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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LA RONDE DES MENSONGES, roman d' Elizabeth GEORGE, 2012, 656 pages

    23/08/2016 22:43

    LA RONDE DES MENSONGES, roman d' Elizabeth GEORGE, 2012, 656 pages


    GEORGE Elizabeth

     LA RONDE DES MENSONGES, Presses de la Cité, 2012, 656 pages

     Un roman dont le sujet principal est une histoire qui tourne autour d'une famille abracadabrante.

    Avant de connaître et trouver la vérité, il faut dans ce roman  se farcir, se taper la RONDE DES MENSONGES  d'une  famille disloquée et de la plupart de ses protagonistes selon le rôle de chacun et de leurs liens familiaux fragiles. La mère et le père mènent une vie de château de riches mais ...   

    Une écriture inlassable, agile et une auteure à découvrir dans le genre enquête policière approfondie dans un monde à la Charles Dickens.  

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Je suis entourée de menteurs et de forbans."

    ZED BENJAMIN, ZEDEKIAH. Journal  THE SOURCE.

    "Tout le monde a quelque chose à cacher . Tout le monde répond à vos questions par des mensonges."

    "IAN.KAVEH et lui vivaient ensemble depuis plus d'un an maintenant, l'heure était venue de leur dire la vérité  à propos de ce qu'ils étaient  l'un pour l'autre."

    Oncle de IAN. BERNARD FAIRCLOUGH."Je t'accepte tel que tu es, tu dois par conséquent m'accepter tel que je suis; car la vie est une suite de compromis."

    "Après un certain âge, oui. Le passé est un bagage lourd à porter."

    NIAMH. ex femme de IAN CRESSWELL.Mère de TIM et GRACIE.

    NICHOLAS. ALATEA."... parce que loin d'être un idiot, il savait à quel point leur couple était incompatible, du moins aux yeux d'un monde qui jugeait d'après les apparences."

    "Il y a toujours plusieurs points de vue sur  chaque chose."    

    "Parce que les gens croient ce qu'ils veulent et qui les arrange."

    NICKY.ALATEA. "Cette RONDE  DES MENSONGES ...et nous sommes au milieu, toi et moi, ma mère, mon père, mes soeurs sûrement."

    "Choisir les bons mots-clés et suivre le fil conducteur."

    MIGNON.VALÉRIE,sa mère."Des gens comme toi pourraient justifier qu'on tue ses enfants à la naissance."  

     

    Pour en savoir davantage:

                                                          

    "Ian Cresswell, neveu et héritier du richissime Lord Bernard Fairclough, est retrouvé mort noyé. Envoyé en Cumbria, la région des lacs qui inspira tant d'artistes et écrivains, pour enquêter en toute discrétion sur cette tragédie, l'inspecteur Lynley va devoir se frotter aux « bonnes mœurs » de la haute société anglaise.
    Un fils drogué repenti et sa sulfureuse femme, des sœurs jumelles instables... Avec son flair légendaire, Lynley pourrait bien mettre au jour quelques secrets de famille.
    Mais l'inspecteur lui-même risque de faire les frais de ces révélations…"

     

    "C'est un gros roman (660 pages), qui déconcerte un peu : longtemps, on se demande ce qui se cache derrière cette intrigue assez modeste. Un homme est mort noyé en glissant sur la dalle mal scellée d'un débarcadère privé sur le Lac Windermere. La Police locale et le Coroner ont conclu à un accident. 
    Mais il est le neveu et collaborateur du patron d'une boîte industrielle : Sir Bernard, récemment anobli, a des doutes et obtient de ses relations londoniennes qu'un inspecteur de Scotland Yard vienne enquêter discrètement .

    Noblesse oblige, le héros récurrent d'Elizabeth George, l'improbable Inspecteur-Comte Lynley sera dépêché sur place, c'est à dire dans le district de Cumbria, superbe contrée du Nord de l'Angleterre, prise entre marées géantes et montagnes primaires.
    Notre homme et ses assistants, que l'on croyait pourtant habiles, vont faire beaucoup de dégâts dans une famille névrosée, ou chacun a quelque pauvre secret à cacher. 
    L'auteur saisit cette occasion pour traiter des plaies de l'Angleterre et de l'Europe moderne : la presse à sensation, ici représentée par un journaliste désopilant de naïveté, l'influence de l'argent, la violation de la vie privée, la démobilisation de la Police, et, bien pire, la maltraitance des enfants, dans la veine de Charles Dickens
    La dramatique fin du roman signe le grand art de l'auteure : imagination, suspense, bouleversements vous font oublier la relative langueur du début. Nul ne doute du succès de ce livre"

    www.babelio.com






    NIKO, roman de Dimitri NASRALLAH, 2016, 396 pages

    29/08/2016 00:22

    NIKO, roman de Dimitri NASRALLAH, 2016, 396 pages


    NASRALLAH Dimitri

     NIKO, LaPeuplade, roman, 2016, 396 pages

     Un roman relatant le vécu de migrants qui doivent se déplacer pour survivre à une guerre sanglante dans leur propre pays qui détruit  leur famille. leur maison, leur métier, la vie de plusieurs générations.

    La solution ultime des migrants est de trouver un pays d'accueil et devenir des immigrants , des citoyens dans un pays d'accueil. La guerre oblige les hommes à se déplacer loin des conflits.Il faut fuir.   

    La guerre cause des séparations, des morts, des générations séparées, des liens disparus à jamais.

     Les coupures des liens familiaux causent des cicatrices qui peuvent atteindre l'équilibre psychologique des populations déplacées.  

    Un roman poignant, réaliste mais sans tomber dans le sensationnalisme. . Il faut garder espoir dans les capacités  de survie, de la stupéfiante résilience des humains. Un grand roman et un auteur à découvrir pour son écriture.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Personne ne sait ce que nous réserve le futur.Le seul choix qui nous reste, c'est de vivre, de continuer à vivre et de découvrir ce qui va arriver ensuite.Tout ce qu'on peut faire, c'est espérer."

    "Ça ne fait qu'empirer,tout partout autour: Mama, l'école, les bombardements. La tristesse."

    NIKO, BABA,son père.

    "Les essuie-glaces balaient du sang d'un côté et de l'autre du pare-brise. Un doigt est resté   accroché dans  un des essuie-glaces."

    Voyage vers CHYPRE.Permis de séjour ou la déportation

     "C'est plus sécuritaire de dormir dans la rue n'importe où dans le monde entier que d'essayer de se construire un avenir au LIBAN."

    "C'est  le petit gars heureux   que j'aime voir, ça."

    "Mais NIKO sait qu'il vient de faire la même chose, et cette ville où il se trouve ressemble soudainement à l'endroit où vont les pères qui désirent  se cacher du reste du monde."

    "Elle lui prend la main et revient vers leur maison avec cet homme perdu qui s'est retrouvé dans sa vie."

    ANTOINE KARAM. "... le triste portrait d'un homme sans aucun contrôle sur son propre destin à la dérive."

    "...ce n'est pas nous qui sommes partis, c'est notre maison  qui a disparu. On n'a plus rien vers quoi retourner."

    "Les gens doivent garder une petite pièce au fond de leur âme, une petite pièce pour les choses qu'ils auraient pu faire autrement."

     

    Pour en savoir davantage:

                                               ROMAN

    Niko Karam, six ans, n’a jamais vécu en dehors de la guerre civile. Il quitte rarement son petit balcon d’où il voit le monde extérieur dégringoler. Mais après un attentat meurtrier à la voiture piégée, Niko est projeté dans un avenir réellement incertain. Son père et lui abandonnent Beyrouth et partent à la recherche d’un nouveau chez-soi. Ce sera le début d’une longue odyssée qui les conduira, chacun de leur côté, sur les mers ou dans les airs, vers d’autres sociétés.

    Niko grandira chez une tante et un oncle à Montréal, remuant inlassablement les mêmes questions : Où est son père ? Est-il vivant ? L’importance de la lignée et des origines, formulée avec une empathie palpable, constitue l’unité fondamentale de ce roman, car c’est tout ce qui reste quand l’histoire perd la trace des êtres aimés.

    Traduit de l’anglais (Canada) par Daniel Grenier.

    http://lapeuplade.com/livres/niko/






    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

    11/09/2016 23:03

    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages


    LARSEN Reif

     JE M'APPELLE RADAR, Nil,  2015, 718 pages + bibliographie, illustrations

     Quel roman! Quel livre remarquable! Un livre qui atteint un summum de l'art qu'est l'écriture.

    Un roman éclaté mais également un roman historique encadré d'archives.Le rôle artistique évident, inimaginable, politique des marionnettes par des moyens d'éclairage  sophistiqués, des messages inclus dans les scènes jouées.

    Un radar permet de communiquer loin, très loin. Tel est le rôle joué par RADAR,le personnage principal.

    Un pavé de surprises, un roman, un plaisir à partager. Un monde à découvrir. Des horizons à dépasser. Une lecture enrichissante et étincelante. Un monde littéraire à décourvir et en sortir enrichi de science, de la mécanique quantique.Une imagination débordante. Le plus fou des romans.  

    "Une bibliothèque meurt,si personne n'ouvre ses livres."Tatayababuku, personnage.

    Les particules étranges, 1975.

    L'éléphant et la rivière, 1975.

    Cette pénombre n'est pas celle de la nuit, 2010.

    Les principes d'incertitude,1953.

    La conférence des oiseaux,2010.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "RADAR, insista KERMIN. Tu vois, radar? Comme chauve-souris. Et avion."

    KERMIN  est Serbe."Un  enfant naît de  deux parents blancs.Bizarrerie de la nature: parents blancs, ... bébé noir! À peine né, le petit RADAR, objet de  cette fascinante énigme généalogique..."

    "Si tu veux connaître le fils, regarde le père.""On est plus que ce qu'on lègue."

    "Rien n'est plus précieux, que les vies humaines."

    "Il n'y a rien de tel que d'imaginer la manière dont les autres nous perçoivent pour engager un irréversible effondrement existentiel."

    "D'une somme de petites imperfections peut naître (et naît souvent) la perfecion,"

    "Si vous admettez  n'être sûr de rien, vous vous rapprochez beaucoup de la certitude."

    RADAR, CHARLENE. "Tu dois t'échapper de toi-même pour découvrir qui tu es."

    "-Maman. J'ai peur.  

      -Tant mieux mon chéri. Ça signifie que tu as une raison de vivre."

     

    Pour en savoir davantage:

                                                Résumé :

    Le plus fou des romans...
    Par l'auteur de L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet

    L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un « noir d'aubergine » tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d'artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien...
    Un roman-kaléidoscope foisonnant, jubilatoire, culotté et mordant, qui joue de tous les genres et de toutes les traditions pour bousculer le lecteur, le conquérir... et l'enchanter.

     

    Reif Larsen est l'auteur d'un des romans les plus uniques et émouvants de ces dernières années : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet; avec Je m'appelle Radar cet auteur nous emmène à nouveau dans une aventure inoubliable !
    Si j'ai préféré son prédécesseur il n'en reste pas moins que ce fût un plaisir de retrouver la plume de cet auteur : un style original, très original même... Certains ingrédients sont repris notamment les multiples illustrations intégrées au récit ou encore la rencontre avec des protagonistes étonnants, à la marge, sortis tout droit d'une imagination débordante ? Dans tous les cas cet écrivain sait manier la fiction et nous livre une histoire extraordinaire !
    Vous l'aurez remarqué si vous l'avez croisé en librairie, ce livre est un sacré beau pavé : plus de 700 pages, écrit tout petit : il faut donc attraper le lecteur et ne pas le lâcher, pari réussi ? Pour moi oui, malgré une construction assez complexe et une flopée de protagonistes, je suis restée attentive et fascinée jusqu'au bout. Certes il y a des longueurs, certaines descriptions ou certains approfondissements paraissaient inutiles pour le coeur de l'intrigue mais on ne perd pas la substantifique moelle de ce roman.
    Vous allez ainsi suivre de nombreux périples, de multiples existences, vous verrez des histoires s'arrêter pour recommencer 100 pages plus loin mais entre temps vous aurez découvert d'autres personnages avec une vie aussi passionnante : c'est une véritable expérience littéraire que nous propose Reif Larsen, il faut aimer la différence, la réflexion sous-jacente pour se plonger corps perdu mais je peux vous dire que cela vaut la peine de se perdre dans ce labyrinthe d'idées !
    En définitive, une bonne lecture qui démontre encore une fois tout le talent de Reif Larsen pour mélanger la réalité et la fiction dans des histoires incroyables ! www.babelio.com






    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages

    11/09/2016 23:03

    JE M'APPELLE RADAR, roman de Reif LARSEN, 2015, 718 pages


    LARSEN Reif

     JE M'APPELLE RADAR, Nil,  2015, 718 pages + bibliographie, illustrations

     Quel roman! Quel livre remarquable! Un livre qui atteint un summum de l'art qu'est l'écriture.

    Un roman éclaté mais également un roman historique encadré d'archives.Le rôle artistique évident, inimaginable, politique des marionnettes par des moyens d'éclairage  sophistiqués, des messages inclus dans les scènes jouées.

    Un radar permet de communiquer loin, très loin. Tel est le rôle joué par RADAR,le personnage principal.

    Un pavé de surprises, un roman, un plaisir à partager. Un monde à découvrir. Des horizons à dépasser. Une lecture enrichissante et étincelante. Un monde littéraire à décourvir et en sortir enrichi de science, de la mécanique quantique.Une imagination débordante. Le plus fou des romans.  

    "Une bibliothèque meurt,si personne n'ouvre ses livres."Tatayababuku, personnage.

    Les particules étranges, 1975.

    L'éléphant et la rivière, 1975.

    Cette pénombre n'est pas celle de la nuit, 2010.

    Les principes d'incertitude,1953.

    La conférence des oiseaux,2010.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "RADAR, insista KERMIN. Tu vois, radar? Comme chauve-souris. Et avion."

    KERMIN  est Serbe."Un  enfant naît de  deux parents blancs.Bizarrerie de la nature: parents blancs, ... bébé noir! À peine né, le petit RADAR, objet de  cette fascinante énigme généalogique..."

    "Si tu veux connaître le fils, regarde le père.""On est plus que ce qu'on lègue."

    "Rien n'est plus précieux, que les vies humaines."

    "Il n'y a rien de tel que d'imaginer la manière dont les autres nous perçoivent pour engager un irréversible effondrement existentiel."

    "D'une somme de petites imperfections peut naître (et naît souvent) la perfecion,"

    "Si vous admettez  n'être sûr de rien, vous vous rapprochez beaucoup de la certitude."

    RADAR, CHARLENE. "Tu dois t'échapper de toi-même pour découvrir qui tu es."

    "-Maman. J'ai peur.  

      -Tant mieux mon chéri. Ça signifie que tu as une raison de vivre."

     

    Pour en savoir davantage:

                                                Résumé :

    Le plus fou des romans...
    Par l'auteur de L'Extravagant Voyage du jeune et prodigieux T. S. Spivet

    L'histoire est un cercle, et la vie un spectacle de marionnettes... Au commencement, Radar. Il naît dans le New Jersey en 1975 alors qu'une panne d'électricité plonge l'hôpital dans le noir. Le petit garçon vient au monde avec une peau d'un « noir d'aubergine » tandis que ses parents, Charlene et Kermin, sont blancs et que Charlene est une femme fidèle. Déboussolée, elle le soumet à une batterie de tests. Après des années de vaine quête auprès de différents médecins, Charlene et Kermin tentent un ultime essai : ils acceptent la bizarre invitation de Kirkenesferda, un groupe d'artistes-scientifiques du Grand Nord norvégien...
    Un roman-kaléidoscope foisonnant, jubilatoire, culotté et mordant, qui joue de tous les genres et de toutes les traditions pour bousculer le lecteur, le conquérir... et l'enchanter.

     

    Reif Larsen est l'auteur d'un des romans les plus uniques et émouvants de ces dernières années : L'extravagant voyage du jeune et prodigieux T.S. Spivet; avec Je m'appelle Radar cet auteur nous emmène à nouveau dans une aventure inoubliable !
    Si j'ai préféré son prédécesseur il n'en reste pas moins que ce fût un plaisir de retrouver la plume de cet auteur : un style original, très original même... Certains ingrédients sont repris notamment les multiples illustrations intégrées au récit ou encore la rencontre avec des protagonistes étonnants, à la marge, sortis tout droit d'une imagination débordante ? Dans tous les cas cet écrivain sait manier la fiction et nous livre une histoire extraordinaire !
    Vous l'aurez remarqué si vous l'avez croisé en librairie, ce livre est un sacré beau pavé : plus de 700 pages, écrit tout petit : il faut donc attraper le lecteur et ne pas le lâcher, pari réussi ? Pour moi oui, malgré une construction assez complexe et une flopée de protagonistes, je suis restée attentive et fascinée jusqu'au bout. Certes il y a des longueurs, certaines descriptions ou certains approfondissements paraissaient inutiles pour le coeur de l'intrigue mais on ne perd pas la substantifique moelle de ce roman.
    Vous allez ainsi suivre de nombreux périples, de multiples existences, vous verrez des histoires s'arrêter pour recommencer 100 pages plus loin mais entre temps vous aurez découvert d'autres personnages avec une vie aussi passionnante : c'est une véritable expérience littéraire que nous propose Reif Larsen, il faut aimer la différence, la réflexion sous-jacente pour se plonger corps perdu mais je peux vous dire que cela vaut la peine de se perdre dans ce labyrinthe d'idées !
    En définitive, une bonne lecture qui démontre encore une fois tout le talent de Reif Larsen pour mélanger la réalité et la fiction dans des histoires incroyables ! www.babelio.com






    LA CHAMBRE DE GIOVANNI, roman de James BALWIN, 1956, 1997, 200 pages

    14/09/2016 23:07

    LA CHAMBRE DE GIOVANNI, roman de James BALWIN, 1956, 1997, 200 pages


    BALDWIN James

     LA CHAMBRE DE GIOVANNI, roman, 1956, 1997, 200 pages

     Un roman d'une belle écriture, de celle qui donne du sens à la vie humaine parmi celle des autres.

    Un roman, un laboratoire humain vivant et souffrant. Le monde de l'amour enveloppant toutes les variétés amoureuses. L'amour est omniprésent et l'auteur évite la haine, la gêne destructrice. Peu importe qui tu es, aime ! Sans malaise, sans jugement. Tu es l'amant qui choisis la source de son désir.

    L'amour est beau et tragique parfois.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

     

    "Je me tiens debout à la fenêtre de cette grande maison,  dans le sud de la France, tanndis que tombe la nuit, la nuit qui mène à l'aube la plus terrible de ma vie."

    "... j'ai pensé que ce serait quelqu'un avec qui il ferait  bon s'amuser... c'est tout ce que  ça signifiait pour moi... puisque ma participation était purement machinale."

    "La vie nous les donne et nous les reprend, et la grande difficulté est de dire oui à la vie."

     "... à l'époque où une aventure n'était rien de plus qu'une  aventure."

    "Mais,surtout, j'avais brusquement peur. Une pensée se fit en moi: Mais Joey est un garçon."

    "Je ne voulais pas être son copain, je voulais être son fils."

     "Les pères devraient éviter de se mettre à nu devant leurs fils."

    "Je savais que je ne pouvais absolument rien pour calmer l'excitation farouche qui s'est emparée de moi comme un ouragan."

    "Tu crois que ma vie est honteuse parce que mes rencontres le sont. Et elles  le sont. Mai tu devrais te demander pourquoi. Parce qu'elles sont sans affection et sans joie."

    "Tu as peur et tu as honte... aime-le et laisse-le t'aimer."

    "Mais tu peux faire que ce soit tout le contraire, vous pouvez vous offrir l'un à l'autre quelque chose qui vous rendra meilleurs à tout jamais."

    "La bête que GIOVANNI avait éveillé en moi ne se rendormirait jamais"

    "Je ne ressentais rien pour GIOVANNI. Je ressentais de la peur, de la pitié et un désir grandissant."

    "Tu veux rester propre...au nom de toute ta sale petite morale hypocrite. C'est toi qui est immoral."          

     

     Pour en savoir davantage:

     

    Résumé :

    Les histoires d'amour tourmentées et douloureuses d'un jeune Américain à Paris dans les années 50. La sincérité et l'audace avec lesquelles James Baldwin décrit le trouble émotionnel de David, déchiré entre Giovanni et Hella, font de ce livre un classique. La Chambre de Giovanni, l'un des premiers et plus beaux livres de James Baldwin, était resté introuvable pendant plus de vingt-cinq ans. 

     

    Lorsque la porte de La Chambre de Giovanni se referme comment ne pas penser au condamné à mort de Jean Genet ? «  On dit que la Guyane est une terre chaude. Il se peut qu'on s'évade en passant par le toit... ». Cette chambre deviendra pour le narrateur l'anti-chambre de sa vie. 
    Giovanni est beau, et c'est par ses mots, par cette langue particulière de James Baldwinque Giovanni devient tout au long du roman si tragiquement beau. 
    Splendeur et décadence d'un ange. 
    Giovanni est, tout simplement. le narrateur fut sans doute... , deviendra peut être....
    Son errance identitaire, qu'il nomme voyage, fera sombrer dans son sillage tous ceux qui ont tenté de l'aimer. 
    La Chambre de Giovanni : voilà la véritable scène du crime. 
    Se réfugiant derrière un choix qu'il croit possible , il ne réussit que très maladroitement à ne pas s'avouer que le seul mal dont il souffre et qu'il répand derrière lui n'est en fait que son incapacité d'aimer. Tout choix alors lui est dès le départ impossible. Comment peut on choisir entre deux êtres que l'on croit aimer alors que ces deux amours en fait n'existent pas. 
    Le mensonge de l'un génèrera la violence de l'ange. C'est beau, c'est magnifiquement écrit, une véritable tragédie. 
    En dormant sous les toits, il se peut que certains anges n'en réchappent pas. Peut être que la Guyane , en fait, n'existait pas... 
    La traduction d' Elisabeth Guinsbourg nous permet de découvrir ce Paris des années 50 sous les lumières particulières de Baldwin. Cela faisait vingt cinq ans que ce classique de la littérature afro américaine ne nous avait pas été présenté dans la langue de Carco






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