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COULEURS DE L'INCENDIE, roman de Pierre LEMAITRE, 2018, 529 pages, *****
17/04/2018 13:26
LEMAITRE Pierre
COULEURS DE L'INCENDIE, roman, 2018, 529 pages, *****
Un roman d'une écriture qui captive, maintient notre intérêt de l'action en cours. Ça va jouer dur! Quand il y a des intérêts financiers élevés eu jeu, normalement ça joue dur. Il y aura une longue période d'intempéries.La grande vie de château, la ruine, le changement de statut social. La force de caractère d'une femme sauve l'honneur en punissant les responsables de cette déchéance arrangée à des fins personnelles. Un règlement de compte acide et efficace. Une histoire de retour du balancier. Le mal attire le mal, le bien le venge.
Un roman d'une écriture magistrale, adaptée à la psychologie de chaque personnage, au grand plaisir du lecteur. Un roman, des complots, une vengeance en règle, un règlement de compte brillant, raffiné.
PIERRE LEMAITRE est un véritable maître de l'écriture romanesque.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« ANDRÉ DELCOURT. Précepteur de PAUL, 7 ans. Amant de sa mère. Son service à lui était d'ordre sexuel, mais c'était un service tout de même. »
« ANDRÉ. L'immobilité de ces deux corps le mettait mal à l,aise, cet enfant en état végétatif lui faisait peur.Et d'une certaine façon, il lui en voulait. »
CHARLES. » ...il allait rebondir, les grands fauves sont ainsi, c'est blessés qu'ils donnent le meilleur d'eux-mêmes. »
« LÉONCE change de fonction, intendante. On n'allait pas augmenter une employée qui n'osait pas se plaindre. »
« JOUBERT. C'est dans les moments difficiles que se jugent les âmes fortes. »
« Tout le monde pense que si on contrôle les riches, ils vont aller mettre leur argent ailleurs. »
« La poche des contribuables restait l'endroit le plus directement accessible. »
« Lorsque le gouvernement viole les droits du peuple, l'insurrection est le plus sacré des devoirs. C'est dans l'article 35 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. » »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Février 1927. Le Tout-Paris assiste aux obsèques de Marcel Péricourt. Sa fille, Madeleine, doit prendre la tête de l'empire financier dont elle est l'héritière, mais le destin en décide autrement. Son fils, Paul, d'un geste inattendu et tragique, va placer Madeleine sur le chemin de la ruine et du déclassement.
Face à l'adversité des hommes, à la cupidité de son époque, à la corruption de son milieu et à l'ambition de son entourage, Madeleine devra déployer des trésors d'intelligence, d'énergie mais aussi de machiavélisme pour survivre et reconstruire sa vie. Tâche d'autant plus difficile dans une France qui observe, impuissante, les premières couleurs de l'incendie qui va ravager l'Europe.
Couleurs de l'incendie est le deuxième volet de la trilogie inaugurée avec Au revoir là-haut, prix Goncourt 2013, où l'on retrouve l'extraordinaire talent de Pierre Lemaitre. » LES ÉDITEURS
UNE LECTRICE :
« Mais quel pied !!!!
Veuillez excuser la trivialité de l'expression mais il est tellement rare de se régaler autant en lisant.
Comment offrir tant de plaisir au lecteur ? La recette de la générosité selon Lemaitre :
1- un art de la narration qui respire le brio !
Aucun temps mort, le récit est mené tambour battant à la Dumas. Et ce dès le premier chapitre qui s'ouvre sur l'enterrement du grand banquier Marcel Péricourt, 7 ans après la mort de son fils Edouard ( cf Au revoir là-haut ). Tout le monde est prêt et bim, grosse claque ( que je tairai ) . Un gag ? Non, une tragédie, d'emblée, et à partir de là ça rebondit, ça virevolte à tout va, sur un rythme haletant. de l'extérieur, on peut se dire que cette avalanche de drames qui s'abat sur Madeleine Péricour est too much, mais non, le lecteur s'enivre de ces rebondissements à foison et en redemande.
2- des personnages formidablement campés
On les voit, on les sent, on les aime, on les déteste, Lemaitre soigne tous ses personnages, même les secondaires, chacun a droit à son coup de projecteur, à sa description. Et quels personnages féminins !!!! Madeleine, bien sûr, personnage effacée d'Au revoir là-haut, qui est au coeur de ce livre : un magnifique personnage qui a tout perdu puis retrouve sa dignité, sa liberté, s'émancipe jusqu'à la réalisation ultime d'un vengeance planifiée à la machiavel. Mais aussi la traîtresse Léonce et son irrésistible derrière, Vladi la nurse polonaise à la sexualité débridée et la loyauté infaillible.
3- des dialogues truculents
On se marre tout le temps, j'ai même laissé échapper des rires à voix haute tellement la plume est alerte, grinçante, ironique, cynique lorsque Lemaitre décrit ses personnages ou les travers de cette époque. Un festin pour les amoureux de la belle écriture.
4- un arrière-plan historique passionnant
Cette fresque romanesque est aussi la chronique de l'entre-deux-guerres, la crise des années 30, l'affirmation du capitalisme, la montée du fascisme, la vague nazie qui s'apprête à submerger l'Europe ( le titre vient de là ), toute la complexité de ce temps est formidablement rendue.
La suite, la suite, la suite !!!!! « www.babelio.com
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CINQ JOURS, roman de Douglas KENNEDY, 2013, 439 pages
04/05/2018 09:38
KENNEDY Douglas
CINQ JOURS, roman, 2013, 439 pages
Un roman, une douceur, un regain d'énergie vitale. Un livre qui nous donne le goût de vivre, de se remettre en question sur le plan amoureux. Une relation amoureuse entre personnes ayant des points communs et des intérêts culturels à partager.
Un style d'écriture optimiste, une écriture toute en douceur,en humanité.
LAURA est une femme pleine de compréhension, d'une gentillesse naturelle pour les autres, son entourage mais elle a une logique implacable parfois rigide.
LAURA est une femme capable d'analyser n'importe quelle situation en tenant compte des pour et des contre de chacun des intervenants. Ni rigide, ni trop ouverte, pour elle la situation fait partie de la décision. Elle tient compte des autres sans s'oublier.
Une histoire de famille, une histoire d'amour, une remise en question de soi.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« La fidélité n'a de sens que si l'amour existe. »
« Il faut se laisser guider par l'espoir et rester convaincu qu'il est toujours possible de se réinventer. »
« L'amour est le sentiment auquel l'être humain aspire le plus mais qui lui reste le plus mystérieux de tous. »
« Nous sommes les seuls responsables de notre bonheur. Pour être heureux, il faut le vouloir. »
« Le sexe était alors un don de soi total. »
« Le sexe est une chose, l'amour en est une autre. »
« Nous avions été en phase, connectés, en quelque sorte. »
« On est jeune tant qu'on n'est pas dans un cercueil. »
« Une histoire personnelle, une existence peut être modifiée par une décision qui n'a pas été mûrement réfléchie. »
« Un refuge face à une réalité trop dure à supporter. »
« Il a une connaissance incroyable de l'être humain. C'est époustouflant. »
« Il n'y a pas de solution à la condition humaine, juste une pagaille épouvantable. »
« Nous avons tous notre petit paradis sur terre n'est-ce pas ? »
« Le fait que je regagnais chaque soir un foyer déserté par le bonheur. »
« Il nous arrive à tous de critiquer chez les autres ce qui ne nous plaît pas chez nous. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Dans le Maine, de nos jours.
A 42 ans, Laura Warren sent qu'elle est à un tournant de sa vie. Depuis quelques temps, cette technicienne en radiographie, au professionnalisme et au sérieux loués par tous, se surprend à être de plus en plus touchée par la détresse de ses patients. Elle ne trouve pas beaucoup de réconfort à la maison : son mari est sans emploi depuis 19 mois ; son fils, artiste dépressif, se morfond depuis sa rupture amoureuse et sa fille s'apprête à partir à l université.
Aussi voit-elle dans cette conférence à Boston une parenthèse bienvenue, sans imaginer que ces quelques jours vont bouleverser à jamais son existence...
Richard Copeland est lui aussi en pleine confusion. A l'étroit dans un mariage contracté par dépit plus que par amour, incompris par une femme devenue de plus en plus distante, frustré professionnellement et connaissant de grandes difficultés avec son fils, un garçon brillant mais psychologiquement très instable, il rêve de s'échapper.
Entre ces deux esseulés, une folle passion, un aperçu du bonheur, un avant-goût de liberté. Une autre vie serait-elle possible ?
Et pourtant... Et si, finalement, la plus grande peur de l'homme était d'accéder au bonheur ? »
UNE LECTRICE :
« On est loin du Douglas Kennedy habituel.
Pas de suspense, l'intrigue est essentiellement sentimentale. Au début on s'impatiente un peu devant la banalité des personnages.
Mais au fil du livre, on s'attache à eux.
Laura et Richard se rencontrent à un moment clé de leur vie: tous deux sont mariés et mal mariés.
Elle est technicienne en radiologie, elle est appréciée professionnellement mais trouve peu d'épanouissement dans sa vie familiale: son mari est chômeur, peu attentionné, ils ont peu de conversation et peu d'activités ensemble, leur fils est fragile et se remet mal d'une rupture affective.
Richard rencontre Laura lors d'une conférence à Boston.
Il est assureur mais ne se plaît pas trop dans son métier. Sa femme est très distante et son fils a des troubles bipolaires bien préoccupants.
Entre Laura et Richard cela va être le coup de foudre.
Oui mais... un nouveau départ est-il vraiment possible?
Douglas Kennedy nous fait aimer ces personnages qui pourraient être nos voisins ou nos collègues.
Tout est traité ici avec une grande humanité.
Une belle question de morale se pose ici: jusqu'où peut-on aller pour échapper à la frustration d'une vie que l'on n'a pas entièrement choisie?
Pas de réponse ici mais les hésitations et les atermoiements dans lesquels se débattent les personnages nous émeuvent beaucoup.
Un livre différent des Douglas Kennedy que j'ai lus jusqu'ici mais qui vaut peut-être le détour malgré ses airs de roman sentimental. »
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L'AVENIR DE L'EAU, d' Erik ORSENNA, 2008, 402 pages, Petit précis de mondialisation, ****
28/05/2018 13:16
ORSENNA Erik
L'AVENIR DE L'EAU, 2008, 402 pages.Fayard. Petit précis de mondialisation 11, ****
Même optimiste de nature et par morale, le voyageur revenu du son tour du monde, sent sourdre en lui une autre angoisse. Pollution, surproduction, érosion, urbanisation. Partout les sols s'épuisent. La crise de la terre commence.
Au commencement de toute humanité est l'eau. L'eau vient de la nature, forcément locale.Ce livre traite de tout ce qu'il faut savoir sur l'eau de consommation et de ses usages multiples. L'eau dans tous états.De bien commun à usine d'assainissement. Un monde à connaître à travers notre planète Terre.
La planète entière est concernée par la consommation indispensable de l'eau sous toutes ses formes.
Une préoccupation toute simple et pourtant d'une urgence quotidienne : fournir de l'eau saine à la population dont chaque ville et village a la charge, à toute population existante.
L'objectif est toujours le même : favoriser la maîtrise autonome de la gestion de l'eau potable et saine. L'eau peut rallier mais également diviser les populations.
L'eau est tellement indispensable aux humains qu'ils iraient jusqu'à s'étriper pour la conquérir sinon négocier pour se la distribuer. L'eau est l'école du partage. La nécessité fait loi.
C'est l'agriculture qui prélève le plus d'eau, qu'on accuse de polluer les nappes et les rivières. Mais partout la terre arabe se fait rare, les sols s'épuisent.
Mourir de faim, périr se soif?
Un livre important qui concerne toutes les populations par son sujet peu importe les lieux du monde.
Une écriture éloquente, précise, académique.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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Pour en savoir davantage :
Résumé :
« Dans dix ans, dans vingt ans, aurons-nous assez d'eau ? Assez d'eau pour boire ? Assez d'eau pour faire pousser les plantes ? Assez d'eau pour éviter qu'à toutes les raisons de faire la guerre s'ajoute celle du manque d'eau ?
Dans l'espoir de répondre à ces questions, je me suis promené. Longuement. Du Nil au Huang He (Fleuve Jaune). De l'Amazone à la toute petite rivière Neste, affluent de la Garonne. De l'Australie qui meurt de soif aux îles du Brahmapoutre noyées par les inondations... J'ai rencontré des scientifiques, des paysans, des religieux, des constructeurs de barrages, des physiciens alpinistes qui mesurent sur tous les toits du monde la limite des glaciers. J'ai passé du temps avec les médecins de Calcutta qui luttent contre le choléra. J'ai écouté d'innombrables leçons, dont celle du scarabée de Namibie et celle du kangourou. Quelles sont leurs techniques pour survivre en plein cœur du désert ? Peu à peu, j'ai fait plus ample connaissance avec notre planète. J'ai vu s'aggraver partout les inégalités, notamment climatiques. Mais j'ai vu aussi la réussite du pragmatisme, de belles coopérations entre administrations et entreprises privées. J'ai vu des illusions et des férocités à l'œuvre.
De retour de voyage, voici maintenant venu le moment de raconter. Un habitant de la planète sur six continue de n'avoir pas accès à l'eau. Un sur deux vit sans système d'évacuation. Pourquoi ?
Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Ce petit précis de la mondialisation se lit comme un roman : point d'exposé indigeste, mais une série d'histoires exemplaires, et l'on reconnaît ici la patte de l'écrivain. Erik Orsenna est un formidable conteur, un popularisateur, comme il aime se définir.
Les chiffres affolent, bien sûr : 2,6 milliards d'être humains vivent sans système d'évacuation des eaux usées, 25 000 êtres humains meurent chaque jour faute d'eau,dont la moitié sont des enfants. Mais au-delà de ces chiffres alarmants, Erik Orsenna nous parle de l'eau dans tous ses états et du quotidien des différentes populations. L'avenir de l'eau n'est pas un essai théorique, coupé de la réalité. Bien au contraire. C'est en exposant des situations concrètes qu'Erik Orsenna veut nous faire passer son message ; à travers ses mots et ses exemples nombreux, nous comprenons les problèmes complexes qui se nouent autour de l'eau.
Il y a bien sûr les maladies qu'elle véhicule : le choléra fait encore des ravages à Calcutta alors que les solutions existent et sont d'une simplicité désarmante.
L'eau est à l'origine d'inégalités criantes : géographiques et climatiques - quelle chance nous avons de vivre dans un pays au climat tempéré, au relief diversifié, nous qui n'avons jamais eu jusque-là à lutter pour préserver cette ressource ! Mais au-delà ce ces inégalités "naturelles", il y a aussi des contrastes choquants : un habitant de Las Vegas consomme 1000 litres par jour quand aux portes du désert de Namibie la population tente de récupérer l'eau contenue dans l'atmosphère puisqu'il ne tombe que 20 millimètres par an.
Mais l'eau est une arme cruelle aux mains des politiques : partout dans le monde, des fleuves sont détournés pour irriguer les plantations, sans se soucier qu'ils soient taris en arrivant en bout de course et assoiffent les habitants des pays voisins ; pendant les guerres, certains généraux prirent la décision d'inonder des plaines entières et les populations qui vivaient là ; entre Israël et la Palestine, l'eau est devenue l'objet de toutes les tensions.
Et pourtant, l'eau est aussi capable de réunir autour d'elle le meilleur.
Conclusion, cet Avenir de l'eau est passionnant et nous permet de mieux comprendre l'état de notre planète. » www.babelio.com
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LE SOLEIL DES SCORTA, roman de Laurent GAUDÉ, 2004, 246 pages, *****
16/06/2018 12:17
GAUDÉ Laurent
LE SOLEIL DE SCORTA, 2004, 246 pages, ****
Un roman solaire, un hymne à la vie, à la différence, à l'authenticité. Des éclats de soleil. Un roman qui nous fait partager la vie d'une famille déchue, rejetée à cause de son image sociale mais qui exprime l'intensité des liens qui unit tous ses membres. Une histoire qui touche quatre générations de SCORTA.
Cette faculté fraternelle de deviner le vécu de l'autre alors que l'autre en prend conscience par le fait de le souligner.
Un livre éblouissant, éclatant, touchant par sa vivacité.
Chaque être est un point perdu dans l'eau, dans les vagues de la vie, ce monde à pénétrer avec dignité en silence.Voilà la vraie richesse de l'être. Le bonheur est en soi, dans notre regard intérieur.
Un roman qui se passe en Italie du sud, à Montepuccio. Un roman à ne pas manquer, un must pour ses qualités d'écriture. Un auteur à découvrir.
La vie est faite de sueur. La beauté simple de la joie, la joie de l'entraide.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« ROCCO. Rien ne viendra à bout de moi. La terre peut siffler et mes cheveux s'enflammer, je suis en route et j'irai jusqu'au bout, en cette année 1875.
« C'est ainsi qu'ils vont me tuer. Lapidé comme un excommunié. Une seconde pierre le frappa à la tête. C'est ainsi que naquit la famille des MASCALZONE. D'un homme qui s'était trompé. »
« ROCCO grandit et devint un homme. Rocco Scorta Mascalzone. Il était violent et affamé.
Taisez-vous, crapules. Je suis votre châtiment. »
« ROCCO, Il raconte tout. Chacun de ses crimes. Chacun de ses faits.
Sans cacher aucun détail. Il avait tué. Il avait pillé. Il avait pris femme d'autrui. Il avait vécu par le feu et la terreur. »
« Réjouissez-vous, Je meurs. »
« Les Scorta sont des vauriens, mais ils sont des nôtres. La révolte grondait. »
« CARMELA. Ce que j'ai toujours été.Une sœur pour mes frères. Je n'ai connu le bonheur que lorsque j'étais entouré de mes frères. Lorsque nous étions ensemble, nous pouvions manger le monde. »
« Va, homme, va, la tarentelle t'accompagne, fais ce que tu dois. »
« Les femmes ont des yeux plus grands que les étoiles. »
Pour en savoir davantage :
RÉSUMÉ :
« Parce qu’un viol a fondé leur lignée, les Scorta sont nés dans l’opprobre. A Montepuccio, leur petit village d’Italie du sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait vœu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent “l’argent de New York”, leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela – dont la voix se noue ici à la chronique objective des événements – confie à son contemporain, l’ancien curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.
Roman solaire, profondément humaniste, le nouveau livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation du bonheur. »
UN LECTEUR :
« Le hasard m'a fait rencontrer la plume de Laurent Gaudé et son immense roman " le soleil des Scorta ".
Ce récit est l'histoire d'une famille italienne dans la région des pouilles au sud de l'Italie.
Laurent Gaudé nous fait rencontrer grâce à la vieille Carmela quatre générations d'hommes et de femmes, leurs joies leurs peines, leurs secrets.
Venez découvrir ce petit bijou de tendresse, de sensibilité, cette ode à la famille et à ses valeurs.
Venez découvrir le petit village de Montepuccio, ce soleil écrasant, ces parfums de tomates séchées et d'olives....un grand moment de lecture. » www.babelio.com
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LA VIE SECRÈTE DES ARBRES de Peter WOHLLEBEN, 2017, 252 pages, Découvertes d'un monde caché, ****
06/07/2018 15:03
WOHLLEBEN Peter
LA VIE SECRÈTE DES ARBRES, 2017, 252 pages, Découvertes d'un monde caché, ****
Vous aimez la forêt, vous y promenez, observer les plantes, les arbres, les nids d'oiseaux, les animaux qui y vivent. LA VIE SECRÈTE DES ARBRES vous apprendra que les arbres sont des êtres vivants qui ont beaucoup de points communs avec nous, les humains.
Ils bougent, se déplacent, réagissent aux températures des saisons, ont leur temps des amours, échangent de bons services, ont leurs histoires d'eau, que chacun a sa place, qu'ils n'apprécient pas les grandes variations de température et d'humidité,ont des rapports de force, ont un habitat social et mixité, réagissent quand l'hiver arrive, qu'ils sont malades, ont du caractère, sont lents et très résistants, ont des habitants parfois capricieux.
Un monde fascinant à découvrir. Ils ont beaucoup de points commun avec nous. Nous y reconnaissons aussi nos bonnes vieilles habitudes.
Un livre à ne pas manquer, un incontournable pour les écologistes et environnementalistes.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter
« La sylviculture moderne produit du bois, en d'autres mots abat des arbres puis replante des jeunes plants. »
« La plupart des individus d'une même espèce et d'un même peuplement sont reliés entre eux par un véritable réseau. Les forêts sont des super organismes, des organisations structurées. Par conséquent les arbres sont parfaitement capables de distinguer leurs racines de celles des espèces différentes et même de celles d'autres individus de la même espèce. «
« À plusieurs, la vie est plus facile. À plusieurs, les arbres forment un écosystème qui modère les températures extrêmes, froides ou chaudes,emmagasine de grandes quantités d'eau et augmente l'humidité atmosphérique. »
« L'émission de substances odorantes.Leur capacité à identifier la salive d'un insecte prouve que les arbres possèdent également un sens du goût. »
« Le monde animal perçoit tous les signaux émis par les arbres. »
« Les arbres en envoyant aussi leurs messages à la vitesse d'un cm/seconde. »
« Les racines d'un arbre s'étendent sur une surface qui dépasse de plus du double l'envergure de la couronne. »
« Les arbres fruitiers, les saules diffusent des messages olfactifs pour attirer l'attention et inviter les abeilles à venir faire le plein de nectar sucré chez eux. »
« Les conifères s'en remettent eux aussi à la méthode de pollinisation par le vent. »
« Chaque individu n'a qu'un seul sexe. »
« Un arbre engendre un seul et unique successeur. »
« Les arbres supportent mieux la faim que la soif. »
« Un hêtre adulte peut envoyer dans ses branches et ses feuilles jusqu'à 500 litres d'eau par jour. »
« Une poignée de terre forestière contient plus d'organismes vivants qu'il y a d'êtres humains sur terre. »
« La forêt tropicale amazonienne devient de plus en plus sèche, les effets de la déforestation se font sentir. »
« Les glaciales années 1940, les records de sécheresse des années 1970 et le réchauffement des années 1990. »
RÉSUMÉ EDITEUR
« Les citadins regardent les arbres comme des "robots biologiques" conçus pour produire de l'oxygène et du bois. Forestier, Peter Wohlleben a ravi ses lecteurs avec des informations attestées par les biologistes depuis des années, notamment le fait que les arbres sont des êtres sociaux. Ils peuvent compter, apprendre et mémoriser, se comporter en infirmiers pour les voisins malades. Ils avertissent d'un danger en envoyant des signaux à travers un réseau de champignons appelé ironiquement "Bois Wide Web".
La critique allemande a salué unanimement ce tour de force littéraire et la manière dont l'ouvrage éveille chez les lecteurs une curiosité enfantine pour les rouages secrets de la nature. «
UNE LECTRICE :
« Une seule envie en tournant la dernière page : aller faire une balade en forêt !
C'est un excellent document scientifique , avec de grandes qualités pédagogiques. On en apprend des choses sur les hêtres et les sapins , sur les collemboles et les lichens , sur la croissance des séquoias et sur la chlorophylle. Et si on les assimile aussi bien, c'est grâce au talent de conteur de l'auteur et son art de nous transmettre sa passion.
Du coup, les vegans n'ont qu'à bien se tenir. Parce que si les chênes sont capables d'émotions, de souffrance, on ne voit pas pourquoi il n'en serait pas de même pour les carottes et les salades!
Ne faisons pas de mauvais esprit : il n'empêche que les capacités de communication, et de coopération , car il s'agit bien de cela, lorsqu'on fait parvenir aux voisins des messages d'alerte sur la présence d'un prédateur qui s'en prend à votre écorce, sont bien étonnantes .
On retient également la formidable complexité des interactions , entraide ou concurrence , entre tous les éléments composant le système écologique forestier : insectes, champignons, bactéries , virus, l'équilibre fragile se fait autour de la lutte de chacun pour sa survie. Ça fonctionne, tant que le prédateur suprême n'y met pas son grain de sel : coupes claires, nettoyage, voire destruction pure et simple , nos congénères n'y vont pas de main morte
Une pensée pour les arbres des villes, que Maxime Leforestier (le bien nommé) avait chanté naguère :
« Comme un arbre dans la ville
Pour pousser je me débats
Mais mes branches volent bas
Tout prêt des autos qui fument
Entre béton et bitume »
Quand la passion s'allie à l'art de conter et au désir de transmettre, cela donne un superbe récit, à lire, relire, et offrir «
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