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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    MALI,Ô MALI, roman de Erik ORSENNA, 2014, 401 pages

    24/11/2016 18:00

    MALI,Ô MALI, roman  de Erik ORSENNA, 2014, 401 pages


    Erik ORSENNA

    MALI, Ô MALI, STOCK, 2014, 401 pages

     Roman qui nous fait connaître la réalité  du MALI et  sa magie par le personnage de Madame BÂ qui a une forte personnalité, une mi-hautaine au ton sec et autoritaire, sûre d'elle, parfois entêtée, spontanée, intraitable mais d'une logique imparable.

    Un beau personnage de femme noire qui se tient debout, qui ose côtoyer, affronter  les grands du monde politique de la France et de l'Afrique. Une auteure à découvrir pour son écriture, sa vivacité et son humour mordant.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

     www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Comment d'un homme si noir tel que toi peut-il venir tant de lumière?"

    "Encore que les djihadistes ne connaissent rien au CORAN. Au fond, mon ennemie, c'est l'ignorance."

    "Les montres sont des menottes."

    "Et pas d'épouses, une ou plusieurs, de présidents africains sans détournements de fonds publics, recel et complicité de recel, trafic d'influence, chaque mois aller-retour en première de PARIS..."

    "...les relations publiques engloutissent les êtres humains."

    "...réussir la SYNTHÈSE: adopter le Progrès sans trahir la Tradition."

    "Mme BÂ ne porte pas le mondialisation dans son coeur...La Vérité Suprême  des Marchés."

    "Voyons! Voir, imaginer, se souvenir, tu sais bien que c'est pareil"

    "Peut-être que les dirigeants actuels du MALI n'acceptent plus que des aveugles...pas des photographes."

    "Tu ne te mets jamais en colère?-Je prends la vie comme elle vient."

    "Le MALI a d'abord besoin de vérité."

    "...leur avaient indiqué Mme BÂ comme étant une personne à la fois patriote, digne de confiance et douée d'exceptionnelles capacités auditives"

     

    Pour en savoir davantage:

     Résumé :


    Voulez-vous les dernières nouvelles du Mali ?
    Un guide que vous connaissez bien, Mme Bâ Marguerite, se propose de vous y emmener. Rappelez-vous : comme on lui refusait son visa, elle avait expliqué à la République française qui elle était. Ensuite, de mauvaise humeur, elle avait traversé quelques déserts et la Méditerranée pour tenter de retrouver son petit-fils happé puis abandonné par les agents recruteurs du Paris-Saint-Germain.

    Dix ans plus tard, tous deux retournent dans leur pays menacé par les djihadistes. Il faut dire que Mme Bâ, qui n’est pas humble de nature, se prend pour une Grande Royale, une Jeanne d’Arc africaine.

    Et l’ex futur footballeur est devenu musicien, c’est-à-dire griot, embauché par sa grand-mère pour raconter sa campagne de libération mi-glorieuse, mi- désespérée.

    Sur les pas de ce duo, vous rencontrerez les femmes échappées de justesse aux horreurs de la charia. Dans un camp, au nord de Nyamey, vous jouerez avec 3 000 enfants réfugiés. Vous découvrirez l’économie très puissante et très illégale dont vit grassement le Sahara.

    Vous ferez connaissance avec des petits capitaines, soldats d’opérettes, terrorisés par les combats. Vous tomberez sous le charme de leurs épouses prédatrices, frénétiques de la Visa Premier.

    Vous remonterez le fleuve Niger en échappant à toutes sortes de périls. Vous verrez comment et pourquoi bandits et djihadistes s’entendent comme larrons en foire. Vous atteindrez juste à temps Tombouctou pour assister à l’arrivée des Français.

    Vous participerez à la liesse générale sans réussir à faire taire en vous une petite voix sceptique : l’expédition Sarkozy en Libye avait chassé les gangsters vers le Mali. 

    L’expédition Hollande les a renvoyés en Libye. Donc ils sont toujours là. Donc ils reviendront. Tant que les jeunes, toujours plus nombreux, n’auront d’autres perspectives que se faire engager par Aqmi ou par un trafiquant ou par les deux à la fois. Surtout vous plongerez dans la réalité du Mali, sa vaillance, sa noblesse.
    Mali, ô Mali ! Comment ne pas comprendre que ta fragilité est la nôtre ? Comment ne pas écouter tes musiciens, comment ne pas regarder travailler tes tisseurs ? Comment ne pas comprendre que c’est ainsi, par le chant commun et par le tissu, qu’on fait un pays de toutes les diversités ?

     Un lecteur:

     "Madame Bâ retourne au Mali avec son petit-fils qui joue le rôle de griot et qui doit donc noter tout ce qui se passe pour pouvoir raconter l'histoire, une histoire qui marie l'humour et les atrocités des conflits africains.


    J'avais adoré les aventures de Madame Bâ, mais dans cette deuxième aventure, elle a beaucoup changé. C'était une personne humble, qui regardait le monde avec naïveté et bon sens et qui s'entêtait à suivre son chemin malgré les embûches. Elle a changé, elle est devenue un personnage important, un peu imbue d'elle-même, celle que consultent les puissants, une héroïne qui écrit sa propre légende et qui écoute le monde avec son oreille « magique » qui entend à distance…

    L'écriture de Orsenna est toujours impeccable, avec des touches d'humour. J'ai retrouvé un morceau d'Afrique, un climat, des paysages fabuleux, mais aussi les guerres et leurs victimes. J'ai été heureuse d'en davantage, mais le roman ne m'a pas toujours captivé, semblant parfois un prétexte pour témoigner des événements et donnant plus dans la démonstration que dans l'émotion. "

    www.babelio.com






    L'EXCEPTION, roman d'Audur Ava ÒLAFSDÒTTIR, 2014, 337 pages

    29/11/2016 15:53

    L'EXCEPTION, roman d'Audur Ava ÒLAFSDÒTTIR, 2014, 337 pages


     

    AUDUR AVA ÒLAFSDÒTTIR

    L'EXCEPTION, Zulma, 2014, 337 pages

     Résumé :

    Dans le vacarme ordinaire d’un réveillon à Reykjavík, entre feux d’artifice et bouchons de champagne, Maria n’entend rien de ce que Floki, son mari, lui annonce. Grave décision longtemps mûrie : il la quitte pour un autre. Car la personne qu’il aime n’est autre que son collègue à l’Institut de recherche mathématique où ils mènent tous deux des investigations sur la théorie du chaos. Jusqu’à cette heure précise, Maria était encore une jeune femme rayonnante, flanquée d’adorables jumeaux, dans l’impeccable félicité de sa petite famille.

    Passé la stupeur et le désarroi commence pour la narratrice l’enchaînement quasi inéluctable des états psychologiques liés à la séparation. Mais dans la nuit de l’hiver polaire, Perla est là, charitable voisine d’à peine un mètre vingt, co-auteur de romans policiers et conseillère conjugale. Comme les lutins des sagas, Perla surgit à tout moment de son appartement de l’entresol pour secourir fort à propos la belle géante délaissée, dont les mésaventures répondent étrangement au traité sur le bonheur matrimonial qu’elle est en train d’écrire…

    Après l’immense succès de Rosa candida et de l’Embellie, merveilleux viatiques que l’on garde si durablement en mémoire et au cœur, Auður Ava Ólafsdóttir nous revient avec l’Exception, poursuivant son étude des mœurs de la société islandaise à travers un personnage bousculé par le sort qui prend sur lui, avec esprit et humour, toutes les méchantes drôleries de l’inconstance humaine. Vrai bain de jouvence littéraire, son œuvre ressemble à la vie.

      

    Une lectrice:

                          "Tandis que le champagne coule à flot et que les feux d'artifice embrasent le ciel en ce 31 décembre, María peine à entendre les mots de son mari, Flóki, alors obligé de les lui répéter plus distinctement. Des mots qui, à coup sûr, vont irrémédiablement changer le cours de leur vie puisque Flóki lui annonce qu'elle est la dernière femme de sa vie et qu'il la quitte pour son collègue et amant, lui aussi prénommé Flóki. Pourtant, rien ne laissait présager une telle situation. Un mari attentionné qui la couvrait de cadeaux et un père exemplaire avec les jumeaux, Björn eBergthóra. Pourtant, à bien y réfléchir, il rentrait toujours très tard du boulot et s'absentait souvent. María doute, se remet en question, se reproche de n'avoir rien vu venir et se penche sur son passé, sa voisine de l'entresol étant toujours à l'écoute, et tente d'envisager un avenir sans lui... 
    Auður Ava Ólafsdóttir nous plonge en plein coeur d'un drame familial. Son mari ayant fait son coming-out, María se retrouve du jour au lendemain seule face à toutes ses questions et à son quotidien qu'elle doit gérer. Ce roman, à l'intrigue simple, décrit avec précision le deuil de ce mariage, les relations parfois compliquées entre hommes et femmes et la reconstruction. L'auteur dépeint une galerie de personnages un brin fantasques et décalés, notamment ce père biologique qui refait surface ou Perla, la voisine naine, psychanalyste et nègre pour un auteur de polars, véritable guide spirituelle. Dans ce roman linéaire, presque froid et manquant de profondeur, l'on peine à s'attacher à María, comme tenu à distance de ce qui se joue. Un roman déroutant, sans éclats et douceâtre."

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    STATION ELEVEN, de Emily ST.JOHN MANDEL, 2016,424 pages, Canada

    27/12/2016 18:42

    STATION ELEVEN, de Emily ST.JOHN MANDEL, 2016,424 pages, Canada


    ST. JOHN MANDEL Emily

     STATION ELEVEN, Payot&Rivages, 2016, 424 pages, Canada

     Un livre qui englobe le roman futuriste, la bande dessinée, le théâtre et l'aventure. Un livre remarquable autant pour le style impeccable de l'écriture que pour son sujet relevant de l'anticipation du destin fragile de l'humanité.

    Un livre qui nous porte à  réfléchir au futur de l'humanité de notre époque scientifique et consommatrice. Une auteure de talent à découvrir pour son style, son audace, son  écriture.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Le choc d'être en vie."

    "Être en vie, c'est risqué." Pandémie sur trois continents.

    La grippe Géorgienne. La civilisation s'est effondrée.Pandémie en Amérique du Nord.

    JEEVAN."...aussi bien la tragédie de la mort d'ARTHUR que la révélation de ce qu'il voulait faire dans la vie: secouriste paramédical."

    HUA, ami médecin, de JEEVAN."Il s'agit d'une épidémie foudroyante, la grippe de Géorgie."

    La Symphonie Itinérante.""Les caravanes étaient d'anciens pickups aux roues en bois et en acier, aujourd'hui tirées par des attelages de chevaux."

    "... depuis la cinquième année après l'apocalypse."

    "Ce qui a été perdu lors du cataclysme: presque tout, presque tous."

    "PARCE QUE SURVIVRE NE SUFFIT PAS."

    "... à quel point l'anonymat de la grande ville donne un sentiment de liberté."

    "Seuls les gens indignes se dérobent quand la situation devient difficile."

    "Parce que nous cherchons en permanence l'ancien monde, avant que tout disparaisse."  

    "La grippe de Géorgie avait été si efficace qu'il ne restait quasiment plus personne."

    "Conserver sa lucidité était de plus en plus difficile."

    "À en croire les infos, non seulement la grippe Géorgienne était là, mais elle s'était propagée partout sur trois continents."

    "... routes inaccessibles, voitures en panne d'essence abandonnées sur place, toutes les compagnies  aériennes fermées, ni train ni bus."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             Résumé :

    "Une pandémie foudroyante a décimé la civilisation. Une troupe d’acteurs et de musiciens nomadise entre de petites communautés de survivants pour leur jouer du Shakespeare. Ce répertoire classique en est venu à représenter l’espoir et l’humanité au milieu des étendues dépeuplées de l’Amérique du Nord. 
    Centré sur la pandémie mais s’étendant sur plusieurs décennies avant et après, Station Eleven entrelace les destinées de plusieurs personnages dont les existences ont été liées à celle d’un acteur connu, décédé sur scène la veille du cataclysme en jouant Le Roi Lear. Un mystérieux illustré, Station Eleven, étrangement prémonitoire, apparaît comme un fil conducteur entre eux…"www.babelio.com

     

    Le premier jour
    Éclosion de la grippe géorgienne. On estime qu’elle pourrait contaminer 99% de la population.

    Deux semaines plus tard
    La civilisation s’est effondrée.

    Vingt ans après
    Une troupe présente des concerts et des pièces de théâtre aux communautés regroupées dans des campements de fortune. La vie semble de nouveau possible. Mais l’obscurantisme guette, menaçant les rêves et les espérances des survivants.

    Roman phénomène publié dans une vingtaine de pays, Station Eleven illustre brillamment que l’art, l’amitié, la résilience et ce qui nous unit permettent de tout traverser, même une fin du monde.LES ÉDITEURS

    Un lecteur:

    "Oeuvre de science fiction pour ceux qui n'aiment pas la science fiction (et les autres). Et c'est tellement vraisemblable que c'en est flippant.
    Les pandémies constituent un thème récurrent des romans post apocalyptique et ça nous parle : les scénarios imaginés par nos ministères de la santé lors de la menace de grippe aviaire qui nous avait fait regarder d'un oeil suspicieux tout cygne sauvage pris à survoler nos poulaillers, faisaient froid dans le dos. Tant qu'il y aura du kérosène , il y aura des migrations intercontinentales qui favoriseront ce risque potentiel de contamination et il suffit d'un virus un peu plus hargneux que la moyenne pour que le drame potentiel devienne réalité .
    Nous sommes conviés à une dramatique interprétation du roi Lear (l'acteur qui incarne le roi meurt sur scène) lorsque les premiers cas de grippe foudroyante commencent à faire parler d'eux dans les médias. Tout va alors très vite et l'humanité se réduit rapidement à une poignée d'individus naturellement protégés ou ayant eu la chance de ne pas être exposés.
    Les instants de survie les plus primaires régissent les comportements et si l'on attaque pas il faut se défendre. C'est l'occasion de prendre conscience de la fragilité de ce qui fait notre confort : l'éclairage, le chauffage, la conservation de la nourriture disponible en quantité (en ce qui concerne notre monde occidentale) sans parler des innombrables gadgets qu'on nous a vendu comme incontournables.
    La Symphonie Itinérante parcourt les décombres de la civilisation décimée en déclamant Shakespeare parce que l'art constitue l'espoir et l'espoir est nécessaire quand on a tout perdu. Rien à voir avec des super héros :
    « Et tous ces gens, avec leur collection de petites jalousies, de névroses, de syndromes post-traumatiques non diagnostiqués et de rancoeurs brûlantes, vivaient ensemble voyageaient ensemble, répétaient ensemble, jouaient ensemble trois cent soixante-cinq jours par an, compagnie permanente, en tournée permanente »
    Le fil rouge du roman, le lien avec le temps d'avant la pandémie dans cette histoire où les prophètes surgissent du terreau de la détresse humaine, tourne autour du manuscrit d'un roman graphique né de l'imagination de la compagne du célèbre acteur disparu à la veille de l'épidémie.
    C'est encore un fois très angoissant parce que terriblement plausible. " www.babelio.com






    BISON, roman de Patrick GRAINVILLE, 2014, 317 PAGES

    03/01/2017 16:09

    BISON, roman de Patrick GRAINVILLE, 2014, 317 PAGES


    GRAINVILLE Patrick

    BISON, roman, Seuil, 2014, 317 pages,****

     La fin d'un peuple: le Rouge. 

    Un grand roman d'un grand peuple INDIEN, les SIOUX des années 1828 à 1860. À lire par reconnaissance pour un peuple noble qui a marqué l'histoire de notre humanité.

    L'auteur relate tel un historien,  l'aventure du peintre George CATLIN parmi le peuple SIOUX et les CROWS. Il peint la vie sociale et intime des INDIENS, dépeint avec dignité  leur mode de vie, leurs cérémonies, leur vie spirituelle, leurs rites religieux, leur beauté intrinsèque, leur célébration de la vie en harmonie avec la nature .

    Un  grand roman par un  auteur talentueux, impressionnant par son écriture soignée, minutieuse, émouvante.  

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "En plein soleil, l'eau jaillissait d'un amoncellement rocheux piqueté de saules et de pins. Il s'approcha pour se rafraîchir... quand il vit la robe étalée sur une roche."  

    "La beauté brute du monde, le vent qui souffle les pins, le soleil frappant le granit rouge."

    CUISSES. Elle marche ensuite sur la rive, belle, nue, sans honte."

    "Comme si les CROWS leur apparaissaient. CROWS interdits. CROWS plus beaux d'être inaccessibles au commun des mortels. Aujourd'hui, les tableaux les plus intimes de CATLIN sur les CROWS-- toilette, bain, nudité-- sont sertis dans des cadres ovales, ce qui renforce leur caractère clandestin de vignettes pour initiés."

    "Pas de SIOUX sans la guerre qui le fonde,l'incarne.C'était cruel, c'était absurde. Mais CATLIN pouvait-il juger les guerriers selon ses propres valeurs?"

    "Des enfants jouaient. CATLIN en vit un tout petit auquel un vieil INDIEN, sans doute son grand-père, apprenait à tenir un cheval. Des femmes tannaient, d'autres cousaient, brodaient."

    "Car il a vu une escouade d'INDIENS magnifiques chevaucher dans PHILADELPHIE,une brigade de chefs invités à WASHINGTON pour être exhibés et trompés  une nouvelle fois."

    "Avec vous, voilà encore des marchands et  des menteurs.FORT PIERRE. On y vendait beaucoup trop  d'alcools aux INDIENS."

    "Tel était le fastueux  programme qui, dès 1832, se dessinait dans la tête hallucinée de CATLIN: des dizaines de tribus à rencontrer, à voir...à décrire."

    LES SIOUX. " Les danseurs grognent, rugissent, mugissent, se contorsionnent et ruent, galopent comme un troupeau chassé.

    LES SIOUX sont des hommes BISONS, des silhouettes hallucinatoires arrachés du fond de la prairie."

    Chasse aux bisons." Une même lance de chair, de tambours, de fourrure, un même arc tendu de flèches de chair, de lances, de crinières.Une même colline à la fourrure ondulante, rompue,bossuée. Les esprits chevauchent les BISONS, ils chevauchent ÉLAN, ORAGE.LES PÈRES, LES GRANDS-PÈRES du monde."

    "Le village a changé d'aspect. Il est habillé de bison frais. Les rôtis de bison cuisent. Les femmes cousent  les peaux, brodent  les robes et les jambières neuves."

    "Les SIOUX vénéraient  trois vertus: la bravoure, la force d'âme et la générosité."

     

    Pour en savoir davantage:

       Résumé :

    "Philadelphie, 1828. Promis à une belle carrière d'avocat et de peintre mondain, George Catlin voit une délégation d'Indiens se rendre à Washington pour négocier des traités. Il est ébloui par la superbe des cavaliers. Bientôt, le peintre renonce à ses portraits de citadins huppés, il quitte sa femme, sa ville, son confort, enfourche son cheval pour galoper le long du Missouri et du Mississippi à la rencontre de dizaines de tribus. La grande prairie est vierge. Nuls colons, nuls cow-boys. Des millions de bisons. Catlin est le premier à saisir sur le vif, armé de sa palette et de son pinceau, l'épopée des Indiens. Il réalise d'inoubliables portraits, recueille une incroyable moisson d'objets, son fameux "musée indien" qui fascinera quelques années plus tard George Sand et Baudelaire. Bison raconte le séjour de Catlin chez les Sioux, les aventures d'un village et de ses héros singuliers. L'imagination vient volontiers à la rescousse du document pour recréer, incarner le grand rêve de cet Américain sans préjugés, de ce fou d'Indiens, luttant pour sauvegarder leurs visages magnifiques et condamnés."Les éditeurs

     

    Un  lecteur:

    "Il s'agit ici d'une biographie romancée du peintre états-unisien George Catlin (1796-1872), qui parcourut de 1821 à 1860 les vastes espaces correspondant grosso modo aux États-Unis actuels pour y vivre auprès des tribus indiennes – surtout les Sioux dans le présent récit – et y peindre tout à la fois des scènes de chasse, des portraits, des paysages, avant que tout cela ne soit anéanti par les colons blancs nés sur place ou venus d'Europe.

    Avec l'auteur Patrick Grainville, la qualité d'écriture est toujours au rendez-vous, même lorsqu'il "se limite" comme dans ce récit, à une relation relativement "documentaire" appuyée sur une documentation précise (le peintre Catlin a laissé de nombreux écrits ainsi que ses carnets de voyage). 
    Il se concentre ici principalement sur les années 1832-1837 (cf pp. 32-33), avec des échappées sur les disparitions à venir, comme l'inventaire des défaites indiennes face au déferlement des blancs (cf pp. 58-59) ; son récit est exempt de toute mièvrerie, de tout romantisme rousseauiste, à l'image des qualités qu'il décèle chez son personnage (cf p. 32). A plusieurs reprises, il rend compte des contacts entre les indiens et les marchands blancs apportant la dégradation des moeurs, comme par exemple avec l'alcoolisme (cf pp. 123-128).

    Il a un véritable talent pour rendre des scènes très visuelles, comme la chasse aux bisons ou les "immenses vols de grues et d'oies des neiges" (p. 73), mais nous sommes loin ici de la recherche fouillée sur les ressorts profonds de l'acte de peindre, effectuée avec "L'atelier du peintre" (voir recension). 
    Notons les comparaisons avec les autres peintres qui traiteront de sujets similaires, comme Alfred Jacob Miller (p. 32), Bodmer (p. 57), John James Audubon (pp. 128-130), William Jacob Hays (p. 276), Frederic Remington (p. 277). Au passage, je relève une allusion furtive à Bethsabée (p. 106).

    Une lecture plaisante et agréable, même si elle nous rappelle que les États-Unis furent fondés sur la destruction de contrées restées quasiment inviolées jusqu'à l'arrivée des colons, sur l'anéantissement de la faune sauvage dont principalement les gigantesques troupeaux de bisons et surtout, surtout, sur le génocide systématique des tribus indiennes.

    Un livre à lire et recommander." www.babelio.com

     






    LE CERCLE, roman de Dave EGGERS, 2016, 510 ppages

    05/02/2017 19:52

    LE CERCLE, roman de Dave EGGERS, 2016, 510 ppages


    EGGERS Dave

    LE CERCLE, roman, 2016,510 pages

    Un roman dérangeant,on aime ou on n'aime pas.Le style de l'auteur est éloquent, audacieux, son écriture prompte,accrochante. Le sujet est comme marcher sur un fil de fer, risqué. L'homme, sa liberté, sa vie privée, les influences envahissantes et fortes de l'informatique,de  la technologie,de la science, du capitalisme mondial.

    Des choix s'imposent, nos libertés diminuées,encadrées,  nos carrières assurées:

    une sécurité financière en est la garantie.Une vie bien encadrée.

    Le CERCLE  me  fait penser à BIG BROTHER, 1984  de George ORWELL, une organisation sociale pyramidale avec haute surveillance  comme garanti de sécurité  mais perte de liberté au nom de sa Sécurité  Sociale assurée.

    Roman d'une autre époque mais d'une époque plus proche de nous qu'on peut le penser. La science, la technologie au service de l'homme. La technologie au service forcé de l'homme car l'homme devient le sujet principal et indispensable de la science et des gouvernements du monde entier.L'homme super protégé par obligation ou par soumission est-il plus heureux? Perd-il sa liberté d'être indépendant. L'homme obligé d'aimer et d'être aimé.Il doit accepter l'amour des autres humains pour sa propre survie car le CERCLE serait devenu obligatoire.C'est une idée radicale.

    Un grand roman et un auteur intense à découvrir.

    Gilles Lagrois, AUCLAIR, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

    "Ceux qui refusent de s'inscrire  se retrouvent  dans l'illégalité...où il est  criminel d'avoir des secrets."

    "... que toutes les informations,  personnelles ou non, soient connues de tous. "

    "Le communisme de  l'information mais couplé à l'ambition impitoyable du capitalisme."

    "Le CERCLE venait d'être élu "société la plus admirée de la planète" pour la 4e année consécutive."

    "Communication.Compréhension. Clarté."

    "¨Ça permet d'avoir en quelque sorte des yeux de substitution. Nous pouvons tout voir, tout savoir."   

    "MAE eut à nouveau l'impression d'être matraquée d'informations qui compliquaient ses sentiments."

    "SEECHANGE, voir ce qui se passe dans le monde. C'est la transparence par excellence. Pas de filtre. Tout voir. Tout le temps."  

     

     

    Pour en savoir  davantage:

         Résumé :

    "Quand Mae Holland est embauchée par le Cercle, elle n'en revient pas. Installé sur un campus californien, ce fournisseur d'accès Internet relie les mails personnels, les réseaux sociaux, les achats des consommateurs et les transactions bancaires à un système d'exploitation universel, à l'origine d'une nouvelle ère hyper-numérique, prônant la civilité et la transparence. Alors que la jeune femme parcourt les open-spaces, les immenses cafétérias en verre, les dortoirs confortables pour ceux qui restent travailler le soir, la modernité des lieux et l'intense activité la ravissent. On fait la fête toute la nuit, des musiciens célèbres jouent sur la pelouse, des activités sportives, des clubs et des brunchs sont proposés, et il y a même un aquarium contenant des poissons rares rapportés par le P. -D. G.

    Mae n'en croit pas sa chance de travailler pour l'entreprise la plus influente qui soit - même si le campus l'absorbe entièrement, l'éloignant de plus en plus de ses proches, même si elle s'expose aux yeux du monde en participant au dernier projet du Cercle, d'une avancée technologique aussi considérable qu'inquiétante. Ce qui ressemble d'abord au portrait d'une femme ambitieuse et idéaliste devient rapidement un roman au suspense haletant, qui étudie les liens troubles entre mémoire et histoire, vie privée et addiction aux réseaux sociaux, et interroge les limites de la connaissance humaine. " LES ÉDITEURS

     

    Un lecteur:

    "Violence des échanges en milieu tempéré 
    Bienvenue au Cercle, un réseau social 4.0. Son crédo : la transparence et votre bien-être. Son crédo "Tout ce qui se produit doit être su".
    Un beau gâchis.
    Le nom du personnage principale Mae, le lieu une entreprise de technologies numériques. Le cercle, un succédané de Google Facebook et consort. Mae, jeune campagnarde y a décroché une place dans le service relation clientèle, ou plutôt l'"expérience clientèle". Nous découvrons avec elle ce lieu de travail idyllique ou tous les collègues sont sympas, les chefs top cool (L'entretien bienveillant, empreint de communication non violente, fait froid dans le dos) .
    Les technologies mises en place sont un brin invasive ? Qu'importe, si vous n'avez rien à vous reprocher, pourquoi le cacher ? Et de convoquer aussitôt la défense des fameux droits de l'homme et des libertés individuelles.
    Tout doit être dans le réseau. Si vous ne répondez pas immédiatement, vous devenez un bourreau pour vos amis. Vous oubliez de vous connectez, de commenter un commentaire, de partager votre week end, et voilà qu'on vous regarde avec méfiance.
    Tout le monde est toujours bienveillant, on vous prend avec des pincettes pour ne pas vous froisser, fâcher, énerver. Un monde où l'apparence est reine, lisse, propre mais les conséquences sur les individus d'une violence inouïe. C'est bien vu, interroge la gratuité de ces modèles économiques.
    Des notes d'humour absurde : l'inflation exponentielle du nombre d'écran, pour être toujours "au courant".
    Voilà pour une moitié réussie, puis ça se gâte.
    Mae, malgré une vie professionnelle épanouissante, a une vie amoureuse compliquée. Elle n'est qu'une petite femme prise dans la valse des sentiments entre le beau ténébreux mystérieux, le geek à la gachette rapide et le rustre campagnard. Et la voilà butinant chez l'un, chez l'autre.
    Je ne résiste pas à la tentation de vous en mettre quelques extraits torrides
    Attention, Caliente.Imaginez la musique Sexual Healing de Marvin Gaye et appréciez:
    Sa bouche s'ouvrit dans son oreille et il enfonça sa langue. Elle haleta et s'appuya contre lui. Les mains de Kalden caressèrent son ventre, sa taille, et descendirent rapidement vers ses cuisses qu'elles saisirent vigoureusement.
    Et ferme les yeux. Imagine ce que je suis en train de te faire.
    Sa bouche s'attardait dans son cou, l'embrassait et la léchait, pendant que ses mains s'affairaient avec sa jupe et sa culotte qu'il fit glisser sur ses cuisses, puis par terre. Puis il la souleva et la pénétra aussitôt. « Mae », dit-il encore, les mains sur ses hanches. Elle s'arc-bouta sur lui, l'enfonçant si profondément en elle qu'elle sentit la pointe de son sexe quelque part près de son coeur.
    Elle jouit, pantelante, et lui aussi, frissonnant en silence.
    Elle décrivit de la main gauche des cercles autour de ses tétons, et de la droite poussa sa culotte et imita les mouvements d'une langue, sa langue.
    L'énigme du beau ténébreux mystérieux empoisonnera Mae durant les 500 pages, alors qu'il lui suffisait de demander au pauvre lecteur qui il était. Navrant.
    Et c'est long, très long. L'auteur ajoute des développements qui n'apportent rien au récit, une course poursuite ridicule et téléphonée...
    Pas de réel contrepoint, pas de véritables opposants à cette entreprise. La transparence s'applique à tous les décideurs, sauf ceux du Cercle, et cela ne choque personne.
    La fin évite toutefois de nous laisser sur une note affligée." www.babelio.com






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