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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 198 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    GROSSIR LE CIEL, roman de Franck BOUYSSE, 2014, France, 198 pages

    07/10/2016 22:53

    GROSSIR LE CIEL, roman de Franck BOUYSSE, 2014, France, 198 pages


    BOUYSSE Franck

    GROSSIR LE CIEL,2014, France, 198 pages

    Un roman réussi. Un village, deux voisins. La vie au jour le jour. Deux hommes sans famille, sans femme. Deux solitaires. La vie de deux voisins où le quotidien prend toute la place, le temps, les tâches saisonnières jusqu'à ce qu'un événement va bouleverser ce quotidien tranquille, sans histoire.

    J'ai aimé ce roman pour son écriture pénétrante, à fleur de peu, d'une grande sensibilité et d'intériorité. Il ne ne passe rien sinon dans la mémoire et la  conscience de chacun.

    Un roman qui pose la question à savoir quel est le lien entre les deux personnages. Chacun a le choix de sa vie sans réponse possible, sans justification. Les relations ne sont pas aux confidences et aux échanges personnels.

    Un auteur à découvrir pour son intériorité et le respect du choix de vie de chacun.    

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec> www.livresentete.vip-blog.com

    "C'était une drôle de journée, une de celles qui vous font quitter l'endroit où vous étiez assis depuis toujours sans vous demander votre avis."

    "Le hameau le plus proche s'appelait Grizac, situé sur la commune du Pont-de-Mont-Vert."

    GUS. "Les distances, dans ce coin-là, c'était du temps, pas des mètres et GUS  n'était pas un oiseau."

    "Pas malheureux, pas vraiment heureux non plus."

    "Tout ce qu'il avait jamais su faire, ce qu'on attendait de lui."

    "Un drôle de pays de brutes et de taiseux."

    "Mais qui aurait pu raisonnablement affirmer qu'un voisin et un chien représentaient une vraie famille? Juste mieux que rien."

    "La solitude est point commun à beaucoup d'hommes et de femmes, comme si la mort

    s'invitait à tous les mariages."

    "Têtu les gens du cru!|"

    "Les gens sans opinion n'intéressent personne."

    "Le diable,il habite pas les enfers, c'est au paradis, qu'il habite."

    "Ça aussi, c'était sa liberté, pouvoir choisir d'être seul dans cette obscurité promise."

     

    Résumé :

    " L' abbé Pierre vient de mourir. Gus ne saurait dire pourquoi la nouvelle le remue de la sorte. Il ne l' avait pourtant jamais connu, cet homme-là, catholique de surcroît, alors que Gus est protestant. Mais sans savoir pourquoi, c'était un peu comme si l'abbé faisait partie de sa famille, et elle n'est pas bien grande, la famille de Gus. En fait, il n'en a plus vraiment, à part Abel et Mars. Mais qui aurait pu raisonnablement affirmer qu'un voisin et un chien représentaient une vraie famille ? Juste mieux que rien. C'est justement près de la ferme de son voisin Abel que Gus se poste en ce froid matin de janvier avec son calibre seize à canons superposés. Il a repéré du gibier. Mais au moment de tirer, un coup de feu. Abel sans doute a eu la même idée? Non.
    Longtemps après, Gus se dira qu'il n aurait jamais dû baisser les yeux. Il y avait cette grosse tache dans la neige. Gus va rester immobile, incapable de comprendre. La neige se colore en rouge, au fur et à mesure de sa chute. Que s'est-il passé chez Abel ?" 

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    Un lecteur

    "Deux fermes éloignées de quelques centaines de mètres dans ce coin paumé des Cévennes. Au lieu-dit appelé Les Doges. Autour, des grands espaces, des montagnes, des forêts et des prairies. Recouverts de neige une bonne partie de l'année. C'est ici que vivent Gus et son chien, Mars, et Abel. Deux paysans isolés des hommes. Qui s'occupent de la terre et élèvent quelques vaches et veaux. Ils ne demandent rien à personne, vivent et se contentent de peu. Ils se rendent de menus services, à l'occasion, mélangent leurs solitudes en buvant un coup, chez l'un ou chez l'autre. Mais se connaissent très peu finalement, bien qu'ils soient voisins depuis toujours. En ce jour du décès de l'abbé Pierre, la vie de chacun va brutalement être chamboulée... 
    Franck Bouysse nous plonge au coeur de ces espaces sans fin. Dans les Cévennes, loin de tout, l'on fait ainsi la connaissance de Gus et son chien Mars, et Abel. Deux taiseux qui ne parlent pas pour ne rien dire. Deux âmes solitaires, un lourd passé et des secrets familiaux qui semblent peser. L'auteur dévoile peu à peu la vie de Gus, un homme confronté à la rudesse de la vie, une vie rythmée par le temps et les bêtes. Il prend son temps et s'attarde sur de menus détails de la vie quotidienne et décrit avec précision la nature environnante, les silences et la solitude. L'écriture, élégante, d'une incroyable justesse et précision, sert à merveille ce récit aux personnages forts et complexes. Les dialogues, si rares, sont savoureux et percutants. Ce roman, inquiétant, sauvage, âpre et profondément sombre, est un véritable hymne à la nature, froide et minérale, et aux hommes."

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    FRAGMENTS DE LUCIDITÉ, Comment supporter les choses comme elles sont, de Jean-Louis SERVAN-SCHREIBER, 2016, 217 pages

    17/10/2016 16:15

    FRAGMENTS DE LUCIDITÉ, Comment supporter les choses comme elles sont, de Jean-Louis SERVAN-SCHREIBER, 2016, 217 pages


    SERVAN-SCHREIBER Jean-Louis

    FRAGMENTS DE LUCIDITÉ, Comment supporter les choses comme elles sont, Fayard, 2016, 217 pages

    Un livre sur l'homme moderne, sa réalité. Avec ce livre ma réalité me rattrape, me ressaisit.

    Les trente sujets abordés par l'auteur m'aident, me permettent de me situer dans ma réalité active.

    Ce livre est une image propre de la vie actuelle avec sa modernité. En résultent trente petits chapitres ciselés où chacun pourra trouver en écho ses questionnements intimes.

    Un livre repensé et un auteur à découvrir pour sa lucidité.  

    Gilles LAGROIS,Auclair, Québec

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    "On ne peut voir les choses que de son point de vue."

    "Être désespéré, c'est la moindre des choses. Comment pourrait-il en être autrement dès que je cesse de de me raconter des histoires? Le monde est compliqué, plus que je ne peux le comprendre. Les autres sont surtout indifférents, parfois hostiles."

    "Espérer n'est pas vivre, c'est attendre de vivre. Mais c'est un remède  de cheval !"

    "... l'espoir ne me garantit pas contre la déception."André Comte-Sponville

    "Un philosophe qui ne croit pas au CIEL se doit d'être lucide."

    "... une dose appropriée d'espoir au bon moment me permet d'agir, mais ne change rien au réel."

    "En naissant j'ai été précipité dans le mystère d'être, avec ses attraits et ses difficultés, mais, à coup sûr. sans explications."

    "La modernité nous a fourni tous les conforts, sauf celui de l'esprit."

    "Au départ, je suis seul.Ainsi suis-je né et ainsi je mourrai. Mais, pendant le trajet, on voyage ensemble.  "Grâce aux autres, je peux souvent oublier ma solitude."  

    "Tout souvenir est une légende en formation."

    "L'imagination réinvestit le territoire de la mémoire."

    "Ma nature me pousse vers d'autres dont le genre me convient..."

    "En pratique donc, ne jamais perdre de vue qu'il me faut à la fois accepter ma condition et surtout me rendre acceptable aux yeux des autres."

    "Au XX1e siècle, le bonheur est devenu un produit pour grandes surfaces."

    "Content ou heureux. Exigence modérée, bien. L'humeur est la plus déterminante pour vivre pleinement."

    "Notre solitude existentielle est aussi ancienne que la conscience humaine."

    "La diversité sied à la jeunesse, l'enraciment rassure le troisième âge."

    "Mais le monde  avance plus vite que nous, et on finit par le comprendre."  

    "POUR MA PART, J'AI LA LUCIDITÉ OPTIMISTE."  

     

    Pour en savoir davantage:

    Résumé :

     

    « Être désespéré, c’est la moindre des choses quand on se veut lucide. Le monde est compliqué, plus que je ne peux le comprendre. Les autres sont surtout indifférents, parfois hostiles. Ma vie est insignifiante, et si brève. Je n’y peux rien, c’est le réel. Et pourtant je suis plutôt content de vivre. »

    Être lucide sur les réalités de l’existence, sur soi-même et continuer à aimer la vie est le défi quotidien de Jean-Louis Servan-Schreiber. Pour lui, la lucidité, notre bouclier contre l’illusion, est indispensable pour ruser avec la déception et l’amertume.

    En résultent trente petits chapitres ciselés où chacun pourra trouver en écho ses questionnements intimes.

    Accompagné des pingouins philosophes de Xavier Gorce, Jean-Louis Servan Schreiber nous propose d’approcher l’essentiel avec le sourire.

    L'éditeur

    Une lectrice:

     

         

    "Comme toujours avec les livres de l'auteur l'optimisme est de mise, la joie de vivre un devoir. C'est tout à fait le livre à lire actuellement, moment où il n y a pas trop de raisons d'être optimiste que ce soit sur le plan politique, écologique ou sociétal si en plus pour certains on ajoute la vie personnelle on a bien besoin d'un petit coup de pouce pour voir la vie du bon coté.

    Ce que j'aime c'est que Jean-Louis Servan Schreiber ne se prend jamais au sérieux, il y a toujours de la dérision, une petite pointe d'humour. Ici, il n'est pas question de jouer les redresseurs de tort, ni même de prétendre faire des miracles, car de recette miracle il n'y en a pas. Ce livre donne des pistes pour améliorer l'ordinaire et nous montre combien il n'est pas nécessaire de se voiler la face et fuir la réalité des choses pour être heureux bien au contraire.
    A chacun d'adapter ses précieux conseils à sa propre vie et ses propres besoins. Les 30 chapitres sont courts et les illustrations avec les petits pingouins facétieux sont vraiment agréables. Un livre qui se lit vite et peu se picorer , se prendre et se poser, on peut lire les chapitres dans le désordre. Un livre qui fait cogiter, qui redonne du pep's. Je n'ai rien de négatif à dire, c'est un livre nécessaire .
    VERDICT 
    Un livre positif et vraiment nécessaire en ces temps de baisse de moral, de morosité ambiante. A mettre entre toute les mains, parfait pour les salles d'attente, les transports en commun ou tout simplement pour passer quelques heures au calme."

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    LE DÉMON DE LA VIE, roman de Patrick Grainville, Seuil, 2016, 274 pages

    01/12/2016 19:31

    LE DÉMON DE LA VIE, roman de Patrick Grainville, Seuil, 2016, 274 pages


    GRAINVILLE Patrick

     LE DÉMON  DE LA VIE, roman, Seuil, 2016, 274 pages

     Un roman suave, une gâterie, un plaisir pour l'imagination et l'esprit. Un roman, un bain de fraîcheur, de jeunes  amants adolescents, une belle rencontre de personnages uniques.Un voyage en soi, une ouverture sur la vie et la culture générale, mondiale.Une vie exaltante à la mesure des personnages, une vie d'aventure personnelle. Un voyage dans une autre dimension de la vie à notre portée.Une vie de liberté sans dégâts et blessures profondes. Le bonheur, la joie de vivre avant tout, avant les principes, les règles, les obligations sociales. Être en paix n'empêche pas de rêver.

    Un roman à déguster, un auteur à découvrir sans faute.

    Gilles LAGROIS,Auclair, Québec

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    "Soudain le mouvement, le feu. Dans l'interstice entre deux pierres disjointes de la muraille. Une merveilleuse foudre les frappa.La vie de l'autre côté, dans l'invisible. Le secret.Ils repartirent pleins de trouble, éblouis."

    "Et ils se tenaient là,debout devant lui, nus beaux.Leur beauté éclaboussait. Le sexe de sa fille, celui de LUC, les deux sexes sans pudeur. Ils couchaient ensemble... Pas dans l'enfance, pas maintenant."

    "L'amour, le sexe sont soudain frappés d'une espèce d'interdit.LOUISE devine que c'est pire pour lui que pour elle. "

    "Ta mère, elle n'a pas froid aux yeux." "Tu me regardes, eh bien moi aussi."

    "C'est beau la femme moderne prête à affronter le patron et collègues. C'est d'un érotisme neuf."

    "... l'alcoolisme ne fut jamais une audace, une transgression, c'est une régression, une défaite de la liberté."

    Le bouddhisme." C'est l'inverse de la prédation qui règne chez nous, de la compétition, du fric. Le bouddhisme est le contraire de la grande bouffe."

        

       

     

    Pour en savoir davantage:

    "À la lisière de la forêt des Maures, dans un village peuplé de touristes anglais, un tigre s’échappe. Il appartient à un esthète solitaire qui, dans sa vaste demeure, reçoit les visites d’Hélène, sa complice, une jeune fille d’une nature puissante.

    Louise et Luc, âgés d’à peine quinze ans, se passionnent pour la fuite du fauve, dont ils espèrent qu’il déjouera tous les moyens mis en œuvre pour le retrouver : gendarmerie, armée, zoologues, jusqu’à l'arrivée d’un chasseur rocambolesque et spécialisé…

    Les deux adolescents, profitant de la relation conjugale dévastée de leurs parents respectifs, se prodiguent leur amour précoce. Mais ils sont les témoins directs de l’adultère dévorant, blessant, de la mort, de l’argent, de la perversion qui caractérisent l'existence commune. Eux jouissent du sursis d’une île de lumière. Celle qui précède les compromis, les reniements et d’autres tentations de la maturité.

    Roman d'initiation et de fascination, Le Démon de la vie saisit l’été d’un âge d’or qu’il faut quitter.

    Patrick Grainville est né en 1947 à Villers (Normandie). En 1976 il a obtenu le prix Goncourt pour Les Flamboyants et en 2012 le Grand Prix de littérature Paul-Morand de l’Académie française pour l’ensemble de son œuvre." L'éditeur

     

    Le Démon de la vie reçoit un premier accueil enthousiaste. Habitué des rentrées littéraires d’hiver, Patrick Grainville est à nouveau salué comme un conteur « incomparable »5, avec un roman « foisonnant »6, « solaire et sombre à la fois »7, « exubérant, peuplé, foutraque »www.wikipedia.com

     

    La Vie.fr.culture,  aime : beaucoup

    "On le sait depuis les Flamboyants, les démons sensuels de la vie fascinent Patrick Grainville. Un tigre magnifique, échappé dans la forêt sombre des Maures, les figure ici. Panique dans le pays, l'armée et un chasseur de tigres sont appelés à la rescousse. Mais Louise et Luc, adolescents qui vivent au soleil du Midi un premier amour fusionnel, prennent fait et cause pour la bête. Elle est l'incarnation de leur beauté et de leur liberté, face aux tromperies des adultes, en l'occurrence l'adultère de leurs parents qui les révolte. Ça pourrait tourner au drame. Mais l'humour - parfois féroce - de Grainville et son imagination fertile réservent des surprises. Une fois les choses rentrées dans l'ordre, le tigre retourné chez lui, les beaux adolescents deviendront-ils des adultes comme les autres ? Nostalgie d'un jardin d'Éden, désir de fixer le temps dans l'extase des corps : une force solaire porte ici l'écriture. Et la plus ordinaire description vibre des pulsions de la vie. "

    http://www.lavie.fr/culture/livres/le-demon-de-la-vie-par-patrick-grainville-






    CHANSON DOUCE, roman de Leïla SLIMANI, Prix Goncourt, 2016, 226 pages

    21/12/2016 16:14

    CHANSON DOUCE, roman de Leïla SLIMANI, Prix Goncourt, 2016, 226 pages


    SLIMANI LEÏLA

     CHANSON DOUCE, roman, Gallimard, 226 pages,Prix Goncourt 2016

     Un roman étonnant, éclatant par son style et surtout par son sujet, l'histoire d'une nounou atteinte de "mélancolie délirante".

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    Une nounou pour leurs enfants."Pour le reste, pas trop vieille, pas voilée et pas fumeuse.L'important c'est qu'elle soit vive et disponible. Qu'elle bosse pour  qu'on puisse bosser."

    "MYRIAM ne le sait pas mais ce que LOUISE préfère,  jouer à cache-cache."

    "LOUISE, c'est pas drôle. Où es-tu?L'enfant s'énerve, tape des pieds. LOUISE attend. Elle les regarde comme on étudie l'agonie du poisson à peine pêché."

    "Le désespoir de l'enfant ne la fait pas plier."

    "LOUISE  s'enfonce dans une rêverie obscène."

    "La nounou avait l'air soucieuse et elle avait fini par parler de ses problèmes d'argent...comme un ballon se vide de son air, de plus en plus vite."

    "Sa mâchoire tremble tellement qu'elle ne peut même plus appeler la fillette, MILA."

    "Enfermée dans l'appartement des MASSÉ, elle a parfois l'impression de devenir folle."

    LOUISE."Mélancolie délirante". Une haine monte en elle. Une haine qui brouille tout."

    "LOUISE. Ce bébé, elle le désire avec une violence de fanatique, un aveuglement de possédé...au point d'avoir mal, au point d'être capable d'étouffer, de brûler, d'anéantir tout..."

    "Son âme est lestée de cailloux. Son coeur s'est endurci."

     

    Pour en savoir davantage:

                                                       

    Résumé :

    "Lorsque Myriam, mère de deux jeunes enfants, décide malgré les réticences de son mari de reprendre son activité au sein d'un cabinet d'avocats, le couple se met à la recherche d'une nounou. Après un casting sévère, ils engagent Louise, qui conquiert très vite l'affection des enfants et occupe progressivement une place centrale dans le foyer. Peu à peu le piège de la dépendance mutuelle va se refermer, jusqu'au drame. 
    À travers la description précise du jeune couple et celle du personnage fascinant et mystérieux de la nounou, c'est notre époque qui se révèle, avec sa conception de l'amour et de l'éducation, des rapports de domination et d'argent, des préjugés de classe ou de culture. Le style sec et tranchant de Leïla Slimani, où percent des éclats de poésie ténébreuse, instaure dès les premières pages un suspense envoûtant."Les éditeurs

     

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    Un lecteur:

     

    "Tout a été dit déjà sur le livre de Leïla Slimani, et j'arrive après la bagarre- après le carnage plutôt. 
    Je viens de le lire d'une traite, ce matin, pour ne pas penser à ces lendemains- gueule-de- bois des élections américaines ni à ces autres lendemains gueule-de-bois bien français qui nous attendent dans quelques mois…
    Je dois dire que le remède est souverain : j'ai été emportée par ce thriller terrible dont les premières pages, atroces, nous disent d'emblée à quoi il faut nous attendre. Sans rien enlever, pour autant, à la terrible fascination d'un récit dépouillé, factuel, ni à la pertinence de l' analyse impitoyable du lent processus de désagrégation et d'entropie qui fait de Louise, nounou trop parfaite, une folle infanticide . 
    Le récit de Leïla Slimani, en effet, démonte brillamment le mécanisme d'une impitoyable aliénation sociale, morale, sentimentale et psychique qui transforme une pauvre créature sans amour en machine à tuer.
    Ce qui, à chaud, me frappe plus que tout, est l'importance que prend, dans cette folie dévastatrice, le manque douloureux, béant, d'un « quelque part où aller ». Une citation en exergue de Dostoïevski indique déjà cette piste : « Car il faut que tout homme puisse aller quelque part ».
    Toute femme aussi.
    Sans lieu à elle- c'est-à-dire sans lieu conforme à ce qu'elle est, Louise, vraie maniaque d'ordre, de propreté, de confort- qu'elle dispense si bien et si miraculeusement dans son lieu de travail- est vouée à l'inexistence ou à la vie machinale des bêtes et des fous. 
    C'est pourquoi la vue de l'homme qui défèque sans vergogne dans la rue, devant la porte de son misérable appartement où la douche pourrie s'est effondrée, la renvoie à une vision terrible de son propre avenir. 
    Si elle perd son travail, si la famille qu'elle a investie, charmée, circonvenue, ne refait pas un autre bébé pour l'occuper, s'ils ne l'emmènent pas en vacances dans cette île- mirage de Sifnios où elle rêve de trouver asile, si la voisine de ses patrons ne lui permet pas de gagner quelques sous supplémentaires pour payer les dettes qui l'accablent, Louise sait qu'elle ira grossir la cohorte des sans domicile fixe, des clochards et des fous qu'elle voit errer dans les rues de Paris. 
    Et quand cette menace se précise, elle bascule dans la folie meurtrière."

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    L'AUTRE QU'ON ADORAIT, roman de Catherine CUSSET, 2016, 290 pages

    01/03/2017 18:52

    L'AUTRE QU'ON ADORAIT, roman de Catherine CUSSET, 2016, 290 pages


    CUSSET Catherine

     L'AUTRE QU'ON ADORAIT, roman, 2016, 290 pages

     Roman dont à la lecture, on ne reste pas indifférent au personnage principal, THOMAS. Un homme de grande taille rempli de belles qualités qui ne passent pas inaperçues.

    Il fait fureur comme homme autant en FRANCE qu'aux ÉTATS-UNIS. C'est un fonceur, un discoureur, un verbal d'une sensibilité d'artiste, d'une grande culture et d'un charme fou dont on ne  peut ignorer l'intelligence et les performances tant sociales qu'amoureuses. Il est à l'aise partout peu importe la masse, la classe, le rang social.Il vise grand et juste. Il manipule tout son entourage et se surestime.

    Tout individu finit par affronter ses limites et être confronter à une autre réalité que la figure qu'il projette.

    Un personnage admirable, un roman remarquable,une auteure brillante, épatante.

    Gilles Lagrois, AUCLAIR, Québec

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    THOMAS."Ils sont supposés chasser les casseurs,ceux qui profitent du désordre social et des manifestations pacifiques pour foutre le bordel, mais c'est le prétexte officiel:il s'agit de massacrer du Black et du Basané. France raciste."

    "Devaquet a démissionné et Chirac a retiré le projet de loi. Vous levez le poing en l'air, vous vous  embrassez, vous criez de joie.  Vous avez gagné."

    "Il est mignon . Nicolas, avec ses fossettes, ses taches de rousseur, ses cheveux bouclés et ses yeux gris-vert."      

    "Il était clair dans ton esprit que le plaisir de la chair n'était pas lié à l'amour."

    "Je ne suis pas une dépuceleuse, et que sexuellement j'ai besoin d'être dominée. Ma franchise t'électrise."

    "Tu aimes ce côté tranchant que j'appelais buté."        

    "Notre relation physique est de plus en plus forte.Tu es un amant imaginatif aux doigrs et la la langue  agiles."

    "La civilisation japonaise est  celle du feu au cul."

    "La sodomie dès la première fois, tu te rends compte?

    "L'intensité du bonheur que tu goûtes avec elle est la mesure de l'angoisse qui a tordu tes nuits."

    "La baise est la seule façon d'échapper à l'ennui; le désir la seule aiguille indiquant la vie."

    "C'est à la cime du particulier qu'éclôt l'universel." PROUST  

    "Tu comprends: oui, la faiblesse fait partie de la force, et le doute de la création. PROUST aussi avait la conviction de n'avoir  aucun talent, de ne pas être un poète, d'être médiocre, de décevoir sa mère."  

    "La misère et le luxe dans la même rue, la vie grouillante, le mouvement incessant: NEW YORK."

    "C'est cela que j'ai pensé à l'instant où mon frère m'a appris ta mort: qu'il y aurait moins  de rire sur la terre."

    Pour en savoir davantage:

                                               Résumé :

    "L’autre qu’on adorait fait revivre Thomas, un homme d’une vitalité exubérante qui fut l’amant, puis le proche ami de la narratrice, et qui s’est suicidé à trente-neuf ans aux États-Unis. Ce douzième roman de Catherine Cusset, où l’on retrouve l’intensité psychologique, le style serré et le rythme rapide qui ont fait le succès du Problème avec Jane, de La haine de la famille et d’Un brillant avenir, déroule avec une rare empathie la mécanique implacable d’une descente aux enfers."LES ÉDITEURS

     

    Un lecteur:

                       "Bel hommage à un ami perdu, à travers de portrait sans complaisance mais beaucoup de tendresse.
    C'est à la fin du lycée, dans les années 80 que la bande se constitue, des étudiants prometteurs, y compris Thomas, même si, déjà, les résultats dont il ne doutait pas ne sont pas à la hauteur de ses espérances. Sciences-Po, c'est un piètre succédané quand on vise Normale Sup. Ça ne marche pas en France, qu'à cela ne tienne, Les Etats-Unis sauront reconnaître sa valeur. et Thomas s'embarque dans des années de déménagements, de postulation, d'amours aussi définitives que transitoires, d'alcool, un peu, d'insomnie, beaucoup, d'exubérance et de déconvenues qui peu à peu sapent les bases fragiles d'une personnalité pas ordinaire.
    On est immergé avec Thomas dans le milieu universitaire américain, avec sa hiérarchie des établissements, ses codes internes, sa liberté pédagogique et ses limites infranchissables (le principal piège que Thomas n'évite pas, c'est l'interdiction absolue d'avoir une relation avec une étudiante). Les repères historiques sont également adroitement insérés. c'est une belle évocation, à la fois littéraire et pédagogique, des Etats-Unis de la fin du vingtième siècle, sans oublier les références nombreuses à la musique, et à la littérature, puisque Thomas est un 
    "vingtièmiste" spécialiste de Proust.
    Parlons des amours de Thomas, et de son talent de séduction. Elles sont toutes vite attirées par le charme et le bagout du frenchy, prêtes à passer sur ses excès. Ana, Elisa, Olga (une folle grave celle-là), Nora, elles ont toutes été sincèrement aimées. Aucune n'est restée. 
    Peu à peu, le portrait révèle les failles qui expliquent le prologue dramatique, avec la découverte du corps de Thomas. Les indices sont subtilement amenés, l'insomnie, les excès, les échecs aussi, dont on ne connaît pas clairement la cause, mais qui pourraient bien être liés à des agissements inopportuns du jeune homme. Pour aboutir à une claire explication qui donne la cohérence et la raison d'être du récit.
    Tout cela est très bien fait mais…
    Le choix de l'auteur de s'adresser au personnage principal par un tutoiement est une épreuve pour le lecteur. On comprend l'intention, qui correspond à une sorte d'éloge funèbre où l'on s'adresse au défunt, en retardant le moment où l'on ne pourra plus s'adresser à lui. Mais il faut, en tant que lecteur, presque visualiser ce dialogue mortuaire pour suivre l'intrigue. D'autant que c'est Catherine, l'auteur, qui parle. Certes, au fil de la lecture, la gymnastique s'acquiert, mais il faut tout de même un certain temps pour naviguer aisément dans le texte.
    Belle écriture." www.babelio.com






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