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Marlène, roman de Philippe DJIAN, 2017, 211 pages
01/10/2017 18:06
DJIAN Philippe
MARLÈNE, roman, 2017, 211 pages
Un roman sous-tension : deux amis qui ont fait la guerre ensemble, amis pour la vie peut importe les événements, reviennent dans leur ville retrouver leur vie d'avant. DAN est un homme célibataire. RICHARD retrouve sa femme NATH, sa fille MONA. Peu de temps après arrive dans le décor MARLÈNE, la sœur prodigue de NATH, femme célibataire en mal d'amour et d'homme car elle est enceinte.
Le genre de roman qu'on aime ou qu'on n'aime pas. Des histoires du passé de chacun d'entre eux qui reviennent bouleverser leur vie présente.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
« Fille.Ce n'était pas la meilleure chose à faire.Il risquait même d'envenimer la situation qui déjà n'était pas pas fameuse. Mais comme elle refusait de lui ouvrir, de l'écouter, il enfonça la porte d'un coup d'épaule. »
« NATH. Faut aimer la vie de province, faut s'attendre à s'ennuyer un peu. »
« RICHARD. ...la compassion n'était pas son fort. Il en avait très peu en réserve, à ne distiller qu'au compte-gouttes. »
« MARLÈNE, cette demi-dingue ...qui piquait du nez à la moindre occasion et attirait les merdes comme un aimant attire le fer, c'était gâcher. »
« Accueillir les gars qui rentraient d'un séjour en enfer était un devoir, une tradition, un grand moment d'émotions, d'embrassades et de larmes qui réunissait les familles... »
« MONA. Sois un peu intelligente. La première chose qu'on apprenait, c'était se savoir ramper. Laisse passer les trucs au-dessus de ta tête, suis mon conseil. »
« RICHARD. Je préfère une vie dangereuse à une vie de merde, je vais pas te le répéter. On ne pouvait refaire RICHARD»
« DAN. Il était habitué. D'une certaine manière, il pensait qu,il était déjà mort. Ceux qui avaient séjourné en enfer n'en revenaient jamais. Toujours seuls, toujours plombés, à moitié fous. »
« DAN.NATH, Elle savait qu'il donnerait un bras pour elle. Que pour RICHARD, il en donnerait deux. »
« Il y a un âge où on est tellement concentré sur soi qu'on ne voit plus les autres. »
« Les petites querelles, les petites brouilles, les bouderies n'étaient plus d'actualité.À présent, on ne rigolait plus. On se faisait du mal pour de bon. »
« S'élancer à découvert était parfois la seule option permettant de rester en vie. »
« Plus on a à perdre, plus on est fort. »
Pour en savoir davantage :Résumé :
Dan et Richard, deux vétérans de l’Afghanistan et amis d’enfance, vivent dans la même ville depuis leur retour des zones de combat. Encore gravement perturbés par ce qu’ils ont vécu, ils peinent à retrouver une vie normale.
Le cas de Dan est à peu près réglé – il s'oblige à une hygiène de vie très rigoureuse, travaille assidûment ; mais celui de Richard – bagarreur, récidiviste, infidèle – semble définitivement perdu.
L’arrivée de Marlène, la belle-sœur de Richard, va redistribuer les cartes. Jusqu’à la tragédie?
Condensé dans sa forme, nerveux, Marlène est un roman tout entier tendu par la brusque fuite en avant de ses héros. Les éditeurs
Une lectrice :
« Voici un roman tendu, décoiffant, surprenant, éblouissant avec ses audaces stylistiques!
Dès le début les chapitres très courts donnent le ton et l'écriture minimaliste obligent le lecteur à beaucoup de concentration pour saisir le sens.
__Deux hommes, Dan et Richard, revenus d'Afghanistan, d'Irak ou du Yémen , profondément marqués par la guerre, gravement abîmés , hantés par des cauchemars tentent tant bien que mal de retrouver " une vie normale" .....
__Trois femmes, trois personnalités tourmentées, traînent leurs fêlures ;
: Nath, la femme de Richard s'est laissée aller à des ébats sans passion auprès d'un amant très collant .
: Mona, leur fille , une ado de dix- huit ans, en crise, hypersensible, révoltée, ne supporte plus ses parents et se réfugie chez Dan .
: Enfin Marlène, la soeur de Nath déboule chez elle, bordélique et aguicheuse, sans boulot , un peu névrosée, sème autour d'elle de la tension, de la tendresse, du drame.......
Gaffeuse , elle attire et suscite les catastrophes!
Maléfique , elle ?
N'en disons pas plus .......
Cette fois encore , le romancier se glisse habilement dans les méandres de la socièté actuelle et les décrit avec acuité .
Il trempe sa plume dans une encre très noire , cisèle un personnage féminin accrocheur et puissant .il connaît bien les femmes !
Amitiés viriles, sexe, alcool, conflits , ruses féminines, la tension monte inéluctable, on entre dans l'univers habituel de cet auteur .
L'écriture rèche, simple, addictive, sèche , acérée révéle une histoire obsédante qu'on ne quitte plus, par delà la fin frappante et inimaginable , une excellente fuite en avant que l'on sentait confusément , brutale , une tragédie ?
Parfaite maîtrise de l'écriture , nervosité, suspense, tension, noirceur , l'auteur continue de nous surprendre au fil de ses oeuvres ! « www.babelio..com
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LA TRESSE, roman de Laetitia COLOMBANI, 2017, 221 pages
14/10/2017 17:51
COLOMBANI Laetitia
LA TRESSE, roman, 2017, 221 pages
"SMITA s'éveille avec un sentiment étrange, une urgence douce, un papillon
inédit dans le ventre. Aujourd'hui est une journée dont elle se souviendra toute
sa vie. Aujourd'hui sa fille va entrer à l'école. Comme SMITA, Ils sont des
millions à vivre en dehors des villages, de la société, à la périphérie de
l'humanité."
"Ce panier, c'est son calvaire. Une malédiction. Une punition...il faut payer,
expier.".
" ... des latrines que les femmes DALITS viennent vider chaque jour à mains
nues. Des femmes comme SMITA."
"On fait face à une réalité humaine aux limites de l'animal qui est craint et
soumis. Les INTOUCHABLES sont les jouets et les victimes des autres individus,
des hors castes."
"GIULIA. Giulia ! Scendi ! Subito! Giulia ouvre les yeux péniblement. La voix
de sa mère retentit d'en bas. Une mère sicilienne, il faut obéir."
"C'est un père aimant, bien qu'exigeant et autoritaire, qui a élevé ses filles
dans le respect de la discipline, et leur a transmis le goût du travail bien
fait."
"SARAH. À la seconde où elle ouvre les yeux, son cerveau s'allume comme le
processus d'un ordinateur."
"Aujourd'hui tout est planifié, organisé, anticipé. Plus d'improvisation, le
rôle est appris, joué, répété chaque jour, chaque semaine, chaque mois, toute
l'année."
" ... les hommes aiment les femmes qui ne leur font pas d'ombre."
"SMITA. L'école est faite pour instruire, non pour asservir. Tout se paye ici."
"Les hommes ne sont pas égaux devant le sommeil. Les hommes ne sont égaux devant
rien."
"Il n'y a pas de respect pour les femmes, encore moins si elles sont
Intouchables.Ces êtres qu'on ne peut pas toucher, pas même regarder, on les
viole pourtant sans vergogne."
"Le viol est une arme puissante, une arme de destruction massive./
"Deux millions, victimes de la barbarie des hommes, tuées dans l'indifférence
générale. Le monde entier s'en fiche."
"GIULIA. KAMAL est sikh. Giulia aime cette foi sans péché originel, sans paradis
et sans enfer."
"SARAH! Le cancer lui aura tout pris: son métier, son apparence, sa féminité.
"GIULIA. Tout ce qu'elle veut, c'est sauver l'atelier de son père, et mettre sa
famille à l'abri."
"SARAH COHEN.Avocate. Pour eux elle se battra, C'est ce qu'elle sait faire de
mieux. Tel sera son combat."
"Celui qui sauve une vie sauve le monde entier. Aujourd'hui, le monde entier la
sauve, et SARAH voudrait lui dire merci. Elle est là pour longtemps encore."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Trois femmes, trois vies, trois continents. Une même soif de liberté.
Inde. Smita est une Intouchable. Elle rêve de voir sa fille échapper à sa
condition misérable et entrer à l’école.
Sicile. Giulia travaille dans l’atelier de son père. Lorsqu’il est victime d’un
accident, elle découvre que l’entreprise familiale est ruinée.
Canada. Sarah, avocate réputée, va être promue à la tête de son cabinet quand
elle apprend qu’elle est gravement malade.
Liées sans le savoir par ce qu’elles ont de plus intime et de plus singulier,
Smita, Giulia et Sarah refusent le sort qui leur est destiné et décident de se
battre. Vibrantes d’humanité, leurs histoires tissent une tresse d’espoir et de
solidarité." LES ÉDITEURS.
UNE LECTRICE:
"Dans ce roman, nous faisons connaisssance avec trois femmes :
-Smita, une jeune Dalit (intouchable) d'Inde. Elle doit vider les excréments des
latrines sèches, là est son métier. Elle ne veut pas que sa fillette de 6 ans
subisse le même sort. Avec son mari, ils réunissent leurs économies et
l'inscrivent à l'école. Pas simple. Smita décide de prendre son destin en mains.
- Giulia vit en Sicile. Elle dirige avec son père, une petite entreprise où on
fabrique des perruques avec les cheveux des Siciliennes. Hélas, les affaires, ne
marchent plus. Elle rencontre Kamal, un indien Sikh qui va lui apporter une
solution à ce problème.
- Sarah Cohen est une avocate installée à Montréal. Son ambition est sans bornes
au point de mettre sa vie personnelle de côté. Elle paraît inhumaine jusqu'au
jour où elle apprend qu'elle a un cancer déjà bien avancé. Elle va alors
regarder la vie d'une autre façon.
Les vies des trois femmes vont connaître un point commun sans qu'elles se
connaissent.
L'écriture de Laetitia Colombani est très belle.
Le contenu est habilement structuré. Les chapitres sont consacrés successivement
aux trois femmes ( trois brins pour une tresse ) et se terminent chaque fois sur
un point de suspense. Heureusement, on ne met pas trop longtemps à retrouver les
personnages car les chapitres sont clairs et courts.
Au début du récit et après six ou 7 chapitres, on peut lire un texte poétique
écrit par une ouvrière de l'atelier de Giulia, certainement la plus vieille
d'entre elles, la Nona, au sujet de la confection d'une perruque. Ces courts
textes me semblent très importants pour effectuer le lien. En effet, le point
commun entre les trois femmes est bien la chevelure.
C'est un roman magnifique découvert grâce à la grande librairie et aux
appréciations de mes ami(e)s LECTRICES"
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LE TOUR DU MONDE DU ROI ZIBELINE, roman de Jean-Christophe RUFIN, 2017, 361 pages
06/11/2017 19:53
RUFIN Jean-Christophe
LE TOUR DU MONDE DU ROI ZIBELINE, roman, 2017, 361 pages
Un roman, un récit, l'histoire inattaquable d'un explorateur du XV111e siècle: Maurice Auguste BENJOWSKI, 1746-1786, fut longtemps l'aventurier et voyageur le plus célèbre du XV111e siècle. Ses Mémoires,écrits en français, ont rencontré un succès immense sous les Éditions Phébus, en français.
Hongrois et baron il fait le tour du monde en même temps qu'il vit ses exploits. De la Hongrie, il parcourt la France, la Russie, la Sibérie,l'Extrême-Orient et finit sa vie à Madagascar comme roi.
Un livre remarquable, des personnages dont Benjamin FRANKLIN, AUGUSTE et sa femme APHANASIE, tous épris de liberté.
Avec l'écriture raffinée d'un historien qu'est RUFIN, ce roman est un must, un inlassable, un livre à ne pas manquer.
Sous la plume de Jean-Christophe RUFIN, cette histoire authentique prend l'ampleur et le charme d'un conte oriental, comme le XV111e siècle les aimait tant.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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"Benjamin FRANKLIN, le visage contracté par la douleur, se tenait debout derrière sa chaise, les mains agrippées au dossier de bois, et il regardait méchamment la porte.
"BACHELET. La Providence n'existe pas! Il ne faut jamais se livrer à des forces prétendument supérieures Il appartient à l'homme de prendre en main son destin et nul ne saurait le faire à sa place."
"L'âme humaine est ainsi faite qu'elle prête volontiers des propriétés maléfiques à ce qu'elle déteste."
"Tout notre esprit procède à nos sens."
"Il faut forcer les hommes à être libres."Jean-Jacques Rousseau
"L'étonnant paradoxe de l'infini sibérien. C'est le lieu le plus primitif qui soit. La nature n'y connaît aucune limite, n'y subit aucun outrage. La terre n'a plus d'âge: la Création date d'hier. Rien n'a changé depuis la Genèse."
"Le comte AUGUSTE au KAMTCHATKA. sa femme APHANASAIE DE NILOV. Ma mère était la fille d'un Suédois exilé en Sibérie. Père Russe"
"AUGUSTE.Il était aussi libre, lui le captif, que son père, son geôlier, était esclave de son ambition, comme de ses peurs."
"Je compris à cet instant qu'il existait au sein de ce groupe autant de courage que de trahison, d'espoir de liberté comme de résignation à la servitude.Et que j'allais devoir répondre à tout, sans savoir de quel côté viendraient les coups. Au total, nous étions quatre-vingt-seize à nous être embarqués dans ce vaisseau."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
«– Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible.
– Nous ne demandons qu'à vous l'expliquer, dit Auguste. Et d'ailleurs nous avons traversé l'Atlantique pour cela.
– Eh bien, allez-y.
– C'est que c'est une longue histoire.
– Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux.
– Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l 'on connaît en Europe...
– Qu'à cela ne tienne! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble...»
Comment un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova, va se retrouver en Sibérie puis en Chine, pour devenir finalement roi de Madagascar...
Un roman vif, fougueux, enthousiasmant par l'auteur de Rouge Brésil (prix Goncourt 2001) et du Grand Cœur.
Sous la plume de Jean-Christophe RUFIN, cette histoire authentique prend l'ampleur et le charme d'un conte oriental, comme le XV!!!e siècle les aimait tant.
Un lecteur:
"Jean-Christophe Ruffin renoue avec ce nouvel ouvrage avec le roman historique et le récit d'aventures comme dans Rouge Brésil ,et quel bonheur pour le lecteur !
Le lecteur est, de prime abord, surpris car il se trouve nez à nez avec Benjamin Franklin : devenu vieux et impotent : un tantinet grincheux, celui-ci reçoit la visite d'un couple venu demander son soutien , et retrace , pour se faire , leurs périlleuses aventures en les racontant à tour de rôle au vieil homme, y passant des jours entiers tels des contes des mille et une nuits ...
Le baron Maurice Auguste Benjowsky né en Hongrie au XVIII ème siècle, a reçu une éducation ouverte sur l'esprit des Lumières, par un précepteur français qui lui fait aimer Voltaire et Diderot, un enseignement qui va guider le sens de ses actions et de ses passions .
Chassé de Hongrie, il se bat avec l'armée polonaise et est alors capturé par les russes puis déporté en Sibérie au Kamchatka .Là-bas il fait la connaissance d'Aphanasie , la fille du gouverneur qui tombe amoureuse de notre héros et s'enfuit avec lui et une partie des bagnards à bord d'un bateau .
Commence alors une incroyable odyssée , les menant de l'Alaska au Japon, puis à Macao .
Finalement , ils débarquent en France à la cour du Roi Louis XV qui donne mission au Baron Benjowsky, encombrant pour la France, de créer une colonie à Madagascar dont il deviendra roi après avoir soutenu les tribus contre le royaume de France au idées colonisatrices .
Cet homme, grand aventurier a réellement existé , mais persistent de nombreuses incertitudes quant à sa vie, ce qui permet à l'écrivain de présenter un personnage lumineux, aux idées évoluées, et à travers des aventures rocambolesques, de faire transparaitre des parallèles avec notre monde actuel , l'immigration, la soif toujours actuelle de conquêtes, la mondialisation et le rapport entre individus, peuples et cultures .
L'introduction du double récit avec une voix féminine , celle d'Aphanasie qui en suivant Benjowsky s'oppose au destin programmé par ses parents apporte également une touche de modernité et de féminisme même si j'ai trouvé cette partie parfois mièvre .
La rencontre avec un des fondateurs de la déclaration universelle des droits de l'homme et grand pourfendeur de l'esclavagisme , Benjamin Franklin est un épisode véridique et astucieusement mis en scène !
Je conseille aux lecteurs de consulter les cartes mis en fin d'ouvrage figurant les voyages de Benjowsky , ce qui aide grandement à la compréhension des étapes ."
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UNE COLONNE DE FEU, roman de Ken FOLLETT, 2017, 992 pages, ****
06/12/2017 19:16
FOLLETT Ken
UNE COLONNE DE FEU, roman, 2017, 922 pages, ****
Un grand roman et un grand auteur qui a le talent d'écriture d'un historien acharné. Une brique de plaisir.
Les guerres « de religion » durant la période de l' INQUISITION ont fait autant de morts que les guerres et les conflits entre tous les pays de toute l'Europe de cette période historique. Une période très trouble de l'humanité.
Exemple : durant la Nuit de la Saint-Barthélemy 3 000 personnes furent tuées dans PARIS.
Un roman de grands frissons, du genre roman thriller. Ce roman historique couvre la période de l'Inquisition des années 1558 à 1606, avec une épilogue de 1620. Une magnifique fresque de Kingsbridge, Angleterre.
Un va et vient continu de l'Angleterre à la France où se trouvent les pouvoirs religieux du catholicisme et du protestantisme.
« Dans ce demi-siècle agité par le fanatisme qui répand la violence depuis Séville jusqu'à Genève, les pires ennemis ne sont cependant pas les religions rivales.La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres—à n'importe quel prix. »
Un roman sur la puissance des pays dominants et riches et le catholicisme représenté par le Pape, les Rois et Reines d'Europe. Un monde souvent pourri et des intrigues de cour royale.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Ils font les règles qui leur conviennent. »
« Quand ce sont les prêtres qui gouvernent, c'est mauvais pour les affaires. »
« NED Willard arriva à Kingsbridge, sa ville natale, en pleine tempête de neige. MARGERY, 15 ans. Leur long baiser passionné n'avait rien d'enfantin...ils s'étaient avoué leur amour. »
« MARGERY. Celui que j'épouserai sera intelligent, attentionné et attendra de son épouse qu'elle ne soit pas seulement la première de ses domestiques. »
« Ce ROLLO est un sacré rusé renard. C'était déjà un méchant petit garçon et c'est aujourd'hui un homme vindicatif. Tu devrais te méfier de lui. »
« Tu avouerais ton hérésie, toi aussi, si on te dénudait et qu'on te liait avec des cordes...jusqu'à ce qu'elles fassent éclater ta peau. »
« Les têtes couronnée n'étaient pas tenues d.être cohérentes avant d'agir, elles avaient le pouvoir. »
« ...les enfants de la royauté jouissaient de tout ce que la vie a de meilleur, hormis la liberté. »
« Quand un homme est convaincu de connaître la volonté de Dieu, et qu'il est résolu à l'accomplir à tout prix, il devient l'être le plus dangereux au monde. »
« … qu'aucun Anglais ne perde la vie à cause de ses convictions. »
« ...par des hommes comme les frères de GUISE, pour qui la religion n'était qu'un moyen d'accéder au pouvoir et à la fortune. »
!ON FAIT LA PAIX QUAND ON PERD, ET NON QUAND ON GAGNE. »
« Son bonheur passait avant le mien, telle est la définition de l'amour, »
« L'Église catholique , conservatrice dans tous les domaines, se révélait aussi prompte à condamner les idées nouvelles que lente à changer. »
« Il était même envisageable que la France fût le deuxième pays au monde à accorder la liberté religieuse à son peuple. »
Pour en savoir davantage :
Résumé :
« La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin qui a captivé les millions de lecteurs se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett.
En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, Elisabeth Tudor devient reine et le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants.
Toute l'Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d'être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d'invasion.
À Paris, Marie reine d'Écosse, proclamée souveraine légitime de l'Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d'une ambition sans scrupule, elle possède de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d'Elisabeth.
Ned Willard n'a qu'un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d'autre de la fracture religieuse qui divise le pays, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l'extrémisme attise la violence d'Edimbourg à Genève en passant par Paris, l'amour entre Ned et Margery paraît condamné.
Ned traque l'énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom, se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien.
Elisabeth s'accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d'espions ingénieux et d'agents secrets courageux.
Les ennemis réels, alors comme aujourd'hui, ne sont pas les religions rivales. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix.
Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'histoire, Une colonne de Feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers. » www.babelio.com
Un lecteur :
Ken Follet est un très grand écrivain, mais il n'a jamais été meilleur que dans ses romans historiques. Ils sont documentés a souhait, ils prennent le lecteur et l'envoie dans un autre monde et dans une autre époque.
Il le prouve une fois de plus avec ce petit pavé.
On plonge a nouveau dans le monde de Kingsbridge, et l'auteur n'a pas hésité une seconde pour nous rappeler qui était nos bâtisseurs préférés.
On s'immerge dans ce monde ou les guerres de religions font rages. Les fanatiques d'hier sont comme ceux d'aujourd'hui sans état d'âme, rien ne compte pour eux que leur foi et leurs idées.
Je crois que le talent de Ken Follet repose essentiellement sur un travail incroyable des personnages. Dès les premières pages ils nous paraissent antipathiques ou alors extrêmement sympathiques, ou même parfois ambigu, mais surtout leur côté humain ressort de façon intrinsèque. Bien évidemment , son travail est également remarquable en ce qui concerne le côté historique et sa façon de décrire les lieux... sans oublier la guerre maritime entre les espagnols et les anglais qui est juste magistrale
Ce qui m'a également bluffé tout au long de ma lecture c'est que l'auteur arrive a garder une neutralité incroyable entre les deux factions religieuses. Et ça, lors de la lecture d'un roman comme celui ci , ça n'a pas de prix.
Je savais que Ken Follet était une valeur sûre....je me suis juste régalée avec ce roman
Un lectrice :
Ce livre, c'est une véritable machine de guerre.
Bien pensée, bien conçue, bien huilée.
Et moi, j'aime pas les machines de guerre...
Ô rage, tempête et désespoir ! Alors que je pensais me régaler avec le dernier pavé de Ken Follett, me voilà bien marrie.
Je partage ce commentaire car le roman se déroule durant l'époque bouleversante de l'INQUISITION en Europe, particulièrement en Angleterre et en France, de la violence, de la tuerie. G
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BRÉSIL, TERRE D'AMITIÉ, de Georges BERNANOS, lettres, 1938, 2009, 213 pages, ****
28/12/2017 21:00
BERNANOS Georges
BRÉSIL, TERRE D'AMITIIÉ, récit, lettres, 1938, 2009, 213 pages
Quel plaisir de redécouvrir l'écriture franche de BERNANOS! Nous pénétrons dans
la réalité de vie de BERNANOS. Ce qu'il pense des événements avant-guerre
38-45, ses convictions, ses croyances. Il a surtout foi en lui et en Dieu. Il
étale son monde de valeurs personnelles dans un langage simple au lieu du jargon
économique ou philosophique à la mode. Il nous porte à réfléchir sur nos
conditions de vie et de penser dans un langage poétique. Il nous donne de leçons
de vie et des matières à réflexion profonde sur les événements politiques et
économiques autant du Brésil que de la France. Il a une vision réaliste de la
France et du Brésil.
Un auteur à redécouvrir pour la qualité de son écriture, sa maturité sociale et
sa vision politique.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
« Georges BERNANOS est arrivé au Brésil avec sa femme et six enfants le 4 août
1938. Il n'avait pas quitté son pays pour fuir le désastre , mais pour rester
libre et pouvoir continuer à dire et écrire la vérité. »
« Ce ne sont pas vos intellectuels qui m'ont fait comprendre vos paysans, ce
sont vos paysans qui m'ont fait comprendre vos intellectuels, voilà la vérité »
écrit-il dans la préface de LETTRE AUX ANGLAIS. »
Le Brésil de BERNANOS est un royaume intérieur. Votre peuple grandit comme un
arbre, ou se compose comme un poème. »
« Il était mieux qu'une voix : une conscience. Je ne me sens plus ici un
exilé. »
« Je n'y ai pas cuvé ma honte, j'y ai retrouvé ma fierté, et c'est ce peuple que
me l'a rendue. »
« Une déception de l'âme est autre chose qu'une déception d'amour, »
« Je ne me sers pas des idées, ce sont les idées que j'essaie de servir : ou
plutôt elles sse servent de moi. »
« Accepte le destin que tu mérites. »
« Le monde moderne est un monde humilié, un monde déçu, c'est ce qui le rend
furieux. »
« Si ce monde pouvait être sauvé, il le serait par ses poètes. »
« Ce qui importe à mon âge, c'est de ne plus reculer. »
« Ce n'est pas dans la mémoire des hommes qu'un écrivain français aspire à
survivre, c'est dans leur conscience. »
« La mission sacrée de mon peuple..c'est de mettre l' Intelligence au service de
la Vie. »
« Ce n'est pas la servitude qui fait les esclaves, c'est l'acceptation de la
servitude. »
« Tous les dictateurs ont invoqué la justice sociale, l'égalité et on a étranglé
la liberté. Il ne peut y avoir d'égalité absolue sous un maître absolu. »
« La formation d'un grand peuple est un miracle de fidélité. »
« La civilisation des machines s'efforce de créer un type inférieur d'homme
blanc, robuste, actif,pratique, optimiste, un type universel, rigoureusement
interchangeable, adaptable à n'importe quelle besogne, fait exclusivement pour
construire et acheter des machines, sur un rythme sans cesse accéléré... »
Résumé :
« En 1938, désespéré par les compromissions de l'Église et par la lâcheté des
démocraties, Georges Bernanos quitte l'Europe avec sa femme et ses six enfants
pour recréer une a nouvelle France " en Amérique latine.
Au Brésil, l'écrivain passe sept longues années en exil, à Rio de Janeiro,
Itaipava, Juiz de Fora, Vassouras, Pirapora et Barbacena.
Contrairement à Stefan Zweig, venu lui rendre visite dans sa ferme quelques
jours avant son suicide, le romancier français n'a pas laissé de livre pour
célébrer ce pays qu'il a tant aimé.
Toutefois, au fil des pages consacrées à cette terre d'espérance et d'amitié
dans " Lettre aux Anglais ", " Les Enfants humiliés ", " Le Chemin de la
Croix-des Ames ", sa correspondance trop peu connue et quelques articles publiés
après son retour en France, on découvre que Bernanos s'est fait du Brésil une
image toute à lui, au coeur des soubresauts de la Seconde Guerre mondiale.
Et l'on comprend que c'est un homme profondément changé qui a dit adieu au
Cristo Redemptor du Corcovado, le 2 juin 1945. » Les éditeurs
Un lecteur :
« Paru en 2009, ce livre poche regroupe des textes de Bernanos extraits de
"Lettre aux Anglais", "Les Enfants humiliés", "Le chemin de la Croix-des-Âmes",
et "Français si vous saviez…", ainsi que des extraits de correspondance. Ils
traitent tous des liens et de l'expérience de Bernanos avec le Brésil, où il
vécu entre 1938 et 1945. Plus que d'un tableau du pays, à la manière de Stefan
Zweig, les textes de Bernanos témoignent surtout des tourments, des inquiétudes
et des joies de l'auteur confronté à une nouvelle vie, une nouvelle situation,
un nouvel exil. Fuyant une Europe qui s'apprête à courir à la catastrophe après
les accords de Munich, il s'installe au Brésil, pour y vivre en paysan avec sa
famille. L'austérité d'une terre dure et pauvre, difficilement apprivoisable à
l'inverse des terroirs de France, convient bien à cet homme pascalien, qui n'a
de cesse de tirer à boulet rouge contre le modernisme et ses thuriféraires.
On se plaît à entendre la voix d'un écrivain n'ayant pas peur des
contradictions, à la fois monarchiste et révolutionnaire, catholique et
libre-penseur, nostalgique d'une France paysanne mais opposé aux traditions
pétainistes, on se plaît à entendre un esprit clairvoyant et profondément
humain. «
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