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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 198 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LES OUBLIÉS DU DIMANCHE, roman de Valérie PERRIN, 2015, 379 pages

    10/02/2016 18:54

    LES OUBLIÉS DU DIMANCHE, roman de Valérie PERRIN, 2015, 379 pages


    PERRIN Valérie

     LES OUBLIÉS DU DIMANCHE,roman, Albin Michel, 2015, 379 pages

     Un roman beau, éclatant qui se lit comme un récit,un conte tiré d'une expérience personnelle. Un livre amical, un récit de souvenirs ancients inspiré de confidences de relations humaines personnelles. Un roman altruiste pour qui chaque personnage est important car toute vie a un message à livrer, un secret à confier d'une génération à l'autre. Les personnages dévoilent leur expérience de vie personnelle de 1926 à 1996. Une période de vie imposante qui comprend plusieurs générations.Un roman de confidences spontanées, sans gêne, en toute confiance. Une gâterie, un délice pour lecteur.

    Un roman touchant et une auteure incontestable à découvrir.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Être vieux, c'est être jeune depuis plus longtemps que les autres."

    "Mais je ne sais pas à partir de quand on est vieux.Madame LeCamus, ma chef de service, dit que c'est à partir du moment où on ne peut plus s'occuper de sa maison seul.Que ça commence quand il faut laisser la voiture dans le garage parce qu'on devient un danger public et que ça finit quand on se casse le col du fémur. Moi je pense que ça commence avec la solitude. Quand l'autre est parti. Pour le ciel ou pour quelqu'un."

    "...on devient vieux quand on commence à radoter et que c'est une maladie  qui peut s'attraper très jeune...que ça vient avec la sourde oreille et les clés qu'on cherche dix fois par jour.

    J'ai 21 ans et je cherche mes clés dix fois par jour. JUSTINE."

    "Ce jour-là, j'ai compris que les ancients, il suffit de les toucher, de leur prendre la main pour qu'ils se racontent."

    "HÉLÈNE m'a raconté toute sa vie. Tout mais en puzzle."

    "LUCIEN n'est pas croyant. Il pense que la religion c'est juste la beautée de la musique. Un truc pour asservir les gens."

    "JULES. Il a tellement de grâce que se sont les choses qui dansent autour de lui.Il est beau comme c'est pas permis"

    "...ce n'est pas une vie de vivre auprès d'aveugle. Qu'un jour ou l'autre, on a forcément envie de vivre avec quelqu'un qui nous regarde"

    "Si y a un paradis, y a forcément un bistrot."

    "Le bon Dieu ferait mieux de venir faire son marché ici, chez les vieux, on ne sert plus  à rien."     

    "L'amour ne supporte aucune explication."

           

    Pour en savoir davantage:

           

    "Justine, vingt et un ans, aime les personnes âgées comme d’autres les contes. Hélène, presque cinq fois son âge, a toujours rêvé d’apprendre à lire. Ces deux femmes se parlent, s’écoutent, se révèlent l’une à l’autre jusqu’au jour où un mystérieux « corbeau » sème le trouble dans la maison de retraite qui abrite leurs confidences et dévoile un terrible secret. Parce qu’on ne sait jamais rien de ceux que l’on connaît.

    À la fois drôle et mélancolique, Les oubliés du dimanche est un roman d’amours passées, présentes, inavouées… éblouissantes."

    Valérie Perrin, pour Les oubliés du dimanche, est préselectionnée pour le Prix Solidarité 2016, ainsi que pour le Prix littéraire LireÉlire 2016. http://www.albin-michel.fr/Valerie-Perrin

     

    "Justine, vingt et un ans, est aide soignante dans une maison de retraite à Milly, petit village de Bourgogne, oú elle se sent bien.
    Elle vit avec un grand- père, taciturne et solitaire, une grand-mère peu affectueuse et son cousin Jules qu'elle considère comme son frére.
    Marquée par l'accident qui a coûté la vie à ses parents, Sandrine et Christian et Alain, son jumeau époux d'Annette, la jolie suédoise ......alors qu'elle n'avait que quatre ans....Elle se jette à corps perdu dans le travail et les histoires des autres car la sienne lui échappe...Murés dans le silence, ses grands- parents refusent d'évoquer le passé " surtout ne pas parler du drame ".
    Elle se tourne vers Hélène, sa résidente préférée retranchée sur une plage imaginaire de laquelle elle dévoile par morceaux l'histoire de sa vie....sa rencontre en 1933 avec Lucien, leur amour défiant les convenances, le café de Milly qu'ils ont fait prospérer, la guerre, le juif Simon caché dans la cave, la trahison, la Gestapo, Lucien déporté dans un camp de travail, Lucien amnésique, un amour intense qui a survécu au malheur et à l'oubli....Justine passe des heures à l'écouter et consigne son récit dans un cahier bleu....
    Grâce à Hélène, Justine, bienveillante, tendre et lumineuse, à l'écoute des anciens affrontera les secrets de son histoire....
    Voici un très joli ouvrage, sensible,profond et poétique à l'écriture soignée, drôle et bouleversant, pétri d'émotions qu'on ne lâche pas, que l'on pourrait offrir à ses parents ou grands- parents..... sur l'amour, la mémoire, la transmission, la douleur et les non - dits, la famille et les liens qui s'y tissent ou non...jamais larmoyant...... C'est une lecture magnifique, positive,optimiste, sur les amours passées, présentes , inavouées, éblouissantes....car on ne sait jamais rien de ceux que l'on connaît." il faut toujours mettre de la vérité dans ses rêves ou le contraire".
    Ce récit d'une grande beauté, passionnant de bout en bout empreint d'humanité ne nous fera pas oublier de sitôt l'histoire d'Hélène et de Justine..."

    https://www.babelio.com/livres/Perrin-Les-oublies-du-dimanche






    LE VOYANT, de Jérôme GARCIN, 2015, 185 pages

    22/02/2016 20:17

    LE VOYANT, de Jérôme GARCIN, 2015, 185 pages


    GARCIN Jérôme

     

    LE VOYANT, Gallimard, 2015, 185 pages

     

    Vie de l'auteur JACQUES LUSSEYRAN, aveugle dès l'âge de huit ans.

    JÉRÔME  GARCIN  nous relate la vie, l'oeuvre littéraire et spirituelle de Jacques Lusseyran dans une écriture profonde et illuminée.

    Pour qui a déjà lu les livres de Jacques Lusseyran, l'auteur nous le décrit tel que ses écrits nous le présentent avec la même profondeur, telle est sa vie authentique et spirituelle. IL VOYAIT LA VIE DE L'INTÉRIEUR.

    Un grand auteur à découvrir pour sa force de caractère, sa détermination à vivre sa vie d'aveugle d'une façon si intense et spirituelle que sa vie est davantage remplie que bien des hommes voyants,mais ordinaires sans plus.

    Un grand personnage à découvrir et un auteur au style impeccable pour nous le présenter. Quand deux personnages exceptionnels se présentent à nous, il faut en abuser, en jouir car nous en sortirons grandis et tolérants envers les différences que nous réservent la vie au quotidien.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

      Pour en savoir davantage:

                                              

    Résumé :

    "Le visage en sang, Jacques hurle: "Mes yeux! Où sont mes yeux?" Il vient de les perdre à jamais. En ce jour d'azur, de lilas et de muguet, il entre dans l'obscurité où seuls, désormais, les parfums, les sons et les formes auront des couleurs.
    Né en 1924, aveugle à huit ans, résistant à dix-sept, membre du mouvement Défense de la France, Jacques Lusseyran est arrêté en 1943 par la Gestapo, incarcéré à Fresnes puis déporté à Buchenwald. Libéré après un an et demi de captivité, il écrit Et la lumière fut et part enseigner la littérature aux États-Unis, où il devient «The Blind Hero of the French Resistance». Il meurt, en 1971, dans un accident de voiture. Il avait quarante-sept ans. 

    Vingt ans après Pour Jean Prévost (prix Médicis essai 1994), Jérôme Garcin fait le portrait d'un autre écrivain-résistant que la France a négligé et que l'Histoire a oublié."

    L'éditeur

     

    "Né en 1924, Jacques Lusseyran devient aveugle à l'âge de huit ans suite à un regrettable accident survenu à l'école. Loin de se laisser anéantir par cette perte irrémédiable, le jeune garçon décide de faire de sa cécité une force et non un handicap, développant ses autres sens ainsi que son intelligence et prouvant à tous que l'on peut être aveugle et clairvoyant à la fois.
    Jeune homme brillant et charismatique, il intègre le prestigieux lycée Louis-le-Grand à seize ans. La France est alors occupée par les allemands. Jacques Lusseyranse retrouve à la tête d'un petit groupe de résistants : « Les Volontaires de la Liberté » avec lequel il publie le journal « Défense de la France », dénonçant la propagande et l'oppression allemandes. Une activité dangereuse qui lui vaudra d'être arrêté et déporté au camp de Buchenwald en 1944.

    Libéré un an et demi plus tard, diminué et amoindri, Jacques Lusseyran comprend que, malgré cette expérience traumatisante, son amour de la vie est plus fort que tout et parvient à surmonter cette culpabilité d'avoir survécu.
    Amant attentif et prévenant, il devient un homme à femmes, accumulant les conquêtes et les mariages. Amoureux des lettres, il écrit ses mémoires ainsi que de nombreux romans et pièces de théâtre qui ne seront jamais publiés et part enseigner la littérature aux Etats-Unis. Mais c'est en France qu'il mourra, dans un tragique accident de voiture, à l'âge de quarante-sept ans, injustement oublié de ceux-là même pour qui il s'est battu…

    Que dire après une telle lecture ? Les mots me manquent et celui qui me vient d'abord à l'esprit c'est « merci ». Oui, merci à Jérôme Garcin d'avoir réhabilité le nom de ce héros de la résistance tombé dans l'anonymat. Merci de l'avoir fait connaître au grand public et de m'avoir donné envie d'en apprendre plus sur cet homme d'exception en lisant notamment « Et la lumière fût », son autobiographie. Les quelques extraits cités laissent présager une plume délicate et un esprit à la fois tendre et passionné.
    Celle de Jérôme Garcin d'ailleurs n'est pas en reste ! C'est la première fois que je lisais un texte de cet auteur pourtant confirmé dans le paysage de la littérature française et je regrette de ne pas avoir tenté l'expérience plus tôt tant j'ai été séduite par la finesse de sa plume ! Malgré l'aspect quelque peu factuel de l'écriture biographique, les phrases sont fluides, presque poétiques et rendent parfaitement hommage à la figure de Jacques Lusseyran.

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    LA NUIT DE FEU, 2015, 182 pages

    05/03/2016 23:26

    LA NUIT DE FEU, 2015, 182 pages


    Éric-Emmanuel SCHMITT

    LA NUIT DE FEU, Albin Michel. 2015,182 pages

    Le récit d'un événement important de sa vie qui à la suite d'une expédition dans le désert le SAHARA en Algérie, a changé la conception de sa vie. Il a vingt-huit ans.

    Nul n'a la vérité. Chacun découvre sa propre vérité à travers les expériences et les événements de sa vie. Une rencontre parfois nous presse à découvrir une face cachée de nous-mêmes.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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    "En une seconde, je flairais que j'avais rendez-vous avec l'exceptionnel."

    "Ce que je redoute serait de ne pas changer."

    "En réalité j'avais peur de leur peur.D'autant que leur peur était la mienne.Voilà, nous étions seuls,pour dix jours, au coeur même du désert.Aucun échappatoire."

    "Quelque part mon vrai visage m'attend,"

    "Sur terre, ce ne sont pas les occasions de s'émerveiller qui manquent, mais les émerveillés."   

    "Pourquoi n'est pas scientifique. Un savant sait qu'il ne peut pas répondre scientifiquement au pourquoi. Il se limite au comment."

    "Dieu n'est présent en moi que sous la forme de sa question."

    Pour en savoir davantage:

                                               « Je suis né deux fois, une fois à Lyon en 1960, une fois dans le Sahara en 1989. »
    Une nuit peut changer une vie. 

    "À vingt-huit ans, Eric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée dans le grand sud algérien. Au cours de l’expédition, il perd de vue ses compagnons et s’égare dans l’immensité du Hoggar. Sans eau ni vivres durant dans la nuit glaciale du désert, il n’éprouve nulle peur mais sent au contraire se soulever en lui une force brûlante.

    Poussière d’étoiles dans l’infini, le philosophe rationaliste voit s’ébranler toutes ses certitudes. Un sentiment de paix, de bonheur, d’éternité l’envahit. Ce feu, pourquoi ne pas le nommer Dieu ?

    Cette nuit de feu – ainsi que Pascal nommait sa nuit mystique –, Eric Emmanuel Schmitt la raconte pour la première fois, dévoilant au fil d’un fascinant voyage intérieur son intimité spirituelle et l’expérience miraculeuse qui a transformé sa vie d’homme et d’écrivain. Les chemins qu’il trace ici sont inscrits en chacun de nous.

    2015Lauriers verts de La Forêt des Livres." L'éditeur

     

    "Une nuit peut changer une vie. 
    À vingt-huit ans, Éric-Emmanuel Schmitt entreprend une randonnée à pied dans le Sahara en 1989. Parti athée, il en reviendra croyant, dix jours plus tard. 
    Loin de ses repères, il découvre une vie réduite à la simplicité, noue des liens avec les Touareg. Mais il va se perdre dans les immenses étendues du Hoggar pendant une trentaine d'heures, sans rien à boire ou à manger, ignorant où il est et si on le retrouvera. Cette nuit-là, sous les étoiles si proches, alors qu'il s'attend à frissonner d'angoisse, une force immense fond sur lui, le rassure, l'éclaire et le conseille.
    Cette nuit de feu -ainsi que Pascal nommait sa nuit mystique- va le changer à jamais. Qu'est-il arrivé ? Qu'a-t-il entendu ? Que faire d'une irruption aussi brutale et surprenante quand on est un philosophe formé à l'agnosticisme ?
    Dans ce livre où l'aventure se double d'un immense voyage intérieur, Éric-Emmanuel Schmitt nous dévoile pour la première fois son intimité spirituelle et sentimentale, montrant comment sa vie entière, d'homme autant que d'écrivain, découle de cet instant miraculeux. " www.babelio..com






    L'ARBRE DU PAYS TORAJA, roman de Philippe CLAUDEL, 2016, 209 pages

    19/03/2016 15:53

    L'ARBRE DU PAYS TORAJA, roman de Philippe CLAUDEL, 2016, 209 pages


     

    CLAUDEL Philippe

    L'ARBRE DU PAYS TORAJA, roman, Stock, 2016, 209 pages

     Un roman d'une écriture sobre, éclairée qui dès le début attaque avec un rituel de la mort en Indonésie.L'auteur se questionne et nous questionne sur le sens de la mort, ses représentations, ses approches, ses perceptions. Certains vivants nous semblent sans vie  et certains morts nous semblent vivants par leur passé actif, leurs souvenirs imprégnés dans notre mémoire collective et individuelle.

    "Mon corps a plus de mémoire que moi."

    L'amitié, l'amour, l'enfance, la collaboration, les voyages, les rencontres laissent des traces en chacun de nous et survivent malgré la mort.

    "Quel est le plus haut degré du vivant? Et que nous enseigne notre corps à ce propos? Ne pas se soucier de lui, ne pas le sentir, ne pas s'en préoccuper: est-ce cela être vivant?"

    Un sujet touchant, toujours actuel, un auteur de talent qui aborde le sujet à sa manière.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www. livresentete.vip-blog.com

     

    "Sur l'île de SULAWESI vivent les TORAJA. L'existence de ce peuple est obsessionnellement rythmée par la mort...l'organisation de ses funérailles occupe des semaines, des mois, parfois des années"

    "Le mot cancer dans nos sociétés résonne comme une antichambre de la mort."

    "On est en rémission dans meilleur des cas. Il s'agit souvent d'un mensonge, car il existe des cancers très pressés."

    "La mort fait de nous tous des enfants."

    "L'alpinisme n'est pas seulement un sport, c'est un désir de mesurer la disparités des proportions, celles de l'espace comme celles du temps. Là-bas, là-haut nous ne sommes rien.L'alpinisme est une leçon rugueuse de philosophie.  "  

    "Vivre, en quelque sorte, c'est savoir survivre et recomposer la force de durer."

    "Et peut-on relier le mal et l'homme? Sommes-nous toujours et simplement les victimes de nous-mêmes ou coupables de notre propre chute?   

    "Le corps est en quelque sorte un produit brut, qui se métamorphose et dont l'enfant explore les possibilités.

     

    Pour en savoir davantage:

                                             Résumé :

    "Qu’est-ce que c’est les vivants ? À première vue, tout n’est qu’évidence. Être avec les vivants. Être dans la vie. Mais qu’est-ce que cela signifie, profondément, être vivant ? Quand je respire et marche, quand je mange, quand je rêve, suis- je pleinement vivant ? Quand je sens la chaleur douce d’Elena, suis-je davantage vivant ? Quel est le plus haut degré du vivant ? "

    Un cinéaste au mitan de sa vie perd son meilleur ami et réfléchit sur la part que la mort occupe dans notre existence. Entre deux femmes magnifiques, entre le présent et le passé, dans la mémoire des visages aimés et la lumière des rencontres inattendues, L’Arbre du pays Toraja célèbre les promesses de la vie."L'ÉDITEUR

     

    "Si vous décidez d'ouvrir ce livre, d'écarter les larges feuilles vertes sur fond bleu turquoise de la couverture qui accroche l'oeil, sachez que vous entrerez symboliquement dans l'arbre du pays Toraja, c'est à dire dans la sépulture destinée aux très jeunes enfants de ce pays. Oui, carrément ! 
    Mais non, votre lecture ne sera pas triste, morne et larmoyante, bien au contraire. C'est un arbre symbole de vie et d'espoir d'un pays où la mort côtoie la vie naturellement, où elle est longuement célébrée, contrairement à chez nous.
    « Une cavité est sculptée à même le tronc de l'arbre. On y dépose le petit mort emmailloté d'un linceul. On ferme la tombe ligneuse par un entrelacs de branchages et de tissus. Au fil des ans, lentement, la chair de l'arbre se referme, gardant le corps de l'enfant dans son grand corps à lui, sous son écorce ressoudée. Alors peu à peu commence le voyage qui le fait monter vers les cieux, au rythme patient de la croissance de l'arbre. »
    Le ton est donné dès le début : le style est beau, direct, l'histoire énigmatique et simple à la fois. Un quinqua cinéaste, le narrateur, s'interroge à la mort de son meilleur ami et producteur sur la place qu'il occupait dans sa vie, sur sa nouvelle « présence » auprès de lui, sur la force des liens amicaux même au-delà de sa disparition physique. 
    « Le texte est devenu l'arbre du pays Toraja. »
    La métaphore, même évidente, est belle. Philippe Claudel a déposé dans son arbre-hommage des lambeaux d'âmes défuntes, des souvenirs de vie et de magnifiques interrogations sur les rameaux qui poussent…après, car la vie continue et doit continuer, car « Vivre, en quelque sorte, c'est savoir survivre et recomposer. » 

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    D'APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE, roman de Delphine DE VIGAN , 2015, 478 pages, Prix Renaudot 2015

    05/04/2016 03:17

    D'APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE, roman de Delphine DE VIGAN , 2015, 478 pages, Prix Renaudot 2015


    DE VIGAN Delphine

     RIEN NE S'OPPOSE À LA NUIT,

     D'APRÈS UNE HISTOIRE VRAIE, JCLattès, 2015, 478 pages, PRIX RENAUDOT 2015

     

    Un roman corsé, un suspense haletant, une écriture à couper le souffle.

    L'auteure nous entraîne dans une psychose dont nous sommes les témoins impuissants car  ne pouvons pas anticiper les gestes ni de DELPHINE ni de L. Nous sentons parfois le malaise, parfois le danger. Un roman à deux personnages, deux femmes en opposition de personnalité.

    Un roman éclatant,  une auteure à la mesure par son écriture.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

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    "Tu sais parfois, je me demande s'il n'y a pas quelqu'un qui prend possession de toi."

    "Je voudrais raconter comment L. est entrée dans ma vie, dans quelles circonstances, je voudrais décrire avec précision le contexte qui a permis à L.de pénétrer ma sphère privée et, avec patience, d'en prendre possession."

    "Cette attention centrée sur ma personne, ces regards brillants convergeant à mon endroit, cet émoi collectif m'étaient insupportables."

    "J'aime chez l'Autre (et chez les femmes souvent) cette capacité à évoquer  l'intime sans pour autant être impudique."

    "Je suis quelqu'un qui s'attache, c'est indéniable, et qui s'attache de manière durable."

    "Nous portons tous la trace du regard qui s'est posé sur nous quand nous étions enfants ou adolescents.

    La moquerie, le sarcasse. De haine et de méfiance."

    "Parce qu'aujourd'hui sa seule raison d'être: rendre compte du réel, dire la vérité. Le reste n'a aucune importance."

     

    Résumé :

    "Ce livre est le récit de ma rencontre avec L. L. est le cauchemar de tout écrivain. Ou plutôt le genre de personne qu'un écrivain ne devrait jamais croiser."

    Dans ce roman aux allures de thriller psychologique, Delphine de Vigan s'aventure en équilibriste sur la ligne de crête qui sépare le réel de la fiction. Ce livre est aussi une plongée au cœur d'une époque fascinée par le Vrai." http://www.babelio.com/livres/Vigan-Dapres-une-histoire-vraie

     

     

    L'histoire elle-même, est simple.L'écrivaine ,aprés le succès fulgurant de son dernier livre,"Rien ne s'oppose à la nuit",basé sur l'histoire "vraie " de sa mère, est assaillie par le doute,face aux questions du public et de son entourage sur ce qu'elle va bien pouvoir écrire, après un tel succès? Creuser plus encore dans son intimité ou pure fiction?
    C'est là,qu'elle fait la rencontre d'une femme étrange,L.,d'à peu près son âge,qui travaille comme négre,dans la vie.Une femme, qui rappelle un personnage de Misery de Stephen King (l'auteur y emprunte notamment des exergues de chapitres qui enflamment d'autant plus l'histoire), qui va s'immiscer dans sa vie comme une sang-sue,à l'insu de toute sa famille et de son entourage, et va vite l'entraîner en panne d'écriture,voire la dépression.Je ne vais pas vous en dire plus,car c'est là le tour de force de l'histoire ,que De Vigan réussit à cent pour cent....
    Un livre qui se lit d'un trait,bien que près de cinq cents pages,la tension monte peu à peu,super ambiance Hitchcockienne.Mais au fond il ne s'agit pas d'un roman de suspens,l'enjeu est tout autre, un enjeu intellectuelle et psychologique passionnant.
    "Où est la vérité ? Où est la fiction?N'y avait-il pas toujours,dans la fiction une part de nous-mêmes ,de notre mémoire,de notre intimité ?"....
    C'est superbement bien écrit dans le fond et la forme,à lire absolument!

     

    http://www.babelio.com/livres/Vigan-Dapres-une-histoire-vraie






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