|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
LES BOTTES SUÉDOISE, roman de Henning MANKELL, 2016, 352 pages
30/09/2016 23:45
MANKELL Henning
LES BOTTES SUÉDOISES, SEUIL, 2016, 352 pages
Un roman pas compliqué, franc, direct, honnête d'une écriture dépouillée mais touchante et efficace.Un personnage principal de soixante et onze ans entouré de sa fille unique et des amis de son patelin. Une vie simple mais bien remplie car chacun choisit son mode de vie et nul n'intervient à moins d'y être invité. Une vie simple mais quand même remplie d'événements qui en font le roulement dans un quotidien sans cesse renouvelé. Un roman qui porte à réflexion, à accepter les différences et la vie spontanée. Pas de crime mais des feux criminels qui demeurent non résolus.
Un roman avenant, aimable qui approfondit la nature des relations humaines et sa complexitié.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Ma maison a brulé par une nuit d'automne. C'était un dimanche. Le vent s'était levé dans l'après-midi et, le soir l'anémomètre indiquait des rafales à plus de 70 km|h."
"Je ne suis pas pyromane."
"En réalité, c'était une crise de panique...dans ma tête des chevaux au galop s'enfuyaient dans toutes les directions. Tous mes efforts étaient inutiles."
"Le vieillissement était une nappe de brume qui approchait en silence."
À LOUISE, sa fille. " Je sais très bien que ce n'est pas moi qui ai mis le feu, alors je n'ai besoin de l'aide de personne. Ça suffit."
JANSSON."Son perpétuel souci de se rendre utile et de faire plaisir aux uns et aux autres masque en réalité sa crainte d'être rejeté."
LOUISE. FRÉDRIK."Comme toujours, notre dialoguue étaient moins un échanage qu'une lutte."
"Mes accès de méchanceté ne sont pas devenus plus rares avec l'âge."
"Mais je ne renoncerais pas à mes bains, quelle que soit l'épaisseur de la glace que j'aurais à découper avant de pouvoir m'immerger."
"Cet individu-là était quelqu'un que je ne reconnais qu'en partie."
Pour en savoir davantage: Résumé :
"Fredrik Welin, médecin à la retraite, vit reclus sur son île de la Baltique. Une nuit, une lumière aveuglante le tire du sommeil. Au matin, la maison héritée de ses grands-parents n’est plus qu’une ruine fumante. Réfugié dans la vieille caravane de son jardin, il s’interroge: à soixante-dix ans, seul, dépossédé de tout, a-t-il encore une raison de vivre? Mais c’est compter sans les révélations de sa fille Louise et sans l’apparition de Lisa Modin, journaliste de la presse locale. Tandis que l’hiver prend possession de l’archipel, tout va basculer de façon insensible jusqu’à l’inimaginable dénouement.
Après l’immense succès des Chaussures italiennes, auquel il fait suite, Les Bottes suédoises brosse le portrait en clair- obscur d’un homme qui revisite son destin, tenaillé par le doute, le regret, la peur face à l’ombre grandissante de la mort, mais animé aussi par le désir et la soif d’amour. Tel est l’ultime roman de Henning Mankell: une œuvre d’une sobriété élégiaque et poignante, traversée et portée par la beauté crépusculaire des paysages." L'éditeur
Un lecteur
"Un roman qui traite des sentiments de manière intime qui cire le portrait en clair-obscur d'un homme froissé contrarié et solitaire, amené par les contingences à revisiter son histoire personnelle et familiale et à reprendre goût à la vie.Culpabilité et besoin de réhabilitation, mensonge et arcane de la corrélation, désir et soif d'amour sont autant de sentiments contradictoires qui tenaillent Fredrik Welin séptuagenaire le personnage principal du roman face à l'ombre grandissante de la vieillesse et de la mort. Pourtant, alors que l'hiver prend possession des lieux, tout va basculer d'ne manière intangible jusqu'au couronnement imprévisible : la conviction dans la vie avec le surgissement de la jeune génération – sa fille Louise sa petite-fille agnes - et la promesse d'un nouvel amour Lisa Modin une jeune journaliste avec laquelle il aimerait bien vivre le grand amour malgré la différence d'âge de trente ans...un roman très avenant à ne pas regretter" www.babelio.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
LES BOTTES SUÉDOISE, roman de Henning MANKELL, 2016, 352 pages
30/09/2016 23:45
MANKELL Henning
LES BOTTES SUÉDOISES, SEUIL, 2016, 352 pages
Un roman pas compliqué, franc, direct, honnête d'une écriture dépouillée mais touchante et efficace.Un personnage principal de soixante et onze ans entouré de sa fille unique et des amis de son patelin. Une vie simple mais bien remplie car chacun choisit son mode de vie et nul n'intervient à moins d'y être invité. Une vie simple mais quand même remplie d'événements qui en font le roulement dans un quotidien sans cesse renouvelé. Un roman qui porte à réflexion, à accepter les différences et la vie spontanée. Pas de crime mais des feux criminels qui demeurent non résolus.
Un roman avenant, aimable qui approfondit la nature des relations humaines et sa complexitié.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Ma maison a brulé par une nuit d'automne. C'était un dimanche. Le vent s'était levé dans l'après-midi et, le soir l'anémomètre indiquait des rafales à plus de 70 km|h."
"Je ne suis pas pyromane."
"En réalité, c'était une crise de panique...dans ma tête des chevaux au galop s'enfuyaient dans toutes les directions. Tous mes efforts étaient inutiles."
"Le vieillissement était une nappe de brume qui approchait en silence."
À LOUISE, sa fille. " Je sais très bien que ce n'est pas moi qui ai mis le feu, alors je n'ai besoin de l'aide de personne. Ça suffit."
JANSSON."Son perpétuel souci de se rendre utile et de faire plaisir aux uns et aux autres masque en réalité sa crainte d'être rejeté."
LOUISE. FRÉDRIK."Comme toujours, notre dialoguue étaient moins un échanage qu'une lutte."
"Mes accès de méchanceté ne sont pas devenus plus rares avec l'âge."
"Mais je ne renoncerais pas à mes bains, quelle que soit l'épaisseur de la glace que j'aurais à découper avant de pouvoir m'immerger."
"Cet individu-là était quelqu'un que je ne reconnais qu'en partie."
Pour en savoir davantage: Résumé :
"Fredrik Welin, médecin à la retraite, vit reclus sur son île de la Baltique. Une nuit, une lumière aveuglante le tire du sommeil. Au matin, la maison héritée de ses grands-parents n’est plus qu’une ruine fumante. Réfugié dans la vieille caravane de son jardin, il s’interroge: à soixante-dix ans, seul, dépossédé de tout, a-t-il encore une raison de vivre? Mais c’est compter sans les révélations de sa fille Louise et sans l’apparition de Lisa Modin, journaliste de la presse locale. Tandis que l’hiver prend possession de l’archipel, tout va basculer de façon insensible jusqu’à l’inimaginable dénouement.
Après l’immense succès des Chaussures italiennes, auquel il fait suite, Les Bottes suédoises brosse le portrait en clair- obscur d’un homme qui revisite son destin, tenaillé par le doute, le regret, la peur face à l’ombre grandissante de la mort, mais animé aussi par le désir et la soif d’amour. Tel est l’ultime roman de Henning Mankell: une œuvre d’une sobriété élégiaque et poignante, traversée et portée par la beauté crépusculaire des paysages." L'éditeur
Un lecteur
"Un roman qui traite des sentiments de manière intime qui cire le portrait en clair-obscur d'un homme froissé contrarié et solitaire, amené par les contingences à revisiter son histoire personnelle et familiale et à reprendre goût à la vie.Culpabilité et besoin de réhabilitation, mensonge et arcane de la corrélation, désir et soif d'amour sont autant de sentiments contradictoires qui tenaillent Fredrik Welin séptuagenaire le personnage principal du roman face à l'ombre grandissante de la vieillesse et de la mort. Pourtant, alors que l'hiver prend possession des lieux, tout va basculer d'ne manière intangible jusqu'au couronnement imprévisible : la conviction dans la vie avec le surgissement de la jeune génération – sa fille Louise sa petite-fille agnes - et la promesse d'un nouvel amour Lisa Modin une jeune journaliste avec laquelle il aimerait bien vivre le grand amour malgré la différence d'âge de trente ans...un roman très avenant à ne pas regretter" www.babelio.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
NOTRE QUELQUE PART. roman de Nii Ayikwei PARKES, 2014, 269 pages, gagnant de trois prix.
14/10/2016 15:54
PARKES Nii Ayikwei
NOTRE QUELQUE PART, Zulma, 2014, 269 pages, Prix Baudelaire 2014, Prix Laure Bataillon 2014, Prix Mahogany 2014
NOTRE QUELQUE PART, c'est le GHANA. UN roman du genre polar mais à l'Africaine. Nous pénétrons dans un pays, dans une culture avec ses légendes, ses habitudes sociales, ses modes de vie, l'avidité de ses fonctionnaires mais également l'authenticité de sa culture et de sa population. Un grand roman, un auteur original, authentique à découvrir.
"Jonglant avec les codes du polar à l'anglo-saxonne et du conte traditionnel , le jeune romancier confronte remarquablement les cultures africaine et occidentale,urbaine et villageoise." L'Express
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Les oiseaux n'ont jamais cessé de chanter. Si tu regardes bien, tu vas voir que quoi qu'il se passe les oiseaux vont chanter leur chanson."
"Quand je pars en forêt les bruits là-bas sont plus éclatants que la lumière, alors oui c'est la lumière qui me surprend...ma mère m'avait averti de bien regarder - fais attention."
"...mais les jambes de la fille étaient comme les pattes de devant de l'enfant de l'antilope--maaaigre seulement! C'est plus tard que j'ai appris qu'elle était la chérie d'un certain ministre. Hmm."
"... notre village là, c'est comme un vagin, Ceux qui sont dedans n'ont pas de problème; ceux qui sont dehors trouvent que ça sent."
"Ces gens-là .Policemans, avocats, ministres, ils n'apprendront jamais rien; les lois des livres et le pouvoir des fusils n'enseigneront jamais les manières de faire avec les humains."
"Les besoins de la terre sont plus importants que nos besoins."
DONKOR. Inspecteur chef."Ces gens ne vous accordaient de jouir de vos devoirs civiques qu'au gré de leur fantaisie. La liberté ne lui serait rendue réellement que s'il accédait à toutes ses exigences."
DONKOR.KAYO,médecin légiste."Oui, enfin de toutes façons vous n'êtes pas venu me chercher pour mes jambes longues."
"Cesse de pleurer la morte, occupe-toi de la vivante."
Pour en savoir davantage:
"C’est Yao Poku, vieux chasseur à l’ironie décapante et grand amateur de vin de palme, qui nous parle. Un jour récent, une jeune femme rien moins que discrète, de passage au village, aperçoit un magnifique oiseau à tête bleue et le poursuit jusque dans la case d’un certain Kofi Atta. Ce qu’elle y découvre entraîne l’arrivée tonitruante de la police criminelle d’Accra, et bientôt celle de Kayo Odamtten, jeune médecin légiste tout juste rentré d’Angleterre. Renouant avec ses racines, ce quelque part longtemps refoulé, Kayo se met peu à peu à l’écoute de Yao Poku et de ses légendes étrangement éclairantes…
Porté à merveille par une traduction qui mêle français classique et langue populaire d’Afrique de l’Ouest, ce roman époustouflant nous laisse pantelants, heureux de la traversée d’un monde si singulier."
Un lecteur:
"Notre quelque part de Nii Ayikwei Parkes est un roman ou le récit oral, le conte africain rencontre la modernité. C'est un voyage tour à tour entre le village et la ville donc le Ghana traditionnel et le Ghana «nouveau». C'est une histoire qui mêle l'intelligence scientifique et l'intelligence «occulte». Nous avons deux narrateurs dans ce livre: Yao Pokou, dont le langage ponctué d'images, de répétitions ( des mots dits deux fois comme pour insister sur leur importance) et de proverbes rappelle la tradition orale légendaire de l'Afrique et de l'Afrique de l'ouest en particulier et un narrateur dont la voix rétablit le récit.
Nous avons donc une narration en «Je» et une en «Il». Cela n'est en aucun cas déroutant et nous permet d'apprécier, de savourer et de comprendre mieux l'histoire. C'est aussi un portrait d'une Afrique, d'un Ghana qui voit les policiers de hauts grades, ceux-mêmes qui devraient assurer la sécurité de la population et la justice, se comporter comme des criminels: par ce fait, n'importe qui peut se retrouver arrêté et accusé de n'importe quoi sans pouvoir se défendre, puisqu'il semble que cette corruption vienne du gouvernement ( en particulier des ministres). Nous sommes en présence d'un chantage, d'une enquête policière que l'on qualifierait de bidon.
Yao Poku, chasseur et amateur de vin, nous raconte l'histoire: une jeune femme de passage dans son village, attirée par un magnifique oiseau à tête bleue, le suit jusqu'à la case de Kofi Atta. Ce qu'elle y découvre entraîne l'arrivée d'une police peut discrète et voire impolie. Sa découverte sera aussi la raison de la présence de Kayo Odamtten, un jeune médecin légiste, tout juste rentré d'Angleterre. Pour mener à bien son enquête, Kayo ( Kwadwo), qui n'a rien perdu des bonnes manières et des coutumes
de son enfance ( il renoue avec ses racines), accepte d'écouter le conte surprenant de Yao Poku. Pour connaître le conte du chasseur, savoir les détails de l'enquête et bien plus, lisez Notre quelque part. "
| |
|
|
|
|
|
|
|
AVENUE DES MYSTÈRES, **** roman de JOHN IRVING, 2016, 514 pages
04/11/2016 15:20
JOHN IRVING
AVENUE DES MYSTÈRES, Seuil, 2016, 514 pages
Un livre, un grand roman, une écriture brillante, les personnages, des marginaux. Un roman genre conte ou une fable, une écriture sans barrière aucune, une écriture libre. Un roman qui nous touche, des personnages touchants, des réflexions qui nous touchent.Les personnages principaux, LUPE et JUAN DIEGO sont nés à OAXACA, au MEXIQUE, vivent dans une décharge publique. LUPE, treize ans, a le don de lire dans les pensées des autres. JUAN DIEGO, son frère de quatorze ans, LE-LECTEUR-DE-LA-DÉCHARGE, a appris à lire seul dans les livres trouvés à la décharge publique. Il lit en espagnol et en anglais. Plus tard, il devient enseignant et écrivain. Un personnage impressionnant, original, authentique.
Un roman émouvant qui nous fait frissonner mais surtout réfléchir à notre condition humaine comparée à notre condition animale assumée. Chaque personnage est unique autant par sa personnalité que par ses choix de vie. Chacun est accepté pour lui-même, peu importe ses options de vie.
Haut niveau d'écriture: sociologie, psychologie, philosophie,religion, relations humaines, personnelles et conditions sociales. Un grand roman et un auteur à découvrir pour la qualité de son écriture.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog
"Derrière chaque voyage, il y a une raison. Il y a toujours une raison."
JUAN DIEGO.|"Le pied droit du gamin avait été écrasé:il saignait, formant un angle aigu avec sa cheville et son mollet."
"Pourtant, là encore, il ne put dire un mot. Il était en surcharge émotionnelle et sexuelle."
"Si la montée d'adrénaline avait stimulé son désir des femmes--de deux femmes, mère et fille, rien que ça."
"Le garçon a appris à lire tout seul, et dans les deux langues."
"On est des ZAPOTÈQUES et rien d'autre. On n'est pas catholique."
"C'est vous les catholiques, qui êtes opposés à la crémation."
"... telle l'Église catholique, ils valident et s'approprient plus qu'ils ne créent."
"La religion se situe quelque part entre le sexe et la peur."
"La tolérance n'est jamais une mauvaise idée."
"Il y a une vie dans les livres, et dans le monde de ton imagination. Davantage que dans le monde matériel, même ici."
"Le Mexique est aux mains des cartels- et des catholiques."
"Ce qui distingue une religion ouverte, c'est qu'on peut en plaisanter."
"Juan DIEGO mesura le lendemain matin la prescience de sa soeur, une prescience surhumaine, divine."
"Notre Église est fondée sur des règles."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Lors d’un voyage aux Philippines, Juan Diego Guerrero, écrivain américain célèbre et vieillissant, revit en rêves récurrents les épisodes de son adolescence au Mexique, à la lisière de la décharge publique de Oaxaca où lui et sa sœur Lupe ont grandi.
Infirme depuis le jour où une voiture lui a écrasé le pied, Juan Diego a en outre le cœur fragile; il prend régulièrement des bêtabloquants, qui le protègent des émotions, et occasionnellement du Viagra, car on ne sait jamais…
Des émotions, il en aura tout au long de son périple, notamment avec Miriam et Dorothy, mère et fille aussi désirables qu’inquiétantes.
Ballotté d’hôtels en aéroports, Juan Diego se remémore entre autres la mort de sa mère, femme de ménage chez les jésuites et prostituée à ses heures, « tuée » par une statue géante de la Vierge Marie; son adoption par un couple improbable rencontré dans un cirque, où son destin et celui de sa petite sœur extralucide basculent. Marqué par le hasard et l’inéluctable, ce destin s’accomplira peut-être dans une modeste église au fin fond d’un quartier pauvre de Manille.
Dépaysement assuré dans ce récit jubilatoire et débridé, qui se teinte de gravité lorsqu’il aborde les mystères insondables de la condition humaine." L'éditeur
Un lecteur:
"Foisonnant et éblouissant le dernier roman de John Irving !
j'ai suivi Juan Diego Guerrero et sa soeur Lupe à travers la décharge publique de Oaxaca, une petite ville du Mexique , l'orphelinat des Enfants perdus puis le Cirque des Merveilles, pour retrouver Juan Diego adulte vieillissant en voyage pour les Philippines, fidèle à une promesse qu'il avait faite pendant son enfance , obsédé par la prise de ses bêtabloquants et de son Viagra ...
Rencontres décisives avec des personnages hors du commun pour ces deux gamins, qui eux-même ne sont pas ordinaires , enfants de pères inconnus et d'une mère femme de ménage au presbytère le jour et prostituée la nuit, Juan Diego sauve les livres du bucher pour les lire et Lupe est extralucide .
Il faut laisser le lecteur découvrir par lui-même cet univers si inventif , une danse permanente entre le Bien et le Mal, le réel et l'imaginaire, où le sexe a une place à part et où la vierge blanche et la vierge noire sont en compétition ... Quelle imagination débordante mêlant réalité , superstition et rêve : et devant la platitude de nombreux romans on en redemande du John Irving de ce cru !
Quel plaisir de lecture, un véritable rafraichissement pour l'âme ." www.babelio.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
LE CLUB DES MIRACLES RELATIFS, roman de Nancy HUSTON, 2016,295 pages
14/11/2016 22:56
HUSTON Nanncy
LE CLUB DES MIRACLES RELATIFS,roman, Actes Sud, 2016, 295 pages
Le genre de roman qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Un roman dans lequel on reconnaît les failles de notre civilisation moderne. Une écriture osée, moderne, personnelle, accessible au lecteur ouvert.
L' important est de ressentir.VARIAN MacLeod, le personnage principal, nous entraîne dans sa vie intime de solitaire où la communication avec les autres est presque inaccessible sauf avec sa famille, ses amis intimes. C'est un être crispé doté d'une mémoire phénoménale, à l'intelligence hors du commun qui n'aime pas qu'on le touche. Il vit dans un monde à part, parfois dans notre réalité parfois dans le Site d'AbsoBrut.
Un roman intense et une auteure à découvrir pour son écriture éclatée, déboussolante mais fraîche.OSEZ!
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Quatre hadrosaures viennent chercher VARIAN à l'aube, un pour chacun de ses membres au cas où il aurait planqué des armes dans son lit..."
"Sois! Choisis ta vie! Ose ou meurs! Sois unique! Gagne plus, Sois plus! TU ES TOI! TU ES GRAND! SOIS PLUS! GAGNE PLUS! DÉFENDS TON TURF! LA TAILLE COMPTE! TU COMPTES!
"Les autres hommes voient que ROSS MACLEOD est inquiet,non, affolé, il a le regard baissé et la langue immobile..."
BEATRIX. VARIAN. "Dès le début, elle considère son fils non comme un enfant normal mais comme un messager."
"La femme est une SuperMarmotte" Le Dr ANDERSON ANDREA.
"Ça lui faisait mal au coeur, les hommes qui attendaient qu'une femme soit aux petits soins avec eux."
JOHN mari d'ANDREA."Je veux te donner un million d'orgasmes et ZÉRO bébé."
"Une culpette est un cul qui se la pète mais aussi la culpabilité."
"C'est un monde post-humain MACLEOD. Il faut s'y adapter ou disparaître."
"Mais VARIAN est parti dans un autre monde."
"Le choc est indescriptible. Là-Là-- dans les cellules, où aucun mot ne vit, le corps traité comme du métal."
"Je suis un cafard a dit KAFKA, je n'ai pas pour autant envie d'être exterminé."
"... alors que VARIAN a guidé le sien sur les voies de la connaissance."
" Pourquoi ALLAH nous a donné corps sexy s'il ne voulait pas que je m'en serve."
VARIAN.!.tu sais de quoi tu souffres pour de vrai? de timidité pathologique."
"Ils ont décidé de garder l'acronyme CMR et de lui faire signifier non plus le Club de Maintenance Respiratoire mais le Club des Miracles Relatifs."
"J'aime les oiseaux et on massacre les oiseaux. J'aime les mots et on massacre les mots."
"VARIAN.Tu es très probablement une surproduction de MÉLATONINE. Tu es un nyctalope--un homme de nuit...un débalencement chimique."
Pour en savoir davantage.
Résumé :
Le point de vue des éditeurs
"Varian est un garçon singulier, doté d’une intelligence rare et d’une mémoire sans faille. Malgré l’amour de sa famille, il s’isole dès sa petite enfance. Hypersensible, surdoué et peu viril, il est vite en danger au lycée et devient un jeune homme compulsif, impuissant, obsédé.
Quand son père, depuis toujours marin pêcheur, doit quitter le foyer pour aller chercher du travail dans l’Ouest, quand sa mère demeurée sans nouvelles perd tout sens du réel, Varian, lui, est aux prises depuis longtemps déjà avec les voix qui parasitent et colonisent son cerveau.
Et c’est dans cet état, tout à la fois vulnérable et violent, qu’il part à la recherche de son père. Diplômé, il est facilement embauché sur le site de Terrebrute, au coeur même d’une région déchiquetée par de gigantesques opérations d’extraction pétrolière.
Là, Varian fait la connaissance de deux activistes écologistes…
Le Club des miracles relatifs est l’histoire de la confrontation entre deux formes de monstruosité, l’une humaine, l’autre post-humaine.
Un livre qui explore avec force une société inimaginable, mais déjà là."
"Dans un pays situé quelque part au nord d'un continent puissant, naît un enfant très sensible, surdoué, inquiet. Quand son père quitte la maison, n'ayant plus en tant que pêcheur le droit d'exercer son métier sur un océan surexploité, le jeune Varian perd pied. Quelque temps plus tard, sans plus aucune nouvelle il part à la recherche de ce père sacrifié, est embauché dans cet autre monde où le sol est sondé, retourné bouleversé, le sable violenté comme les êtres."
Un lecteur:
"Voilà un roman qui ne peut pas laisser le lecteur indifférent. On aime, on adhère totalement ou pas du tout.
Roman d'anticipation ou roman dénonçant les dérives actuelles ? Un peu des deux sûrement. le résultat est hallucinant. Original, violent, stupéfiant. Il nous emporte ou il nous noie.
J'ai été emportée, littéralement, par la langue d'abord, par les mots, par les halètements de Varian, le personnage principal, par la beauté de certaines phrases, par la cruauté de certaines autres, j'ai été emportée dans une grande vague glacée.
L'histoire ? Les histoires, plutôt… Varian est un enfant pour le moins singulier, peu viril, à la voix haut perchée, d'une intelligence extrême, vulnérable mais monstrueux de froideur.
Ce roman exploite plusieurs thèmes : l'écologie (avec les descriptions d'une terre déchiquetée par les hommes pour en extraire les ressources énergétiques), la violence inhérente à ce travail (viol des femmes, alcool, prostitution), l'humiliation et la torture dans certaines prisons…
L'autre grand intérêt de ce roman réside dans ses multiples interprétations. C'est un roman qui suscite des débats. Chaque lecteur n'a pas forcément la même lecture de ce livre. Et ça, c'est passionnant. L'auteur suggère tellement qu'elle n'apporte aucune certitude. Varian a été arrêté parce qu'on le soupçonne d'être un militant écologiste en lien avec des réseaux islamistes mais à travers les chapitres «couleurs de l'arc-en-ciel », on soupçonne, on peut penser que ses crimes sont ailleurs… Et ces chapitres-là sont fort intéressants, ils décrivent dans un style fluide et captivant la vie des femmes arrivées dans cette région pour une raison ou pour une autre.
Ce roman est un cauchemar vivant, et ce qui est le plus inquiétant c'est qu'on sent, on sait que notre société du profit génère toute cette violence, qu'elle est là, déjà là…
C'est un livre qu'on ressent avec son corps, avec ses sens, c'est d'une grande puissance évocatrice."
www.babelio.com
| |
|
|
|
|