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LA LISTE DES MES VIES, roman de Grégoie DELACOURT, 2012, 186 pages
13/07/2018 15:11
DELACOURT Grégoire
LA LISTE DE MES ENVIES, Lattès, 2012, 186 pages
Un roman tout en douceur, en délicatesse. Le beau personnage de JOCELYNE GUERBETTE nous rapproche de vraies valeurs humaines : compréhension, partage, écoute, fidélité, respect et fierté de soi. Le personnage principal nous fait des confidences, elle nous dit les choses comme elle les vit, nous décrit sa réalité de femme, épouse et mère. Elle est une femme qui se prend en main, qui partage avec les autres son talent de couturière et a même un blog de ses créations. Elle est mercière.
Un roman qui au lieu de déranger ,au contraire, nous réconcilie avec la vie. La vie est peut être compliquée parce qu'on se la complique. Une belle vison de la vie au quotidien, d'une vie simple et heureuse.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« On se ment toujours. Je sais bien, par exemple, que je ne suis pas jolie. »
« Je sais la beauté rare sous mes habits. »
« Il n'y a que dans les livres que l'on peut changer de vie, faire disparaître le poids des choses. »
« Décider de sa vie. Le plus grand cadeau qui puisse nous être fait. »
« La convoitise brûle tout sur son passage. Réaliser les rêves des autres, c'était prendre le risque de les détruire. »
« L'AMOUR DEMANDE BEAUCOUP DE PARDONS. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé
« Jeune fille, Jocelyne rêvait de mode et de prince charmant. Mais la vie est passée par là, et à 47 ans, la mercière d'Arras doit se contenter d'un mari indifférent et d'un blog sur la dentelle. Quand un heureux concours de circonstances lui offre le gros lot du loto, Jocelyne réalise qu'elle a de quoi réaliser tous ses désirs. Grisée par cette perspective, elle décide de prendre son temps avant d'en parler à ses proches et en attendant, fait la liste de tout ce qu'elle pourrait s'offrir, achats utiles ou folies inconsidérées ... Elle se méfie de cet argent tombé du ciel, n'aurait-elle finalement pas plus à perdre qu'à gagner ? »
Une lectrice :
« Pourquoi La liste de mes envies est un coup de coeur :
Tout le monde s'est un jour posé la question d'un gain faramineux et des conséquences sur la vie quotidienne. Et tout le monde s'est imaginé rayant ligne avec ligne la liste des petits ou grands rêves qui, comme le dit l'auteur, sont «nos petites choses à faire, qui nous projettent à demain, à après-demain, dans le futur ; ces petits riens qu'on achètera la semaine prochaine et qui nous permettent de penser que la semaine prochaine, on sera encore vivant». L'identification est immédiate : la mercière en nous s'y retrouve.
Parlons-en de cette mercière, Jocelyne, qui a identifié son destin à ces petits signes construits qui pavent notre existence, et qui, de coïncidence, deviennent sort jeté. Elle devait donc gagner un jour, Jocelyne, qui a épousé Jocelyn, et avait ainsi défié les lois du hasard à plusieurs reprises. Et Jocelyne, on a l'impression de la connaître. Jusqu'à se reprocher de ne pas encore être allé à sa rencontre, qu'elle soit mercière, employée des postes, ou infirmière. Et l'on aura perdu l'occasion de découvrir toute sa richesse cachée (blog, vie associative, talent gardé secret) et ses blessures ordinaires. L'auteur nous offre l'opportunité de pousser sa porte.
La liste rédigée, comme elle se transforme avec le cheminement qu'implique une telle mésaventure! de discrets et raisonnables (les petits riens preuves de notre existence), les désirs se font plus audacieux. Et malgré tout cela, Jocelyne ne peut passer à l'acte, parce que l'assouvissement de ces désirs laissera place aux envies, c'est à dire à la fin du rêve, et à l'éloignement du bonheur. Car elle comprend rapidement cela : ce qui lui manque le plus ne s'achète pas. Son mari en fera l'amère expérience.
Je comprends également à l'issue de cette lecture pourquoi une admiratrice a demandé à l'auteur la raison d'un pseudonyme masculin! L'illusion est totale. La part féminine de Grégoire Delacourt s'est exprimée avec beaucoup d'adresse et de justesse.
L'écriture, légère, drôle, ne se prend pas au sérieux. Elle incarne parfaitement l'héroïne dans sa simplicité, et son humour parfois amer. Très sensible au pouvoir des mots, un peu midinette, elle avoue aimer «les phrases longues, les soupirs qui s'éternisent», ou «quand les mots cachent parfois ce qu'ils disent, ou le disent d'une manière nouvelle»
Derrière le fait divers qui fait la trame du roman, s'inscrit en filigrane l'ombre d'une grande solitude, que ne comblent pas la vie en couple, usée par le quotidien et les écueils inévitables après de longues années de cohabitation, ou les contacts virtuels derrière un écran de pixels. le gain inattendu creuse le fossé, par la crainte de perdre les quelques relations sincères qui faisaient le sel de la vie. «
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CELLE QUI FUIT ET CELLE QUI RESTE, L'amie prodigieuse 3, roman d'Elena FERRANTE, 2017, 479 pages
24/07/2018 09:10
FERRANTE Elena
CELLE QUI FUIT ET CELLE QUI RESTE, L'amie prodigieuse 111, roman, 2017, 479 pages
Un roman captivant et fascinant sur l'amitié de deux femmes. LENÙ est mariée, n'a pas encore écrit de second livre, elle se consacre à sa vie d'épouse, à son couple. Elle néglige son amie LILA qui continue de vivre sa vie en zigzag, elle suit son instinct, néglige son amie ELENA
ELENA ET LILA. Les années 1970. Roman à la dimension historique, volet politique pour l'Italie en marche vers la modernité. Naples.
Sans concession, sans chichis, sans faux-semblants ni effets de style mais avec une rigueur, une intransigeance et une authenticité sidérantes, Elena Ferrante vient encore une fois de porter un grand coup.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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ELENA.LILA.
« LILA , je dois l'avouer me fait un peu peur. La vieillesse avait pris le dessus.Elle dit beaucoup de mal des autres en vieille atrabilaire, colérique. »
NINO,ELENA.
« Il venait de l'enfance, était fait de mes désirs de gamine, n'avait rien de concret et n'était pas tourné vers un futur. »
PIETRO, mari d' ELENA. « Il détestait les plaisanteries salaces. Il détestait les bavardages, les conversations exaltées et le gaspillage. »
« ...le capital triomphera pour les siècles à venir et la classe ouvrière succombera à la consommation compulsive. Tout pouvait s'apprendre, y compris la passion politique. »
NINO.ELENA. » Tous deux, nous avions refusé de prendre modèle sur nos familles. »
LILA, ouvrière. »Tu dois faire peur à ceux qui veulent te faire peur, c'est coup sur coup, tu me voles, je te le reprends, ce que tu me fais, je te le fais à mon tour. »
« La femme est l'autre face de la terre.Se libère de la soumission. Ici, maintenant, dans notre présent. Carla Longi »
Selon LENÛ. Des femmes sont des modèles inventés par l'homme. Les femmes correspondent à l'image que les hommes se font d'elles. Ainsi elle sont acceptées, aimées. LENÙ écrit un livre dont le sujet est : Les hommes qui fabriquent les femmes. »
« ÈVE, c'est ADAM femme. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Après l'amie prodigieuse et Le nouveau nom, Celle qui fuit et celle qui reste est la suite de la formidable saga dans laquelle Elena Ferrante raconte cinquante ans d’histoire italienne et d’amitié entre ses deux héroïnes, Elena et Lila.
Pour Elena, comme pour l’Italie, une période de grands bouleversements s’ouvre. Nous sommes à la fin des années soixante, les événements de 1968 s’annoncent, les mouvements féministes et protestataires s’organisent, et Elena, diplômée de l’École normale de Pise et entourée d’universitaires, est au premier rang. Même si les choix de Lila sont radicalement différents, les deux jeunes femmes sont toujours aussi proches, une relation faite d’amour et de haine, telles deux sœurs qui se ressembleraient trop. Et, une nouvelle fois, les circonstances vont les rapprocher, puis les éloigner, au cours de cette tumultueuse traversée des années soixante-dix.
Celle qui fuit et celle qui reste n’a rien à envier à ses deux prédécesseurs. À la dimension historique et intime s’ajoute même un volet politique, puisque les dix années que couvre le roman sont cruciales pour l’Italie, un pays en transformation, en marche vers la modernité. » Les éditeurs
UNE LECTRICE :
« Fin des années 60. Elena, forte du succès de son livre, écume les librairies et les conférences, le plus souvent épaulée par Adele, la mère de son fiancé et certainement futur mari, Pietro, un homme intelligent, cultivé et bienveillant. Alors qu'un journaliste critique ouvertement son roman, un homme dans l'assemblée se lève et prend la défense d'Elena. La jeune femme est étonnée de se trouver face à Nino, son amour de jeunesse avec qui Lila a eu une liaison. Une rencontre qui bouleversera la jeune femme promise à un avenir bourgeois et réconfortant...
Elena, elle, a quitté Stefano et vit désormais avec son fils, Gennaro, et Enzo. Elle travaille dorénavant à l'usine de salaisons. Mais les conditions de travail sont pénibles, le patron et certains employés ont la main baladeuse. La jeune femme s'intéresse de plus en plus au contexte social...
L'on retrouve avec plaisir Elena et Lila, bientôt la trentaine, dans l'Italie de la fin des années 60. Période ô combien trouble et agitée politiquement et socialement qui subit des attentats, des actions révolutionnaires et féministes. C'est dans ce contexte que les deux femmes, dont l'amitié sera plus que jamais soumise à rudes épreuves, tentent chacune de leur côté de s'en sortir. Elena dans son mariage bourgeois qui ne la satisfait pas complètement, Lila militante pour le droit des femmes et des ouvriers. Dans ce troisième volet, les deux amies ne se voient que sporadiquement et entretiennent des relations à la fois bienfaitrices et destructrices. Une amitié complexe et rare dans laquelle les deux femmes sont tiraillées de part et d'autre. Elena Ferrante décrit avec précision tous ces sentiments (jalousie, amour, amitié, désir, cruauté, vengeance... ) mais aussi avec force cette Italie tourmentée. Une écriture passionnante, dense et authentique. Un roman captivant et fascinant... « www.babelio.com
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CONCERTO À LA MÉMOIRE D'UN ANGE, nouvelles d'Éric-Emmanuel SCHMITT, 2010, 229 pages
30/07/2018 15:42
SCHMITT Éric-Emmanuel
CONCERTO À LA MÉMOIRE D'UN ANGE, 2010, 229 pages
Quatre nouvelles qui nous amènent à comprendre, du moins à réaliser qu'un être bon donc positif et un être méchant donc négatif peuvent être amener à changer et à être et vivre le contraire de ce qu'ils sont. Sommes-nous prédestinés à être un être essentiellement positif ou essentiellement négatif ? Sommes-nous libres ou prédestinés selon les événements ou selon notre destin ?
Ou au contraire l'homme ne change pas : il se corrige ? Mais à ne pas oublier. S'amender n'efface rien de ce qui a été commis.
Un roman-nouvelles qui selon l'art d'écriture d'Eric-Emmanuel Schmitt nous amène à nous repenser en tant qu'individu.Avec lui nous devons philosopher et nous poser certaines questions et chercher la porte de sortie. Une écriture enrichie de belles images touchantes, simples mais significatives, sans devoir en ajouter davantage. » Telle est l'intimité essentielle de la condition humaine : vivre avec davantage de questions que de réponses. »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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''L'EMPOISONNEUSE
« « Attention voici l'empoisonneuse. Le groupe d'enfants se figea soudain, telle une mai qui se referme.Ils coururent se réfugier au fond du lavoir. C'est la tueuse !
« Qu'elle a l'air hautain... »
« Elle était une comédienne fascinante parce qu'on la voyait jouer. »
« MARIE. RUDY,le surfeur. »RUDY avait quelque chose qui agace, qui retient, qui titille;il savait créer une atmosphère de sensualité autour de lui. »
« MARIE.GABRIEL, le jeune curé. »Elle avait l'impression de l'initier à la véritable existence, au monde tel qu'il est, violent, hostile. Elle le déniaisait en quelque sorte. »
LE RETOUR
« GREG...levé dès l'aurore, parcourant le bateau jusqu'à la nuit, nettoyant, réparant, bricolant les pièces des moteurs, il semblait obsédé par le besoin de bien faire, torturé par un insatiable dévouement que rien n'entamait. »
« La troisième, elle, va de soi, on y prête moins attention, les soeurs s'en occupent. Et puis il détestait ses couleurs, celle de sa peau, de ses yeux, de ses lèvres, elle lui paraissait étrangère, elle lui ressemblait sans être un garçon. » Quatre filles : quatre inconnues. »
« OUVRIR LA BIBLE, CE N'EST PAS LIRE, C'EST RÉFLÉCHIR. »
GREG. »... il n'était qu'une sorte de bête de somme, un bœuf qui labourait la mer. »
CONCERTO À LA MÉMOIRE D'UN ANGE
« C'est en écoutant AXEL jouer du violon que CHRIS découvrit combien il lui était inférieur. »
« … s 'il aimait trop AXEL, il allait se détester lui-même. »
« La valeur des adversaires fait la valeur d'une compétition et le prix de la victoire. »
UN AMOUR À L'ÉLYSÉE
« Oui, ils avaient triomphé des outrages du temps, apparaissaient sous leur meilleur jour, correspondaient à leurs icônes ; cependant étaient-ils beaux ?
« CATHERINE. Mme Morel.On lui avait collé un rôle dont elle ne voulait pas, femme d'un homme politique...elle avait perdu à chaque fois un peu de liberté »
« Voilà qu'elle était bombardée femme de président.--Personne ne croirait que j'ai raté ma vie. »
« Au fond, elle n'avait rien à leur envier, aux carpettes de l'homme pressé. »
« Pauvre Président. à force de protection excessive, il devient vulnérable. »
« Elle saisit aussitôt ce qui se passait : son mari la faisait suivre. » »...les secrets explosifs qu'elle détenait. » »S'il me piste, c'est pour lui, pas pour moi. Il ne s'intéresse qu'à lui. »
« Ils se dévisagèrent avec haine. C'était aussi intense que du désir, aussi violent que de l'amour. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Quel rapport entre une femme qui empoisonne ses maris successifs et un président de la République amoureux ? Quel lien entre un simple marin honnête et un escroc international vendant des bondieuseries usinées en Chine ? Par quel miracle, une image de sainte Rita, patronne des causes désespérées, devient-elle le guide mystérieux de leurs existences ? Tous ces héros ont eu la possibilité de se racheter, de préférer la lumière à l'ombre. À chacun, un jour, la rédemption a été offerte. Certains l’ont reçue, d’autres l’ont refusée, quelques uns ne se sont aperçus de rien.
Quatre histoires liées entre elles. Quatre histoires qui traversent l'ordinaire et l'extraordinaire de toute vie. Quatre histoires qui creusent cette question : sommes-nous libres ou subissonsnous un destin ? Pouvons-nous changer ? »
Concerto à la mémoire d'un ange est suivi du Journal tenu par Éric-Emmanuel Schmitt durant l'écriture. Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Eric Emmanuel Schmitt, excellent dans l'art de la nouvelle, a obtenu pour "Concerto à la mémoire d'un ange", édité en 2010, le Goncourt de la nouvelle. Toujours le thème de la mort, de l'amour comme dans "La rêveuse d'Ostende", mais ici en particulier, c'est celui de la rédemption et de la transformation qui relie ces quatres textes.Une écriture concise, une émotion à fleur de mots, un auteur toujours agréable à lire.
L'empoisonneuse.
"Attention voici l'empoisonneuse!" "C'est la tueuse!"
Marie Maurestier a été blanchie, mais des rumeurs courent sur son compte: suite aux meurtres de ses maris successifs, elle a dilapidé son héritage pour un "amerloque", un Johnny ou un Rudy, on sait plus, trucidé lui aussi!
Marie, vieillissante, se prend d'amitié pour Gabriel, un jeune prêtre beau comme un Dieu, "plus attirant que le Christ en croix". Elle se confesse.A t elle pêché? Jalouse d'Yvette et de "sa paire de cuisses" qui tourniboulent l'abbé, elle avoue.Un confident est il un complice? Machiavélique la Marie?
Le retour
Greg, marin au long cours a quatre filles, dont l'une apprend il par télex vient de mourir.Laquelle? Il l'ignore.Nous suivons tour à tour les affres et les interrogations dans lesquelles est plongé ce père de famille, qui se culpabilise de ses préférences.Et s'il devenait enfin un bon père?
Concerto à la mémoire d'un ange
Axel joue du violon, sa musique est "une voix qui s'alanguit, hésite,se reprend,se tend", "il vit le morceau" et le porte aux nues.Chris, séduit et admiratif, envie ce rival dont il n'atteindra jamais le niveau.
Un rallye à vélo, une plongée près de la barrière de corail. de quoi est on capable pour affronter la victoire, de quoi est capable l'autre pour se venger? Les remords sont ils de mise?
Un amour à l'Elysée
Les couples élyséens, font parfois contre mauvaise fortune bon gré et sourient aux flahs pour augmenter l'audimat.Que reste t il de cet amour dans les coulisses du pouvoir?Lui, a des maitresses.Elle les jalouse.Il essaye de lui nuire.Elle est machiavélique.Et un jour, la maladie l'emporte, elle. Et lorsque son journal intime voit le jour la transformation se fait. Sous le signe du pardon, le remords émerge.
Eric Emmanuel Schmitt joint un carnet de bord pour étayer et expliquer le livre en cours. Un auteur, à lire, qui nous entraîne sur les pistes inextricables de la psychologie des êtres qui sont parfois là où on ne les attend pas! «
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LE RETOUR DE GUSTAV FLÖTBERG, roman, 2018, 138 pages
07/08/2018 16:04
VIGOURT Catherine
LE RETOUR DE GUSTAV FLÖTBERG, roman, 2018, 137 pages
Un roman empreint de fantastique et d'humour.Un roman qui trahit une vision de notre 21ème siècle.
L'auteur utilise du vocabulaire à la fois des 19ème et 21ème siècles ce qui apporte un peu fraîcheur par ce mélange qui enrichit également nos connaissances.
Gustave FLAUBERT, 1821-1889 et son ami Maxime DUCAMP, 1822-1894.
Un Gustave FLAUBERT qui semble flotter dans une dimension où il ne s'y reconnaît pas mais qu'il accepte pour s'intégrer rapidement aux moyens de communication de ce siècle. Il porte un nom islandais.
Un roman riche en histoire et d'une fraîcheur délicieuse, incomparable.Un roman original.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Qu'est-ce qu'il foutait là, où était passé MAX, comment sortir de ce cauchemar ? »
« Le portable en main, FLAUBERT n'en revenait pas : bien vu, leur machin, pour congédier son monde. »
« Flaubert ne pense pas à Flaubert. L' impossible présent l'occupait tout entier : la postérité, il n'en avait pas les moyens. »
« En 1850 l'espérance de vie était de 43 ans. »
« Comment se couler dans ce monde extraordinaire où les gens se convoquaient du bout des doigts, où tout était accessible et donné, où tant de spectacles ravissants s'encadraient dans leurs mains ?
« Ce que j'étais est tout près. C'est le chemin d'accès que je cherche. » « À tout prendre il aurait aimé être tout à fait de ce monde.De ce monde-ci lesté des siècles intermédiaires. »
« MAX, J'avais les images, tu as la vision. »
« FLAUBERT.S'il demandait sa route ou une pièce, on l'enfermerait dans un dépôt et personne se croirait à son histoire. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
«Flaubert se mit à la table avec les trois derniers livres de Flötberg, la "fameuse trilogie" comme l’indiquait un bandeau rouge en travers qu'il trouva fâcheux. Pour lui, c’était un travail. Connaître le malheureux écrivain dont il portait le nom, qui choisissait des titres étranges : La femme qui voulait marcher dans le ciel avec des palmes. Quelle idée.
La première phrase était : "Quand Klara débarqua dans le jardin elle crut d’abord que l’homme dormait." Une fille qui "débarque" sans le moindre bateau! Quinze millions d'exemplaires dans le monde?»
Gustave Flaubert s’endort un soir de juillet 1850 au Caire, alors qu’il est en expédition avec son ami le photographe Maxime Du Camp. Il se réveille le 3 juillet 2014 dans un grand hôtel parisien. En l’espace d’une nuit, non seulement il a changé de monde mais aussi d’identité : il est désormais Gustav Flötberg, écrivain islandais de sagas à succès… » LES ÉDITEURS
UN LECTEUR :
« Imaginons. Imaginons Gustave Flaubert soudainement éveillé en 2014, dans la chambre d'un grand hôtel parisien, sous les traits d'un auteur de best-seller islandais nommé Gustav Flötberg. La scène est cocasse. Passée la surprise Gustave découvre son nouvel univers. Fin observateur, il s'interroge sur ce siècle qui l'accueille et nous livre ses réflexions. C'est drôle, mais c'est aussi intéressant et piquant puisqu'il révèle les maux de notre société.
J'ai apprécié la plume de l'auteure que j'ai trouvée vive et percutante, l'originalité du récit, les scènes désopilantes, la finesse et la pertinence du message délivré entre les lignes. Ce roman se lit vite et facilement – il est court, 138 pages - néanmoins, un certain enlisement m'a parfois égarée.
C'est un roman original qui m'a plu sans m'enthousiasmer. » www.babelio.com
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BITNA, SOUS LE CIEL DE SÉOUL, roman de J.M.G. LE CLÉZIO, 2018, 216 pages
22/08/2018 16:04
LE CLÉZIO J.M.G.
BITNA, SOUS LE CIEL DE SÉOUL, 2018, 216 pages
Un roman du genre poétique qui nous raconte l'histoire d'une jeune fille qui se consacre d'accompagner une jeune fille, SALOMÉ, immobilisée par une maladie incurable, en lui racontant des histoires.
Le livre se déroule dans la ville de SÉOUL, en Corée du sud. Nous vivons des échos des bouleversements d'un pays en guerre et les modes de vie des habitants.
Un roman touchant, tout en douceur dans un style d'écriture émouvant, romantique.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Je m'appelle BITNA. J'ai bientôt dix-huit ans. Je ne peux pas mentir car j'ai les yeux clairs, et ça se verrait tout de suite dans mes yeux. » «La rue, c'était mon aventure. » »En réalité ce que je voulais, c'était rester invisible, sans être vue. »
« SALOMÉ. Elle a voulu que je vive pour elle, pour lui raconter la vie au-dehors, elle s'est servie de moi mais elle m'a protégée. »
« On ne naît pas méchant, on le devient. »
« SALOMÉ. Pour elle, les histoires ne sont pas seulement des histoires, ce sont aussi des sensations qui l'effleurent, qui brûlent sa peau, des vagues lancinantes derrière ses yeux. »
« Quelqu'un comme SALOMÉ n'a pas besoins de mots pour la consoler, ni de pité. Juste de contes, pour la faire voyager. »
!Il semblait que c'était mon destin de donner à Salomé le goût de vire. »
« SALOMÉ. BITNA. Nous avions décidé de ne jamais parlé de la vie réelle, et ça, j'aime bien. »
« BITNA. Je n'avais jamais imaginé à quel point c'était bien d'être seule, absolument seule, sans avoir besoin de voir qui que ce soit. »
« M. CHO et ses pigeons. Il souffle sur son bec doucement, il murmure les mots qui encouragent, pas des phrases, juste des mots qu'il choisit avec soin,des mots doux, des mot ronds,des mots légers : vent, esprit, lumière, aile, amour, retour. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé.
Bitna, 18 ans, invente des histoires pour Salomé, une jeune fille immobilisée par une maladie incurable. Lorsqu'elle s'arrête de raconter, Salomé la supplie de continuer ces contes qui lui permettent de vivre par procuration. Bitna découvre qu'elle exerce un pouvoir inédit sur un être humain, mais aussi qu'elle est observée et espionnée.
« Parce que le conte peut faire reculer la mort, Bitna, étudiante coréenne sans un sou, invente des histoires pour Salomé, immobilisée par une maladie incurable.
La première lutte contre la pauvreté, la seconde contre la douleur. Ensemble, elles se sauvent dans des récits quotidiens ou fabuleux, et bientôt la frontière entre réalité et imaginaire disparaît.
Un roman qui souffle ses légendes urbaines sur la rivière Han, les boulevards saturés et les ruelles louches.
Sous le ciel de Séoul se lève « le vent de l’envie des fleurs »... .. LES ÉDITEURS
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