. » WIKIPEDIA.ORG






    LES FUREURS INVISIBLES, roman sociologique de John BOYNE, 2017, 586 pages, ****

    16/06/2019 12:17

    LES FUREURS INVISIBLES, roman sociologique de John BOYNE, 2017, 586 pages, ****


    BOYNE John

    LES FUREURS INVISIBLES, roman sociologique, 2017, 586 pages

    Un roman dont le sujet est l'ouverture sur l'autre, la tolérance, le respect du
    choix sexuel des autres, l'amour libre et une amitié profonde entre hommes
    d'orientation sexuelle différente.
    L'auteur approfondit la connaissance de l'humain dans son intimité en fin
    psychologue et humaniste.
    Un roman sur une éducation sexuelle pour tous, sur l'ouverture d'une société à
    l'homosexualité.
    Ce roman est l'histoire de la vie d'un jeune homme de 1945 à 2015 à DUBLIN, en
    IRLANDE.
    Un roman d'une écriture digne de Victor Hugo, d'une écriture éloquente, claire.
    Une étude sociologique d'une société après la fin de la dernière guerre mondiale

    soit en 1945. Un roman qui se résume avec les mots amour et tolérance.
    Un style d'écriture humoristique, un langage direct sans règles sinon dire ce
    que le personnage pense vraiment.
    Des moments de sourire, de fou rire déplacés selon le sexe et les croyances
    religieuses, quelques peu salaces et grivois comme des blagues de jeunes garçons
    de quinze ans.
    Un roman dont le sujet est l'ouverture sur l'autre, la tolérance, l'amour libre
    et l'amitié.
    Un roman intense émotivement et socialement, Le roman d'une vie d'un homme
    rejeté par la société surtout par l.Église à cause de son orientation sexuelle
    dont nul n'est coupable pourtant.Un grand roman.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :
    Cyril Avery n’est pas un vrai Avery et il ne le sera jamais – ou du moins, c’est
    ce que lui répètent ses parents adoptifs. Mais s’il n’est pas un vrai Avery, qui
    est-il ?
    Né d’une fille-mère bannie de la communauté rurale irlandaise où elle a grandi,
    devenu fils adoptif d’un couple dublinois aisé et excentrique par l’entremise
    d’une nonne rédemptoriste bossue, Cyril dérive dans la vie, avec pour seul et
    précaire ancrage son indéfectible amitié pour le jeune Julian Woodbead, un
    garçon infiniment plus fascinant et dangereux.
    Balloté par le destin et les coïncidences, Cyril passera toute sa vie à chercher
    qui il est et d’où il vient – et pendant près de trois quarts de siècle, il va
    se débattre dans la quête de son identité, de sa famille, de son pays et bien
    plus encore.
    Dans cette œuvre sublime, John Boyne fait revivre l’histoire de l’Irlande des
    années 1940 à nos jours à travers les yeux de son héros. Les Fureurs invisibles
    du cœur est un roman qui nous fait rire et pleurer, et nous rappelle le pouvoir
    de rédemption de l’âme humaine.
    LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR:
    "Impossible de ne pas vous faire partager l'incipit le plus enthousiasmant de la
    rentrée littéraire. En une phrase nous sommes embarqués dans un roman épique,
    une saga intimiste et monumentale à la fois qui raconte l'histoire de l'Irlande
    de 1945 à 2015. Un petit pays catholique très conservateur qui produit une
    société, hypocrite, intolérante, sexiste et homophobe.
    C'est Cyril Avery qui va nous raconter sa vie, de sa naissance jusqu'à son
    crépuscule. Soixante-dix années bien remplies. Né d'une fille-mère âgée d'à
    peine seize ans, situation impossible dans ce pays dans l'immédiat après-guerre,
    il est adopté par un couple à la parentalité vraiment particulière que je vous
    laisse découvrir.
    Les rapports que Cyril Avery entretient avec ses parents adoptifs devenant une
    sorte de running gag aussi désopilant que terrifiant.
    Se découvrant gay, il partira tout de même à la recherche du bonheur avec la foi
    du charbonnier, ce qui n'est pas gagner dans un pays où l'homosexualité peut
    vous emmener en prison.
    De rencontres en rencontres, balloté par ses choix et ses renoncements, Il
    tombera amoureux de Julian son ami d'enfance avant d'épouser Alice la soeur de
    ce dernier.
    À Amsterdam, en couple avec Bastiaan il rencontrera Ignac et avec lui la joie
    d'être père. Il observera avec horreur la progression du VIH dans l'East Village
    de Manhattan avant de rentrer à Dublin où toutes les graines de son existence se
    retrouveront pour germer et peut-être donner un sens à sa vie.
    John Boyne dédie son livre à John Irving et l'on comprend vite pourquoi, « Les
    fureurs invisibles du coeur » a la flamboyance et la démesure du grand écrivain
    américain.
    Six cents pages que l'on ne voit pas passer, un ascenseur émotionnel qui nous
    fait passer du rire aux larmes en une phrase. Des coups de théâtre, de la
    tendresse, de la violence, de la mélancolie, des coïncidences improbables mais
    bougrement romanesques, de l'amour, de l'amitié,
    John Boyne écrit drôle et sentimental mais jamais ne perd le fil de son récit
    afin de nous raconter, en filigrane, l'Histoire sociale et politique de son pays
    L'Irlande." www.babelio.com

    CITATIONS:
    "La monogamie n'est tout simplement pas naturelle pour l'homme, je veux dire
    l'homme ou l femme."
    "JULIAN. Il semblait plutôt su genre à se dénuder. À mon avis, il n'avait pas la
    moindre pudeur."
    "Tu imagines la reine en train de tailler une pipe au prince Philip? C'est une
    image à donner le cauchemar."
    "NAÎTRE DANS UNE ÉCURIE NE FAIT PAS DE TOI UN CHEVAL."
    "LA VIOLENCE N'A JAMAIS RIEN RÉSOLU."
    "Certains mènent aune double vie.C'était une période difficile pour un Irlandais
    de vingt et un ans attiré par les hommes.L'idée de passer toute mon existence à
    mentir me pesait terriblement."
    "NOUS HAÏSSONS CE QUI NOUS EFFRAIE EN NOUS-MÊMES."
    "Ne soyez pas ridicule. Personne n'est normal.Personne, dans ce satané pays."
    "On pourrait vivre ave une personne qu'on aime le plus, pour l'affection, la
    compagnie, mais sentir et coucher avec des partenaires consentants et peut
    peut-être même en parler en rentrant à la maison.LA JALOUSIE EST UNE ÉMOTION
    VAINE."
    "L'AMOUR ÉTAIT UNE CHOSE, MAIS LE DÉSIR EN ÉTAIT UNE AUTRE, COMPLÈTEMENT
    DIFFÉRENTE."
    "On se retrouve tous dans la merde plus d'une fois dans sa vie. Le plus
    difficile, c'est d'en sortir."






    SNJÒR, huis clos à l'islandaise, roman polar de RAgnar JÒNASSON, 2010, 347 pages

    25/07/2019 12:19

    SNJÒR, huis clos à l'islandaise, roman polar de RAgnar JÒNASSON, 2010, 347 pages


    JÒNASSON Ragnar
    SNJOR, huis clos à l'islandaise, polar, 2010, 347 pages

    Un roman policier au rythme lent, patient d'un jeune policier dont c'est le
    premier poste. Une écriture attentive, détaillée qui nous révèle les éléments du
    drame au compte-goutte, avec parcimonie. J'ai apprécié cette lenteur dans le
    cadre d'une enquête qui nous entraîne dans une turbulence d'événements
    antérieurs non classés. Un bon polar dans une région du monde reconnue pour sa
    pêche aux harengs.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :
    Siglufjördur, ville perdue au nord de l'Islande, où il neige sans discontinuer
    et où il ne se passe jamais rien. Ari Thór, qui vient de terminer l'école de
    police à Reykjavik, y est envoyé pour sa première affectation.

    Mais voilà qu'un vieil écrivain fait une chute mortelle dans un théâtre et que
    le corps d'une femme est retrouvé, à moitié nu, dans la neige.

    Pour résoudre l'enquête, Ari Thór devra démêler les mensonges et les secrets de
    cette petite communauté à l'apparence si tranquille...
    LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR:
    Une excellente découverte avec ce premier roman d'une série, qui je l'espère
    continuera à être traduite en France. Je lis assez peu, finalement, de romans
    policiers ou de thrillers, mais j'y prends à chaque fois goût et je me dis que
    je devrais poursuivre dans mes « explorations » (les conseils sont les
    bienvenus). Ici, avec Snjor, Ragnar Jonasson nous fait découvrir sont pays natal
    mais encore plus une communauté à l'apparence sans histoire. Entre
    claustrophobie et paranoïa, l'auteur nous emmène dans un huit clos où l'on se
    rend compte que les petites villes où tout le monde se connait sont peut-être
    les pires.
    Nous suivons l'histoire, en grande partie, à travers les yeux de Ari Thor, un
    tout jeune policier qui se voit offrir un poste dans une ville du Nord de
    l'Islande, un lieu reculé où la neige est reine et où tout le monde se connaît.
    L'ambiance est déjà posée dès le départ. Que ce soit la ville en elle-même,
    isolée, coupée du reste du monde une grande partie de l'hiver, la neige
    étouffante, ou bien la communauté où les étrangers (entendez par-là ceux qui ne
    sont pas nés à Siglufjördur) ne sont absolument pas considérés comme des
    habitants mais des choses curieuses, l'hostilité est de rigueur. Mais Tomas, le
    chef de la police local ne cesse de nous dire que Siglufjördur est une petite
    ville tranquille où jamais rien de ne se passe. Bien entendu, vous le voyez
    venir gros comme une maison : quelque chose se passe.
    Un accident survient est la petite ville de Siglufjördur est bouleversée dans
    tous les sens du terme. Et ce qu'il y a de bien avec les petites villes, surtout
    dans les romans policiers, c'est qu'il y a tout de suite une ambiance bien
    particulière. Personne ne semble pouvoir être le suspect, et en même temps, tout
    le monde a un secret. Mais impossible d'enquêter réellement sur son voisin,
    c'est assez mal vu. Cela pourrait avoir des airs comiques, mais il n'en est
    rien. On se rend rapidement compte que les choses ne vont pas être évidentes,
    que les pistes ne seront en rien aisées, si elles veulent bien se révéler. Cette
    communauté étriquée, isolée du reste de la population devient alors un dôme
    imperméable qui gangrène, un condensé de sentiments et ressentiments qui ne
    pourra qu'un jour où l'autre explosé. L'ambiance est assez lourde à de nombreux
    moments, la sensation de mal être de Ari Thor accentuant encore plus cette
    impression.

    L'enquête avance doucement nous permettant par la même occasion de découvrir
    Siglufjördur et ses habitants. Aucune piste ne ressort vraiment, tour à tour
    chacun est suspect, et notre héros finit même par déterrer des choses peu
    reluisantes. Il n'y a, au final, pas tellement d'action, mais le roman est
    prenant nous dévoilant petit à petit des personnages à multiples facettes qui
    n'ont au final qu'un réel soucis : bien paraître aux yeux de tous. le tout est
    rythmé de façon très intelligente. D'abord parce que nous avons droit de temps à
    autre au point de vue des divers personnages que nous rencontrons. Je trouve
    toujours cela très intéressant, surtout que l'auteur ne dévoile rien jusqu'aux
    toutes dernières pages. On en apprend plus, on découvre les « vraies »
    personnalités des personnages, les pistes se brouillent. Nous avons aussi le
    tout premier chapitre. Il nous présente une agression qui au final ne revient
    qu'au milieu du roman mais qui ouvre tout de suite « l'appétit ».
    Un très bon moment donc, et je serais ravie de découvrir la suite ainsi que les
    autres oeuvres de Ragnar Jonasson.
    www.babelio.com

    Citations:
    "Elle était étendue au milieu du jardin, tel un ange de neige. Ses lèvres
    avaient bleui. Son souffle court s'accéléra. puis ses yeux se fermèrent d,un
    coup.
    ARI THOR, Il aimait le sens de la responsabilité et la pulsion de l'adrénaline."

    "Ses études en théologie ne l'avaient pas rapproché du Tout-Puissant. Les
    disputes théologiques, l'histoire sanglante de l'Église et des religions en
    général renforcèrent sa conviction que personne là-haut, ne le surveillait ni le
    protégeait."






    L'AVENTURE AMBIGUE, récit de Cheik Hamidou Kane, 1961, 190 pages, domaine étranger

    23/09/2019 23:16

    L'AVENTURE AMBIGUE, récit de Cheik Hamidou Kane, 1961, 190 pages, domaine étranger


    Cheik HAMIDOU KANE

    L'AVENTURE AMBIGUË, récit, 1961, 190 pages, domaine étranger
    L'auteur est Sénégalais.
    Un récit d'auteur, un témoignage éclairant, rayonnant d'être soi, maître de son
    destin.
    Un récit qui nous entraîne sur deux paliers importants de la vie: la philosophie
    et la croyance en Dieu.
    L'aventure ambiguë est un récit d'une contemporanéité et d'une justesse
    terrifiantes.
    Ce livre retrace le difficile combat intérieur subi par Samba qui oppose son
    éducation traditionnelle, musulmane, à l'école "étrangère", celle des colons,
    qui n'est pas centrée sur la religion et la tradition.
    Un livre à lire!
    L'aventure ambiguë c'est l'entre-deux d'un homme africain élevé entre tradition
    musulmane et modernité occidentale. Un livre déchirant aux alentours des
    indépendances africaines.
    Brillant ouvrage incontournable de la littérature africaine.
    L'aventure ambiguë c'est l'entre-deux d'un homme africain élevé entre tradition
    musulmane et modernité occidentale. Un livre déchirant aux alentours des
    indépendances africaines.
    Brillant ouvrage incontournable de la littérature africaine.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    Préface
    "Qu'il y ait,dans le récit de Cheik Hamidou Kane une saveur autobiographique, il
    le reconnaît volontiers, en ajoutant qu'il s'est juste inspiré d'expériences
    différentes.
    L'AVENTURE AMBIGUE, c'est le récit d'un déchirement, de la crise de conscience
    qui accompagne pour l'Africain "européanisé" sa propre prise de conscience.

    UN LECTEUR:

    "Ce récit m'a envoûtée.
    Itinéraire d'un enfant Peule Samba Diallo qu'on retire à son Maître qui lui
    enseigne le Coran dans la douleur mais aussi dans la rigueur et l'extase
    mystique, pour le confier à l'école de la colonisation d'où il sortira licencié
    de philosophie.
    Lecture mystique, d'une très grande exigence. Déchirement, crise de conscience,
    écrit Vincent Monteil dans sa préface.
    Réflexion politique. C'est La Grande Royale qui prend la décision que personne
    n'ose prendre : envoyer l'enfant à l'école, lui apprendre pourquoi les Européens
    ont défait les princes peules avec tant de facilité. Apprendre chez eux le
    savoir qui donne le Pouvoir. Ni le chef, ni le Maître n'osent prendre parti.
    Entre le savoir que l'école dispensera et la tradition qui se perdra. Où sera la
    plus grande richesse, dans ce qui s'apprendra ou dans ce qui s'oubliera?"

    "A la croisée du récit autobiographique, du roman et de l'essai philosophique,
    L'aventure ambiguë est un texte complexe qui interroge tant l'histoire coloniale
    de la France que notre rapport au monde par le prisme de la notre environnement
    spirituel. Samba Diallo appartient à la famille princière du pays des Diallobé.
    Très jeune, il est envoyé auprès du maître des Diallobé, qui lui enseigne la
    récitation du Coran et les préceptes de l'Islam. L'enseignement, très dur, vise
    à la répétition exacte de la Parole, porte d'entrée véritable de la foi.
    Cependant, le pays des Diallobé est soumis, comme le reste du continent
    africain, à la colonisation des puissances européennes. La conquête s'est faite
    par les armes ; elle est garantie par l'école, qui représente une colonisation
    des esprits. Sous l'impulsion du chef des Diallobé et de la soeur de celui-ci,
    dite la Grande Royale, Samba est envoyé à l'école des Occidentaux et, de là, il
    continue ses études de philosophie à Paris. Ville pleine de monde et de bruit,
    ville vide de sens pour Samba. La philosophie l'attire irrémédiablement mais
    Samba sent la présence de Dieu s'éloigner de lui. Tiraillé entre deux mondes,
    Samba se perd lui-même et décide de revenir au pays des Diallobé.
    Le français remarquable, ciselé et pourtant sobre, qu'utilise Cheick Hamidou
    Kane révèle bien l'acculturation dont il fut aussi bien la victime que l'acteur.
    Sa langue est celle des grands auteurs français. Ses problématiques, en
    revanche, sont celles d'un Africain, certes, mais, plus encore, celles d'un
    homme confronté à un monde qui le dépasse. Pour de multiples raisons, le livre
    de Cheick Hamidou Kane témoigne tout à la fois de son époque - Paris, capitale
    de l'empire colonial français, accueille chez elle tous ses ressortissants - et
    de la nôtre. Si la culture occidentale exerce un authentique attrait sur Samba
    Diallo, celui-ci comprend que c'est sa propre culture, imprégnée dans sa propre
    chair par le maître des Diallobé, qui est irrémédiablement menacée. L'enfant
    élevé dans la culture musulmane se dilue inexorablement dans l'homme occidental
    qui se veut l'égal de Dieu.
    En même temps que le roman évoque l'inaccessibilité de Dieu - car croire que
    l'Homme est fait à Son image, c'est s'autoriser de reprocher les misères
    humaines à Dieu -, il définit les deux sociétés - occidentale et africaine - en
    rapport avec la présence de Dieu. Dieu, affirme le maître des Diallobé, est
    cette puissance transcendantale qui permet le bonheur de l'homme. En cela réside
    une critique radicale du modèle de société promu par l'Occident. Celui-ci,
    reniant Dieu et glorifiant le travail, a fait du profit matériel la source du
    développement. Au contraire de la société traditionnelle du pays des Diallobé
    qui place en sa soumission en Dieu et en la croyance en un travail nécessaire à
    la survie même de l'homme ainsi que dans le désir et la crainte de la mort -
    mécanisée dans les sociétés occidentales - l'équilibre d'une vie humaine,
    heureuse par là même. Par cela, L'aventure ambiguë est un récit d'une
    contemporanéité et d'une justesse terrifiantes."
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    CITATIONS:
    "Le maître lâche l'oreille sanglante. Pas une larme n'avait coulé sur le visage
    fin de l'enfant. Sa voix était calme et son débit mesuré. La parole de Dieu
    coulait, pure eet limpide se ses lèvres ardentes."
    "Nous refusons l'école pour demeurer nous-mêmes et pour conserver à Dieu sa
    place dans nos coeurs."
    "Qui veut vivre, qui veut demeurer soi-même, doit se compromettre."
    "Lorsque la main est faible, l'esprit court de grands risques, car c'est elle
    qui le défend."
    "J'ai compris qu'au pays des blancs, la révolte contre la misère ne se distingue
    pas de la révolte contre Dieu. Le nom de Dieu suscite le ressentiment ses
    affamés."
    "Le tiers du continent se choisissait pour guides sur la voie de Dieu en même
    temps que dans les affaires humaines."
    "Or au fond de toutes noblesse, il est un fond de paganisme. La noblesse est
    l'exaltation de l'homme, la foi est avant tout humilité, sinon humiliation."
    "L'homme, toujours, voudra des prophètes pour l'absoudre de ses insuffisances."
    "Il n'est point de dérobade qui puisse vous libérer."
    "Le mal est de la vie, le mal est-il de Dieu?"
    "Peut-être est-ce le travail qui fait l'Occident de plus en plus athée."






    La ballade de l'impossible,roman**** de Haruki MURAKAMI, 1994, 356 pages

    20/03/2020 15:14



    MURAKAMIHaruki
     
    LA BALLADE DE L'IMPOSSIBLE,roman, 1994, 356 pages
     
    Un roman qui est une sorte de dialogue franc entre l'auteur et le lecteur dans une forme d'écriture émancipée. WATANABE, le narrateur, est un jeune étudiant qui cherche à  mieux se connaître,à la recherche d'amis et de l'amour.Nous vivons une étude de la vie étudiante d'un  Japonais moderne dans une écriture profonde sensible empreinte d'un grand grand humanisme.Une analyse des valeurs d'une époque postérieure à la deuxième grande guerre mondiale.
    Un livre touchant, une écriture ouverte,sincère,un grand roman.Un chef-d'oeuvre selon moi.Un livre magnifique, authentique.  
    Les Japonais de cette époque ont une vie semblable à la notre: ils fument,boivent, ont une vie sociale et sexuelle éclatée, écoutent de la musique américaine et européenne. Ils consomment  comme nous en Amérique et comme à Paris.La vie décrite dans ce roman me touche, me parle: c'est celle d'une époque que j'ai connue.   
    Gilles LAGROIS, Auclair,Québec
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    Résumé :
    Dans un avion, une chanson ramène Watanabe à ses souvenirs. Son amour de lycée pour Naoko, hantée comme lui par le suicide de leur ami, Kizuki. Puis sa rencontre avec une jeune fille, Midori, qui combat ses démons en affrontant la vie. Hommage aux amours enfuies, le premier roman culte d'Haruki Murakami fait resurgir la violence et la poésie de l'adolescence.
     
    Œuvre d'une ampleur exceptionnelle, placée sous le parrainage de Salinger et Fitzgerald, La Ballade de l'impossible est le livre qui a révélé Haruki Murakami. Un superbe roman d'apprentissage aux résonances autobiographiques, dans lequel l'auteur fait preuve d'une tendresse, d'un charme poétique et d'une intensité érotique saisissants. Au cours d'un voyage en avion, le narrateur entend une chanson des Beatles : " Norwegian Wood ". Instantanément, il replonge dans le souvenir d'un amour vieux de dix-huit ans. Quand il était lycéen, son meilleur ami, Kizuki, s'est suicidé. Kizuki avait une amie, Naoko. Ils étaient amoureux. Un an après ce suicide, le narrateur retrouve Naoko. Elle est incertaine et angoissée, il l'aime ainsi. Une nuit, elle lui livre son secret, puis disparaît...
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    UNE LECTRICE:
    Comme il est difficile de parler d'un livre qu'on a vraiment aimé...
    L'histoire commence dans un avion en partance pour l'Allemagne, le personnage principal, Watanabe, y entend une chanson des Beatles : Norwegian Woods, qui le trouble terriblement, et qui l'entraîne des années en arrière, alors qu'il n'a que 19 ans.
    C'est l'époque où il a perdu son meilleur ami, Kizuki, et où il s'est rapproché de la petite amie de celui-ci, Naoko, afin de surmonter ce choc, de s'épauler face à l'inacceptable.
    Dans le même temps, il rencontrera également Midori, une jeune femme originale, un peu fofolle et pleine de vie.
    Les frontières entre l'amitié et l'amour ne sont pas toujours bien nettes, même si Watanabe essaie d'être fidèle à ce qu'il s'est promis, il entend les désirs de l'une, attend que l'autre guérisse. C'est un homme de coeur, fidèle et doux.
    Si vous ajoutez à tout ceci, la lente écriture de Murakami, son style poétique, aussi délicat qu'une fleur de cerisier, vous comprendrez pourquoi j'ai autant aimé ce livre.
    Je voudrais tout de même ajouter qu'il y a quelques scènes sensuelles, voire un peu plus, qui pourraient choquer les plus jeunes.
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    CITATIONS:
    "La mort n'est pas le bout de la vie,elle en fait partie .La  vie est était de ce côté-ci, la mort de l'autre côté."
    "Le fait de devenir grave ne menait pas forcément à la vérité."
    Naoko. "Ce n'était pas mon bras qu'elle cherchait, mais un bras.Ce n'était pas ma chaleur qu'elle cherchait, mais une chaleur. J'étais gêné de n'être que moi."
    "Naoko  était toujours à la recherche de mots sortis du néant.".
    "Midori. Mais s'ils, je veux dire mon père et ma mère, m'avaient aimé un peu plus, j'aurais peut-être une réaction différente."
    Le médecin. Naoko."Il m'a expliqué que si nous étions là, ce n'était pas pour corriger cette torsion, mais pour nous y habituer. Nous avons chacun notre manière de sentir,de réfléchir et de voir les choses, cela même si l'on veut se corriger,cela ne se fait pas en un jour,"
    Naoko. "Le problème de cet établissement, c'est qu'une fois qu'on y est entré on n'a plus du tout envie d'en sortir parce qu'on a peur.Tant qu'on y vit,on  est paisible et tranquille.On peut affronter sa propre torsion avec naturel."
    Watanabe."Il ne s'intéresse qu'à ce qu'il pense, ce qu'il ressent,ce qu'il fait."
    Nagasawa,"Ne t'apitoie pas sur ton sort. C'est ce que font les imbéciles."
    Watanabe." Je ne suis plus un adolescent d'une dizaine d'années.Je me sens responsable. Je viens d`avoir vingt ans et je dois payer le prix pour continuer à vivre."
     





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