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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 198 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    [ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]

    LA VIE, LA MORT, LA VIE, LOUIS PASTEUR, 1822-1895, de Erik ORSENNA, 2015, 191 pages, ****

    30/12/2017 13:10

    LA VIE, LA MORT, LA VIE, LOUIS PASTEUR, 1822-1895, de Erik ORSENNA, 2015, 191 pages, ****


    ORSENNA Erik

    LA VIE, LA MORT, LA VIE, LOUIS PASTEUR, 1822, 1895, 2015,191 pages, ****

    Un livre qui nous fait connaître à la fois le personnage qu'était Louis Pasteur et son œuvre éloquente, persuasive. Un homme déterminé qui a rencontré des échecs académiques au début de ses études mais qui croyait en lui-même et en l'homme souffrant détruit par la maladie qui avait besoin de son aide.

    L'auteur avec son écriture éloquente rend hommage à un grand chercheur qui a marqué son époque et l'humanité en sauvant des vies par sa ténacité, sa persistance.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « La science ne doit pas être une discipline quasi esthétique, une sorte d'art pour l'art. Il faut toujours trouver des applications concrètes aux progrès de la connaissance. »

    « Il va plonger dans une de ses manifestations les plus générales : la fermentation.Avec pour seul allié son cher microscope.PASTEUR poursuit leur travail.D'abord il va s'occuper du jus de betterave. »

    « Sans énergie, nul organisme ne peut se développer. La cellule n'échappe pas à cette règle. La cellule active son plan B : la fermentation. »

    « PASTEUR parvient à démontrer que toutes les fermentations sont l'oeuvre d'un petit être vivant, le ferment..une levure ou une bactérie.La fermentation est un des mécanismes de la vie.Il vient de créer une deuxième science : la microbiologie.Et comme à son habitude, il passe ses jours derrière son microscope »

    « PASTEUR déteste être devancé. »

    « PASTEUR ne riait jamais. »

    « Si la vie peut surgir de rien en milieu stérile, nul besoin de Créateur. »

    « Nous buvons 90% de nos maladies. Chaque année, l'eau, source de vie, provoque la mort de trois millions et demi de personnes, 6% de tous les décès. »

    « Tous les animaux non vaccinés sont morts : tous les vaccinés broutent et gambadent. »

    « L'institut aura trois missions : SOIGNER, CHERCHER, ENSEIGNER. »

     

    Résumé :



    « Treize années durant, chaque jeudi après-midi, l'Académie française m'a offert le privilège d'avoir comme voisin le Prix Nobel de médecine, François Jacob.

    Comme deux potaches, nous bavardions. Mon ignorance abyssale en biologie l'accablait.
    C'est lui qui m'a donné l'idée de ce livre : "Puisque, par on ne sait quel désolant hasard, tu occupes le fauteuil de Pasteur, plonge-toi dans son existence, tu seras bien obligé d'apprendre un peu !"

    Voici, racontés par un ignorant qui se soigne, quelques-uns des principaux mécanismes de la vie.

    Voici mises à jour les manigances des microbes, voici dévoilés les sortilèges de la fermentation, voici l'aventure des vaccinations. Voici, bien sûr, la guerre victorieuse contre la rage.

    Voici Marie : plus qu'une épouse, une complice, une organisatrice, une alliée dans tous les combats.

    Voici un père qui a vu trois de ses filles emportées par la maladie à deux ans, neuf ans et douze ans. La mort ne lui aura jamais pardonné d'avoir tant fait progresser la vie.

    Dans ce XIXe siècle assoiffé de connaissances, voici LE savant. » LES ÉDITEURS


     

    UNE LECTRICE :

    « Erik Orsenna occupe le fauteuil de Louis Pasteur à L Académie Française et c'est sans doute ce qui lui a donné l'idée de ce livre, encouragé en cela par son voisin à l'Académie François JacobPrix Nobel de Médecine.
    Erik Orsenna avait déjà écrit une très belle biographie d'André le Nôtre en 2000 et cette biographie de Pasteur est vraiment passionnante.
    Erik Orsenna ne connaissait rien au départ dans les domaines de la biologie et de la médecine et pourtant nous avons ici quantité d'informations sur la médecine de l'époque et les avancées de la recherche médicale à cette époque.
    Cette biographie en peu de pages va à l'essentiel et rend hommage aux travaux de Louis Pasteur, connu surtout pour ses vaccins contre la rage mais qui était aussi un des pionniers de la microbiologie. On découvre un travailleur acharné, assisté par son épouse Marie, un père qui voit disparaître trois de ses filles emportées par la maladie.
    Ses conflits avec le médecin allemand Koch qui va trouver le bacille responsable de la maladie de la tuberculose font l'objet d'un chapitre intéressant, de même que les différents qui l'opposaient à l'autre géant du XIX ème siècle français: Victor Hugo.
    En peu de pages Erik Orsenna nous restitue une époque de découvertes, de travail acharné et de foi dans le progrès. «  www.babelio.com






    HOMO DEUS, de Yuval Noah HARARI, 2017, 456 pages

    08/02/2018 17:33

    HOMO DEUS, de Yuval Noah HARARI, 2017, 456 pages


     

    HARARI Yuval Noah 

    HOMO DEUS, une brève histoire de l'avenir, 2017, 456 pages et annexes

    J'ai aimé les deux premières parties du livre mais je me suis embourbé avec la troisième partie qui nous prédit un avenir dirigé par les algorithmes des ordinateurs des multinationales comme Facebook, Google et compagnie.

    Les algorithmes sont des opérations pour trouver des solutions, régler un problème précis selon des données. L'algorithme prend les bonnes décisions. Les organismes sont des algorithmes. Chaque animal-- y compris Homo sapiens-- est un assemblage d'algorithmes.

    Le moi individuel est une illusion. La science prend beaucoup d'importance dans nos vies futures.

    Je préfère vivre dans mon présent que de remettre ma vie entre les mains de la science de l'informatique, de l'ordinateur qui me dira quoi faire, quoi éviter, par quoi le remplacer pour vivre mieux pleinement.

    « Les choses arrivent simplement, l'une après l'autre. Le monde moderne ne croit pas en un dessein, juste à la cause. La modernité a une devise, c'est «  les emmerdes, ça arrive» Rien nous contraint, sauf notre ignorance. »

    Ce bouquin est le Choc du Futur du XX1 siècle et annonce que les machines du futur détiendront le savoir et la connaissance. « 

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    Pour en savoir davantage :

     

    LA PRESSE.

     

    LIVRE HOMO DEUS – UNE BRÈVE HISTOIRE DE L’AVENIR

    « Sapiens – une brève histoire de l’humanité retraçait l’histoire de l’humanité. Homo deus interroge son avenir. Le nouveau livre de Yuval Noah Harari offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXIe siècle.

    Homo deus – une brève histoire de l’avenir Yuval Noah Harari Éditions Albin Michel, 2017 456 pages

    LIVRE HOMO DEUS – UNE BRÈVE HISTOIRE DE L’AVENIR

    LA BOMBE À RETARDEMENT AU LABORATOIRE

    Le monde d’aujourd’hui est dominé par le package libéral : individualisme, droits de l’homme, démocratie et marché. Pourtant, la science du XXIe siècle est en train de miner les fondements de l’ordre libéral. […]

    Si les libéraux apprécient tant la liberté, c’est qu’ils attribuent aux êtres humains un libre arbitre. Selon le libéralisme, les décisions des électeurs et des clients ne sont ni déterministes ni aléatoires. Les gens subissent bien entendu l’influence de forces extérieures et d’événements relevant du hasard, mais en fin de compte chacun de nous peut brandir la baguette magique de la liberté et décider par soi-même.

    C’est la raison pour laquelle le libéralisme accorde tant d’importance aux électeurs et aux clients, et nous invite à suivre notre cœur et ce qui nous fait du bien. C’est notre libre arbitre qui donne du sens à l’univers, et puisque aucune personne extérieure ne saurait savoir ce que vous éprouvez vraiment ni prédire avec certitude votre choix, ne vous fiez pas à un Big Brother pour veiller sur vos intérêts et vos désirs.

     

    L’attribution du libre arbitre aux êtres humains n’est pas un jugement éthique : elle prétend être une description factuelle du monde. Cette soi-disant description factuelle pouvait bien avoir un sens au temps de John Locke, Jean-Jacques Rousseau et Thomas Jefferson, mais elle s’accommode mal des toutes dernières découvertes des sciences de la vie. La contradiction entre libre arbitre et science contemporaine est l’éléphant dans un laboratoire : beaucoup préférèrent ne pas le voir en se penchant sur leurs microscopes ou leur scanner d’IRM1.

    Au XVIIIe siècle, Homo sapiens était une mystérieuse boîte noire, dont les rouages internes demeuraient insaisissables.

    Dès lors, quand les savants demandaient pourquoi un homme en arrivait à sortir un couteau pour en poignarder un autre à mort, une réponse acceptable consistait à dire : « Parce qu’il a choisi de le faire. Il a usé de son libre arbitre pour choisir le meurtre. Il est donc pleinement responsable de son crime. » Au cours du siècle dernier, les chercheurs ont ouvert la boîte noire de Sapiens : ils ont découvert qu’il n’y avait en lui ni âme, ni libre arbitre, ni « soi » ; uniquement des gènes, des hormones et des neurones obéissant aux mêmes lois physiques et chimiques qui gouvernent le reste de la réalité. Aujourd’hui, quand des chercheurs demandent pourquoi un homme a sorti un couteau et poignardé quelqu’un, répondre « parce qu’il l’a choisi » laisse sur sa faim. Les généticiens et les spécialistes du cerveau offrent une réponse bien plus détaillée : « Il l’a fait en raison de tels ou tels processus biochimiques du cerveau, lesquels reflètent à leur tour des pressions évolutionnistes anciennes, couplées à des mutations aléatoires. »

    Les processus cérébraux électrochimiques qui mènent au meurtre sont soit déterministes ou aléatoires, soit un mélange des deux : ils ne sont jamais libres. Par exemple, quand un neurone lance une charge électrique, ce peut être une réaction détermininiste aux stimuli extérieurs ou le résultat d’un événement aléatoire, comme la décomposition spontanée d’un atome radioactif. Aucune de ces options ne laisse la moindre place au libre arbitre. Les décisions prises au terme d’une réaction en chaîne d’événements biochimiques, chacun d’eux étant déterminé par un événement antérieur, ne sont certainement pas libres. Les décisions résultant d’accidents subatomiques aléatoires ne sont pas libres non plus. Et quand les accidents aléatoires se mêlent à des processus déterministes, nous obtenons des issues probabilistes, mais cela n’équivaut pas pour autant à la liberté.

    Supposons que nous fabriquions un robot dont l’unité centrale serait reliée à un morceau d’uranium radioactif. Quand il s’agit de choisir entre deux options – mettons appuyer sur le bouton de droite ou de gauche – , le robot compte le nombre d’atomes d’uranium qui se sont décomposés au cours de la minute précédente. Si le nombre est pair, il presse le bouton de droite ; s’il est impair, le bouton de gauche. Nous ne pourrons jamais être certains des actions d’un tel robot. Mais personne ne qualifierait pour autant ce « machin » de « libre » ni ne songerait à lui permettre de participer à des élections démocratiques ou à le juger légalement responsable de ses actions.

    Au mieux de nos connaissances scientifiques, déterminisme et aléatoire se sont partagé la totalité du gâteau, sans laisser ne serait-ce qu’une miette à la « liberté ».

    De même que le mot « âme », le mot sacré de « liberté » est un terme creux, dépourvu de tout sens discernable. Le libre arbitre n’existe que dans les histoires imaginaires que les hommes ont inventées. […]

    Si tout cela peut paraître terriblement compliqué, il est étonnamment facile de tester cette idée. La prochaine fois qu’une pensée vous traverse l’esprit, prenez le temps de vous demander : « Pourquoi cette pensée-là ? Ai-je décidé voici une minute d’y penser et de penser précisément à cela ? Ou a-t-elle surgi sans orientation ni autorisation de ma part ? Si je suis bel et bien le maître de mes pensées et de mes décisions, puis-je décider de ne penser à rien au cours des soixante prochaines secondes ? » Essayez donc, vous verrez bien. »

    http://plus.lapresse.ca/

    UN LECTEUR :

    « Dans son précédent bouquin Sapiens : Une brève histoire de l'humanité j'ai appris que l'homme a évolué en construisant des mythes unificateurs de groupes pour construire des civilisations et inventé la société. Homo Deus Une brève histoire de l'avenir de Yuval Noah Harari nous raconte sa vision de l'homme du futur, une élite d'hommes améliorés brisant la chaine du Je au profit du Collectif. L'auteur nous met en garde de l'entrée de l'intelligence artificielle dans nos vies et de l'internet tout objets qui peut rendre l'homme obsolète dans un futur proche. Dans ce bouquin l'âme et la conscience disparait au profit d'algorithmes biochimique . Ce bouquin est le Choc du Futur du XX1 siècles et annonce que les machines du futur détiendront le savoir et la connaissance. «  www.babelio.com






    MA MÈRE AVAIT RAISON, d'Alexandre JARDIN, 2017, 214 pages, ****.5

    17/02/2018 16:08

    MA MÈRE AVAIT RAISON, d'Alexandre JARDIN, 2017, 214 pages, ****.5


     

    JARDIN Alexandre

    MA MÈRE AVAIT RAISON, roman, 2017, 214 pages, ****.5

    Un roman qui ressemble vraiment à un récit. J'ai immédiatement aimé sa mère ou plutôt la femme libre, libérée qui fonce dans la vie en ligne droite sans se préoccuper des autres même de son mari, de ses enfants, de ses amis et amants.

    Elle est telle quelle avec tout le monde. Elle ne fait aucune concession, c'est à prendre ou à laisser. Elle n'est ni autoritaire ni dominante, elle est seulement elle-même en famille, en société, avec toutes les relations humaines de sa vie.

    Cette femme reste seule libre de sa vie, de ses actes.

    Son fils dit d'elle : «  Ta vie endiablée, excessive et abondante de tout, furieuse d'honnêteté.

    Une dangerosité bienfaisante. La force d'être, d'un courage féroce. Ta folie fut aussi une sagesse.

    « En amour , je veux vivre un chef d'oeuvre, sinon rien. » La plus libre des femmes. Le sexe libre, la luxure. «  La fidélité n' pas cours avec moi.

    Un roman touchant, un personnage touchant, inattaquable.

    Un roman d'une écriture profonde et raffinée.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter.

     

    « Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir. »

    « Dans le mouvement de la vie, chacun évite le mur de ses peurs. »

    « S'élancer dans les gouffres permet à nos ailes de pousser. »

    « FANOU. Sa mère. Combien de versions de toi as-tu osé essayer? Autoriser les autres à être eux-mêmes. »

    « Fils. Être au maximum de ma possibilité d'être. FANOU. Tu hais les demis-vivants, les biaiseux et les ose-petit. »

    « Lui. Jamais je t'ai vu envisager d'être dominée. Tu te contentes d'exister sans justification.L'intransigeance. La rigueur. Il faut avoir le courage de vivre. Le goût farouche de l'intrépidité. Le vrai courage d'être soi »

    « La vérité réside toujours dans le roman que l'on se raconte pour arriver à vivre. Le vrai réel, c'est l'histoire qui nous constitue, pas les faits. S'interroger, c'est accoucher de soi.»

    « L'incohérence superbe, c'est la vie même. »

    « OSER ÊTRE SOI DEMEURE LE PLUS GRAND DÉFI. L'OCCASION D'ÊTRE VRAI. »

    « De la liberté dangereuse. Je suis ainsi. »

    « Protéger un être c'est le sous-estimer. »

    « L'infini est ta mesure, l'absolu ton oxygène. »

    « FANOU. Un amour où l'on est absolument vrai, très violent et très tendre, animal et spirituel, à la fois fidèle et infidèle, triste et gai. Le tout dans la légèreté, la spontanéité. Un amour parfait animal et vivifiant...cette perfection morale, sexuelle et affective : un amour inconditionnel. Tel que ça doit être. »

    « Qui suis-je pour douter d'eux? »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    «  Ce roman vrai est la pierre d’angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’histoire de la mère d’Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’impose comme l’antidote absolu de notre siècle timoré.

    Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même.
    Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle.
    Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir. »

    https://www.grasset.fr/ma-mere-avait-raison

     

    Résumé :

    « Sans le doute le livre le plus drôle et le plus déchirant d’Alexandre Jardin. Celui caché derrière tous ceux qu’il a déjà consacrés à sa famille; celui qui révèle la pièce maitresse : sa mère.
    Après le clan bizarre et merveilleux (  Le roman des Jardin  ), le grand-père sombre (  Des gens très bien  ), le père fantasque qui ignorait la peur (  Le Zubial ), voici le portrait d’une femme qui s’autorisa à être entièrement elle-même. Car la mère d’Alexandre Jardin est le contraire de notre époque éprise de règles, de politiquement correct, de précautions : c’est l’antidote absolu de notre siècle timoré. Elle ose tout.
    Le monde la jugera, aimera son courage, la détestera, l’enviera, l’imitera, en rira, en parlera. Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions, elle est le roman même. Un roman  qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la touche de chagrin l’emporte au début comme à la fin car la magicienne n’est pas éternelle. Alexandre Jardin nous livre le texte qu’il aurait écrit après sa mort, en forme d’adieu.
    Certaines femmes ne devraient pas mourir.
    Par ce livre écrit en totale liberté, sa légende survivra. » www.babelio.com


     

    UNE LECTRICE : ****.5

    «J 'ai toujours beaucoup apprécié les romans d'Alexandre Jardin.
    J'ai toujours aimé sa fantaisie dans l'écriture et "l'anti-conformisme" de ses histoires. Il m'a donné une vision de la vie de couple et de la vie tout court, plus originale, vivante et pétillante.
    Je comprends un peu mieux ce que l'héritage familiale et notamment ici l'héritage maternelle lui a transmis et dans quel environnement il s'est construit.

    C'est l'histoire...
    D'un homme qui fait une magnifique déclaration d'amour à sa mère. Une femme hors norme qui a toujours assumé ce qu'elle était ainsi que ses choix, même si cela pouvait choquer.
    Son leitmotiv était de vivre pleinement et non pas à pas à moitié, d'avancer et d'être soit même, sans se soucier de ce que l'on pouvait en penser.
    Elle a fait faire des choses insensées à ses enfants, que certains diraient indigne d'une mère mais leur a apporté un regard magique sur la vie. Elle n'a pas toujours été une mère parfaite mais ce n'est vraiment pas ce que son fils retient.
    A l'aube de ses 80 ans, notre auteur qui n'arrive pas à envisager son départ, qu'il sait pourtant inéluctable lui rend un superbe hommage.
    Un très beau lire et à offrir à toutes ces personnes qui hésitent à se lancer dans leur vie, qui se laissent mourir à petit feu dans un quotidien qui ne leur convient pas et qui rêvent d'autre chose. Nous sommes maîtres de notre vie quoi que l'on en dise.
    Et vive la légèreté, la fantaisie et la folie... » www.babelio..comm.. 






    L'HEURE DE S'ENIVRER, L'univers a-t-il un sens?, de Hubert REEVES, 1986, 234 pages, appendices, notes, ****

    10/03/2018 18:27

    L'HEURE DE S'ENIVRER, L'univers a-t-il un sens?, de Hubert REEVES, 1986, 234 pages, appendices, notes, ****


    REEVES Hubert

    L'HEURE DE S'ENIVRER, L' univers a-t-il un sens? 1986, 234 pages, appendices, notes, ****

    Pulsion de mort. « L'humanité prépare fébrilement son propre suicide. « 

    L'univers. Notre système solaire.Notre galaxie, sa naissance a 15 milliards d'années.

    « La pulsion de vie est aussi une gestation de l'intelligence. Une pulsion de mort. Ces deux pulsions contradictoires, loin d'être étrangère l'une à l'autre, nous paraîtrons indissolublement mêlées. »

    « L'éveil de la jubilation est, je crois, l'antidote le plus efficace contre l'absurde à tous les degrés. »

    « L'humanité fait tout ce qu'elle peut (et plus encore) pour amener, le plus vite possible, son autodestruction. »

    « De toutes les divinités, la bombe atomique est sans doute le plus despotique, la plus cruellement exigeante. »

    « Un kilo d'uranium dégage plus de chaleur que mille tonnes de dynamite. Une tonne d,uranium fera disparaître de la carte la plus grande des villes de la planète. »

    « La technologie est envahissante. Elle entraîne sa propre expansion territoriale. »

    « Dans la nature tout se déglingue, et l'être humain ne fait qu'accélérer ces processus destructeurs. »

    « Des centaines de millions de galaxies ont déjà été détectées. Dispersées sur des milliards d'années-lumières. L'univers est sans limites. »

    « La science nous enseigne que tout ce qui existe--pierre, étoile, grenouille ou être humain—est fait de la même matière, des mêmes particules élémentaires. Seul diffère l'état d'organisation de ces particules les unes par rapport aux autres. »

    « Si nous avons un rôle à jouer dans l'univers, c'est bien celui « d'aider » la nature à accoucher d'elle-même. »

    « L'être le plus menaçant est aussi celui qui puisse réussir l'accouchement. »

    « Les atomes durent. Ils sont invulnérables. Les organismes vivants, à l'inverse, sont menacés perpétuellement. À plus long terme, ils sont condamnés. La mort est une réalité cruelle du monde des vivants.»

    « IL IMPORTE » DE PENSER GLOBALEMENET ET D'AGIR LOCALEMENT. »

    « L'énergie nucléaire ne remplit aucune des promesses qui la rendait au début tellement séduisante. Elle n'est ni illimitées, ni propre, ni quasi gratuite. Les réserves d'uranium sont très limitées, même au niveau des trop dangereux surrégénérateurs. »

    « Il y a 60 ans, le plutonium était totalement absent de notre TERRE. Aujourd'hui, grâce à l'opération des réacteurs, il y en a des milliers de tonnes. Dix kilos suffisent à faire une bombe atomique. »

    « SEULE L'ÉNERGIE SOLAIRE PEUT SATISFAIRE les exigences de l'humanité pendant des milliards d'années. »

    « Ce qui importe, écrivait NIETZSCHE, CE N'EST PAS TELLEMEENT CE QUI EST VRAI, C'EST CE QUI AIDE À VIVRE. CE CHACUN INCLUS TOUS LES ÊTRES HUMAINS. »

    « DORMEZ EN PAIX, NOUS PENSONS POUR VOUS. »

    « L'armement nucléaire semble, partout, échapper au contrôle démocratique. »

    « Grâce au labeur des artistes, la réalité acquiert de nouvelles dimensions, l'univers gagne en splendeur et en richesse. »

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    Résumé :


    « L'heure de s'enivrer. L'univers a-t-il un sens?"Ainsi, toutes ces combinaisons infiniment fertiles de la matière, cette activité nucléaire des étoiles, ce bourdonnement électromagnétique des nébuleuses interstellaires, cette fièvre biochimique exubérante de l'océan primitif, tout cela n'aurait d'autre sens que de préparer l'holocauste nucléaire? La conscience n'émergerait-elle - en quinze milliards d'années - que pour s'éliminer en quelques minutes?Nous (notre génération) sommes les témoins et les acteurs de cette période de l'histoire où ce problème entre dans sa phase décisive. Si nous avons un rôle à jouer dans l'univers, c'est d'aider la nature à accoucher d'elle-même. L'être le plus menaçant est aussi le seul qui puisse faire réussir l'accouchement.L'intelligence n'est pas nécessairement un cadeau empoisonné. L'absurde est encore évitable. L'éveil de la jubilation est, peut-être, l'antidote le plus efficace." H.R.

    UN LECTEUR :

    « « L'heure de s'enivrer » : un essai en quatre parties : « Pulsion de mort », « Pulsion de vie », « Péché originel » et "Une note d'espoir », divisés en treize chapitres parmi lesquels «L'intelligence est-elle un cadeau empoisonné ? » ou «La fertilité des déséquilibres »… accompagnés de quatres appendices …
    Pour ceux, peu familiers des « sciences » et plus particulièrement de la physique au sens large, et qui avaient pris et qui avaient pris pied dans « la noble matière » par l'intermédiaire de la prose vulgarisatrice d'Hubert Reeves avec « Patience dans l'azur », « L'heure de s'enivrer » pourra paraître un tantinet ardu. La complexité féconde de la nature, les différents niveaux d'entropie…
    Heureusement, et fort de sa capacité à expliquer le complexe avec des mots simples, Hubert Reeves a indiqué par un système d'astérisques, les chapitres « pour aller plus loin », réservés aux « initiés » ; les autres étant très accessibles et suffisants à une compréhension globale du propos.
    Un ouvrage parfois difficile, où l'auteur utilise sa grande culture scientifique pour « déborder » dans les domaines de la politique et de philosophie, à l'image des antiques… 
    On pourrait lui reprocher - ça s'est vu - une certaine naïveté dans ces domaines où il semble beaucoup moins pointu qu'en sciences. Pour ma part, j'y ai vu une certaine fraîcheur… Peut-on parler de légèreté - hors dans la forme - quand la question posée n'est autre, et elle n'est pas nouvelle, que : « l'univers a-t-il un sens » ?

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    LE MYSTÈRE HENRI PICK, roman de David FOENKINOS, 2016, 285 pages

    13/04/2018 17:09

    LE MYSTÈRE HENRI PICK, roman de David FOENKINOS, 2016, 285 pages


    FOENKINOS David

    LE MYSTÈRE HENRI PICK, roman,2016, 285 pages, ****

    Un roman dont l'unique intrigue est de découvrir qui est HENRI PICK celui qui a écrit le dernier succès littéraire LES DERNIÈRES HEURES D'UNE HISTOIRE D'AMOUR. Un roman qui nous tient en haleine telle une enquête sur une personne disparue car peu de personnes connaissaient HENRI PICK et surtout son talent d'écrivain.

    L'auteur nous transporte de la Bretagne à Paris dans un va et vient continuel avec une écriture de journaliste enquêteur chevronné. David Foenkinos nous parle de l'amour de la littérature et des personnes qui se battent pour la défendre avec des clins d'oeil multiples au lecteur......... Avec cette "Fantaisie "L'auteur nous prouve ainsi la diversité de son style, les multiples facettes de son talent et son humour pétillant........
    Une enquête faite de suspense et de situations diverses qui nous font passer un bon moment .

    Avec une ironie certaine, il dénonce l'industrie du livre, les multiples stratagèmes usuels et le marketing pour fabriquer des best-sellers, les désillusions, les coulisses et les compromis , l'impact aussi d'une émission littéraire.........
    Comment les médias peuvent s'emparer d'un phénomène et transformer la vie des gens ?

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresente.vip-blog.com, à visiter

    «  En hommage, un lecteur passionné a créé la Bibliothèque des livres refusés. Le bibliothécaire de Crozon, en Bretagne, eut envie de faire la même chose. Il créa ainsi la version française de la Bibliothèque des refusés. »

    « GOURVEC était un être réfléchi et sage, pour qui les mots avaient un sens et une destination. »

    « Tout avoir équivaut à ne plus rien vouloir. »

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « En Bretagne, un bibliothécaire décide de recueillir tous les livres refusés par les éditeurs. Ainsi, il reçoit toutes sortes de manuscrits. Parmi ceux-ci, une jeune éditrice découvre ce qu'elle estime être un chef-d’œuvre, écrit par un certain Henri Pick. Elle part à la recherche de l'écrivain et apprend qu'il est mort deux ans auparavant. Selon sa veuve, il n'a jamais lu un livre ni écrit autre chose que des listes de courses... Aurait-il eu une vie secrète ? Auréolé de ce mystère, le livre de Pick va devenir un grand succès et aura des conséquences étonnantes sur le monde littéraire. Il va également changer le destin de nombreuses personnes, notamment celui de Jean-Michel Rouche, un journaliste obstiné qui doute de la version officielle. Et si toute cette publication n'était qu'une machination? 
    Récit d'une enquête littéraire pleine de suspense, cette comédie pétillante offre aussi la preuve qu'un roman peut bouleverser l'existence de ses lecteurs. » LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR :

    « La petite ville finistérienne de Crozon, déjà connue pour son festival de musique le Bout du Monde, disposerait d'une bibliothèque municipale un peu particulière. Selon l'écrivain David Foenkinos, un de ses rayonnages serait en effet exclusivement consacré aux livres non retenus par les éditeurs, des bouquins voués en quelque sorte à l'oubli.
    Les chefs-d'oeuvre ne se bousculent guère sur l'étrange étagère bretonne et pourtant une éditrice junior de chez Grasset, de passage dans la région en compagnie de son écrivaillon d'amoureux, déniche un jour un roman qui agite bien vite le Tout-Paris de l'édition et par extension les lecteurs de la France entière.
    “Les Dernières Heures d'une histoire d'amour”, le roman en question, non seulement raconte la fin d'une passion amoureuse mais relate aussi en parallèle l'agonie d'Alexandre Pouchkine blessé à mort lors d'un duel au pistolet à Saint-Pétersbourg un matin de l'hiver 1837.
    A en croire la rumeur, feu un pizzaïolo crozonnais du nom d'Henri Pick serait l'auteur de cette oeuvre littéraire devenue bien vite le best-seller de l'année. Même sa veuve, la dame de Pick (*), aujourd'hui âgée de quatre-vingts ans finit par croire au talent d'écrivain de celui qui, durant leurs nombreuses décennies de vie commune, ne lui a jamais écrit le moindre mot d'amour... 
    Avec ses personnages très français moyens et pour la plupart sur le fil du rasoir d'une existence peu enthousiasmante, David Foenkinos réussit un roman original, captivant, drôle parfois.
    Tel un auteur de polars, il se joue avec malice des certitudes du lecteur qui patientera, non sans plaisir, jusqu'à l'épilogue pour percer enfin “Le mystère Henri Pick”. « www.babelio.com






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