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MCBAIN Ed---TRANSGRESSIONS
23/06/2010 14:58
MCBAIN Ed
TRANGRESSIONS, Calmann-lévy, 2005, 4 tomes Tome 3, STEPHEN KING ET JOHN FARRIS Dans Transgressions, dix grandes plumes du suspense repoussent les limites du genre : Tome I : Donald Westlake, Anne Perry et Joyce Carol Oates Tome II : Walter Mosley, Sharyn McCrumb et Ed McBain Tome III : Stephen King et John Farris Tome IV : Jeffery Deaver et Lawrence Block Stephen King a choisi d’évoquer le 11 septembre 2001 dans Laissés pour compte. Un homme sans histoire voit peu à peu apparaître dans son appartement des objets qui n’y étaient pas auparavant : des lunettes de soleil, une batte de baseball, etc. Il reconnaît ces objets, leurs propriétaires étaient ses anciens collègues de travail. Tous décédés dans l’attentat du World Trade Center ! Traduit de l’anglais par William Olivier Desmond. Les Femmes Ransome, c’est ainsi que l’on surnomme les modèles féminins recrutés par le célébrissime peintre John Leland Ransome pour poser pour lui pendant plusieurs mois. La belle et talentueuse Echo vient d’être choisie par l’artiste. Pete, son fiancé, inquiet et jaloux, décide de retrouver les précédents modèles de Ransome. Ce qu’il trouve n’est pas beau à voir… John Farris au sommet de son art « Source :www.bibliosurf.com J’ai beaucoup apprécié la lecture de LES FEMMES RANSOME ; ce polar est très bien écrit, John Farris menant l’intrigue d’une main de maître nous tenant hors d’haleine, nous dévoilant des miettes de l’histoire en cours. Si vous aimez le genre roman thriller ou frissons, vous serez bien servis. GiL
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CREWS Harry---LA MALÉDICITON DU GITAN*****
19/08/2010 23:21
CREWS Harry
LA MALÉDICTION DU GITAN, 1974, 1993 Galliamrd, 238 pages Présentation de l'éditeur « Marvin Molar aurait de quoi l’avoir mauvaise. Muet de naissance, sourd par accident, abandonné à l’âge de trois ans et recueilli par un vieux lutteur bizarre qui s’est fait rouler sur la tête par un camion, Marvin est également nain, une curiosité de foire au buste puissant et aux bras monstrueux. Pire, il ne pèse rien et ses jambes de sept centimètres traînent sous son ventre comme les résidus d’une mue de têtard. Ses amis, boxeurs schizophrènes ou sonnés par les coups, vivent avec lui dans un gymnase saturé de testostérone et fréquenté par des fous de la fonte. Un monde à part. Fragile. Un univers dans lequel débarque une très jeune femme, a priori normale, belle à rendre idiot ; une femme à laquelle il ne manque rien. Rien ? Sauf peut-être le cœur... Traduction de l’ anglais : Philippe Garnier Harry Crews, un maître du grotesque
Thierry Godefroid "Il fallait qu’Esther et Aristote apprennent à pas trop me baiser la gueule. Me baiser la gueule un petit peu, je dis pas. Quand on a traîné dans les galères où j’ai traîné, on s’attend bien à se faire baiser la gueule un petit peu. Mais pas trop". Ainsi va la vie de Marvin Molar, cumulard du handicap (car cul-de-jatte sourd et muet), qui fraye néanmoins avec une superbe créature nommée Esther. Il faut dire que pour compenser sa déficience, Marvin est un vrai paquet de muscle capable de tours époustouflants. Il gagne sa vie en se produisant ainsi comme attraction, managé par le vieux tenancier d’un gymnase miteux peuplé de boxeurs et d’amoureux de la fonte. Ce septième roman de Harry Crews publié en 1974 aux Etats Unis est un drame magistral, peut-être son chef d’oeuvre le plus indiscutable. Ecrit à la 1re personne, un incroyable personnage tout droit sorti du Freaks de Tod Browning s’y raconte sans retenue. L’aspiration légitime de Marvin à un minimum de dignité est le fondement d’un malaise qui le conduit à des actes extrêmes lorsqu’il réalise que les échantillons de bonheur auxquels il pense pouvoir prétendre ne sont que des mirages, que l’amour ne lui sera jamais délivré que sous une forme déviante et malsaine, de la part d’une femme normalement constituée dans les apparences mais ô combien dérangée dans son psychisme. Tous les personnages sont parfaitement dessinés, aucun second rôle n’est laissé à moitié en friche. En particulier, le vieil Al Molarski et les deux boxeurs à moitié décérébrés qui entourent Marvin acquièrent une densité incroyable et bouleversent toujours plus à chaque apparition. Utilisant plus que jamais le ricanement contre le désespoir, Crews dépeint une humanité globalement irrécupérable, polluée qu’elle est de ses individus désaxés ou néfastes. Sous cet aspect, la malédiction du gitan rappelle les meilleurs romans de Jim Thompson, le cynisme en moins et la compassion (insufflée avec une discrétion et une intelligence rares) en plus. Un monument du roman noir, servi dans une traduction (Philippe Garnier) absolument parfaite. Indispensable à tout amateur du genre, ça va sans dire. « Livre vivement conseillé par Thierry Godefroid. Source : www.bibliosurf.com
Un grand roman du genre grands frissons-thriller ….je dirais même remarquable par la construction du roman, son style haletant, sa progression, ses personnages biscornus et un sujet tabou les êtres difformes, marginaux au passé lourd et ténébreux dont l’intensité me rappelle le magistral LE PARFUM de Patrick Süskind. Des esprits tordus mais des humains à part entière. À lire sans fautes . GiL
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CREWS Harry---LA FOIRE AUX SERPENTS
30/09/2010 14:54
CREWS Harry
LA FOIRE AUX SERPENTS, Gallimard, 1994, 206 pages Présentation de l'éditeur « Joe Lon est un sale type qui a grandi aux côtés d’une sœur folle et d’un père brutalisant ses chiens. La mère a disparu. Les potes se défoncent, attendent le soir et cherchent dans les excès un espoir d’ailleurs qui ne vient pas. Joe Lon est leur meneur égaré qui, un jour, pour écrabouiller l’ennui, noya dans le fleuve un voyageur perdu. Il habite désormais le camping avec ses deux gosses et tabasse sa femme. Joe Lon attend comme une bombe, caresse ses crotales et maudit l’univers. Un jour, il le sait, Berenice reviendra. Ce jour sera celui de la foire aux serpents. De purs déjantés arriveront de partout. La fête sera folle et ce sera la mort, l’hystérie et le sang. Berenice, alors, le capturera de nouveau de son regard d’absinthe et tout redeviendra possible : le pire, la passion brute, ce qui n’arrive qu’avec elle et fascine pourtant. » source : www.bibliosurf.com « Encore un roman terrible de l’enfant terrible de la littérature américaine moderne. Bien que daté de 1976, ce texte éprouvant n’a pas pris une ride. Cette foire aux serpents est l’occasion pour Crews de dresser le portrait d’un jeune homme handicapé de l’affect : encore un être de contraste extrême, d’un parfait aspect physique mais d’un psychisme ravagé par les terribles événements déclenchés par son taré de paternel. "Il ne savait pas ce qu’était l’amour. Il ne savait pas à quoi ça servait. Mais il savait qu’il se le coltinait partout où il allait, c’était une scabreuse tache de pourriture, de contagion, qu’on ne pouvait pas guérir. Que la rage ne guérissait pas. Que l’indulgence ne faisait qu’empirer, attiser, développer comme un cancer. Et ça avait fichu sa vie en l’air." Joe Lon aurait pu être un parfait psychopathe totalement privé d’empathie, mais non, il y a en lui ce germe d’humanité qui ne peut pas se développer et qui, paradoxalement, empoisonne sa vie de tourments insolubles. Son traumatisme est une montagne insurmontable, son humanité ne s’exprime que sous la forme d’une haine viscérale dont il a lui-même une peur bleue, mais qui finira quand même par prendre le dessus. » source : www.bibliosurf.com
Roman très dur, personnages vivant à la dure, milieu social dur ou corrompu, combats d’hommes ivres ensanglantés, combats de Pitt Bull extrêmes, relations familliales et de couples tordues, un roman dont on en sort avec une impression de sale. Gilles Lagrois, Auclair,Québec.
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*****CHATTAM Maxime---LA PROMESSE DES TÉNÈBRES---
07/10/2010 16:02
La promesse des ténèbres Maxime Chattam ……
Albin Michel, 06/05/2009 432 pages ISBN : 9782226192226
Présentation de l'éditeur « New York. Mégapole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s’oppose à celle de souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire. Où l’industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse. Où l’on vend la mort filmée en direct. Au cœur de ce maelström, le journaliste Brady O’Donnel, dans le sillage de Rubis, femme envoûtante, plonge dans l’enfer. Celui de la Promesse des Ténèbres. » Source : www.bibliosurf.com
Par Pomme01 "Pomme01" (France) - Ce commentaire fait référence à cette édition : La Promesse des Ténèbres (Broché) « New-York, hiver 2000. La vie de Brady O Donnel, journaliste indépendant, bascule le jour où il accepte de rencontrer une starlette de films X. Mais la jeune femme se tire une balle en pleine tête devant lui après avoir murmuré d étranges mots. Brady s enfuit. Sa femme, Annabel, flic à Brooklyn, se voit confier l enquête sur ce qui pourrait être un homicide déguisé. Commence alors une course poursuite vers la vérité, une enquête qui va disséquer l Homme dans ce qu il a de plus primitif Portrait d un couple confronté à ses démons, plongée dans le milieu du hard et des perversions les plus inattendues, une enquête où crime et sexualité sont indissociablement mêlés (les fans de la Trilogie y trouveront enfin la résolution de l énigme de la disparition de Brady).
Encore un très bon livre de l'auteur, je suis fan depuis très longtemps. Le sujet est quelque peu déroutant mais l'intrigue prend vite le dessus ou devrais-je dire les tripes, nous tombons encore une fois dans les travers et la perversité humaine, nous en relèverons nous ... Le livre m'a tout de même moins passionnée que les autres de ces livres, c'est certainement du au milieu dans lequel on évolue, je vous le conseille tout de même vivement ne serait-ce que pour patienter jusqu'au prochain ;)).... bonne lecture » source : www.bouquiner.net
« Chattam a retrouvé l'esprit qui l'animait à ses début, et ce quatrième volume de sa trilogie du mal est vraiment excellent. Parfois insoutenable de cruauté, mais heureusement il ne dépasse pas la limite de l'horreur. » « Ce thriller nous amène dans les bas-fonds de New-York et de la pornographie "underground": âmes sensibles s'abstenir. Certains passages sont assez durs mais l'intrigue surpasse tout. » « Présentation de l'éditeur New York Mégapole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s'oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire. Où l'industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse. Où l'on vend la mort filmée en direct. Au cœur de ce maelström, le journaliste Brady O'Donnel, dans le sillage de Rubis, femme envoûtante, plonge dans l'enfer. Celui de la Promesse des Ténèbres. « www.bouquiner.net
Très bon roman du genre polar-thriller de Chattam. Du début à la fin nous sommes tenus en haleine tant par l’intensité de l’intrigue que par notre attachement aux personnages. Sujet quand même difficile à traiter qu’est la sexualité et particulièrment les déviations sexuelles : femmes abusées, maltraitées par des hommes avides de pouvoir, d’argent et de plaisir extrême. GiL
Commentaire de clairedelune (30/12/2010 19:34) :
Bonjour et bienvenue sur vip, la promesse des ténèbres est certes, un bon
roman thriller, Maxime Chattam est un peu le Stephen King de notre époque :
il joue avec les mots, fais monter la pression et nous entrâine avec lui
dans ses aventures plus gores les unes que les autres. Il y a cependant une
triologie qu'il a écrit pour enfant cela s'appelle : "les trois
mondes", " Malronce" et je ne sais plus le troisième ( désolé). En tous les
cas, bonne continuation, je repasserais quand j'aurais plus de temps.
clairedelune
http://clairedelune.vip-blog.com/
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****CONNELLY Michael, L'ÉPOUVANTAIL
17/02/2011 16:32
CONNELLY Michael,
L’ÉPOUVANTAIL, Seuil, 2010, 491 pages
Pervers "Douze ans après l’enquête qui les avait réunis dans Le Poète, on retrouve dans L’Epouvantail l’agent Rachel Walling, FBI, et le journaliste Jack Mc Evoy du LA Times, dont il se fait virer au début du livre.
Par bravade (ou dignité selon un vocable à la mode) il décide d’écrire THE article avant de partir et se penche sur un fait divers sordide qui se révèle vite être, ô jackpot, le nième crime d’un serial killer super malin, démoniaque et vicieux comme seuls savent l’être « les serial killers » américains. Sentant vite que ses petits bras ne seront pas de taille à lutter contre la bête, Jack fait appel à Rachel qu’il a tant aimée mais dont il a détruit la carrière au FBI. Celle-ci entendra-t-elle son appel au secours ? Le méchant, qui les aura bien vite repérés, sera-t-il vaincu à la fin dans un ultime retournement de situation ? Ou pas ? Vous le saurez, et bien d’autres choses encore, en lisant l’Epouvantail, qui sent quand même un peu la routine il faut bien le dire.
Un passage intéressant, celui où le méchant (je ne vous dis pas son nom mais on le connait très vite dans l’histoire) retrouve la trace des enquêteurs grâce à Internet ; c’est foudroyant. Internet est d’ailleurs un sujet central du livre : respect de la vie privée, protection des données, réseaux de malades et de pervers, réflexions sur le journalisme à l’heure du Web… intéressant et impressionnant." Source : www.critiqueslibres.com
« Viré du LA Times, le journaliste Jack McEvoy hésite entre le dégoût et la rage. Mais c'est la fierté qui finalement l'emporte : dans les quinze jours qu'il lui reste, il compte mener une enquête qui lui vaudra ? - le prix Pulitzer. Et les pontes de la direction n'auront plus que leurs yeux pour pleurer. Son temps est compté, et a priori l'histoire d'Alonzo Winslow, un dealer meurtrier de 16 ans, n'a rien de prometteur : le gamin a avoué. Mais dans des conditions pour le moins douteuses... Embarqué dans une aventure qui le dépasse, convaincu que la police a triché, Jack lance un SOS à Rachel Walling, l'agent du FBI qu'il aime depuis toujours. Sans se douter que dans le même mouvement, il enclenche le piège machiavélique tendu par un tueur d'une intelligence et d'une cruauté ahurissantes. »source :www.decitre.fr
Attachez vos ceintures! Car Michael Connelly met en scène un tueur en série d’autant plus terrifiant qu’il maîtrise à merveille l’univer de l’informatique et réussit à pirater tous les systèmes de sécurité pour repérer les futures victimes de ses fantasmes abjects.Un thriller époustoufflant qui nous offre une plongée dans les abysses du Mal absolu. Source : Sélection du livre
Un très bon polar de Connelly. L’intrigue est menée de main de maître, les personnages attachants, authentiques, asticieux et intelligents. Un très bon moment de lecture jusqu’à la fin.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec.
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