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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 66 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    FLEUR DE TONNERRE, roman de Jean TEULÉ, cause célèbre

    26/01/2014 23:39



    Jean TEULÉ

    FLEUR DE TONNERRE, roman, Julliard, 2013, 282 pages

     Roman réussi et impressionnant de Jean TEULÉ. Une écriture fluide, pathétique, précise. L'écriture est directe, sans état d'âme superflu, sans émotion spontanée, sans règles sociales, sans morale religieuse.

    Ce qui pourrait nous sembler être une légende bretonne de 1804 est de fait une cause célèbre de l'empoisonneuse bretonne  Hélène JÉGADO.

    L'auteur décrit un personnage du passé insaisissable, phénoménal, dénué de morale avec une véritable carrière criminelle.

    Chaque fois, après un méfait, elle quitte spontanément sa victime: elle part rapidement pour une autre ville, ne revient jamais au même endroit.

    Tout drame humain prend souvent sa source dans une expérience vécue de vie personnelle, de son passé, de son enfance: un être témoin d'un drame.

    Un roman de grands frissons. Nul n'y verse une larme. Drame ou rituel ?

     

    " Les religions se succèdent en se pénétrant. La nouvelle prend le dessus en avalant l'ancienne qu'elle digère avec le temps."

    " Malheur à ceux qui ouvriront leur porte à sa carrière de mort."

    " Malgré  son état trébuchant, bissac sur l'épaule, elle va au crime d'un pas résolu tout en chialant son chagrin d'amour"

    " Elle, tout le jour, pudeur, calme, respect, silence et vigilance, fait avec simplicité son humble devoir de pauvre âme à tout faire mais la nuit ..."

    "Un mauvais ange t'a mise sur mon chemin. À quelle force irrésistible aura-t-elle cédée?"

    " Fleur de tonnerre apaise ses sourcils crispés, lui ferme les yeux du souvenir."

    " Mon ouvrage est fait. Je crains d'être accusée par la rumeur publique de ces cadavres. Partout où je vais, la mort me suit."  

    " En général, je suis surtout exposée à me dégoûter de moi-même. Les cadavres marquent ma route. J'ai si peu de goût pour le monde vivant. "

    "Elle tue qui elle croise. C'est un fléau.  Elle est insaisissable."

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentee.vip-blog.com

     

    POUR EN  SAVOIR DAVANTAGE: résumé

     

       
           
     
     

     

     
     

     

     
     

    Hélène Jégado a tué des dizaines de ses contemporains sans aucune raison apparente. 
    Quels secrets renfermait cette tête qui, le 26 février 1852, sur le Champ de mars de Rennes, roula dans la corbeille de la guillotine ?

    C'était au temps ou l'esprit des Lumières et le catéchisme n'avaient pas soumis l'imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l'Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l'Ankou, l'ouvrier de la mort, était le plus craint, et c'est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l'esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l'enfant minuscule se persuada qu'elle était l'incarnation de l'Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l'avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour ou elle s'attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles. Hélène Jégado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.

     

     






    FLEUR DE TONNERRE, roman de Jean TEULÉ, cause célèbre

    26/01/2014 23:49

    FLEUR DE TONNERRE, roman de Jean TEULÉ, cause célèbre


     

    Jean TEULÉ

    FLEUR DE TONNERRE, roman, Julliard, 2013, 282 pages

     Roman réussi et impressionnant de Jean TEULÉ. Une écriture fluide, pathétique, précise. L'écriture est directe, sans état d'âme superflu, sans émotion spontanée, sans règles sociales, sans morale religieuse.

    Ce qui pourrait nous sembler être une légende bretonne de 1804 est de fait une cause célèbre de l'empoisonneuse bretonne  Hélène JÉGADO.

    L'auteur décrit un personnage du passé insaisissable, phénoménal, dénué de morale avec une véritable carrière criminelle.

    Chaque fois, après un méfait, elle quitte spontanément sa victime: elle part rapidement pour une autre ville, ne revient jamais au même endroit.

    Tout drame humain prend souvent sa source dans une expérience vécue de vie personnelle, de son passé, de son enfance: un être témoin d'un drame.

    Un roman de grands frissons. Nul n'y verse une larme. Drame ou rituel ?

     

    " Les religions se succèdent en se pénétrant. La nouvelle prend le dessus en avalant l'ancienne qu'elle digère avec le temps."

    " Malheur à ceux qui ouvriront leur porte à sa carrière de mort."

    " Malgré  son état trébuchant, bissac sur l'épaule, elle va au crime d'un pas résolu tout en chialant son chagrin d'amour"

    " Elle, tout le jour, pudeur, calme, respect, silence et vigilance, fait avec simplicité son humble devoir de pauvre âme à tout faire mais la nuit ..."

    "Un mauvais ange t'a mise sur mon chemin. À quelle force irrésistible aura-t-elle cédée?"

    " Fleur de tonnerrre apaise ses sourcils crispés, lui ferme les yeux du souvenir."

    " Mon ouvrage est fait. Je crains d'être accusée par la rumeur publique de ces cadavres. Partout où je vais, la mort me suit."  

    " En général, je suis surtout exposée à me dégoûter de moi-même. Les cadavres marquent ma route. J'ai si peu de goût pour le monde vivant. "

    "Elle tue qui elle croise. C'est un fléau.  Elle est insaisissable."

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

     

    POUR EN  SAVOIR DAVANTAGE: résumé

     

       
           
     
     

     

     
     

     

     
     

    Hélène Jégado a tué des dizaines de ses contemporains sans aucune raison apparente. 
    Quels secrets renfermait cette tête qui, le 26 février 1852, sur le Champ de mars de Rennes, roula dans la corbeille de la guillotine ?

    C'était au temps ou l'esprit des Lumières et le catéchisme n'avaient pas soumis l'imaginaire populaire aux lois de la raison et du Dieu unique. Partout en Bretagne, dans les forêts et les landes, sur les dunes fouettées par les vents fous de l'Atlantique, couraient les légendes les plus extravagantes. Le soir, au creux des fermes, on évoquait inlassablement les manigances des êtres surnaturels qu'on savait responsables de la misère et des maux qui frappaient sans relâche. De tous, l'Ankou, l'ouvrier de la mort, était le plus craint, et c'est cette terrible image qui frappa avec une violence inouïe l'esprit de la petite Hélène Jégado. Blottie contre le granit glacé des gigantesques menhirs, l'enfant minuscule se persuada qu'elle était l'incarnation de l'Ankou. Elle devait donc tuer tous ceux qui se trouveraient sur sa route et remplit sa mission avec une détermination et un sang-froid qui glacent le sang. Après avoir empoisonné sa propre mère qui l'avait surnommée « Fleur de tonnerre », elle sillonna la Bretagne, éliminant sans la moindre hésitation tous ceux qui accueillaient avec bonheur cette cuisinière si parfaite. Elle tuait tout le monde, hommes, femmes, enfants, vieillards et nourrissons. Elle empoisonnait dans les maisons, dans les presbytères, dans les couvents, dans les bordels. Et elle était si bonne, si compatissante aux chevets des mourants, que personne ne pouvait soupçonner un seul instant son monstrueux dessein. Au contraire, on plaignait cette personne si dévouée que la malchance conduisait toujours dans des familles victimes de la guigne. À laisser trop de traces, elle finit par se faire prendre, le jour ou elle s'attaqua à un ancien juge, expert en affaires criminelles. Hélène Jégado reste la plus grande « serial killer » de France et, sans doute, du monde entier.

     






    LE CHARDONNERET, roman de Donna TARTT, 787 pages, 2014, PLON, PRIX PULITZER

    26/05/2014 18:17

    LE CHARDONNERET, roman de Donna TARTT, 787 pages, 2014, PLON, PRIX PULITZER


    TARTT Donna 

    LE CHARDONNERET, roman, frissons,  Feux Croisés, PLON, 2014, 787 pages, Prix PULITZER

     Un grand roman de Donna TARTT, un grand pavé, tout un pavé dans une écriture à couper  le souffle, un souffle soutenu, à nous faire frissonner. Un roman à découvrir, une auteure à côtoyer pour la qualité de son oeuvre et une écriture déchirante, intime, unique et troublante.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " Le plus important c'était la sensation, une somptueuse et douce lame de fond, si impérieuse que, en cours, dans le bus qui m'emmenait au collège, étendu sur mon lit à tenter de penser à quelque chose de rassurant ou agréable, à un environnement  ou à une configuration  ..."

    " ... la main rassurante de Hobie sur mon épaule, une pression forte et réconfortante comme une ancre, m'informant que tout allait bien."

    " Ma tête dans les nuages annonciateurrs de pluie, mon coeur dans le ciel."

    " On n'a jamais trop de gentillesse dans le monde, hein ?

    " Mais malgré tout je me sentais seul. Boris et ses pulsions désordonnées, sa noirceur, son imprudence, toujours à prendre des risques,  démarrant au quart de tour sans récléchir."

    " Je détestais le fait qu'il me manque autant."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    Résumé


    "Theo Decker a 13 ans. Il vit les derniers instants de sa vie d'enfant. Survivant miraculeux d'une explosion gigantesque en plein New York, il se retrouve seul dans la ville, orphelin, et se réfugie chez les parents d'un ami pour échapper aux services sociaux. Tout ce qui lui reste de sa mère, c'est une toile de maître minuscule qui va l'entraîner dans les mondes souterrains et mystérieux de l'art."

    www.renaud-bray.com

     

    À 50 ans, l'Américaine née à Greewood, Mississippi, étudiante à Bennington College en compagnie d'un certain Bret Easton Ellis, est entrée en littérature en 1992 avec Le Maître des illusions, premier roman et succès international suivi, dix ans plus tard, par Le Petit Copain. Il faudra encore attendre dix ans avant que cette jeune femme secrète publie Le Chardonneret. Cet impressionnant roman de plus de 800 pages rencontra l'an dernier un succès colossal partout dans le monde.

    www.lefigaro.fr

     

    Un roman de la solitude et de l'amitié

    "Quand on interrogeait Donna Tartt sur le choix du Chardonneret, ce tableau de 1654 représentant un oiseau peint par le Néerlandais Fabritius, élève de Rembrandt et maître de Vermeer, comme fil rouge du roman, elle répondait: «Depuis le jour où je l'ai découvert, j'ai pensé tous les jours à ce tableau pendant des années. Il m'obsédait. Cela m'a confortée dans l'idée que le monde vient à moi par le regard plus que par l'oreille.» Ce génial trompe-l'œil d'un peintre célèbre en son temps présente deux détails essentiels aux yeux de l'écrivain: l'oiseau sur son perchoir est entravé par une fine chaîne. Et le tableau a survécu au gigantesque incendie de Delft dans lequel périt son créateur. www.lefigaro.fr

     

    " Trois siècles plus tard, Donna Tartt a imaginé que Le Chardonneret tombe entre les mains du jeune Theo le jour où un attentat souffle plusieurs salles d'un musée new-yorkais et tue plusieurs personnes dont sa mère. À partir de là, le lecteur va suivre les tribulations de Theo, d'abord dans une famille d'accueil aisée de la 5e Avenue. Puis à Las Vegas où son alcoolique de père, qui les avait abandonnés sa mère et lui, l'emmène vivre dans une résidence au bord du désert.

    Là, il fera la connaissance de Boris, également livré à lui-même, grande gueule, consommateur d'alcool et de drogues. Ces deux-là vont nouer une amitié intense, par moments amoureuse, mise entre parenthèses par un nouveau drame qui poussera Theo à quitter Vegas et à regagner New York où il fera son trou dans le monde des antiquaires, transportant avec lui son précieux tableau.

     À la fois témoin de son passé, fil à la patte qui le protège tout en l'exposant aux dangers, image mystérieuse qui l'obsède et l'effraie.

    Roman de la solitude et de l'amitié, des métamorphoses et des faux-semblants, hommage au roman d'apprentissage à la Dickens mais aussi à la noirceur dostoïevskienne, thriller littéraire d'une grande efficacité, Le Chardonneret est une histoire qui envoûte et s'empare du lecteur avec une force irrésistible.

     Une réussite qui tient beaucoup à l'écriture, variée, changeante, surprenante et aux personnages, charpentés, consistants, crédibles. À sa sortie, aux États-Unis, le livre fut notamment soutenu par Stephen King, qui salua dans le New York Times l'impressionnant talent de son auteur qu'il résuma en deux mots:«Un triomphe»."

    www.lefigaro.fr






    N'ÉTEINS PAS LA LUMIÈRE, roman, thriller de Bernard MINIER, 2014

    12/06/2014 13:27

    N'ÉTEINS PAS LA LUMIÈRE, roman, thriller de Bernard MINIER, 2014


     

    MINIER Bernard

    N'ÉTEINS PAS LA LUMIÈRE, roman, thriller, XO Éditions, 2014, 610 pages

     

    Un autre roman du genre thriller de Bernard MINIER très réussi tant par le drame complexe du contenu  que par son écriture contractée qui nous engourdi à sa lecture. L' inspecteur Servaz bien qu'en congé ne lâche pas prise et suit ses intuitions de dépisteur battant.

    Le roman démarre lentement nous dévoilant des personnages à double personnalité qui parfois font des confidences pour mieux nous cacher les faits véritables dont ils sont les responsables.

    Un monde trouble, tourmenté, raffiné dans ses abominations.

    Un roman à la hauteur de son auteur éblouissant qui nous entraîne dans un monde obscur, ténébreux, sombre.

    À remarquer, la chambre 117.

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    " L'enfance: elle ne dure pas longtemps mais on n'en guérit jamais. Il est toujours là, l'enfant blessé en nous, pas vrai ?"

     

    "Penser à Christine Steinmeyer- à ce qu'il allait lui faire subir dans les jours à venir- lui  mettait les nerfs à vif. Elle n`avait pas idée de ce qui l'attendait.

    Et dire qu'il était payé pour ça: à toutes les époques, sous tous les régimes, il y avait du travail pour des gens comme lui. Des praticiens doués et zélés. Des experts en confession. Il était capable d'arracher des aveux à n'importe qui, avec n'importe quoi, dans n'importe quelles circonstances."

    " ... le monde est un enfer pour les plus vulnérables, elle était beaucoup moins encline à laisser aux autres le bénéfice du doute. Elle se rendait compte qu'elle devenait de plus en plus vulgaire, agresssive. Intolérante. Bienvenue dans la jungle, ma vieille."

    " Léo m'interroge systématiquement sur mes journées: il veut savoir exactement ce que j'ai fait, ce que nous nous sommes dit. Encore et encore. C'est épuisant."

     

    Pour en savoir davantage:

     

    « Tu l’as lais­sée mourir... »

    Christine Steinmeyer croyait que la mis­sive trou­vée le soir de Noël dans sa boîte aux let­tres ne lui était pas des­ti­née. Mais l’homme qui l’inter­pelle en direct à la radio, dans son émission, semble per­suadé du contraire... Bientôt, les inci­dents se mul­ti­plient, comme si quelqu’un avait pris le contrôle de son exis­tence. Tout ce qui fai­sait tenir Christine debout s’effon­dre. Avant que l’hor­reur fasse irrup­tion.

    Martin Servaz, de son côté, a reçu par la poste la clé d’une cham­bre d’hôtel. Une cham­bre où une artiste plas­ti­cienne s’est donné la mort un an plus tôt. Quelqu’un veut le voir repren­dre du ser­vice... ce qu’il va faire, à l’insu de sa hié­rar­chie et de ses col­lè­gues.

    Et si nos pro­ches n’étaient pas ce que nous croyons  ? Et si dans l’obs­cu­rité cer­tains secrets refu­saient de mou­rir  ? Non, n’éteignez pas la lumière, ou alors pré­pa­rez-vous au pire...

    Après les grands succès de Glacé et du Cercle, Bernard Minier revient avec un thril­ler sur la mani­pu­la­tion et l’emprise, en explo­rant nos cau­che­mars les plus inti­mes, nos pho­bies et nos obses­sions...

    Quand la manipulation mentale est élevée au rang d'œuvre d'art démoniaque...

            Avec ses deux premiers polars, Glacé et Le Cercle, Bernard Minier a réussi l’exploit – plutôt rare – d’agglomérer autour de lui un « cercle » de lecteurs qui ne rateraient pour rien au monde son troisième livre. C’est mon cas !

          Outre la qualité de son écriture, peut-être est-ce dû au personnage de Martin Servaz, flic cultivé, brillant et fragile, qui aime la littérature, la poésie et la musique classique et  a une fascination toute particulière pour Gustav Malher ;  Servaz, un être certes imaginaire, mais que j’imagine bien avoir une proximité de goûts et la même vision du monde que son créateur. Vrai ou faux, cela lui donne une profondeur rarement atteinte dans la très longue liste des personnages récurrents de flics enquêteurs dans le polar français.  

          Dans N’éteins pas la lumière, nous retrouvons Martin Servaz dans un centre de repos et de soins pour flics dépressionnaires. Car depuis qu’il a acquis la quasi-certitude que Marianne, la femme de sa vie, est morte assassinée par Hirtmann (voir son premier roman : Glacé), il soufre d’une dépression sévère dont il a du mal à sortir... jusqu’au moment où il reçoit une invitation anonyme à se rendre dans une chambre d’un grand hôtel de la région, le lendemain. Sa curiosité sera plus forte que la dépression, et il va se trouver alors embarqué dans une enquête non officielle pour laquelle il va se passionner, et le lecteur avec lui.  

          Nous allons découvrir avec lui une histoire dans laquelle la manipulation mentale est élevée par son initiateur (ou initiatrice) inconnu(e) au rang d’œuvre d’art démoniaque. Il ne s’agit pas de la classique manipulation mentale des pervers narcissiques, ceux qui tentent d’assurer leur emprise psychologique sur leur conjoint(e) sans raison particulière, juste « pour le plaisir » de dominer. Là, le (ou la) coupable, qui ne sera connu(e) que vers la fin du roman, a une motivation bien précise, mais qui reste jusqu’à la fin inconnue du lecteur. Servaz va faire partie du jeu terrible et complexe qui est mis en place. Quel est le rôle qui lui est dévolu ? C’est un des enjeux de l’intrigue.  

          Dans la chambre 117 de l’hôtel où il va se rendre s’est suicidée un an plus tôt une jeune artiste plasticienne, Célia Jabonka. Son suicide, d’après le médecin légiste, ne fait aucun doute, mais le flic se demande tout de même si ce suicide ne cache pas autre chose. Pendant qu’il tente de comprendre ce qui s’est passé, une autre jeune femme, Christine Steinmeyer, reçoit dans sa boîte aux lettres une première lettre qui semble écrite par une jeune femme inconnue, lettre dans laquelle elle annonce son suicide prochain. Elle prévient la police un peu tard, et à partir de là, sa vie bascule, se détraque, peu à peu, puis devient un enfer. Un enfer dans lequel quelqu’un cherche à l’enfoncer... mais qui, et pourquoi ? Elle n’en a aucune idée.

    www. http://unpolar.hautetfort.com/






    MARINA, roman grands frissons de Carlos Ruiz ZAFON, 1999. 2011

    06/07/2014 12:54

    MARINA, roman grands frissons de Carlos Ruiz ZAFON, 1999. 2011


    ZAFON Carlos Ruiz

    MARINA, Robert LAFFONT, 2011, 303 pages

     Roman très réussi, texte bien articulé ainsi qu’une intrigue menée de main de maître. L’amitié peut devenir de l’amour mais l’amour sans confiance et confidence disparaît comme une brise printanière. Personnages nés dans des conditions précaires, inhabituelles, enfants rejetés par des êtres impuissant car victimes de leur propre vie de misère et de détresse. La misère et le malheur engendrent des êtres dépourvus d’humanité car la survie a tout anéanti en eux même le moindre espoir de bonheur.

    C.R. ZAFON a réussi un roman brillant par son style mordant, une intrigue bouleversante par son réalisme et sa démence qui nous déstabilisent. 

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     Pour en savoir davantage:

    Résumé

    " Dans la Barcelone des années 1980, Oscar, quinze ans, a l'habitude de fuir le pensionnat où il est interne. Au cours de l'une de ses escapades, il fait la connaissance de Marina. Fascinée par l'énigme d'une tombe anonyme, Marina entraîne son jeune compagnon dans un cimetière oublié de tous. Qui est la femme venant s'y recueillir ? Et que signifie le papillon noir qui surplombe la pierre tombale ? S'égarant dans les entrailles d'une terrifiante cité souterraine, s'enfonçant dans les coulisses d'un inquiétant théâtre désaffecté, Oscar et Marina réveillent les protagonistes d'une tragédie vieille de plusieurs décennies.

    Quatrième de couverture :
    Interne au pensionnat, Oscar aime faire le mur, errer dans les rue désertes, les pinèdes, les villas d'un quartier laissé à l'abandon. Il suffira d'un chat et d'une montre en or pour qu'il bascule au pays des merveilles. Un royaume hanté par des amours mortes, un savant fou et les fantômes de Gaudi. Une Barcelone de rêve et de cauchemar, de théâtre et de cimetière, souterraine et baroque, d'où seul s'évadera le souvenir de son guide : l'inoubliable Marina..." www.babelio.com

     

     






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