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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LA BALLADE DE L'IMPOSSIBLE, roman de Haruki MURAKAMI,1994, 366 pages

    27/03/2020 21:38



    MURAKAMI Haruki

    LA BALLADE DE L'IMPOSSIBLE,roman, 1994, 356 pages

    Un roman qui est une sorte de dialogue franc entre l'auteur et le lecteur dans
    une forme d'écriture émancipée. WATANABE, le narrateur, est un jeune étudiant
    qui cherche à mieux se connaître,à la recherche d'amis et de l'amour.Nous
    vivons une étude de la vie étudiante d'un Japonais moderne dans une écriture
    profonde sensible empreinte d'un grand grand humanisme.Une analyse des valeurs
    d'une époque postérieure à la deuxième grande guerre mondiale.
    Un livre touchant, une écriture ouverte,sincère,un grand roman.Un chef-d'oeuvre
    selon moi.Un livre magnifique, authentique.
    Les Japonais de cette époque ont une vie semblable à la notre: ils
    fument,boivent, ont une vie sociale et sexuelle éclatée, écoutent de la musique
    américaine et européenne. Ils consomment comme nous en Amérique et comme à
    Paris.La vie décrite dans ce roman me touche, me parle: c'est celle d'une époque
    que j'ai connue.
    Gilles LAGROIS, Auclair,Québec
    www.livresente,vip-blog.com

    Résumé :
    Dans un avion, une chanson ramène Watanabe à ses souvenirs. Son amour de lycée
    pour Naoko, hantée comme lui par le suicide de leur ami, Kizuki. Puis sa
    rencontre avec une jeune fille, Midori, qui combat ses démons en affrontant la
    vie. Hommage aux amours enfuies, le premier roman culte d'Haruki Murakami fait
    resurgir la violence et la poésie de l'adolescence.

    Œuvre d'une ampleur exceptionnelle, placée sous le parrainage de Salinger et
    Fitzgerald, La Ballade de l'impossible est le livre qui a révélé Haruki
    Murakami. Un superbe roman d'apprentissage aux résonances autobiographiques,
    dans lequel l'auteur fait preuve d'une tendresse, d'un charme poétique et d'une
    intensité érotique saisissants. Au cours d'un voyage en avion, le narrateur
    entend une chanson des Beatles : " Norwegian Wood ". Instantanément, il replonge
    dans le souvenir d'un amour vieux de dix-huit ans. Quand il était lycéen, son
    meilleur ami, Kizuki, s'est suicidé. Kizuki avait une amie, Naoko. Ils étaient
    amoureux. Un an après ce suicide, le narrateur retrouve Naoko. Elle est
    incertaine et angoissée, il l'aime ainsi. Une nuit, elle lui livre son secret,
    puis disparaît...
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    UNE LECTRICE:
    Comme il est difficile de parler d'un livre qu'on a vraiment aimé...
    L'histoire commence dans un avion en partance pour l'Allemagne, le personnage
    principal, Watanabe, y entend une chanson des Beatles : Norwegian Woods, qui le
    trouble terriblement, et qui l'entraîne des années en arrière, alors qu'il n'a
    que 19 ans.
    C'est l'époque où il a perdu son meilleur ami, Kizuki, et où il s'est rapproché
    de la petite amie de celui-ci, Naoko, afin de surmonter ce choc, de s'épauler
    face à l'inacceptable.
    Dans le même temps, il rencontrera également Midori, une jeune femme originale,
    un peu fofolle et pleine de vie.
    Les frontières entre l'amitié et l'amour ne sont pas toujours bien nettes, même
    si Watanabe essaie d'être fidèle à ce qu'il s'est promis, il entend les désirs
    de l'une, attend que l'autre guérisse. C'est un homme de coeur, fidèle et doux.
    Si vous ajoutez à tout ceci, la lente écriture de Murakami, son style poétique,
    aussi délicat qu'une fleur de cerisier, vous comprendrez pourquoi j'ai autant
    aimé ce livre.
    Je voudrais tout de même ajouter qu'il y a quelques scènes sensuelles, voire un
    peu plus, qui pourraient choquer les plus jeunes.
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    CITATIONS:
    "La mort n'est pas le bout de la vie,elle en fait partie .La vie est était de
    ce côté-ci, la mort de l'autre côté."
    "Le fait de devenir grave ne menait pas forcément à la vérité."
    Naoko. "Ce n'était pas mon bras qu'elle cherchait, mais un bras.Ce n'était pas
    ma chaleur qu'elle cherchait, mais une chaleur. J'étais gêné de n'être que moi."
    "Naoko était toujours à la recherche de mots sortis du néant.".
    "Midori. Mais s'ils, je veux dire mon père et ma mère, m'avaient aimé un peu
    plus, j'aurais peut-être une réaction différente."
    Le médecin. Naoko."Il m'a expliqué que si nous étions là, ce n'était pas pour
    corriger cette torsion, mais pour nous y habituer. Nous avons chacun notre
    manière de sentir,de réfléchir et de voir les choses, cela même si l'on veut se
    corriger,cela ne se fait pas en un jour,"
    Naoko. "Le problème de cet établissement, c'est qu'une fois qu'on y est entré on
    n'a plus du tout envie d'en sortir parce qu'on a peur.Tant qu'on y vit,on est
    paisible et tranquille.On peut affronter sa propre torsion avec naturel."
    Watanabe."Il ne s'intéresse qu'à ce qu'il pense, ce qu'il ressent,ce qu'il
    fait."
    Nagasawa,"Ne t'apitoie pas sur ton sort. C'est ce que font les imbéciles."
    Watanabe." Je ne suis plus un adolescent d'une dizaine d'années.Je me sens
    responsable. Je viens d`avoir vingt ans et je dois payer le prix pour continuer
    à vivre."






    PILGRIM,roman de Timothy FINDLEY,1999, 497pages,Canada

    27/03/2020 21:54



    FINDLEY Timothy

    PILGRIM, roman, 1999,497 pages,Canada

    Époque:17 avril 1912

    Un homme du nom de PILGRIM,se pend dans le jardin de sa maison londonienne.Cinq
    heures plus tard, son coeur recommence à battre. La mort a refusé PILGRIM.
    Celui-ci se réfugie dans le mutisme.
    Un roman dont j'ai été captivé autant par l'histoire fantastique que par
    l'écriture éclatante, brillante de l'auteur.Si vous aimez le roman fantastique
    bien documenté avec des personnages renommés et historiques,vous allez être
    royalement servis.L'époque du début du 19ième siècle en Europe est encore
    colorée par la bourgeoisie,le ton sec,hautain,snob.
    Le personnage de Carl Gustav JUNG m'apparaît sympathique et équitable, il ne
    s'impose pas,il pense au bien-être du patient à analyser et à traiter
    J'aime le mystère qui entoure PILGRIM. Il s'exprime rarement sinon la nui et
    peu. Nous vivons des moments de privilège.Un livre qu'on déguste de
    l'intérieur,sans parole.Seule la pensée s'active. Les émotions sont encadrées,
    sous controle de la psyché.
    La folie est omniprésente et également ses dérivées imaginaires.Rencontre de
    beaux personnages attachants et troublants.
    Mais le génie lui-meme a d'un tyran.
    Gilles LAGROIS, Auclair,Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé::
    Il serait peut-être exagéré d'affirmer que Timothy Findley nous tient en haleine
    durant la totalité de ce gros roman. Mais il n'en soutient pas moins l'intérêt,
    et ce résultat frise déjà la performance. Car autant prévenir : ces 500 pages
    ont pour cadre presque exclusif une clinique d'aliénés suisse, où notre héros se
    trouve enfermé – et confronté à l'autre protagoniste majeur de cette
    abracadabrante histoire : le célèbre Dr. Karl Jung, disciple, rival et antithèse
    vivante de Sigmund Freud. Abracadabrante, pour des esprits cartésiens, cette
    évocation de la métempsycose – on croit comprendre que notre héros a jadis
    incarné Monna Lisa, sainte Thérèse d'Avila, et autres icônes éternelles. Mais
    comme devant certains succès hollywoodiens récents, on peut aussi se montrer bon
    public, trouver ce mélange des genres – histoire de l'art, psychiatrie et
    "spiritisme" – fort habilement mené, apprécier la composition virtuose du récit,
    l'extrême soin apporté aux dialogues, et surtout, une approche originale de la
    folie, prudente, documentée et non dénuée de poésie parfois. Findley ratisse
    large, mais s'il atteint son but, c'est sans vulgarité aucune, et en tout bien
    tout honneur.
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    UN LECTEUR:

    Une fois de plus, un nord-américain contemporain a écrit un petit chef
    d'oeuvre, tant par sa construction, son érudition que par cette faculté,
    répandue outre Atlantique, à tenir le lecteur en haleine. À ce titre, Timothy
    Findley rejoint Donna Tartt, Rodney William Whitaker, Franck Conroy, Jonathan
    Franzen, Margaret Atwood et plus récemment, dans un autre genre, Viet Thanh
    Nguyen ou Gabriel Tallent. de quoi s'interroger sur notre littérature française
    et sa difficulté à répondre à deux attentes concomitantes du lecteur : être
    intéressé et captivé par la narration. Qui est Pilgrim? Pourquoi cet homme
    s'est-il emprisonné dans le mutisme ? Quel secret cache-t-il ? Pourquoi la
    figure de Leonardo Da Vinci est-elle devenue obsessionnelle ? C'est au
    psychiatre Carl Jung de répondre à ses questions. En le suivant dans son
    investigation, on assiste à la naissance et aux atermoiements de la psychiatrie
    moderne, entre Parsons, Janet, Bleuler et bien-sûr, l'inévitable Freud que
    l'auteur éclipse au profit de Jung, fondateur de la psychologie analytique et à
    qui ont les concepts d'inconscient collectif ou d'archétypes. Au centre de ce
    roman, il y a non seulement Pilgrim mais ces questions qui obsèdent les
    protagonistes : à partir de quel moment devient-on fou ? Ne sommes-nous tous pas
    fous, à des degrés divers, sauvés du grand écart par l'équilibre précaire de
    notre inconscient ? N'est-ce pas la « normalité » qui devient suspecte ?
    Qu'est-ce que l'immortalité ? le salut vient-il dans l'expérience de plusieurs
    vies, quitte à risquer la schizophrénie ? La connaissance franchit-elle les
    générations, comme un ADN ? Et puis cette question fondamentale qui revient à
    propos de Leonardo Da Vinci et qui ne cesse d'occuper le devant de la scène
    médiatique (Picasso, Céline) : la talent de l'artiste justifie-t-il sa
    monstruosité ? Suivez les traces du tourmenté Pilgrim, soyez le disciple de
    Jung, vous ne le regretterez pas !
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    CITATIONS:

    "Un candidat au suicide déterminé qui, selon toute apparence était incapable de
    mourir."
    "Comment ranimer sa volonté à vivre."
    "Pilgrim,muet.Il était semblable a`une forteresse assiégée,aux portes scellées."
    "Pilgrim, muet.En pensée. Pas mort,non.Je ne peux pas mourir."
    "Chacun de nous est un menteur d'une certaine manière et dans une certaine
    mesure. Nous sommes incapables de dire la vérité sur nous-mêmes."
    "JUNG.Mais la folie est une bête pleine de ruse que l'on ne peut attraper avec
    des théories.Ce qui compte,ce sont les faits."
    "Lady Quatermaine .Mr.Pilgrim ne peut pas guérir. Il nous est impossible de
    guérir de la vie. Aidez-le à surmonter la maladie de l'existence. Il faut
    trouver un moyen de l'aider à survivre. Un simple rayon d'espoir. Une raison de
    vivre."
    "Il ya ceux dont l'expérience de la vie est tellement éloignée de la nôtre que
    nous les qualifions de fous."






    D'AILLEURS LES POISSONS N'ONT PAS DE PIEDS, chronique familiale, de STEFÀNSSON, Jòn Kalman, 2013, 466 pages, Islande

    27/03/2020 22:01



    STEFÀNSSON, Jòn Kalman

    D'AILLEURS LES POISSONS N'ONT PAS DE PIEDS, chronique familiale, 2013, 466
    pages, Islande

    Un livre qui nous dévoile le mode de vie de la population de KEFLAVIK en
    ISLLANDE qui souvent se résume à travailler le poisson, accoster au port,
    s'enrichir sur le dos de l'armée américaine, participer à un match de basket ou
    se bagarrer dans les bars.
    Nous sommes les témoins des confidences du narrateur Islandais qui nous trace le
    portrait d'une Islande sauvage, ignorée, mélancolique à travers trois
    générations. et
    L'écriture franche, avenante de l'auteur nous dévoile une vie insulaire farouche
    dans un style poétique enrichi de réflexions philosophiques profondes.
    Un livre remarquable, touchant qui nous remémore: que vaut un être humain si son
    coeur est détruit?
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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    Résumé :
    "Elle est plus belle que tout ce qu’il a pu voir et rêver jusque-là, à cet
    instant, il ne se souvient de rien qui puisse soutenir la comparaison, sans
    doute devrait-il couper court à tout ça, faire preuve d’un peu de courage et de
    virilité, pourtant il ne fait rien, comme s’il se débattait avec un ennemi plus
    grand que lui, plus fort aussi, c’est insupportable, il serre à nouveau les
    poings, récitant inconsciemment son poème d’amour. Elle s’en rend compte et lui
    dit, si je dénoue mes cheveux, alors tu sauras que je suis nue sous ma robe,
    alors tu sauras que je t'aime."
    Ari regarde le diplôme d’honneur décerné à son grand-père, le célèbre capitaine
    et armateur Oddur, alors que son avion entame sa descente vers l’aéroport de
    Keflavík. Son père lui a fait parvenir un colis plein de souvenirs qui le
    poussent à quitter sa maison d'édition danoise pour rentrer en Islande. Mais
    s’il ne le sait pas encore, c’est vers sa mémoire qu’Ari se dirige, la mémoire
    de ses grands-parents et de leur vie de pêcheurs du Norðfjörður, de son enfance
    à Keflavík, dans cette ville «qui n’existe pas», et vers le souvenir de sa mère
    décédée.
    Jón Kalman Stefánsson entremêle trois époques et trois générations qui
    condensent un siècle d’histoire islandaise. Lorsque Ari atterrit, il foule la
    terre de ses ancêtres mais aussi de ses propres enfants, une terre que
    Stefánsson peuple de personnages merveilleux, de figures marquées par le sel
    marin autant que par la lyre. Ari l’ancien poète bien sûr, mais aussi sa
    grand-mère Margrét, que certains déclareront démente au moment où d’autres
    céderont devant ses cheveux dénoués. Et c’est précisément à ce croisement de la
    folie et de l’érotisme que la plume de Jón Kalman Stefánsson nous saisit, avec
    simplicité, de toute sa beauté.

    Jón Kalman Stefansson, né à Reykjavik en 1963, est poète, romancier et
    traducteur. Son œuvre a reçu les plus hautes distinctions littéraires de son
    pays. Sa merveilleuse trilogie Entre ciel et terre (2010), La tristesse des
    anges (2011) et Le cœur de l'homme (2013), parue aux Éditions Gallimard, l'a
    révélé au public français et a consacré l'auteur sur le plan international.
    www.babelio.com

    UNE LECTRICE;
    "Ce roman réunit les ingrédients qui permettent, selon moi, la découverte d'une
    nouvelle littérature étrangère, d'un nouvel écrivain, ce qui fut mon cas ici :
    Un territoire méconnu omniprésent, l'Islande, magnifiquement décrit dans sa
    singulière rudesse et sa beauté sauvage ;
    Des personnages ancrés dans leur pays natal, aux caractères affirmés, réunis par
    le récit de leur chronique familiale sur trois générations ;
    Et enfin et surtout, un ton personnel d'une grande humanité à forte connotation
    poétique que la traduction ne semble pas avoir écrasé, pour mon plaisir de
    lectrice avide de belles associations de mots et d'idées. Un régal !
    Evidemment, cette lecture est un peu exigeante, mais qu'importe. le lecteur est
    promené en permanence entre les époques et leurs problématiques respectives, au
    fil des mutations que subit l'Islande et plus particulièrement Keflavik, le port
    de pêche perdu où « s'oppose la raison, le vent et la lave. » Ce village que le
    personnage principal, Ari a fui il y a deux ans, abandonnant subitement femme et
    enfants à l'aube de la cinquantaine pour se réfugier au Danemark, plus près de
    la civilisation, et qui sait peut-être de lui-même. Car il est indéniable que le
    roman s'articule autour d'une période de crise existentielle, fil rouge du
    roman. C'est particulièrement bien rendu par le rythme du récit, enchevêtrant
    les bribes de vie des personnages de la génération d'Ari et celles de ses
    ancêtres. Très franchement, une fois immergée dans le récit, je n'ai pas vu le
    temps passer et j'attends le deuxième tome qui vient tout juste de paraître en
    Islande.
    « La vie naît par les mots et la mort habite le silence. C'est pourquoi il nous
    faut continuer d'écrire, de conter, de marmonner des vers de poésie et des
    jurons, ainsi nous maintiendrons la faucheuse à distance, quelques instants. »"
    www.babelio.com

    CITATIONS:

    "Keflavik. Nulle part ailleurs en Islande, les gens ne vivent aussi près de la
    mort."
    " Et ARI a raison, notre société souffre d'un manque d'oxygène alors que même
    les montagnes devraient nous apprendre à penser."
    "ARI. Que vaut un être humain si son coeur st détruit? Je m'en vais pour sauver
    ma peau.la douleur.
    "Un village où la pêche est pour ainsi dire interdite, la justice et l'égalité
    ayant de longue date désertée les lieux, ces lieux les plus noirs de l'Islande.
    au spectacle de cette mer privatisée, sachant qu'on a aussi l'interdiction de
    pêcher."
    " LA VIE NAÎT PAR LES MOTS ET LA MORT HABITE LE SILENCE."
    "Parce qu'ils avaient à peine fermé l'oeil de la nuit, parce que leurs corps
    étaient soudés l'un à l'autre par la sueur, le désir,le bonheur, parce qu'ils
    avaient pleuré.
    Ils étaient si beaux, si intemporels, si éternels, il la serait dans ses bras.
    ODDUR, mon amour, il me tarde tant de vivre."
    "Étreinte est sans doute le mot le plus beau de toute notre langue. Ouvrir ses
    bras pour toucher une autre personne, s'unir à elle l'espace d'un instant afin
    de constituer un seul être."
    "Vaut-il mieux tuer des perdrix ou les regarder s'envoler aussi immaculées que
    la beauté?
    "L'art est ce qui nous permet de vivre sans sombrer dans la folie, sans
    exploser, sans nous transformer en blessure, en malheur, en fusil."
    "Il faut être un enfant ou un simple d'esprit pour croire en l'existence de
    Dieu."
    "Ce sont les regrets qui pèsent le plus lourd."
    "Regarder la réalité en face, la preuve que nous n'osons pas affronter le
    monde,pas plus que nous n'osons nous affronter nous-mêmes."






    UN PARADIS TROMPEUR,roman de Henning MANKELL,2011, 394 pages

    04/04/2020 21:50



    MANKELL Henning

    UN PARADIS TROMPEUR,roman, 2011, 394 pages

    Un roman qui nous fait vivre les déboires du racisme, de ses médisances, de ses
    détractations dans une période de colonialisme européenne dans une écriture
    mordante.

    Gilles LAGROIS, Auclair,Québec

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    Résumé :
    Le froid et la misère ont marqué l'enfance de Hanna Renström dans un hameau au
    nord de la Suède.
    En avril 1904, à l'âge de dix-huit ans, elle s'embarque sur un vapeur en
    partance pour l'Australie dans l'espoir d'une vie meilleure. Pourtant aucune de
    ses attentes – ou de ses craintes – ne la prépare à son destin. Deux fois mariée
    brièvement, deux fois veuve, elle se retrouve à la tête d'une grosse fortune et
    d'un bordel au Mozambique, dans l'Afrique orientale portugaise. Elle se sent
    seule en tant que femme au sein d'une société coloniale régie par la suprématie
    machiste des Blancs, seule de par la couleur de sa peau parmi les prostituées
    noires, seule face à la ségrégation, au racisme, à la haine, et à la peur de
    l'autre qui habite les Blancs comme les Noirs, et qui définit tout rapport
    humain. Ce paradis loin de son village natal n'est-il qu'un monde de ténèbres ?

    Un lecteur:
    Avril 1904, Hannah vient d'avoir dix-huit ans, elle réside dans un hameau de la
    Suède du Nord avec sa mère et ses frères et soeurs. C'est une vie très rude, sa
    mère, veuve, doit faire appel à toute son énergie pour élever et nourrir ses
    quatre enfants. Elin, la mère de Hannah annonce à celle-ci qu'elle devra partir,
    que dès que Jonathan Forsman s'arrêtera avec son traîneau, il emmènera Hannah,
    elle aura une vie meilleure. Jonathan Forsman est un gros marchand de bois, il
    en exporte jusqu'en Australie. Il se charge d'Hannah dont la vie aventureuse ne
    fait que commencer.
    Henning Mankell traite un sujet qui lui est cher, le racisme et la vie des Noirs
    exploités au Mozambique, il nous livre un merveilleux récit, une aventure hors
    du commun basée sur un fonds de vérité. Dans les archives de Maputo, capitale du
    Mozambique, un écrivain et ami de l'Afrique a pu lire un curieux document qui
    révèle qu'à la fin du dix-neuvième siècle et peut-être au début du vingtième,
    une Suédoise était arrivée au Mozambique. Je ne vous révèle pas le pourquoi elle
    est répertoriée dans les Archives de Maputo, ce serait dévoiler une partie de
    son histoire, je vous invite plutôt à lire ce très bon roman de Henning Mankell
    www.babeluio.com

    CITATIONS:
    "Les noires.Elles vous regardent quand nous avons le dos tourné. Elles craignent
    nos yeux comme nous craignons les leurs."
    "Celui qui vole à autrui sa liberté ne peut jamais s'attendre à être proche de
    lui."
    "Je ne crois pas à l'enfer,mais j'en ai peur.S'il existe,il est sur cette
    terre.Dieu est Blanc."
    "Je suis dans un monde où les Blancs brûlent toutes fleurs à tromper les Noirs
    et à se tromper eux-mêmes.Ils se figurent que les gens qui vivent ici ne se
    débrouilleraient pas sans eux.Et que les Noirs valent moins qu'eux parce qu'ils
    croient que les pierres et les arbres ont une âme. Les Blancs n'aiment pas la
    vie. Ils aiment le temps qui leur manque toujours. Mais avant tout,ce sont les
    mensonges qui nous tuent."
    "Une existence où il n'y avait qu'hypocrésie et mépris répugnant pour les
    autochtones."
    "Si j'ai appris quelque chose,c'est d'oser faire ce que je veux sans me laisser
    entraver par le regard des autres."
    "Au milieu de cette inconcevable pauvreté,je vois des îlots de richesse.Une joie
    qui ne devrait pas être là,une chaleur qui devrait à peine pouvoir survivre.À
    l'inverse je vois chez les Blancs de la pauvreté au milieu de leurs aisances.






    LA TRISTESSE DES ANGES, roman de Jòn Kalman STEFÀNSSON 2011, 377 pages, Islande,

    30/04/2020 22:59



    Jòn Kalman STEFÀNSSON

    LA TRISTESSE DES ANGES, 2011, 377 pages, Islande

    Un roman  d'une écriture magistrale empreinte d'humanité, de philosophie,
    d'innovation. Un roman aux allures d'un conte islandais inspirant,ferme,
    immuable.

    Chaque personnage est digne d'une statue de bronze par son authenticité, son
    caractère nordique. Un grand roman d'une écriture irréfutable. assurée. 

    Un roman descriptif d'une époque de vie unique dans un pays nordique. Un roman
    mémorable.

    Nos yeux sont telles des gouttes de pluie. Certains mots forment des gangues au
    creux du temps, et à l'intérieur se trouve peut-être le souvenir de toi. La mort
    n'est d'aucune consolation. Le voyage: Si le diable a crée en ce monde autre
    chose que l'argent, c'est la neige qui s'abat sur les montagnes. 

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    Résumé :
    "Maintenant, il ferait bon dormir jusqu'à ce que les rêves deviennent un ciel,
    un ciel calme et sans vent où quelques plumes d'ange virevoltent doucement, où
    il n'y a rien que la félicité de celui qui vit dans l'ignorance de soi,"

    Lorsque Jens le Postier arrive au village, il est accueilli par Helga et le
    gamin qui le détachent de sa monture avec laquelle il ne forme plus qu'un énorme
    glaçon. Sa prochaine tournée doit le mener vers les dangereux fjords du Nord. Il
    ne pourra pas les affronter sans l'assistance d'un habitué des sorties en mer.
    Le gamin, lui, découvre la poésie et prend peu à peu conscience de ses désirs.
    Il ira «là où l'Islande prend fin pour laisser place à l'éternel hiver», y
    accompagner Jens dans son périple. Malgré leurs différences, ils n'ont d'autre
    choix que de se raccrocher l'un à l'autre, face à l'impitoyable nature.

    Au milieu des tempêtes enneigées islandaises, Jón Kalman Stefánsson fait naître
    une stupéfiante chaleur érotique. Mariant douceur et extrême, il restitue cette
    intense lumière qui « nous nourrit autant qu'elle nous torture ».

    La tristesse des anges fait suite au roman Entre ciel et terre.LES ÉDITEURS

    UNE LECTRICE:
    "Voilà trois semaines que le Gamin est installé dans le confort douillet de la
    maison de Kolbeinn et Helga. Il aide à la buvette, va faire les courses et le,
    soir, il fait la lecture pour le vieux capitaine aveugle. Mais il n'en a pas
    encore fini avec le froid et la neige. Jens, le postier, doit livrer le courrier
    dans les fjords du Nord, ''là où l'Islande prend fin pour laisser place à
    l'éternel hiver''. Une partie de la route se fait par voie de mer et Jens n'a
    pas le pied marin. Il lui faut un compagnon qui sache mener une barque et ce
    sera la mission du gamin. le géant taiseux et le freluquet amoureux des mots
    partent donc aux confins du pays, dans la solitude des grands espaces blancs...
    Roman du froid et de la neige, cette ''tristesse des anges'' qui brouille le
    paysage, dissimule les crevasses mortelles, transit les hommes jusqu'à la
    moelle, peut tuer aussi sûrement qu'une arme, ce deuxième tome de la trilogie de
    Jon Kalman Stefanson est tout aussi poétique que le premier. On y retrouve le
    Gamin, toujours en deuil de son ami Bàrður, toujours réticent à profiter de sa
    nouvelle vie quand tous ses proches ne sont plus de ce monde. Pourtant, la
    chaleur, la poésie, les livres, l'éveil des sens grâce à la belle Ragnheiður,
    font désormais partie de son quotidien si différent de la rude vie de pêcheur
    qu'il a laissée derrière lui.
    Quand il doit à nouveau se frotter à l'hostilité des éléments, il le fait en
    pleine conscience, certain de pouvoir traverser le pire grâce au pouvoir des
    mots qui emplissent sa tête et son âme. le chemin est semé d'embûches et le
    Gamin s'interroge sur le sens de la vie dans cette contrée si peu faite pour
    l'homme. Pourtant, dans cet éternel hiver qui laisse si peu de place à la
    lumière, une lueur d'espoir persiste. Des hommes et des femmes y vivent, y
    élèvent des enfants, y rêvent de printemps. Porté par les poèmes qu'il se récite
    sans fin, stimulé par la chaleur humaine qui existe sous la glace, le Gamin suit
    sa route pour relier les humains par des lettres, des journaux, des traces du
    monde.
    Hommage aux mots, à la littérature et aux traditions littéraires islandaises, La
    tristesse des anges glace le sang autant qu'elle réjouit le coeur. Il y a de la
    poésie, de la beauté, de la neige, du froid et aussi tellement d'humanité dans
    ces pages que l'on peine à quitter ces terres islandaises, surtout que le doute
    persiste sur le sort du Gamin et de Jens que la tempête malmène plus que de
    raison. de la grande littérature !"
    www.babelio.com

    CITATIONS:
    "Ils progressent grâce à cet entêtement aussi admirable que vain,
    caractéristique de ceux qui vivent à la limite de monde habitable."
    "Les chevaux pensent à nombre de choses, ils sont en cela ceux qui, dans le
    règne animal, se rapprochent le plus des philosophes."
    "Ici, le temps contrôle tout, il façonne notre vie comme le potier le fait d'une
    motte d'argile."
    "La poésie ne nous rend pas humbles ou timides. mais sincères, c'est là son
    essence et son importance."
    "L'alcool a le pouvoir de changer notre conception quant aux choses
    essentielles."
    "Il est dit quelque part que ce chant est capable d'éveiller en vous le
    désespoir ou le divin."
    "La lutte pour la vie fait mauvais ménage avec la rêverie, la poésie et la morue
    sont irréconciliables, et nul ne saurait se nourrir de ses rêves. Ainsi vivons
    nous."
    "Certains s'imaginent qu'un comportement rude et brutal les grandit aux yeux des
    autres."
    "Si, si, il ne faut pas sous-estimer les gens, il n'existe que peu de choses
    qu'ils soient incapables de détruire."
    "Le malheur de l'homme provient plus souvent de son for intérieur qu'on ne le
    soupçonne."
    "Celui qui possède un crayon et du papier a le pouvoir de transformer le monde."
    "Certains mots sont des balles et certaines personnes des fusils."
    "Celui qui vit dans le doute n'arrive jamais à rien, il ne devient rien."






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