|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
DANS L'OEIL DU PIGEON, Évolution. Hérédité et Culture, de Luc-Alain GIRALDEAU, 2016, 226 pages, Québec, *****
30/09/2018 16:00
GIRALDEAU Luc-Alain
DANS L'OEIL DU PIGEON.Évolution. Hérédité et Culture. Préface de Boucar DIOUF.
2016, 226 pages. Québec, *****, 5/5
Mon premier livre avec la cote *****
Prologue : » Ce livre raconte l'étrangeté de la vie, ce qui la distingue de l'inertie, la conséquence aveugle de l'évolution et d l'émancipation des gènes qui s,est acquise à chaque grande étape de l'invention de l'être, de l'organisme multicellulaire, de la reproduction sexuée des sociétés animales et de la culture. La science est souvent encore plus extraordinaire que la fiction. La réalité n'est pas celle que l'on croit. La biologie n'appartient à personne et surtout pas aux biologistes. C'est une culture, une grille de décodage de la réalité. Le regard qu'elle a développé du vivant est révélateur, intriguant, inquiétant, frustrant, stimulant
Je vous relate ici les détails de l'épiphanie ressentie jadis dans l'oeil du pigeon. »
Dans ce livre nous découvrons que nous sommes la duplication des molécules de milliers d'ancêtres, leur réplication.Un plan sans architecte. »Le plan se construit sans concepteur, sans maître d'oeuvre. »
La biologie, l'anthropologie, la psychologie et l'ethnologie expliquent les comportements humains.
Un livre sur le monde vivant qui nous porte souvent à sourire par les découvertes dévoilées. Chaque animal a des qualités et des limites comme les humains souvent dépassés par des animaux raffinés par les sens et leurs corps.
Un livre qui se lit comme un roman de la vie des êtres vivants de la planète Terre grâce aux sciences naturelles telle la biologie et ses stratagèmes.
La biologie est une science impressionnante qui nous décrit la vie sous toutes ses formes en nous dévoilant ses mystères, ses secrets.
Un grand livre qui nous aide à mieux comprendre l'humain que nous sommes depuis douze milles ans.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« La biologie peut être pertinente sans être pour autant déterministe, aveugle et automatique. »
« Aller contre nature, c'est aller contre la volonté du créateur. Ce qui est naturel est forcément bon.
Une idéologie insidieuse. »
« La nature n'est ni sage ni bonne ; elle n'est pas l'expression de la bonté ou de la sagesse d'un grand architecte. »
« La nature ne peut en aucun cas légitimer une attitude plus qu'une autre. La nature regorge de situations qui peuvent nous paraître totalement abjectes...où les mâles imposent par la force la copulation aux femelles. Des espèces ou les mâles et les femelles sont infanticides. »
« L'évolution est synonyme d'un perfectionnement continuel des espèces qui aurait culminé avec l'avènement de l'humain. »
« Si l'individu devient de plus en plus adroit, il y a progrès. »
« L'adaptation est le fondement de l'approche darwinienne. »
« Nous les êtres vivants, sommes faits d'atomes quasiment éternels, recyclés depuis la nuit des temps. »
« Les êtres vivants.. chacun procède d'un autre. Tous les vivants sont les descendants d'un autre. Chacun a son histoire, sa mémoire. La bactérie minuscule est vivante. »
« La terre s'est formée il y a près de quatre milliards d'années. »
« Les femelles sont apparues en premier. »
« Cette première molécule autoréplicante, ce premier réplicateur s'est dédoublé pour assembler de nouvelles copies. »
« Tous les individus ,, ne sont que les maillons éphémères d'une chaîne infinie. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
« Résumé :
Le pigeon se distingue par sa capacité à évoluer et s'adapter à des environnements divers et changeants. De plus il est commode à étudier, car très poche de nous ! Et que trouve-t-on dans l'oeil du pigeon ? le prisme de la filiation de toutes les espèces qui partagent avec nous le monde !
L'auteur montre l'importance de l'étude du comportement animal pour comprendre l'évolution, y compris la nôtre. La biologie seule ne peut prétendre expliquer l'ensemble des comportements humains. Mais il semble tout aussi impossible de les comprendre à partir de l'apport des seules sciences humaines. Cet ouvrage propose une collaboration franche et sereine entre les sciences naturelles et les sciences humaines. Et met en lumière le rôle de la dimension culturelle dans l'évolution : une avancée scientifique quasi révolutionnaire !
Les gènes ont créé le cerveau qui génère des pensées et des décisions. Evidemment les gènes ne se soucient pas des pensées. Mais ils ont construit le cerveau qui, lui, peut se rebeller contre la biologie qui l'a créé ! Le cerveau est un pari, celui des gènes qui lui confient leur avenir et leur succès.
Ces développements fondamentaux nous permettent de comprendre comment nous avons évolué, à la façon darwinienne, et comment la culture elle-même constitue le dernier pari des gènes, le pari qu'un organisme culturel dont les membres collaborent au succès de l'ensemble fera l'affaire de la survie et la propagation des gènes. »
UN LECTEUR :
« Un gros coup de coeur pour le nouveau livre de Luc-Alain Giraldeau qui tente d'expliquer le rôle de l'évolution dans les perceptions de chaque être vivant, mais également comment le cerveau de chaque être pousse à adopter différents comportements, selon l'espèce à laquelle il appartient. « www.babelio.com
« Ce livre raconte l’étrangeté de la vie, ce qui la distingue de l’inerte, la conséquence aveugle de l’évolution et l’émancipation des gènes qui s’est acquise à chaque grande étape de l’invention de l’être, de l’organisme multicellulaire, de la reproduction sexuée, des sociétés animales et de la culture. La biologie n’appartient à personne, et surtout pas aux biologistes. C’est une culture, une grille de décodage de la réalité. Le regard qu’elle a développé du vivant est révélateur, intrigant, inquiétant, frustrant, stimulant. Il serait dommage de le réserver uniquement au monde des sciences naturelles et de l’université.
« Avec des images claires et une approche digne des grands vulgarisateurs de la science, Luc-Alain Giraldeau raconte l’histoire de la vie sur notre petite planète en orbite, les mécanismes de son évolution et de sa complexification qui ont mené à ces animaux culturels que nous sommes. »
(Extrait de la préface de Boucar Diouf)
| |
|
|
|
|
|
|
|
FOUDROYÉE, roman de Grace O'CONNELL,2018, 383 pages
20/10/2018 17:13
O'CONNELL Grace
FOUDROYÉE, roman, 2018, 383 pages
Un roman touchant et bouleversant dans une écriture douce mais profonde, émouvante de vérité de la vie.Des relations humaines en dents de scie avec un frère bagarreur, un amant alcoolique, un besoin de se lacérer pour le surplus de la vie à supporter. C'est dur la vie, surtout les épreuves arrivées à VEDA à cause de son frère au comportement hostile de son frère, le bagarreur et frustré genre soupe au lait.
Un roman riche en leçons de la vie et d'amour. Les hauts et les bas de l'humain qui pourrait être chacun de nous. Il s'agit aussi d'une histoire sur le port des Armes aux U.S.A.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« Quand le malheur nous frappe durant l'enfance, il nous frappe forcément à l'âge adulte. C'est ça ? »
« Aucune explication, rien, juste des choix, dans un cas comme dans l'autre, de choix assumés et des conséquences prévisibles, mathématiques. »
« Oui j'ai peur de tout. J'avais peur de ce que je risquais de faire. De ce que je risquais de mal faire. Pas peur d'être blessée, peur de blesser. »
« Le désir est animal. Pas seulement le sexe, tout le reste aussi. On n'est qu'une boule de désir sans le moindre repère, sans une once de panique peuvent jugeote. » »
« La douleur était un langage en soi, un langage supérieur aux mots quand ils ne suffisaient plus. »
« Mon corps, la peur,la panique prennent toute la place, éradiquent tout pensée. »
« Il arrive qu'on reste prisonnier d'un moment. »
« PAS BESOIN DE TON AIR BÊTE J'AI DÉJÀ LE MIEN. »
/CONRAD, le frère de VEDA. Désormais il se battait régulièrement comme s'il avait un quota a atteindre. On l'a arrêté. On l'a fait suivre par un psy. »
« La personne qui parle le plus fort est peut-être simplement la plus sourde, pas celle qui domine l'échange. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
« À trente ans, Veda mène une existence rangée: un emploi stable, une famille aimante, des amis de longue date. Mais il y a aussi ce frère, Conrad, avec qui elle a tout partagé, des bonheurs de l’enfance aux drames de l’adolescence. Ce frère dont elle maquille les blessures pour cacher aux yeux du monde qu’il s’est encore battu. Ce frère qui, après une énième bagarre, la force à recommencer sa vie loin de Vancouver.
Elle s’installe à New York et sillonne la ville jusqu'au jour où surgit, dans la chaleur étouffante d’un autobus bondé, un jeune homme au visage d’ange qui attire son regard. C’est alors qu’elle constate que, sous ses lourds vêtements, il cache une arme.
Avec Foudroyée, Grace O’Connell signe un roman aussi sensible que haletant où il est question de violence, d’amour, de loyauté et d’une jeune femme qui découvre en elle une forme de courage qu’elle n’aurait jamais cru posséder. »
CRITIQUES :
Chatelaine 07 août 2018
Pourquoi le lire ? C’est une œuvre qui se dévore comme un bon thriller. Le récit remonte le fil de la vie de Veda – avec ses amours difficiles, ses amitiés inaliénables et ses déchirements – pour mieux nous amener à cerner la violence sourde du monde.
|
Tout est étonnant dans cette histoire marquée par l’horreur, mais si bien racontée qu’elle nous laisse surtout en tête des réflexions profondes sur le courage, plutôt que sur la violence.
| |
|
|
|
|
|
|
|
ENTREZ DANS LA DANSE, roman de Jean TEULÉ, 2018, 153 pages, ***
24/10/2018 12:23
ENTREZ DANS LA DANSE, 2018, 153 pages
Cinquante-quatre ans plus tard, c'est la Saint-Barthélemy. Chronique alsacienne, 1519
Un roman à base historique, LES DANSEURS FOUS DE STRASBOURG.
Je me demande encore si ce fait historique est authentique tant il est frivole, audacieux et coquin.
C'est une maladie qui touche spécialement le peuple, les artisans, les pauvres, les démunis pendant une période de sécheresse. C'est la déchéance et les abus de folie collective. Les bourgeois, les riches et l'épiscopat catholique ont des réserves alimentaires et des fortunes qui leur permettent d'être à l'abri de cette épidémie historique.
Un sujet qui permet à l'auteur de s'éclater et de nous faire sourire car son écriture est contemporaine avec ses expressions modernes.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« Rue du Jeu-des-Enfants, une femme sort d'une maison avec le sien dans les bras. Elle est blonde. Au milieu de cette passerelle, elle s'arrête et jette l'enfant dans la rivière. Sa génitrice se retourne. Tout est dit pour elle. »
« Chez-nous, on en est à mâcher nos feuilles de papier destinées au gravures que, de toute façon nous ne vendrons pas. On ronge la réserve comme des rats. »
« Le maire de Strasbourg en nage. À l'intérieur des fortifications la peste va son train. Depuis janvier, côté épidémies nous sommes servis. Mais quelle année 1518, pile celle de mon mandat! »
« Ils s'étonnent de la capacité d'endurance même chez les plus chétifs qui dansent à n'en plus pouvoir. »
« ENNELINE! Elle mène une sarabande à damner à tous saints, cette sorcière! »
« ... là où ça sautille, gambade et lance sa cavalière si haut qu'on voit ses jambes sans parler d'autre chose, le bas-ventre des danseurs enfle. »
« L'argent rend arrogant. »
« De l'éducation, ils en ont moins que des veaux mais se révèlent sensibles à la contagion. »
« Nous n'avons pas affaire à une crise d'épidémie collective. Ces gens souffrent. Mais alors que pourrait être la raison de cette épidémie?
« La pléthore du clergé m'écoeure! Je suis écoeuré, dégoûté de le voir se repaître des brebis qu'il est censé protéger. »
« À observer chez nous la foi catholique se vautrer dans la honte. »
« Ils ont perdu toute pudeur. Détresse émotionnelle sévère livrée aux vagues déchaînées de leur corps, ils souffrent ensemble le pire qu'on puisse souffrir.. »
« Le paradis s'achète quand on y met le prix. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
Une étrange épidémie a eu lieu dernièrement
Et s'est répandue dans Strasbourg
De telle sorte que, dans leur folie,
Beaucoup se mirent à danser
Et ne cessèrent jour et nuit, pendant deux mois
Sans interruption,
Jusqu'à tomber inconscients.
Beaucoup sont morts.
UN LECTEUR :
« Il faut qu'un livre fasse rire, peur, bander »*
Jean Teulé refait encore une fois l'histoire, à sa manière décalée, délirante, débridée.
Il n'y a que lui pour imaginer une danse macabre dans des temps d'épidémies et de famine qui induisent infanticides et cannibalisme. Folie et sorcellerie virevoltent en sarabande contagieuse, mettant les édiles de la ville sous pression, et l'évêque en état d'Inquisition, agrippé à ses richesses.
Le décor du Strasbourg de 1518 est planté, guère éloigné de la réalité du temps (difficultés climatiques, disettes, émergence de la doctrine de Luther, peur de l'invasion turque) et cette fameuse farandole a bien été documentée par l'Histoire.
On plonge en plein Teulé: ça pue, ça grivoise, ça perd fluides et humeurs corporelles. C'est scatologiquement repoussant! L'auteur s'est lâché comme jamais dans le sordide tout en produisant une charge satirique décomplexée envers l'Eglise et le pouvoir civil. Mieux vaut se boucher le nez et prendre cette gaudriole comme elle vient.
On retrouve la plume inimitable de l'auteur, alliant vieux langage populaire et humour/sarcasme d'argot contemporain, un anachronisme amusant et vivifiant qu'il maîtrise parfaitement. Se nichent même parfois au sein de la prose des pieds d'alexandrins.
Si on sait à quoi s'attendre avec la bibliographie du plus irrévérencieux des auteurs, cette dernière fantaisie jubilatoire de « l'historien » Teulé est donc de bonne facture, déjantée et lyrique. Un plaisant moment littéraire qu'il ne faut pas prendre au sérieux mais que j'hésite pourtant à recommander car « ça passe ou ça casse »...
* Propos de Jean Teulé / Journal le Soir du 19 février 2018. » www.babelio.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
LA VIE SECRÈTE DES ANIMAUX, Un univers chargé d'émotions, de Peter WOHLLEBEN, 2018, 258 pages, 5*
30/11/2018 13:05
WOHLLENBEN Peter
LA VIE SECRÈTE DES ANIMAUX, Un univers chargé d'émotions, 2018, 258 pages, 5*
Un livre dont le principal message est que les animaux ne sont pas si différents que ça de nous, les hommes. Ils ont une vie propre , se reproduisent et vivent des émotions.
« L'homme, d'un point de vue purement biologique, est également un animal et ne saurait s'exclure de la liste. »
« Les animaux ne sont pas des créatures stupides, très inférieurs à nous sur le plan de l'évolution et n'ayant droit, en matière de douleur ou autre ressentie, qu'à quelques retouches, tandis que notre palette, à nous devenait si riche.Le cerf, le sanglier et la corneille mènent leur propre vie, parfaite en soi. «
« Le refus d'accorder autant d'émotions aux animaux repose toujours sur la crainte de voir l'homme perdre sa position privilégiée. »
« Ce que je souhaite, c'est plutôt que nous devenions un peu plus respectueux du monde animé qui nous entoure, qu'il s'agisse des animaux ou de végétaux. »
« Et alors, notre système nerveux central sécrétera des hormones propres à répandre en nous un sentiment auquel nul ne saurait résister : le bonheur! »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« Des coqs qui mentent à leurs poules? Des biches en deuils? Des chevaux qui éprouvent de la honte? »
« Les écureuils n'apprécient pas plus que nous les branches qui leur font mal au dos quand ils dorment. Un matelas de mousse douillet est, en revanche, la garantie d,une bonne nuit de sommeil »
« L'écureuil se réveille régulièrement et, comme il a faim, il descend de l'arbre...chercher l'une de ses nombreuses cachettes. Le fait qu,il tue ces merveilleux oiseaux chanteurs, ne relève pas non plus de la méchanceté. ».
« Les émotions sont un langage non conscient. »
« Il est donc à peu près prouvé que les blessures font souffrir les poissons. »
« Les sangliers ont la fibre sociale et aiment s'entraider pour la toilette ou se coucher blottis les uns contre les autres. On se reconnaît et l'on s'aime toujours. Chez les sangliers, ils préfèrent dormir toujours au même endroit»
« Les abeilles.Chaque colonie consomme plus de trois kilos de miel par mois, l'hiver. »
« Le cerf. L'animal est capable d'abaisser la température des parties extérieures de son corps. Ce procédé lui permet quand même de réduire la consommation de sa précieuse masse grasse. La sensation de faim n'affecte pas le cerf. Soumis, ces derniers flânent et somnolent durant les froides nuits d'hiver. »
« Les insectes vivant en société pratiquent la division du travail. Le concept de super organisme.Des ouvrières qui peuvent vivre jusqu'à six ans. Celles des reines avec leur vingt-cinq ans maximum. L'abeille a quatre-cinq ans de vie. »
« Les grands corbeaux sont des âmes fidèles qui restent tout leur vie avec leur parrtenaire.le grand corbeau peut vivre vingt ans. »
« Les castors cherchent un partenaire pour la vie, jusqu'à vingt ans. »
« Les écureuils du Canada n'acceptent que les bébés de leur famille, nièces, neveux, petits enfants qu'ils reconnaissent par leurs cris caractéristiques. »
« Les souris. C'est étonnamment la vue des congénères en train de souffrir qui fait naître l'empathie chez elles.. »
« Les cochons sont visiblement capables d'empathie. »
« Les oiseaux ce cessent de manifester leur altruisme.La première mésange charbonnière à s'apercevoir du danger pousse un cri d'alarme. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Le talent de conteur et de vulgarisateur de Peter Wohlleben continue d'opérer avec La Vie secrète des animaux.
Les droits des animaux, la prise en compte de leur intelligence et, plus récemment, de leur conscience, la question de la souffrance animale, tous ces sujets sont au coeur de l'actualité.
Après les arbres, Peter Wohlleben nous ouvre, à sa manière toujours simple, personnelle et imagée, les portes d'un nouveau monde caché : non plus seulement la pensée ou l'intelligence animales, mais le champ complet de leurs émotions. » www.babelio.com
UN LECTEUR :
« Vous avez peut être déjà entendu parler de Peter Wohlleben, forestier depuis plus de 20 ans en Allemagne. Il dirige aujourd'hui une forêt écologique et a écrit La vie secrète des arbres, un best seller international traduit dans plus de 30 langues.
A la manière de son précédent ouvrage, La vie secrète des animaux mêle expériences scientifiques vulgarisées (j'ai tout compris alors que je n'ai pas du tout un profil scientifique) et observations subtiles (cela va m'inciter à regarder avec plus d'acuité mon chat!)), anecdotes vécues (il a des chevaux, un bouc et des chèvres, des lapins, un chien…) et histoires extraordinaires.
A ses éventuels détracteurs, ceux qui lui ont reproché son anthropomorphisme dans son ouvrage précédent, il écrit :
Concevoir que les animaux aient des sensations telles que la faim ou la soif est relativement facile; parler à leur propos de bonheur, de deuil ou de compassion, en revanche, en fait bondir certains. Or il n'est pas question du tout d'humaniser, mais juste de mieux comprendre les animaux. Comparer, en effet, sert avant tout à reconnaître que les animaux ne sont pas des créatures stupides, très inférieures à nous sur le plan de l'évolution et n'ayant en droit, en matière de douleur et autres ressentis, qu'à quelques retouches, tandis que notre palette, à nous, devenait si riche. »
Et si selon lui il existe de nombreuses résistances de la part des scientifiques mais aussi des politiques à porter un autre regard sur les animaux c'est que derrière cette position, il y a la question de l'élevage industriel et de la chasse.
En vous plongeant dans les courts chapitres de la vie secrète des animaux, vous allez apprendre comment les coqs mentent à leur poules, comment les abeilles maintiennent la bonne température dans une ruche, comment le hérisson consomme le moins d'énergie possible pendant l'hiver, comment s'organise la division du travail chez les fourmis, ce que fait le bouc pour attirer la chèvre (à ne pas refaire chez vous )) et mille autres choses.
Peter Wohlleben bouscule des idées reçues (non les cochons ne sont pas sales et sont bien plus intelligents qu'on ne le pense), il s'interroge sans cesse sur la frontière qui sépare l'homme de l'animal et sur ce qui, au contraire, les unit.
Si vous êtes déjà très calé quant à la vie des animaux, il y a fort à parier que vous reprochiez à cet ouvrage de sauter d'animal en animal sans aller assez loin.
En tant que novice (et n'ayant pas l'esprit scientifique), j'ai apprécié le talent de conteur de l'auteur et l'idée prégnante -mais pas si ordinaire – que l'homme ne doit plus se penser comme au centre de tout. « www.babelio.com
| |
|
|
|
|
|
|
|
se réaliser, petite philosophie de l'épanouissement personnel, 2009, 180 pages, Marabout
27/01/2019 15:16
LACROIX Michel
SE RÉALISER, Petite philosophie de l'épanouissement personnel, 2009, 180 pages, Marabout
Un livre qui m'a permis de mieux me comprendre et comprendre le cheminement de ma vie, de mes choix de carrière et de société.
Ce livre dont le sujet principal est la réalisation de soi est présenté à travers les divers siècles de l'épanouissement de l'homme, de Platon à Jean-Paul Sartre tout en tenant compte que la notion d'individu autonome est une invention européenne et nord-américain de la fin du 18ième siècle.
Aristote : »La Cité existe pour permettre à l'homme de vivre bien. La vita activa.
La réalisation de soi. Entre la société et moi s'établit une sorte de deal gagnant-gagnant.Il est à la fois un instrument de critique sociale et un moteur de changement social.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
PAUL VALÉRY ; » Le plus vrai d'un individu, c'est son possible. »
« Je me recentre sur moi-même dans ma subjectivité. »
Se réaliser. »Elle indique, d'une part, que mon moi constitue la matière première à partir de laquelle s'opère le travail de réalisation personnelle et , d'autre part, que c'est par moi-même que cette réalisation aura lieu. La réalisation de soi est une création de moi-même par moi-même. »
JEAN-PAUL SARTRE : »Je n'ai d'autre loi que celle que je me donnerai. »
PLATON. »l'individu sait maintenant en quoi consiste sa vraie nature. Il peut enfin connaître la plénitude. Il peut épanouir son humanité. »
« Car se réaliser, c'est prendre des risques . Le risque de manquer de repères. De s'enfermer dans son moi. De s'égarer. Le risque de la liberté. »
« C'est mon potentiel qui me définit Je suis un réservoir de capacités d'agir et de raisons d,agir.Le comment et le pourquoi. Les aptitudes doivent pouvoir s'appuyer sur des motivations sinon elles ne débouchent sur rien. Il faut avoir les moyens de ses ambitions et les ambitions de ses moyens. Elles se renforcent mutuellement. »
HEIDEGGER. »De vouloir le développement autonome de toutes ses facultés. »
« La pensée positive. Croire dans mon potentiel,dans mes possibilités. Je crois en son progrès. Je détecte les croyances erronées que j'entretiens sur moi-même et je m'efforce de supprimer ces croyances.Ces pensées parasites encombrent ,on courant de conscience, m'empêchent de tirer parti de mon potentiel. Cassez la vison la vision qui vous freine.
Je restaure une pensée positive de moi-même pour installer profondément en moi cette croyance dans mes ressources.
L'autoréalisation est d'abord une autopersuasion. »
« Augmenter mon être, aller jusqu'au bout de moi-même, devenir ce que je suis. Le potentiel me conduira spontanément vers le bien. «
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :Résumé :
Quand on pense développement personnel, on pense souvent aux inspirations apportées par le bouddhisme, le yoga ou le taoïsme. Mais on oublie toutes les réflexions et les expériences proposées par la philosophie et la littérature occidentales. Goethe, Stendhal, Hegel, Kierkegaard, Sartre, Emmanuel Mounier n'ont cessé de s'interroger sur le développement de l'individu et les moyens de s'épanouir.
Conçu comme un guide philosophique, ce nouveau livre de Michel Lacroix permet à tous de se saisir de ces richesses culturelles pour avancer sur le chemin de la réalisation de soi, un chemin qui peut bifurquer vers l'action aussi bien que la contemplation, et qui, parfois, peut conduire dans certaines impasses comme l'hyperactivité ou le fantasme de grandeur...
Pas de techniques simpliste ici, mais un éclairage novateur sur le potentiel humain, la confiance en soi ou la pensée positive tels que les ont imaginés nos plus grands penseurs.
UN LECTEUR :
« Un beau livre qui n'a pas pour but d'indiquer la voie, de donner méthodes et recettes pour atteindre l'épanouissement personnel. Il a pour but de comprendre, "de construire une notion claire et distincte, comme on disait autrefois, de la réalisation de soi."
En 26 chapitres, très bien construits et argumentés, l'auteur aborde la question sous l'angle philosophique, historique, social, spirituel. Avançant pas à pas, il éclaire cette notion vaste et profondément singulière et intime de la "réalisation de soi" qui selon lui est l'une des grandes idées-forces de notre temps.
Un essai, très bien écrit, très facile à lire, où l'auteur interroge l'origine, l'évolution, le bien-fondé, les risques, et les bienfaits de cette question centrale, au coeur de notre humanité. Sa démonstration permet de mieux comprendre comment nous sommes passés de l'extra-détermination à l'intro-détermination, d'une vision pessimiste de l'homme à une anthropologie optimiste, au risque de sombrer dans le donjuanisme et le fantasme de toute puissance, au risque de voir le "nous" se dissoudre au profit du "je". La volonté, le choix, l'action sont quelques uns des thèmes abordés dans cette passionnante réflexion. «
www.babelio.com
| |
|
|
|
|