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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 194 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LE LABYRINTHE DES ESPRITS, roman de Carlos Ruiz ZAFON, 2018, 840 pages, ****

    01/07/2018 10:31

    LE LABYRINTHE DES ESPRITS, roman de Carlos Ruiz ZAFON, 2018, 840 pages, ****


     

    ZAFON Carlos Ruiz 

    LE LABYRINTHE DES ESPRITS, 2018, 840 pages, ****

    Un roman, une brique de bonheur, de lecture pour qui apprécie ZAFON. Du fantastique, de l'histoire de Barcelone, du gothique, de l'enquête en tant que recherche poussée, du polar, de l'architecture ancienne, de l'historique, de la richesse, de l'amitié, de la profondeur de l'âme, du misérabilisme, du rêve, du religieux, des livres, de l'écriture, des auteurs marquants, de la musique jazz, de l'intérieur des êtres et des écrivains et une librairie familiale.

    Un mélange de beauté et de ténèbres, de présent et de passé. Le commerce des mystères et des intrigues dont le contexte est BARCELONE.

    ALICIA, un personnage principal marquant, une exécutante, une justicière à principes sans faille, déterminée à l'extrême. Un bonheur de lecture pour un fervent de CARLOS RUIZ ZAFON.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com. À visiter

     

    «  Un bon menteur donne aux crédules ce qu'ils veulent entendre. Voilà le secret. »

    « Ce sont les souvenirs qui nous font exister « 

    « La mano negra. La force occulte, le mal toujours dans l'ombre, qui tire les ficelles. »

    « Mais la vengeance n'existe pas. La seule chose qui importe est la vérité. »

    « ALICIA GRIS. La personne incapable de tomber amoureuse souffre bien davantage. »

    « La maladie la plus difficile à guérir est l'habitude. »

    « Les serments sont un peu comme les cœurs : une fois passée la première rupture, les autres, c'est du gâteau. »

    « Vous êtes élégante. Un rendez-vous galant? ---Mieux. Un rendez-vous avec des livres. »

    « BENITO.ALICIA...un sourire qui illumina toute sa journée et une partie de sa nuit. »

    « ALICIA GRIS. Elles étaient de vieux adversaires, la douleur et elle, des briscards qui se connaissaient , se jaugeaient mutuellement et respectaient les règles du jeu. »

    « La chasse, la vraie, est un duel à égalité. »

    « À la guerre et en amour tout est permis. C'est un mensonge pourri. »

    « Personne n'est ce qu'il paraît. »

    « Je ne savais plus où cacher ces livres. J'avais beau faire preuve d'une ingéniosité toujours plus aiguë pour trouver de nouvelles cachettes, l'odorat de mon fils les détectait infailliblement. Je feuilletai l'ouvrage et les souvenirs m'assaillirent à nouveau. »

    « Les souvenirs que l'on enterre dans le silence sont ceux qui ne cessent jamais de nous persécuter. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

     

    RÉSUMÉ ÉDITEUR

    «  Dans la Barcelone franquiste des années de plomb, la disparition d'un ministre déchaîne une cascade d'assassinats, de représailles et de mystères. Mais pour contrer la censure, la propagande et la terreur, la jeune Alicia Gris, tout droit sortie des entrailles de ce régime nauséabond, est habile à se jouer des miroirs et des masques. 
    Son enquête l'amène à croiser la route du libraire Daniel Sempere. Il n'est plus ce petit garçon qui trouva un jour dans les travées du Cimetière des Livres oubliés l'ouvrage qui allait changer sa vie, mais un adulte au coeur empli de tristesse et de colère. Le silence qui entoure la mort de sa mère a ouvert dans son âme un abîme dont ni son épouse Bea, ni son jeune fils Juliàn, ni son fidèle compagnon Fermin ne parviennent à le tirer. 
    En compagnie d'Alicia, tous les membres du clan Sempere affrontent la vérité sur l'histoire secrète de leur famille et, quel qu'en soit le prix à payer, voguent vers l'accomplissement de leur destin. Erudition, maîtrise et profondeur sont la marque de ce roman qui gronde de passions, d'intrigues et d'aventures. Un formidable hommage à la littérature.

    Carlos Ruiz Zafon est né à Barcelone en 1964 et vit en Californie. Ses ouvrages sont traduits dans une cinquantaine de langues. Il est l'auteur espagnol contemporain le plus lu à travers le monde. Il a écrit la saga du Cimetière des Livres oubliés, les opus du Cycle de la brume et Marina, tous parus chez Robert Laffont. »

     

    UNE LECTRICE :

     

    « Il est des romans qui vous divertissent, d'autres qui vous intriguent et certains, plus rares, qui vous enrichissent. le Labyrinthe des Esprits fait partie de cette dernière catégorie. 
    Ce roman est une véritable mine d'enseignements.
    On y découvre d'abord, et tout au long de l'histoire, une ville. Barcelone, ville maudite, ville mystérieuse. 
    Les légendes sont des mensonges ébauchés pour expliquer des vérités universelles. 
    Le roman débute en 1938. Barcelone est alors sous le feu incessant des bombardements de l'armée de Mussolini. On visite une ville blessée qui se meurt d'une guerre qui devient fratricide. Carlos Ruiz Zafon nous entraîne dans les ruelles comme dans les beaux quartiers de cette ville. On y sent tout l'amour que l'auteur porte à sa ville natale. Barcelone, qui sans être pourtant la capitale, est certainement la ville d'Espagne la plus connue et le siège de beaucoup d'évènements. On se souviendra récemment de la révolte qui a secoué la ville pour une catalogne indépendante, ou encore les attentats qui ont endeuillé la cité. 
    On y découvre en même temps un personnage central, Alicia. Petite fille au début du roman, blessée lors des bombardements, elle va devenir une femme torturée par son passé, en perpétuelle souffrance des séquelles de ses blessures, mais devenue femme forte au service du « Corps », sorte de police parallèle apposée au régime franquiste. L'enquête sur la disparition d'un ministre va lui être confiée et avec l'aide de Vargas flic désavoué qu'on lui impose, Alicia va plonger dans l'histoire la plus sombre de Barcelone, celle où les opposants politiques, les artistes, les auteurs de génies étaient enfermés dans des cachots. Les mensonges, les trahisons, les disparitions et la propagande étaient alors monnaie courante.
    La vérité n'est jamais parfaite et elle ne cadre jamais avec la totalité des attentes. Elle sème toujours des doutes et des interrogations. Seul le mensonge est crédible à cent pour cent parce qu'il n'a pas à justifier la réalité mais simplement à nous dire ce que nous voulons entendre.
    Ce roman est évidemment lourd de messages politiques mais ils nous sont présentés d'une manière réellement passionnante. Au travers de l'histoire d'un roman et de son auteur, en déambulant dans les anciennes librairies et en s'aventurant dans le Cimetière des Livres oubliés, Alicia nous montre et nous explique toute l'horreur de ces années maudites, de la guerre mondiale à la dictature de Franco, en passant par la guerre intestine et fratricide qui en a découlé. 
    Enfin, c'est un hymne incroyable au livre, l'objet mais aussi l'écrin de pensées et d'histoires merveilleuses au service d'une littérature intemporelle.
    Ce lieu est un mystère, Julian. Un sanctuaire. Chaque livre, chaque tome que tu vois a une âme. L'âme de celui qui l'a écrit et l'âme de ceux qui l'ont lu, on vécu et ont rêvé avec lui. Toutes les fois qu'un livre change de main, toutes les fois que quelqu'un parcourt ses pages, son esprit grandit et devient plus fort. […] Quand une bibliothèque disparaît, qu'une librairie ferme ses portes, qu'un livre tombe dans l'oubli, nous qui connaissons ce lieu et en sommes ses gardiens faisons en sorte qu'il arrive ici. Entre ces murs, les livres dont personne ne se souvient, les livres qui se sont évanouis avec le temps, vivent pour toujours en attendant de parvenir un jour entre les mains d'un nouveau lecteur, d'atteindre un nouvel esprit.
    C'est réellement un roman magnifique, une épopée catalane sublime et riche, et un polar hors normes.
    Le labyrinthe des Esprit est le quatrième volet du cycle du Cimetière des Livres Oubliés. »

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    LE PRISONNIER DU CIEL,roman de Carlos Ruiz ZAFON, 2012, 339 pages, La suite de l'OMBRE DU VENT

    28/07/2018 16:03

    LE PRISONNIER DU CIEL,roman de Carlos Ruiz ZAFON, 2012, 339 pages, La suite de l'OMBRE DU VENT


     

    ZAFON Carlos Ruiz

    LE PRISONNIER DU CIEL, roman, 2012, 339 pages, 1957, La suite de l' OMBRE DU VENT

    À lire sans faute la suite de l'Ombre du vent si vous l'avez aimé comme je l'ai apprécié, d'un auteur hors norme qui nous propulse dans un monde où tous les événements et personnages sont importants et à connaître pour découvrir une vérité si bien cachée. L'avenir est intrinsèquement lié au passé.

    Gilles LAGOIS, Auclair,Québec

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    « Un bon repas est comme une jeune fille en fleur! Il faut être goujat pour ne pas le savourer. »

    « Dans ce monde, on pardonne tout, sauf dire la vérité »

    FERMIN. Le prêtre.

    « Peut-être que Dieu, lui, croit en vous, »

    DANIEL.BEA » Ces événements s'étaient produits presque vingt ans plus tôt, et le temps m'avait condamné au rôle de simple spectateur d'une histoire où s'étaient tissés les fils de mon destin. »

    « Le destin ne fait pas de visite à domicile et qu'il faut aller le prendre par la peau du cou.

    De Julian Carax

    « Vous m'avez rendu la vérité. Je vous rendrai votre nom. »

    « Bienvenue, FERMIN, dans le CIMETIÈRE DES LIVRES OUBLIÉS. »

    « DAVID MARTIN. DANIEL. « Rappelle-toi que dans mon histoire, comme dans la tienne, il y a eu un ange qui détient toutes les réponses. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « Barcelone, Noël 1957. À la librairie Sempere, un inquiétant personnage achète un exemplaire du Comte de Monte-Cristo. Puis il l'offre à Fermín, accompagné d'une menaçante dédicace. La vie de Fermín vole alors en éclats.

    Qui est cet inconnu ? De quels abîmes du passé surgit-il ? Interrogé par Daniel, Fermín révèle ce qu'il a toujours caché.
    La terrible prison de Montjuïc en 1939. Une poignée d'hommes condamnés à mourir lentement dans cette antichambre de l'enfer. Parmi eux Fermín et David Martín, l'auteur de La Ville des maudits. Une évasion prodigieuse et un objet volé.

    Dix-huit ans plus tard, quelqu'un crie vengeance. Des mensonges enfouis refont surface, des ombres oubliées se mettent en mouvement, la peur et la haine rôdent.

    Foisonnant de suspense et d'émotion, Le Prisonnier du ciel nous rapproche pas à pas de l'énigme cachée au cœur du Cimetière des Livres oubliés.

    Quatrième de couverture
    Barcelone, 1957. La sonnette tinte sur le seuil de la librairie Sempere. Le client s'approche de Daniel en boitant. L'objet de sa visite ? Un magnifique exemplaire du Comte de Monte-Cristo... Qu'il laisse à l'attention de Fermín, en congé, accompagné d'un curieux message du passé... C'étaient les heures noires du franquisme : à la prison de Monjuïc, parmi les damnés du régime, Fermín portait le numéro 13. Les fantômes refont surface. Dans l'ombre, le Cimetière des Livres oubliés cache toujours son secret... »Les éditeurs


    UN LECTEUR :

    « Le voile pudique posé sur les horreurs de la guerre civile et du franquisme, avec le concours de l'Église espagnole, se soulève encore un peu aujourd'hui grâce à ce roman de Zafon. 
    Cette piqûre de rappel se présente sous la forme d'un épisode intense d'une centaine de pages, le tiers du livre, sur les conditions de détention en 1939 du personnage principal Fermin dans la prison de Montjuïc à Barcelone.

    Les pages, les courts chapitres passent très vite tant on se sent happé par les malheurs de Fermin et de ses compagnons d'infortune. Des prisonniers que l'on appelle par un numéro qui sont tenus sous la coupe de l'ignoble Mauricio Valls, un modèle de carriériste plus franquiste que Franco. Ce méchant cultivé, portant costume civil et connaissant les bonnes manières se détestera sans effort.
    Pour terminer avec cet épisode, l'auteur n'oublie pas de citer ses références : le "Comte de Monte Cristo" de Dumas. 
    Commencer par ce troisième roman du cycle ne gêne pas la lecture. Les personnages sont ici suffisamment définis. Ils vivent en 1957, toujours sous la dictature, avec pour certains des secrets bien difficiles à garder et liés à la guerre civile qui les empoisonnent 20 ans après.
    Cependant j'ai trouvé le dernier tiers du livre bien fade: un préparatif de mariage puis un mariage après ça...ça fait léger. Je n'ai pas été vraiment emporté par cette fin qui sert de transition au prochain tome. 
    Mais des mystères restent encore à éclaircir, le feuilleton continu «  www.babelio.com






    LE POUVOIR, roman de Naomi ALDERMAN, 2018, 391 pages

    26/08/2018 15:33

    LE POUVOIR, roman de Naomi ALDERMAN, 2018, 391 pages


    ALDERMAN Naomi

    LE POUVOIR, roman, 2018, 391 pages

    Un roman, qu'on peut penser à tendance féministe car le sujet principal est "que feraient différemment les femmes au pouvoir". Le pouvoir est aux mains des femmes grâce à la découverte de l'usage de décharges corporelles électrostatiques qui neutralisent les hommes et même les tuent.Les femmes sont les seules juges de leurs actes de justice et de vengeance. Une guerre des sexes.

    Décharges électriques puissantes pour éliminer les hommes dominants et violents. Les femmes au pouvoir électrique terrifiant et fatal.

    Quand une multitude parle d'une seule voix, c'est là la force et c'est c'est le pouvoir. Hommes et femmes. Même avec de bonnes intentions et principes, le pouvoir est toujours une menace, un danger en puissance s'il n'est pas partagé avec les populations composantes.

    On peut blesser et tuer au nom du bien de tous.

    Si le pouvoir agit sur les gens, il faut que les gens agissent sur lui sinon il peut être obscène et incontrôlable.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « L'erreur vient de ton questionnement:Qui est le serpent et qui est la Sainte Mère? Qui est du côté du mal et qui est du côté du bien? Qui a le pouvoir et qui n'en a aucun? Aucune de ses réponses n'est la bonne. »

    « Dieu n'est ni homme ni femme mais les deux à la fois. La Créatrice est donc plus grande que SA création? Nous avons appris à appeler Dieu « Notre Père » Nous devons appeler Dieu « Notre Mère ». Dieu notre Mère est descendue sur Terre incarnée dans le corps de Marie, qui a renoncé à Son enfant afin de nous libérer du péché. »

    « La vraie religion est amour et non pas la crainte. »

    « Je vous dis, moi, que la femme règne sur l'homme comme MARIE a guide les pas de SON enfant, avec bonté et amour. »

    « Quelque chose de nouveau est à l'oeuvre. L'échelle du phénomène s'est démultipliée. »

    « MARGOT.Pouvoir particulier aux filles. Elle a lu dans les rapports préliminaires du CDC que ce pouvoir « affecte en particulier les centres de la douleur du cerveau humain » ce qui signifie que cela ressemble à une électrocution, mais en beaucoup plus intense et douleureux. C'est un influx électrique ciblé qui se propage dans le corps et provoque une réponse des neurorécepteurs de la douleur. »

    « ALLIE. Elle refait crépiter les étincelles à l'extrémité de ses doigts. »

    « Si le monde n'avait pas besoin d'être un peu secoué, pourquoi ce pouvoir se serait-il manifesté maintenant?

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE

    RÉSUMÉ ÉDITEURS

    « Et si les femmes prenaient enfin le pouvoir dans le monde entier ? Aux quatre coins du monde, les femmes découvrent qu'elles détiennent le "pouvoir". Du bout des doigts, elles peuvent infliger une douleur fulgurante. Et même la mort. Soudain, les hommes comprennent qu'ils deviennent le "sexe faible". Mais jusqu'où iront les femmes pour imposer ce nouvel ordre ?

    "Électrisant ! Choquant ! Décoiffant ! Vous ne regarderez plus jamais les choses de la même façon !" Margaret Atwood, auteur de La Servante écarlate.

    "Mettre en lumière les travers des humains et continuer d'éveiller les consciences : c'est là que réside le pouvoir de ce livre."
    Aurélie Janssens, librairie Page et Plume, Limoges

    "Une écriture électrique. Un rythme endiablé. Si le pouvoir change de camp, pour le meilleur comme pour le pire, ne passez pas à côté : Lisez ce livre !" Charlotte Desmousseaux, librairie La vie devant soi, Nantes. « 

    UNE LECTRICE

    "Attention, les femmes prennent le pouvoir ! L'utopie est enfin là ? Hum… Pas si sûre.

    Dans le monde entier, les femmes se découvrent un pouvoir particulier. Grâce à un nouvel organe qui fait son apparition, les femmes détiennent la foudre. D'un simple toucher, elles peuvent causer la mort. La tendance s'inverse et les hommes, sans aucun pouvoir, vivent dans la peur et la crainte et deviennent le sexe faible.
    J'ai énormément aimé cette lecture. Naomi Alderman nous dépeint un futur complexe, mais néanmoins crédible. A travers le regard de différents personnages, l'auteure nous offre une vision complète de son univers. Nous suivons Allie, futur Mère Eve, qui construira autour de ce nouveau pouvoir une religion, Margot, sénatrice américaine apporte un axe politique et géopolitique, Roxy quant à elle est la fille d'un grand bandit et c'est également elle qui sait au mieux utiliser son nouveau pouvoir et pour finir Tunde, journaliste globe-trotter, nous amène une vision globale du monde, la réaction des médias et nous permet bien sûr de vivre ces événements à travers le regard d'un homme.
    En échangeant les positions de force, Naomi Alderman dénonce de nombreux problèmes actuels. Ces femmes pleines de pouvoirs sont loin d'être parfaite et savent abuser de leurs situations (elles harcèlent les hommes, les violent, se font un plaisir de les humilier et de les utiliser à leur bon vouloir). Naomi Alderman dénonce et elle ne prend pas de pincettes. Certaines scènes restent en mémoire longtemps. Loin d'être « une féministe enragée », l'auteure dénonce de façon intelligente et nous propose un roman vraiment intéressant et réellement complet. En plus de son intrigue prenante, Naomi Alderman a réellement une patte et une plume très particulière et travaillée que j'ai vraiment aimé découvrir.
    Bref, rien à redire pour ma part. J'ai réellement adoré cette lecture et je vous la conseille même si je pense que c'est le genre de lecture qui ne plaira pas à tout le monde tant elle est particulière ! «  www.babelio.com






    LES VRAIS DURS, roman de T.C. BOYLE, 2016, 441 pages, États-Unis

    25/09/2018 10:40

    LES VRAIS DURS, roman de T.C. BOYLE, 2016, 441 pages, États-Unis


    BOYLE T.C.

    LES VRAIS DURS, roman, 2016, 441 pages, États-Uniis

    ADAM, le personnage principal, souffre depuis longtemps d'une forme aiguë de psychose paranoïde et délirante (il est notamment persuadé d'être la réincarnation d'un trappeur du X1Xe siècle). Il est solitaire, bagarreur, passe sa vie en forêt mais il n'a pas d'amis, évidemment. Les représentants de la loi, de la justice, du système politique et social sont pour lui des aliens.Il réagit agressivement à tout ce qui le contredit, le contrecarre. Il se réfugie en forêt et développe des moyens étonnants de survie digne d'un trappeur et d'un soldat de brousse. Un personnage étrange mais étonnant par ses capacités phénoménales de survie dans la nature.C'est un homme costaud, robuste de vingt-cinq ans qui ne craint personne, sans conviction profonde que sa propre survivance.

    Un roman complexe, décapant de la littérature nord américaine. .

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « L'âme américaine est dure, solitaire, stoïque, c'est une tueuse. Elle n'a pas encore été délayée. 

    D.H. Lawrence. Études sur la littérature américaine. »

    « Le soleil se trouvait au-dessus de sa tête, juste là, brûlant, il le faisait transpirer, ses vêtements le gênaient et sa chemise collait à sa eau. »

    « CAROLE, sa mère. Elle avait envie d'action:à quoi ça sert d'être à la retraite si on reste à moisir, le cul sur une chaise. »

    « ADAM. Mais sa voix était devenue mécanique, comme s'il pensait à autre chose, comme s'il était ailleurs. Faire la fête. Je suis en fêtard.Un vrai, un super fêtard. Écoute, Adam.--COLTER. Pas de réponse, Il s'était à nouveau figé. »

    « Mais, maintenant, ça allait vite en lui, la petite roue dans sa tête tournait à toute vitesse... La roue ralentit. Il revint aux choses telles qu'elles étaient. »

    « ADAM. Se laisser porter par le courant. »

    « Ça donnerait aux animaux et l'environnement une chance de reprendre du poil de la bête. Retour à l'Âge de pierre. Vivre de la terre. »

    « ADAM. COLTER. Il ne voulait dépendre de personne,il ne voulait pas se laisser attendrir par les lasagnes de cette femme, par ses grosses lèvres veloutées et par ses gros nichons moelleux ni par le reste. Non, non, lâchez-moi! »

    « STEN, son père, éprouva une bouffée de fierté.ADAM était vraiment futé. Il était insaisissable. Il connaissait le terrain. »

    « Sauf qu' ADAM avait la rage en lui et que cette rage devait trouver une cible. »

    « Un garçon à problèmes—pire : un psychopathe, un meurtrier, un électron. »

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :

    « Alors qu’il est en croisière en Amérique centrale avec son épouse, Sten Stensen, proviseur à la retraite et ancien Marine vétéran du Vietnam, tue à mains nues un des hommes qui s’apprêtaient à les détrousser. Retenu un temps à quai, il fait la Une de tous les journaux, mais ne tarde pas à retrouver avec bonheur et sans la moindre poursuite judiciaire le calme de sa vie californienne. Sara Hovarty Jennings est une jeune femme en colère. Elle vit seule avec son chien, et regarde le reste du monde comme son ennemi. Elle nourrit une haine viscérale contre «le gouvernement illégitime des États-Unis d’Amérique» et se rebelle contre toute forme d’autorité. Quand, un matin, elle se fait arrêter par un flic au volant de sa voiture, elle refuse de montrer ses papiers et crie au harcèlement. Pour tout résultat, elle finit au poste, sa voiture à la fourrière et son chien en quarantaine au chenil. Sara fait alors la connaissance de Adam Stensen, 25 ans, un jeune homme séduisant mais qui souffre d’une forme aiguë de psychose paranoïaque, et d’un délire de persécution. Il est persuadé d’être entouré d’aliens et s’inquiète de la menace qu’ils représentent. Il se prend pour Colter, un coureur des bois du XIXe siècle, vit dans la maison isolée de sa grand-mère décédée et, comme son héros, disparaît souvent dans la forêt pour vivre au plus près de la nature et s’occuper de ses plantations de pavot et de marijuana. Mais lorsque Sten décide de vendre la maison qu’occupe son fils incontrôlable, le destin de ces trois personnages bascule et les violences enfouies refont surface. »

    Une lectrice :

    « C'est une lecture que j'ai bien appréciée. Si j'ai choisi ce titre de T.C. Boyle, je me suis rendue la tâche ardue car il s'agit là d'un roman complexe et difficile à avaler. Mais il contient tous les ingrédients que j'apprécie dans la littérature nord américaine décapante. Tout d'abord, le récit se met en place brillamment avec action et tension. Tout semble ne pas aller comme sur des roulettes pour le vieux couple que forment Sten et sa femme. Ils ont décidé de faire un voyage et ce voyage tourne mal. A la manière d'un road movie avorté, l'auteur nous amène à rencontrer Sten, ce père, ce héros, que tout américain souhaiterait avoir.

    Et parce que T.C. Boyle adore abuser de votre naïveté et de votre candeur, il se joue de vous, vous dépeint tout sauf une Amérique carte postale, loin des contrées désertiques du Wyoming, des clichés New Yorkais ou des forêts d'Alaska. Non. Loin de là avec T.C. Boyle vous rentrez dans le vif du sujet même si ce sujet est symbolisé par une terrible envie d'uriner. Blague potache ? Ou image au vitriol de l'Amérique profonde ?
    L'auteur nous fait ensuite le portrait au crayon à gros traits de Sara, d'âge plutôt déjà mûr, du genre parano, du genre à voter Trump, du genre à détester les téléphones, les flics, le gouvernement, la Maison Blanche. Et lorsque l'on croit que Sara est le pire du pire chez Boyle, loin s'en faut ! Elle fait la rencontre fortuite du cher fils de Sten, le prénommé Adam qui n'a rien d'un type sorti du Jardin d'Eden, bien que le clin d'oeil soit bien là, biblique et cynique chez T.C. Boyle (d'où une scène mémorable de nudité).
    Oui, parce que rien n'est laissé au hasard chez T.C. Boyle, qui, vous le remarquerez à la lecture de la fin du roman, s'en prend au "Nature writing". Ce genre littéraire ambigu que pourtant j'adore mais qui prône un retour de l'homme à la bête, de l'humanité à la violence et vice versa. Et le roman tourne alors brusquement à la course folle, à la chasse à l'homme, Adam, armé d'un fusil... «  www.babelio.com






    L'ATTRAPE-COEURS, roman de J.D. SALINGER, 1945-1986, 236 pages

    13/10/2018 16:44

    L'ATTRAPE-COEURS, roman de J.D. SALINGER, 1945-1986, 236 pages


    SALINGER J.D.

    L'ATTRAPE-COEURS, 1945-1986, 236 pages

    Un roman qui nous transporte dans une autre époque, celle après-guerre à New-York.

    On embarque dans un autre monde. Un jeune collégien extraverti, un collégien beau et réclamé pour son physique , un raté que la réussite dérangeait.Un style de dialogue direct presque amical, sans manière et pré-requis. Des récits d'histoires de jeunes étudiants de collège.

    « Je suis un exhibitionniste. Je suis un type assez dégonflé.C'est pas drôle d'être un trouillard. »

    Un jeune homme qui se cherche mais qui fuit l'école car les cours l'ennuient. Au contact des autres souvent il était déprimé. Ses idées n'étaient pas toujours claires, entre ce qu'il pensait faire et ce qu'il décidait de faire. Il n'avait pas le moral.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « Depuis 1888, nous travaillons à forger de splendides jeunes hommes à l'esprit ouvert. Pencey Prep est ce collège, à Agerstown, Pennsylvanie. « Tu parles! Ils forgent pas plus à Pencey que dans n'importe quelle autre école. »

    « --La vie est un jeu, mon garçon, mais on doit le jouer selon les règles. »

    « --Un jeu, mon cul. Drôle de jeu. Si on est du côté où sont les cracks, alors oui, d'accord, je veux bien, c'est un jeu. Mais si on est dans l'autre camp, celui des pauvres types, alors en quoi c'est un jeu? C'est plus rien. Y a plus de jeu. »

    « C'est exactement le genre de gars qui se retirait pas de votre lumière quand on lui demandait. »

    « Je possède vraiment rien que ça m'ennuierait vachement de perdre. C'est peut-être pour ça que je suis en partie trouillard. Mais c'est pas une excuse.»

    « Je suis puceau. Sans blague.

    « Si un corps rencontre un corps qui vient à travers les seigles. Je serais juste l' attrape-coeurs et tout. Je veux dire s'ils courent sans regarder où ils vont, moi je rapplique et je les attrape. »

     

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :

    Phénomène littéraire sans équivalent depuis les années 50, J. D. Salinger reste le plus mystérieux des écrivains contemporains, et son chef-d'oeuvre, "L' attrape-coeurs", roman de l'adolescence le plus lu du monde entier, est l'histoire d'une fugue, celle d'un garçon de la bourgeoisie new-yorkaise chassé de son collège trois jours avant Noël, qui n'ose pas rentrer chez lui et affronter ses parents. Trois jours de vagabondage et d'aventures cocasses, sordides ou émouvantes, d'incertitude et d'anxiété, à la recherche de soi-même et des autres. L'histoire éternelle d'un gosse perdu qui cherche des raisons de vivre dans un monde hostile et corrompu. 

    UN LECTEUR :

    « Holden Caulfield adolescent paumé, marqué par la mort de son tout jeune frère, n'ayant pour seule attache son adorable petite soeur Phoebé à laquelle il voue un amour fraternel et passionnel, est expulsé de son lycée trois jours avant Noël.
    Ne voulant pas affronter la colère de ses parents, Holden fugue et rejoint New York par train où il réserve une chambre dans un hôtel sordide.
    S'ensuit des aventures déroutantes, des rencontres hasardeuses, dangereuses, émouvantes, mais aussi quelques retrouvailles décevantes ou bien d'autres touchantes...
    « L'attrape-coeurs » est avant tout le récit d'une errance, l'errance d'un adolescent marginal qui ne trouve pas sa place au sein de la société. En plein crise existentielle, blasé par la superficialité des jeunes de son âge, terrorisé par le fait de devenir un jour un adulte, et écoeuré par ce monde hostile et par l'ignominie humaine, Holden se cherche mais se perd dans des questions sans réponses; il finira par se noyer dans un naufrage psychologique...
    Dans un style familier, argotique, vulgaire parfois, mais au langage saisissant et poignant, écrit à la première personne du singulier pour mieux nous identifier au personnage, les lecteurs se laissent happer voire secouer par la violence et la noirceur de ses pensées.
    Nous devenons témoins du mal-être d'Holden qui se dévoile à coeur ouvert, et éprouvons face à cet adolescent tourmenté, de l'empathie car nous adultes sommes bien conscients que l'adolescence demeure une période charnière de notre vie, délicate et douloureuse et qui parfois conduit certains jeunes à des dérives tragiques !
    Ce roman est une révolte et si l'oeuvre de Salinger paraît pour certains légèrement dépassée, les problèmes de l'adolescence contés dans ce récit restent immuables et toujours d'actualité. « www.babelio.com






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