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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LES VIES DE PAPIER, roman de Rabih ALAMEDDINE, ****, 2016, 325 pages

    19/06/2017 12:48

    LES VIES DE PAPIER, roman de Rabih ALAMEDDINE, ****, 2016, 325 pages


    ALAMEDDINE Rabih

     LES VIES DE PAPIERS, roman, 2016, 325 pages, ****, PRIX FÉMINA

     Confidences d'une femme solitaire possédée par les livres et même par la traduction de grands classiques pour elle-même, uniquement pour le plaisir des mots, des sentiments, des pensées des auteurs et des personnages. Elle aime, chérit certains personnages.Elle est Libanaise, vit à Beyrouth, elle a 72 ans.

    Elle a une grande culture littéraire.   

    Vous voulez entendre parler de livres, d'auteurs de tous pays, de toutes langues. Vous devez lire ce livre qui nous oblige à nous revisiter, à faire face à nos habitudes, à nos priorités. Un livre miroir.

    AALIYA est une femme solitaire submergée, obnubilée par les arts, la littérature, les oeuvres de création humaine.     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "On pourrait dire que je pensais à autre chose quand je me suis retrouvée avec les cheveux bleus après mon shampoing et  les deux verres de vin n'ont pas aidé à ma concentration. Que je vous explique."

    "La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux."

    "Je pourrais me moquer du CORAN pour l'infantilité impérieuse de son contenu, mais pas pour son style."    

    "Parmi les nombreuses définitions du progrès,"ennemi des arbres" et "tueur d'oiseaux" me semble les plus pertinentes."

    "BEYROUTH signifiant "PUITS" ...en raison de l'abondance de ses nappes d'eau souterraines."

    "La tragédie de l'acte sexuel, c'est la virginité perpétuelle de l'âme."

    "Si c'est le cas, pourquoi les Américains se comportent-ils toujours comme s'ils étaient des victimes?"

    "La recherche de causalité est un vilain défaut."  

    "Traduire et ne pas publier, voilà ce sur quoi je mise ma vie."

    "Mes projets me distraient. Je travaille et les jours passent. J'ai fait de la traduction mon maître. Je me suis enfuie en littérature."

    "L'ART sauvera le monde, permettra à l'humanité de s'élever au-dessus de  l'épouvantable bourbier dans  lequel il est englué. L'art nous sauvera."  

    "Je me perds dans les territoires langoureux du livre."

    "Au musée. Le code secret pour désigner les arabes est "chameaux."

    La couleur pourpre.Les pécheurs aussi ont une âme."

    "... du patriarcat...le courage des hommes, la fidélité des femmes."

    "LE DIEU UNIQUE EST UN NAZI."

    "Il faut se bercer d'illusions si  l'on veut poursuivre en cette vie."

    "L'incertitude est déstabilisante."

     

    Pour en savoir  davantage:

     

    Résumé


    "Aaliya Saleh, âgée de 72 ans, a les cheveux bleus. Elle a toujours été non conventionnelle, sans mari, sans enfants, sans religion, et a toujours lutté à sa manière contre le carcan imposé par la société libanaise. Une seule passion l'anime : la littérature. Tandis qu'elle tente de maîtriser son corps vieillissant et sa spontanéité, elle doit faire face à une catastrophe inimaginable. www.renaud-bray.com

    Résumé :

    Aaliya Saleh, 72 ans, les cheveux bleus, a toujours refusé les carcans imposés par la société libanaise. À l'ombre des murs anciens de son appartement, elle s'apprête pour son rituel préféré. Chaque année, le 1er janvier, après avoir allumé deux bougies pour Walter Benjamin, cette femme irrévérencieuse et un brin obsessionnelle commence à traduire en arabe l'une des œuvres de ses romanciers préférés : Kafka, Pessoa ou Nabokov. 
    À la fois refuge et " plaisir aveugle ", la littérature est l'air qu'elle respire, celui qui la fait vibrer comme cet opus de Chopin qu'elle ne cesse d'écouter. C'est eentourée de livres, de cartons remplis de papiers, de feuilles volantes de ses traductions qu'Aaliya se sent vivante. 
    Cheminant dans les rues, Aaliya se souvient ; de l'odeur de sa librairie, des conversations avec son amie Hannah, de ses lectures à la lueur de la bougie tandis que la guerre faisait rage, de la ville en feu, de l'imprévisibilité de Beyrouth." Les éditeurs

     

    Un lecteur:

     

    En flânant en librairie, j'ai lu par hasard le quatrième de couverture du deuxième roman traduit de cet écrivain-peintre libanais... Comme vous pouvez le deviner aisément ce sont les thématiques qui ont capté mon intérêt, et fait me précipiter pour acquérir cet ouvrage , à la couverture
    affriolante (un désordre coloré de livres empilés ! )
    Un roman attachant, étonnant, prodigue en digressions, références littéraires. Cette fiction met en scène dans un Beyrouth en guerre, une septuagénaire célibataire, répudiée et divorcée depuis des lustres, qui vit seule ; jusqu'à sa retraite , son existence se déroulait entre son travail
    de libraire, sa passion de la lecture, qui lui permet de voir écouler le temps avec plus de douceur...
    Nous accompagnons Aalya Saleh, 72 ans, ancienne libraire, qui se retrouve à la retraite, vivant seule dans son appartement, où elle continue à suivre un rite immuable le 1er jour de chaque nouvelle année ; elle choisit un texte d'un écrivain qu'elle affectionne particulièrement (dont Sebald, Pessoa, Kafka qui ont une place de choix, dans son Panthéon personnel) pour en faire une traduction en arabe...Contradiction apparente: elle s'implique à chaque traduction mais se moque éperdument de se faire publier,ou connaître de quiconque ! 
    Ce travail de traductrice , ses lectures nombreuses l'aident à trouver un sens à son quotidien, ou du moins adoucissent son existence, dans un Beyrouth en guerre... Aalya vit dans une sorte de bulle, où elle se sent de plus en plus loin des autres, en dehors de ses souvenirs heureux avec
    son amie, Hannah, à part quelques visites en solitaire au musée national de Beyrouth, où le gardien lui manifeste une attention affectueuse...
    Je parlais précédemment de digressions, car il est bien sûr question avant tout des livres, d'hommages multiples à la Littérature, à la lecture mais aussi au travail des plus complexes du traducteur...Mais moult autres sujets s'entrecroisent dans des mini-histoires imbriquées: Une histoire familiale difficile dans un pays , où même les mères préfèrent les fils aux filles,
    la guerre, le temps qui passe, les effets paniquants du vieillissement, qui engrangent plus de solitude et d'isolement, lorsqu'en plus, en tant que femme on a vécu la majeure partie de son existence en dehors du parcours traditionnel d'une femme libanaise, qui se doit de se
    marier et de faire des enfants !!
    J'ai adoré ce roman, tout en éprouvant des émotions extrêmes: une sorte de jubilation de s'immerger dans l'univers "papivore" d'Aalya, accaparée par ses lectures, ses acquisitions, et ses choix de traduction, qu'elle range méticuleusement , une fois terminés , dans des cartons, avec le livre en langue originale. Dans un même temps, une sorte de forte mélancolie 
    d'une vie solitaire, en marge des autres vivants, en dehors de "ces vies de papier", qui l'habitent heureusement!!
    "Je me suis depuis bien longtemps abandonnée au plaisir aveugle de l'écrit. La littérature est mon bac à sable. J'y joue, j'y construis mes forts et mes châteaux, j'y passe un temps merveilleux. C'est le monde à l'extérieur de mon bac à sable qui me pose problème.Je me suis adaptée avec docilité, quoique de manière non conventionnelle, au monde visible, afin de pouvoir me retirer sans grands désagréments dans mon monde intérieur de livres. Pour filer cette métamorphose sableuse, si la littérature est mon bac à sable, alors le monde réel est mon sablier- un sablier qui s'écoule grain par grain.
    La littérature m'apporte la vie, et la vie me tue." (p. 15)
    Un très fort moment de lecture dont je suis très heureuse , qui provoque ma curiosité à lire l'ouvrage précédent de cet écrivain libanais, "Hakawati", où l'écrit, le romanesque, l'art de raconter des histoires occupent de nouveau, de façon différente, une place primordiale...
    Lien à voir : http://www.lemonde.fr/livres/article/2009/10/29/hakawati-de-rabih-alameddine

    www.babelio.com






    HUBERT, LE RESTAVÈK, roman de Gabriel OSSON, 2017, 281 pages, ****, HAÏTI

    28/06/2017 13:44

    HUBERT, LE RESTAVÈK, roman de Gabriel OSSON, 2017, 281 pages, ****, HAÏTI


    OSSON Gabriel

     HUBERT, LE RESTAVÈK, roman, Indociles, 2017, 281 pages, HAÏTI,****

     Roman réaliste qui décrit la vie d'un adolescent de 10 à 13 ans qui vit en HAÏTI, sur le bord de la mer. Le jeune homme est placé par sa famille dans une famille riche de Port-au-Prince où il est considéré comme un RESTAVÈK, un serviteur de la famille.

    Aussitôt arrivé dans la famille bourgeoise MIREVOIX, HUBERT appelé communément TI-IBÈT

     devient un serviteur attitré à la bonne et de tous les membres de la famille. Il est continuellement à la disposition de madame MIREVOIX de 6h00 a.m. à 6h00 p.m. Il a à peine le temps de manger et de dormir pour s'acquitter de toutes ses tâches: maison, marché, jardinage, nettoyage, eau pour les bains,etc.

    Un roman qui nous expose la réalité d'un jeune adolescent placé pour son bien par sa famille dans le but de le faire éduqué, scolarisé et qui finit par devenir un esclave d'une  famille de riche, un RESTAVÈK.Ils sont environ 300 000 en HAÏTI, abandonnés, sans famille.

    Un roman touchant, un auteur à découvrir pour la profondeur, l'humanité de son  sujet, son écriture franche et implacable.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Les premiers bruits au sujet de l'esclavage des enfants en HAÏTI sont apparus en 1984 et 1990 lors des conférences sur la domesticité des enfants tenues à Port-au-Prince, HAÏTI."

    "Mon âge se situe entre dix et treize ans, peut-être plus, peut-être moins...à quoi cela servait de savoir son âge...ce qui importe est que l'on soit en vie."

    "J'ai hérité de ma part de taloches, juste parce que j'étais là et sans raison aucune."

    "C'est là que je dormais, sur une natte à même le sol."

    SON PÈRE."Je crois qu'à ce moment je me sentais fier de lui, fier de ce qu'il était,de ce qu'il pouvait accomplir et toute la vie qu'il arrivait à donner à ces morceaux de métal qui me semblaient si inutiles."

    "Il y a beaucoup de gens et certains voudront te faire du mal en te faisant croire qu'ils te veulent du bien. Choisis bien tes amis et ne fais confiance à personne."

    La famille MIREVOIX, des riches, des bourgeois égoïstes. "Je ne semble compter pour personne./

    "Aucune pause sauf pour avaler une bouchée le midi et ce toujours après que tout le monde ait mangé, les couverts sales enlevés et nettoyés."

    LE GARÇON, LE FILS."Je suis vite devenu son souffre-douleur et je paye pour ses inaptitudes à l'école, les remontrances de ses parents et j'en passe.Il m'interdit de me plaindre sous peine de châtiments et de peine plus lourdes."

    "Cela marque le début de sévices sexuels que j'ai enduré de sa part.Je suis un moins que rien et je n'existe pour personne.Je suis désespéré. Je me sens sale, avili et sans espoir aucun. Ça doit faire parti du travail des RESTAVÈK."

    "Personne encore ne m'a parlé d'aller à l'école. J'ai toujours les mêmes vêtements. Je ne comprends pas, je n'en peux plus."

    LE PÈRE."Toute la maisonnée lui obéit au doigt et à l'oeil.Il a sorti son pénis et m'a forcé à le mettre dans ma bouche.Suce, bon dieu, suce...ti-gason.."

    "Je suis une chose dont on peut disposer à sa guise. Un RESTAVÈK n'a pas de statut, n'est personne."

    "La rigoise...pour administrer une raclée.""Vas-tu finir par comprendre ti-gason et te comporter comme il faut"."

    "L'école est vite devenue mon refuge, mon rempart contre tous les sévices que je subissais."

    "Nous sommes les sans-voix, les invisibles de la terre et de ce pays. Nous n'avons aucun droit, le gouvernement ne veut rien savoir de notre existence."

     

    Pour en savoir davantage:

     Résumé


    «Le bateau quitte lentement le quai de Jérémie. J'ai le coeur qui débat, gros dans ma poitrine. Les larmes roulent sur mes joues. La taille de ma mère s'amenuise de plus en plus, pour ne plus devenir qu'un petit point à l'horizon. Je reste là à l'arrière du bateau fixant ce point jusqu'à ce qu'il disparaisse tout à fait de mon champ de vision. Je suis en route pour une nouvelle aventure dont je rêve depuis des mois, mais je suis tout de même angoissé devant l'inconnu.

    Après une nuit mouvementée en mer, je suis arrivé à Port-au-Prince en provenance de ma ville natale, une petite ville du sud. Le quai de débarquement, où je me trouve, si on peut l'appeler ainsi, est juste à côté du marché de charbon qui, sans le savoir, allait changer ma vie.

    L'histoire qui suit est la mienne et pourrait être celle de milliers de jeunes envoyés par leurs familles pour vivre avec un parent, qui un oncle, une tante, une marraine dans la capitale ou pour être placés comme dans mon cas dans une famille, comme garçon à tout faire ou comme on nous appelle ici : un restavèk (reste avec).» Il existerait en Haïti près de 400 000 restavèks. Ces enfants, victimes d'abus de toutes sortes, sont maintenus dans un état proche de l'esclavage. Haïtien émigré à Toronto, Gabriel Osson raconte ici l'histoire bouleversante de l'un d'eux."

    http://www.renaud-bray.com/Livre

     

    Malgré que le phénomène des restavèks ait été officiellement aboli en 2003, des centaines de milliers d’enfants continuent d’être exploités et forcés à travailler dans des conditions sous-humaines dans beaucoup de foyers en Haïti.

    Gabriel Osson raconte l’histoire d’Hubert, l’un de ces restavèks, ayant passé son enfance à la forge familiale, à Jérémie, et qu’un jour, ne pouvant plus arriver, ses parents confient à une tante à Port-au-Prince. À son tour, celle-ci le remettra entre les mains des Mirevoix en l’obligeant à « rester avec » eux et… à les servir.

    C’est là que son calvaire commence. Après avoir subi des abus de toutes sortes, il s’enfuit. Dans la rue, il sera recruté par un gang et se liera d’amitié avec un de ses membres, Gégé, puis avec les filles du Club, notamment Maria Helena, qui deviendra sa compagne et l’aidera à se sortir de ce milieu.
     

    Gabriel Osson est né à Port-au-Prince en Haïti et vit à Toronto. Spécialiste en formation et développement organisationnel, il anime des séminaires, donne des conférences et est très impliqué dans la communauté francophone de Toronto. Mais, avant tout, il est écrivain, poète et artiste-peintre. Après un premier recueil de poèmes, Efflorescences, il a publié un récit sur son expérience du chemin de Compostelle, J’ai marché sur les étoiles.

     

    http://editionsdavid.com/2017/03/hubert-restavek-gabriel-osson/






    SEUL DANS LE NOIR, roman de Paul AUSTER, 2009, 182 pages

    05/08/2017 17:14

    SEUL DANS LE NOIR, roman de Paul AUSTER, 2009, 182 pages


    Paul AUSTER

    SEUL DANS LE NOIR, roman, actes Sud, 2009, 182 pages

     Un roman intense qui tient à la fois de la réalité quotidienne et du fantastique:  de mondes parallèles, d'occasions perdues, de la vacherie tragique du destin. Et ce monde étrange continue de tourner comme quoi chaque monde est la création d''un esprit.

    "Réel et imaginaire ne font qu'un. Les pensées sont réelles, même les pensées de choses imaginaires."

    Un roman qui nous entraîne dans des mondes parallèles, de la réalité au passé, du passé au futur. Nous vivons  à la fois de souvenirs, de projets, de désirs, de  projections de l'esprit.L'homme n'est pas confus, il est corps, émotion et esprit, parfois à la croisée de plusieurs de ces chemins.

    Un roman qui souligne les qualités de l'écriture énigmatique de l'auteur .

    Gilles LAGROIS,Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com      

     

    "Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant  de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain.À l'étage, ma fille et ma petite-fille sont endormies..."

    " ..endormi dans son lit, pris dans un rêve d'une lucidité surnaturelle, un rêve si réaliste et si intense que la frontière entre rêve et conscience a pratiquement disparu."

    "Mais comment ouvrir  les yeux alors qu'ils sont déjà ouverts?"

    "...et le lit magique ne se matérialise pas. Il ne met pas longtemps  à comprendre que sortir de là est hors de question."

    "BRICK entend des mitraillettes, des grenades qui explosent...un choeur assourdi de voix humaines qui hurlent."

    "Ce que vous dites, c'est que c'est une histoire, que quelqu'un écrit une histoire et que nous en faisons partie? Quelque chose comme ça?"

    "Cinq dollars pour un oui ou un non? Vous devez avoir perdu la tête. tout le monde l'a perdue, par ici. Vous essayer de me dire que vous pas? J'ai juste besoin de savoir où je suis, pour 10$. 20" dollars.  Laissez tomber, dit BRICK, à bout de patience. Je trouverai bien tout seul."

    "WELLINGTON.La seule chose qui la différencie de la métropole américaine normale, c'est l'absence de voitures, camions ou autobus.Presque tout le monde se déplace à pied, et ceux qui ne marchent pas roulent à vélo... mais il doit reconnaître que le silence est d'un effet agréable."

    FRISK.BRICK."Si vous étiez venu me voir quand vous auriez dû le faire, jamais vous n'auriez eu de rêve."

    "Il n'y a pas qu'une seule réalité, caporal.Il existe plusieurs réalités. Il n'y a pas qu'un seul monde. Il y en a plusieurs, et ils existent tous parallèlement les uns aux autres, mondes et antimondes,mondes et mondes fantômes, et chacun  d'entre eux est rêvé ou imaginé ou écrit  par un habitant d'un autre monde."  

    TOBAK."Il prétendait que la guerre se déroulait dans la  tête d'un homme et si cet homme était éliminé la guerre s'arrêterait."

    "AUGUSTE BRILL. Et il vous a inventé, vous, BRICK. Cette histoire est la vôtre, pas la nôtre. Ce vieil homme vous a inventé afin que vous le tuiez."

    "Gil passait désormais le plus gros de ses journées seul à la maison, à lire des livres." p.91

     

    Pour en savoir davantage:

     

    "Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain."
    Ainsi commence le récit d'August Brill, critique littéraire à la retraite, qui, contraint à l'immobilité par un accident de voiture, s'est installé dans le Vermont, chez sa fille Miriam, laquelle ne parvient pas à guérir de la blessure que lui a infligée un divorce pourtant déjà vieux de cinq ans, et qui vient de recueillir sa propre fille, Katya, anéantie par la mort en Irak, dasn des conditions atroces, d'un jeune homme avec lequel elle avait rompu, précipitant ainsi, croit-elle, le départ de ce dernier pour Bagdad...
    Pour échapper aux inquiétudes du présent et au poids des souvenirs, peu glorieux, qui l'assaillent dasn cette maison des âmes en peine, Brill se réfugie dasn des fictions diverses dont il agrémente ses innombrables insomnies. Cette nuit-là, il met en scène un monde parallèle où le 11 Septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en proie à une impitoyable guerre civile. Or, tandis que la nuit avance, imagination et réalité en viennent peu à peu à s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, pour interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre existence comme vis-à-vis de l'Histoire. 
    En plaçant ici la guerre à l'origine d'une perturbation capable d'inventer la "catastrophe" d'une fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dasn cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l'infatigable et récond questionnement qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour advenir, l'investion romanesque.
    En France, toute l'oeuvre de Paul Auster est publiée chez Actes Sud. Derniers titres parus, Brooklyn Follieset Dans le Scriptorium."

    Les édieurs

     

    Revue de presse

     

    Joseph Macé-Scaron, Marianne

    « Seul dans le noir, une réflexion profonde sur la solitude et l’écriture.  »

     

    Vincent Raymond, La Tribune de Lyon

    « Auster est certainement l’un des auteurs américains les plus importants (et les plus francophiles) de notre époque.  »

     

    Eric Neuhoff, Direct matin plus

    « Seul dans le noir interroge avec poésie le rapport entre l’homme et l’histoire, l’écart entre le réel et la fiction ainsi que les points de confusion entre les deux. (…) Un roman mélancolique et inspiré.  »

     

    Eric Neuhoff, Madame Figaro

    « Auster compose un hymne au romanesque, surfe sur les glissements progressifs de la fiction. Il y a des scènes réussies. Ne pas rater les discussions sur les mérites comparés du Voyeurs de bicyclettes et de La Grande Illusion. Welcome back, mister Auster.  »

     

    Muriel Steinmetz, L’Humanité

    « Une fois de plus Paul Auster démontre sa virtuosité d’architecte de la littérature, qui sait parfaitement structurer son roman et invente entre l’imaginaire et le réel de vertigineuses passerelles.  »

     

    Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche

    « Miroirs brisés, labyrinthes sans issues, conversations tardives. Fable à la Pirandello sur la réflexion et la réfraction. Seul dans le noirest composé sans l’ombre d’un chapitre, dans un style iridescent, autour d’un sentiment de vide. On y est happé par la nuit.  »

     

    François Vey, Le Parisien

    « Alors, il est comment le nouveau Paul Auster ? Etonnant, comme souvent, déroutant aussi – mais juste ce qu’il faut – et prenant, une fois de plus.  »






    LES JARDINS DE CONSOLATION, roman de Parisa REZA, 2015, 306 pages

    20/08/2017 18:07

    LES JARDINS DE CONSOLATION, roman de Parisa REZA, 2015, 306 pages


    REZA Parisa

     LES JARDINS DE CONSOLATION, roman, 2015, 306 pages

    Un roman, une leçon d'histoire de l'IRAN des années 1920 à 1953 environ dans laquelle nous plongeons à l'aide d'une famille: SARDAR,un père berger et  agriculteur illettré,TALLA, une mère dévouée, BAHRAM,un fils  talentueux, brillant  qui réussit à obtenir une scolarité de haut niveau pour son époque et son statut social.

    Nous suivons de près l'évolution du personnage de BAHRAM, le fils unique de l'enfance à ses études, à sa réussite académique universitaire et à son implication socio-politique . Une nouvelle génération  est née de la modernité.Modernité, un phénomène de civilisation caractérisé par une révolution intellectuelle majeure stimulée par un développement technologique et social.

    Un roman qui nous fait connaître la situation politique, religieuse  et sociale de l'IRAN de cette époque de l'intérieur par la qualité de l'éciture de l'auteure.

    Un roman enrichissant et une auteure à l'écriture magistrale.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "À l'est, la terre nue, à perte de vue. À l'ouest, les collines, parfois froissées comme la peau d'un chameau, parfois lisses coomme le sein d'une femme.Puis à l'horizoon, les montagnes. Mais pour TALLA, le monde ne s'étend  pas au-delà d'Ispahan et de Téhéran. Au-delà  serait la demeure des djinns et des péris, des chimères et des ogres."

    1299. En cette année 1299 du calendrier iranien, TALLA a douze ans.Pour nous, nous serions en 1920.

    Trois jours auparavant, pour la première fois, elle a quitté son village natal, GHAMSAR."  

    "À GHAMSAR,à la porte de l'enfer et à la source du paradis, s'épanouit la  fleur de Mohammad.

    Un jardin de fleurs et de fruits. Ce n'est pas sans raison que le paradis est né dans le désert."

    "Il ne faut jamais refuser les bonnes alliances et les filles permettent de les sceller.C'est leur principale valeur. TALLA fut donc mariée à neuf ans et fière de l'être. Neuf ans est l'âge du mariage. Durant trois ans, TALLA attendit son mari.  

    "TALLA porte sur elle la beauté, la fierté et la retenue des filles à qui on vient  de prendre légitimement leur virginité."

    "SARDAR.Lui aussi vient de faire son passage initiatique dans le monde charnel des hommes."

    "SARDAR...il a mesuré la petitesse des hommes. Il sait que ce n'est pas la pauvreté qui est la source de la misère mais l'avidité."

    "Le Chador..ce tissu mettait un voile entre elle et ce monde incertain et le rendait moins vrai, moins agressif."

    "BAHRAM. Ce pays a besoin d'élites bien formées, je veux que tu en fasses parti. Tu es un enfant du peuple. Son éducation est le salut de la nation."

    "1952. À cet instant, l'IRAN est démocratique, communiste, socialiste, totalitariste, religieux, laïque, fondamentaliste et en même temps pro britannique, pro américain, pro soviétique, occidentalisé et fidèle à ses traditionns. Tout cela et plus encore."

     

    Pour en savoir davantage:

    Résumé :

    "Ce livre nous plonge dans l’histoire iranienne des années 1920 à 1953. D’abord à travers le parcours d’un couple, Talla et Sardar, issu d'une famille paysanne et illettrée. Ils deviendront bergers et vivront un amour sans accroc, non loin de Téhéran. Ensuite, à travers les aventures de leur fils Bahram, véritable petit génie dont l’éducation fera un jeune homme qui croira à la transformation de la société incarnée par Mossadegh. 
    Cette fresque sur fond de bouleversements politiques et sociaux est aussi un grand roman d’amour aux scènes souvent déchirantes. "

     

    Un lecteur:

    "Ce premier roman, réussi, retrace l'histoire d'une famille iranienne dans la première moitié du XXe siècle. Au delà de ce récit, il offre une histoire intemporelle et très actuelle.
    Sardar a quitté sa vallée montagneuse pour chercher fortune à Téhéran. Il revient trois ans plus tard chercher sa fiancée, Talla, qui va découvrir petit à petit un autre monde. D'abord bergers puis cultivateurs, le couple évolue tranquillement dans un monde en effervescence, bouleversé par les événements politiques, réformes de Reza Shah, guerre et occupation.
    Fils unique, Bahram subit l'amour excessif de sa mère mais ce beau gosse, intelligent et sportif, profite de la mise en place d'une politique éducative et réussit un parcours qui l'amène à l'université. Dans le même temps, sa conscience politique s'éveille, il vibre aux réformes de Mossadegh mais son engagement est stoppé par le coup d'Etat qui va déchoir son idole.
    Cette fresque familiale arrive à évoquer sans lourdeur l'évolution politique d'un pays ; les dernières pages, assez pessimistes, permettent aussi de comprendre l'histoire plus récente.
    Le lien entre les personnages et leur environnement historique et politique n'est jamais lourd, l'auteur a pris soin de donner du corps à ses personnages et de peaufiner l'évocation de leurs relations sentimentales." www.babelio.com






    RETOUR À LITTLE WING, roman de Nikolas BUTLER, 2014, 444 pages, ****

    06/09/2017 16:35

    RETOUR À LITTLE WING, roman de Nikolas BUTLER, 2014, 444 pages, ****


    BUTLER Nickolas

     RETOUR À LITTLE WING, roman, 2014, 444 pages, États-Unis, ****

     Un premier roman réussi qui fête, honore l'amitié de quatre hommes, de leur femme, de leur vie familiale, de leur carrière individuelle. Un roman dans  lequel les quatre amis d'enfance, nés dans la même ville, se serrent dans leurs bras et se disent sincèrement "Je t'aime, vieux".Une amitié rare, sincère, durable qui franchit tous les obstacles de la vie, leur carrière, leur déroute. Des amis d'enfance, parfois des amis qui se réconcilient.Un roman qui célèbre l'amitié entre hommes, pas toujours évident.

    Un premier roman émouvant, saisissant et un auteur de talent à découvrir.

    Chaque chapitre est annoncé par la lettre du prénom d'un personnage y compris BETH, leur meilleure amie.  

    Un livre remarquablement original.The New York Times.

    Un livre absolument magnifique.Olivier Adam

     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com   

     

    "Nous l'invitons à tous nos mariages; LEE était célèbre. Nous adressions les faire-par à sa maison de disques, dans un gratte-ciel new-yorkais, pour qu'elle lui transmettre les enveloppes tape-à-l'oeil en papier doré lorsqu'il était en tournée à Beyrouth, Helsinki ou Tokyo."

    LEE, LELAND."Le succès de LEE ne nous avait pas surpris.Il n'avait jamais renoncé à sa musique.Il était le meilleur d'entre nous. Il écrivait des chansons sur notre coin du monde.Ses chanons étaient nos hymmes"

    "KIP venait de rentrer dans les Wisconsin après neuf ans comme courtier à la bourse de marchandises de Chicago. Il faut reconnaître qu'il avait une intelllience farouche.Mais il avait redonné vie à la fabrique."

    "Notre ami RONNY TAYLOR était alcoolique.La boisson lui avait joué un sale  tour."

    "HANK.Le meilleur ami de LEE."

    "LEE et  KIP ..ils n'étaient plus amis..ils n'étaient que deux hommes qui ne s'appréciaient pas, qui ne partageaient plus rien...leurs chemins se croiseraient par hasard."

    "RONNY, après son accident. Quand je montais les taureaux, je pensais à rien d'autre qu'à m'accrocher.Et dans ma situation, j'ai l'impression d'être en cage."

    "BETH...je m'étais aperçue que nous pouvions nous montrer aussi froids que notre saison la plus longue."

    "On croit connaître quelqu'un, mais on  ne connaît jamais vraiment personne."

    "LEE.HANK. Je suis prêt à ce que tu me casses la gueule si on peut recommencer à être amis après. J'en ai vraiment rien à foutre."

    "HANK...le pardon n'est rien d'autre qu'un profond soupir."

     

    Pour en savoir davantage:

    Résumé

     

    « Ces hommes qui sont tous nés dans le même hôpital, qui ont grandi ensemble, fréquenté les mêmes filles, respiré le même air. Ils ont développé une langue à eux, comme des bêtes sauvages. »

    Ils étaient quatre. Inséparables, du moins le pensaient-ils. Arrivés à l’âge adulte, ils ont pris des chemins différents. Certains sont partis loin, d’autres sont restés. Ils sont devenus fermier, rock star, courtier et champion de rodéo.

    Une chose les unit encore : l’attachement indéfectible à leur ville natale, Little Wing, et à sa communauté. Aujourd’hui, l’heure des retrouvailles a sonné. Pour ces jeunes trentenaires, c’est aussi celle des bilans, de la nostalgie, du doute…

    Nickolas Butler signe un premier roman singulier, subtil et tendre, récit d’une magnifique amitié et véritable chant d’amour au Midwest américain.

    Les éditeurs

     

    Un lecteur:

    " Ils sont Hank, Lee, Ronny, Kip, copains d'avant, copains toujours, aux liens amicaux forts de souvenirs d'adolescents dans leur Wisconsin natal. 
    Little Wing est, et sera toujours leur ville.
    Ils sont devenus hommes, aux destinées diverses, en fortune, réussite, gloire et bonheur personnel. 
    Leurs voix et celles de leurs proches se croisent dans des chapitres qui parlent de fraternité, de loyauté, de rêves et de nostalgie. 
    Certains recherchent le bonheur d'un passé chargé de promesses ou endurent une vie de futilités et d'occasions ratées, d'autres se retournent sans regret en savourant le bonheur présent quand d'autres encore, sans avenir, "s'emmerdent mortellement". 
    En accompagnant ces vies d'hommes qui n'arrivent pas se quitter, un sentiment de plénitude ressort à travers les valeurs essentielles d'une existence simple et sereine, dans la tranquillité campagnarde de l'Amérique profonde, éloignée des artifices de la célébrité et de la frénésie citadine.
    Un livre qui décortique le sentiment d'appartenance à un lieu et à une enfance, qui évoque la puissance de la fidélité et le mystère de l'amitié. 
    C'est un premier roman réussi, un peu triste, un peu mélancolique, un peu romantique. Néanmoins, l'atmosphère est y confortable, on s'y sent très bien, on passe un très bon moment, car l'écriture est juste, descriptive, évocatrice de quiétude."

    babelio.com






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