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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 66 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    *****MINIER Bernard---GLACÉ

    28/06/2011 21:33

    *****MINIER Bernard---GLACÉ


    MINIER Bernard

    GLACÉ, XO Éditions, 2011, 552 pages

    • « Décembre 2008, dans une vallée encais¬sée des Pyrénées. Au petit matin, les ouvriers d’une cen¬trale hydro¬élec¬tri¬que décou¬vrent le cada¬vre d’un cheval sans tête, accro¬ché à la falaise glacée.
    Le même jour, une jeune psy¬cho¬lo¬gue prend son pre¬mier poste dans le centre psy¬chia¬tri¬que de haute sécu¬rité qui sur¬plombe la vallée.
    Le com¬man¬dant Servaz, 40 ans, flic hypo¬condria¬que et intui¬tif, se voit confier cette enquête, la plus étrange de toute sa car¬rière. Pourquoi avoir tué ce cheval à 2 000 mètres d’alti¬tude ? Serait-ce, pour Servaz, le début du cau¬che¬mar ?
    Une atmo¬sphère oppres¬sante, une intri¬gue tendue à l’extrême, une plon¬gée impla¬ca¬ble dans nos peurs les plus secrè¬tes, ce pre¬mier roman est une révé¬la¬tion !
    Bernard Minier a grandi au pied des Pyrénées. Primé à l’issue de plu-sieurs concours de nou¬vel¬les, il publie avec Glacé son pre¬mier roman. »
    Source :www.xoeditions.com
    • Lecteur, canel, le 28 mai 2011

    « Saint-Martin dans les Pyrénées. Un cadavre pendu, décapité, dépecé, en haut d'une station téléphérique, à 2 000 m d'altitude. Tout près, un institut psychiatrique où sont enfermés les psychopathes les plus dangereux. Une équipe policière bigarrée et sympathique enquête sur le(s) meurtre(s), une jeune psychologue sur les événements inquiétants qui se multiplient dans l'établissement... C'est parti pour 550 pages extrêmement agréables de suspense et d'angoisse dans cette région montagnarde isolée et meurtrière. Rien de révolutionnaire dans ce thriller, mais pas d'impression de déja-vu pour autant. le récit est captivant, l'intrigue très habile : quelques pistes, on se fait promener de l'une à l'autre, on croit deviner, on ne sait plus, pas moyen de coller tous ces morceaux. La touche psy fonctionne très bien : les recherches clandestines menées par la jeune psychologue au milieu de tous ces tueurs potentiels ajoutent à l'angoisse déjà instaurée. Bref, une réussite !
    Un premier roman très prometteur - la fin laisse supposer une suite, tant mieux »source :www.babelio.com

    Génial !
    « Ce roman est un régal ! Une affaire bien ficelée, du suspens, de la paranoïa (à suspecter tout le monde) des coups de théâtre ainsi qu’une excellente écriture Voici un cocktail magistral pour un premier thriller réalisé avec beaucoup de perfection » source :ww.fnac.com

    • « Bernard Minier a d'abord su créer une atmosphère particulièrement oppressante. Il situe son intrigue dans les Pyrénées, à proximité d'un hôpital psychiatrique totalement isolé, spécialisé dans les malades les plus dangereux. À la manière du roman de Stephen King Shining, la montagne est un personnage à part entière. La façon dont Minier nous fait sentir son immensité, sa ru-desse, surtout en hiver, et même sa beauté glaçante, fait frémir.
    Falaise glacée
    D'emblée, le ton est donné. À 2000 mètres d'altitude, un cheval de course décapité est retrouvé accroché à une falaise glacée. L'animal est découvert par les ouvriers d'une usine hydroélectrique qui appartient au richissime Éric Lombard. Le milliardaire était le propriétaire du malheureux équidé. Puis c'est au tour de deux hommes, cette fois-ci, d'être assassinés. L'un pendu à un pont métallique, dans la vallée, l'autre à une télécabine. Et sur chacune des trois scènes de crime, on trouve l'ADN de Julian Hirtmann, un tueur en série interné dans la fameuse institution psychiatrique… Avant de découvrir la vérité, le commandant Martin Servaz, envoyé de Toulouse, va en voir de toutes les couleurs. L'auteur donne une belle épaisseur humaine à son héros, et tous ses autres personnages sont crédibles. Quant à la sombre histoire de crimes sexuels qui pourrait bien expliquer les meurtres en série, elle correspond à ce que notre société peut engendrer de pire. »source :www.lefigaro.fr


    Roman du genre polar-thriller à couper le souffle. L’enchaînement des événements, les relations entre-croisées des personanges, la situation géographique du drame sont tout simplement renversants, imposants, magistaux.
    L’auteur dénote un talent exceptionnel de la narration, de la psychologique humaine et surtout du drame humain. L’écriture est souple mais intense, le style direct, convaincant, éloquent. Un auteur à découvrir absolument, un roman stupéfiant. Une découverte littéraire exceptionnelle. Un roman puissant. 

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec





    ****LEMAITRE Pierre--ALEX

    21/07/2011 23:05

    ****LEMAITRE Pierre--ALEX


    LEMAITRE Pierre

    ALEX, Albin Michel, 2011, 392 pages



    Alex, de Pierre Lemaitre (***)
    Un polar français très efficace, surprenant et bien mené.


    « Après une floppée de lectures policières plutôt insipides, je suis tombée un peu par hasard à la bibliothèque sur ce polar, (nouveauté 2011), qui s'annonçait comme une Nième lecture nocturne.
    Et bien non!

    Alex, est enlevée par un inconnu qui va lui faire subir les pires horreurs... la suite ne se raconte pas, pour préserver le plaisir de la découverte des tribulations de cette jeune femme très spéciale...

    Ce polar français, très efficace, bénéficie de plusieurs atouts :
    - une histoire originale, toujours surprenante, assez violente tout de même (il vaut mieux prévenir les âmes sensibles), avec 3 parties bien distinctes, et pas mal de rebondissements, dont certains assez inattendus
    - une fin qui ne déçoit pas!!!
    - un style atypique : très direct, réaliste, précis, et finalement assez éloigné des habituels poncifs et facilités stylistiques des polars
    - des personnages plutot bien esquissés : le flic sur le retour, ses collègues (le fils de bonne famille, et surtout l'avare maladif assez étonnant), et Alex, jeune femme débrouillarde, intelligente et désaxée.

    Voilà, ça se lit comme du bon pain, idéal pour les insomniaques et les veilles de bébé nocturnes, ou comme lecture de vacances. « source : www.critiquesdenenettes.com
    « Alex, une jeune femme de 35 ans, belle et attirante, essaie des perruques dans un magasin du boulevard de Strasbourg. Quelques heures plus tard, elle est enlevée par un inconnu qui la suivait, jetée dans une camionnette et séquestrée dans un hangar désaffecté. Le ravisseur a organisé sur place un théâtre de tortures qu'elle va subir jusqu'à l'horreur. Alex parvient à se libérer avant que la police ne la retrouve, et n'identifie son tortionnaire, suicidé sur le périphérique. Dès lors, l'énigme d'Alex et de son passé ne peut plus lâcher le lecteur, qui la découvre du point de vue de la victime et de ses bourreaux, jusqu'au terme d'une tragédie imprévisible et fatale.
    Il est impossible d'en dévoiler davantage sans déflorer une intrigue d'une intelligence et d'une construction diaboliques qui touchent à la perfection. L'écrivain se révèle dans le ton et le style du récit (d'une feinte impassibilité) à l'image du commandant Verhoeven, le flic qui élucide la tragédie d'Alex, d'une attachante complexité. Pierre Lemaître, qui déclare "je ne cherche à écrire que des livres qu'Hitchcock aurait voulu filmer", porte à son comble, sans le moindre artifice ni trucage, l'art du suspense et de la peur. « source: ww.fnac.com


    Roman du genre polar-thriller très bien réussi. Le style est rapide, coulant, prenant, implacable, parfois hors d’haleine; les événements se précipitent à un rythme effarant, les protagonisters sont absorbés par la vie tourbillonnante voire tornade d’Alex le personnage principal. Folie et meurtres côtoient avec la douleur, la rancoeur, la vengeance. Un bon moment de lecture pour les passionnés de ce genre.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec






    ****CARRISI Donato---LE CHUCHOTEUR

    04/08/2011 03:00

    ****CARRISI Donato---LE CHUCHOTEUR


    CARRISI Donato

    LE CHUCHOTEUR, Calmann-Lévy, 2010, 432 pages

    Un très bon roman du genre thriller-grands frissons. Le sujet est touchant, bouleversant et courageux : le meurtre de petites filles. Qui ne serait pas ému à la nouvelle du meurtre de fillettes de six à treize ans ?
    Le sujet s’échaîne, se complique, se dévoile, s’accélère, garde la route jusqu’à la fin; à couper le souffle. Les personnages correspondent à une société moyenne voire normale : des bons, des méchants, des tordus, des génies, des parents avec des problèmes de parents, des spécialistes au service des enquêteurs et de la police, des enfants qui subissent des sévices et en meurent.
    Un grand roman dans la veine de Millenium je dirais…mais rien n’est comparable en littérature, chaque roman est unique. Si le genre roman thriller t’intéresse de nombreuses heures de plaisir et d’angoisse t’attendent.

    MODUS OPÉRENTI :

    « Un tueur en série évolue dans un univers de symboles. Il suit un chemin ésotérique, démarré des années plus tôt dans l’intimité de son coeur, et qu’il continue maintenant dans le monde réel.Les filletttes enlevées ne sont qu’un moyen pour atteindre un objectif, un but. » p. 138
    « On part de l’hypothèse que la personne ne naît tueur en série, mais qu’on accumule passivement des expériences et des stimuli, comme une sorte d’incubation de la personnalité meurtrière, qui débouche ensuite sur la violence. »p. 138
    « Le premier stade de ce procédé est celui de l’imagination » « Avant de le chercher dans la réalité, l’objet du désir est longtemps fantasmé… »p. 138
    « Le deuxième stade est l’ »organisation », ou la « planification ». L’imagination mûrit et passe à la phase exécutive, qui débute immanquablement par le choix de la victime. »
    p. 139
    « La troisième phase était celle de la « tromperie ». Comment les victimess ont-elles été approchées? » p. 140
    « Le quatrième stade. Celui du meurtre. Le tueur en série répète chaque fois un « rituel » pour donner la mort. Il peut le perfectionner avec le temps, mais il ne change pas dans les grandes lignes. C’est sa marque de fabrique.Et chaque rituel est accompagné d’un symbolisme particulier. »p.142
    « Le dernier stade était celui de la « disposition des restes. p.142
    « Dans le cas des tueurs en série, le lieu où les victimes sont retrouvées prime sur celui où elles ont été tuées. En effet, alors que l’homicide est un acte que le meurtrier se réserve à lui-même, tout ce qui suit devient un moyen pour partager l’expérience. À travers le cadavre de la victime, l’assasin instaure une sorte de communication avec les enquêteurs. » p. 154
    « Il est vrai qu’être arrêté est souvent l’aspiration ultime d’un tueur en série. Pas parce qu’il n’arrive pas à se contrôler, mais plutôt parce qu’avec la capture il peut enfin sortir à découvert. Souvent, s’il a une personnalité narcissique, il veut être reconnu pour la grandeur de son œuvre. Et tant que son identité reste mystérieuse, il n’atteint pas son but. »p. 155
    « Ce sont souvent des gens qui ont subi une discipline sévère dans leur enfance. Pour cette raison, de nombreux criminologues soutiennent qu’ils tendent à infliger à leurs victimes la même quantité de douleur et de souffrance qu’ils ont endurée. Ils nourrissement un sentiment de rage et d’hostilité qui n’est pas forcément visible aux yeux des gens qui les fréquentent habituellement. »p.156
    « Les enfants sont souvent parmi nous. Parfois, il suffit de les chercher dans les adultes qu’ils sont devenus. »p.287
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Présentation de l'éditeur
    « Cinq petites filles ont disparu. Cinq petites fosses ont été creusées dans la clairière. Au fond de chacune, un petit bras, le gauche.

    Depuis qu'ils enquêtent sur les rapts des fillettes, le criminologue Goran Gavila et son équipe d'agents spéciaux ont l'impression d'être manipulés. Chaque découverte macabre, chaque indice les mènent à des assassins différents. La découverte convainc d'appeler en renfort Mila Vasquez, experte dans les affaires d'enlèvement. Dans un huis clos d'un appartement spartiate converti en QG, Gavila et ses agents vont échafauder une théorie à laquelle nul ne veut croire : tous les meurtres sont liés, le vrai coupable est ailleurs.
    Quand on tue des enfants, Dieu se tait, et le diable murmure...

    On suit le déroulement de l'enquête façon "les experts" auprès de Mila et de ses compagnons. Haletante avec de nombreux évènements rajoutant du suspense (même si certains tirés par les cheveux). Mise en garde : Préparez-vous à recevoir quelques claques sur la fin. But recherché pour un thriller, contrat rempli. »www.critiqueslibres.com


    J'ai aimé ce livre malgré sa noirceur (meurtres de petites filles), l'intrigue est bien ficelée, le suspense maintenu d'un bout à l'autre. L'auteur nous tient et ne nous lâche pas. Très bon polar à mon avis. Les personnages surtout l'héroïne sont attachants. A lire
    Source :www.critiqueslibres.com


    »Roulements de tambour : attention, il arrive. « Le thriller le plus attendu de l’année », comme le proclame le bandeau rouge qui emballe le livre. 200 000 exemplaires écoulés en Italie, nous informe la quatrième de couverture. Mazette ! Marketing efficace : quelques semaines après sa sortie en France, Le Chuchoteur pointe dans les dix meilleures ventes de romans dans l’Hexagone.
    Alors du bruit pour quoi ? Pour une histoire assez savante, qui explore une voie plutôt originale au royaume surpeuplé du thriller avec tueur en série. Soit : la découverte d’un cimetière de bras découpés. Appartenant à six très jeunes filles enlevées. Début d’un jeu de piste macabre pour l’équipe en charge de l’affaire. Une poignée de flics spécialistes, aidés par un brillant criminologue (Goran Gavila) et une inspectrice experte en libération d’enfants kidnappés (Mila Vasquez). Après les bras, les corps entiers des fillettes distillés. Chaque découverte sert de révélateur et met en évidence les pratiques immondes d’un tueur différent à chaque fois. Quel cerveau malade se cache donc derrière ce projet incroyable ?
    Comment peut-il manipuler à la fois ces tueurs-relais et ces chasseurs policiers ? S’inspirant d’un assassin réel – le monstre de Foligno qui tua deux enfants au début des années 1990 – auquel il consacra une thèse, Donato Carrisi s’applique à un récit suffisamment malin pour accrocher le lecteur et le pousser au bout de ses 400 pages. On peut applaudir, même si comme souvent l’abus de rebondissements, plus ou moins crédibles, finit par épuiser. Avant ce premier roman, Carrisi donnait dans l’écriture de scénarios. Son intrigue est effectivement correctement charpentée. Ce qui ne suffit pas à faire un bon roman. Ses personnages sont aussi fouillés que ceux d’une piètre série télévisée. Disons que son équipe de traqueurs de méchants est aussi « passionnante » que celle de The Mentalist ou de Lie to me. On peut être client, ou trouver bien maigre l’épaisseur psychologique de tels personnages.
    L’écriture de Carrisi est un autre problème. Juriste de formation et criminologue, il ne peut s’empêcher de ramener sa science, et à plusieurs reprises, on est convié à la lecture d’un cours magistral, du style : « Il existe quatre catégorie de tueurs en série : a) le visionnaire, b) le missionnaire, etc. ». Le reste est à l’avenant. Terriblement scolaire et plat. Rien à voir par exemple avec Giancarlo de Cataldo, ancien juriste italien lui aussi, mais auteur majeur avec notamment Romanzo criminale. Un écrivain, un vrai. Donato Carrisi pour l’instant n’est qu’un gentil faiseur. Et son Chuchoteur reste assez anecdotique » source :www:sympatico.ca/à l’ombre du polar






    ****VERDON John---658

    30/08/2011 03:17

    ****VERDON John---658


    VERDON John

    658, roman, thriller, Bernard Grasset, avril 2011, 440 pages
    Très bon roman du genre polar-thriller. Si vous aimez le roman policier intelligent, raffiné, doublé du genre thriller, grands frissons avec dégoût total du sang et de la violence, vous allez être servis.
    « Il considérait généralement un homicide comme un mystère à résoudre, un meutrier comme un rival dont il s’agissait de déjouer les plans. Il analysait les faits, définissait les paramètres, tendait un piège pour livrer finalement sa proie aux rouages de la machine judicaire.Après quoi il passait au meurtre suivant dont l’élucidation requératit un esprit avisé. Page 434
    « …quand son cerveau absorbé se détournait de son cheminement linéaire pour suivre une voie plus primitive, lui faisant entrevoir l’horreur profonde du domaine auquel il avait consacré sa vie. » Page 435
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Pour en savoir davantage :

    La presse américaine l'a présenté comme un des événements de l'année 2010. Le thriller numérologico-mentaliste de John Verdon est arrivé ….
    « On a rarement vu un premier roman recevoir un traitement médiatique aussi flatteur. «658» de John Verdon, publié chez Grasset, a été qualifié de «thriller parfait» par Nelson DeMille, de «roman époustouflant» par Faye Kellerman. Le «New York Times» a jugé que «Sherlock Holmes s’avouerait impuissant» devant son «intrigue diabolique»; le «Washington Post» assure qu’il nous «rendra fou», avec son univers «qui doit autant au monde sombre et violent de Chandler qu’au raffinement ludique et cérébral des enquêtes de Hercule Poirot.»
    L’idée de départ: un enquêteur de la police de New York reçoit une lettre lui demandant de penser à un nombre entre un et mille. L’enquêteur pense au nombre 658. Une seconde enveloppe se trouve dans l’étrange courrier. Il y lit: «Cela vous surprend que j’aie su que vous choisiriez 658?» A partir de là, John Verdon déroule son intrigue avec minutie. Mais n’en disons pas plus. »
    Source :www.bibliobs.nouvelobs.com/polar


    Résumé de l’éditeur :
    « Ancien alcoolique reconverti en gourou pour milliardaires dépressifs dans une clinique très privée, Mark Mellery reçoit un jour une lettre anonyme, lui demandant de se prêter à un petit jeu d'esprit à première vue inoffensif... Mais l'énigme ne tarde pas à prendre une tournure sanglante et terrifiante.
    Appelé à résoudre une enquête en apparence insoluble, semée d'embûches et d'indices trop flagrants pour être honnêtes, le légendaire inspecteur David Gurney, jeune retraité du NYPD bientôt rattrapé par les démons de l'investigation, se lance aux trousses d'un meurtrier aussi inventif que machiavélique — pour qui le décompte macabre ne fait que commencer... »
    Source :www.fnac.com


    »Un titre court. Pas un mot, juste un chiffre. Et un auteur inconnu au bataillon. Voilà un roman pour le moins intriguant pour un lecteur.

    Habituellement j’attends d’un roman qu’il ait une intrigue bien ficelée, dont le scénario ne présente aucune faille dans laquelle je pourrai m’engouffrer aisément pour désarticuler celui-ci , une écriture réfléchie et efficace, qui tienne le lecteur en haleine de la première à la dernière page.

    Dans « 658 » j’ai trouvé toutes ces qualités qui m’ont fait aimer ce livre au point de le dévorer en quelques heures de lecture. Je ne ferai pas de ce roman d’une facture pourtant assez classique « LE » livre de l’année, mais sans aucun doute un de ceux qu’il convient d’emmener avec soi en vacances histoire de passer un bon moment de détente.

    David Guerney est un jeune retraité de la police New Yorkaise qui compte à son tableau de chasse quelques uns des plus redoutables tueurs en série qu’ aient sévis au cours des dernières années à New York et dans ses environs. Arpenter les rues grouillantes de vie, pister les coupables, s’imprégner de l’atmosphère d’une enquête lui manque déjà terriblement et l’adaptation à sa nouvelle vie ne se fait pas aussi simplement qu’il l’avait espéré. Quant à sa femme, satisfaite de l’avoir vu lâcher ce boulot qui lui a dévoré la vie, elle sent le malaise et le met à l'épreuve.

    Mellery lui, est un ancien alcoolique qui a trouvé sa voie en créant un centre pour milliardaires dépressifs. A la tête de sa clinique il délivre une bonne parole qui fait de lui gourou plein aux as. Tout va pour le mieux jusqu’au jour où il reçoit une lettre anonyme qui lui déclare : « Je connais vos secrets, je sais ce que vous avez fait. Je peux lire dans vos pensées. Vous ne me croyez pas ? Je vais vous le prouver ». Et la démonstration qui s’en suit va glacer Mellery de terreur au point que celui-ci décide de se tourner vers le seul flic qu’il connaisse, David Guerney.

    L’ex policier reste d’abord assez dubitatif devant l’inquiétude de son ancien camarade pour lequel il n’avait pas d’amitié particulière étant plus jeune. Pourtant quand d’autres messages lui parviennent, avec le même genre d’énigme, l’ex policier commence à sentir poindre une menace sourde et insidieuse qui va le pousser à conseiller à Mellery d’alerter la Police.

    Malheureusement celui-ci ne voudra rien entendre alors que le ton des lettres devient de plus en plus agressif ( « Ce que vous avez pris vous le rendrez, quand vous sera rendu ce que vous avez donné ») . La découverte de son corps lacéré à coups de tesson de bouteille ne viendra que confirmer la conviction du policier qu’un tueur diabolique vient d’apparaître dans le paysage.

    Apportant son témoignage à l’inspecteur chargé de l’enquête, il finira par être associé à celle-ci comme auxiliaire extérieur. Le limier reprend alors le goût de la chasse et sent l’excitation du défi lui parcourir les veines. Car il se pourrait bien que le tueur vienne à frapper à nouveau.

    « 658 » est un roman abouti, très bien équilibré, où l’énigme se dévoile progressivement, à mesure que l’auteur distille les indices au file des pages. Le suspens y est savamment entretenu dans des chapitres courts, au style incisif. Pour un premier roman, la maitrise est impressionnante et on imagine aisément que le temps que l'auteur a du consacrer à son livre.

    Malgré tout, si la mécanique de l’intrigue est particulièrement efficace, l’intérêt que j’ai porté à ce roman réside ailleurs, sur les personnages, et en particulier sur la relation entre ce flic désabusé d’avoir abandonné la seule chose qu’il savait faire, et cette épouse qui s’exprime davantage par ses silences que par des mots.

    Une relation de non dits, de sous entendus, de petites phrases qui enfoncent chaque jour un peu plus la pointe acide de la culpabilité dans la plaie d’un drame qu’on devine les avoir touché. Un couple qui reste uni par les souvenirs contenus dans une vieille boîte à chaussure. Un couple dont l’un reste sur la rive du souvenir et l’autre sur celle d’une page qu’il reste à écrire.

    Remarquable portrait d’une relation entre deux individus qui se sont aimés mais qui n’arrivent pas à vivre autrement qu’avec l’autre, entre un homme qui aspire à retrouver les émotions de son boulot perdu, et une femme qui veut le retenir mais qui sait la chose inéluctable et lui apporte l’aide décisive dont il a besoin.

    Un roman plein, écrit par un jeune écrivain de 69 ans ! Un des romans à emmener dans son sac de voyage pour les vacances ! «source :www:passion-polar.overblog.com






    *****LEMAITRE Pierre---ROBE DE MARIÉ

    25/09/2011 17:15

    *****LEMAITRE Pierre---ROBE DE MARIÉ


    LEMAITRE Pierre

    ROBE DE MARIÉ, calmann-lévy, 2009, 270 pages

    Excellent roman du genre grands frissons-thriller-psychologique, très bien construit et très efficace.Son écriture est précise, vive, incisive. Je suis convaincu qu’après avoir lu ALEX et ROBE DE MARIÉ, je vais lire tous ses autres romans car c’est un auteur très doué pour le genre, d’une grande intelligence du drame…humain.

    Au début de ce roman, on est un peu désemparé car en plus de Sophie qui vit sa folie intensément et nous bouleverse, s’ajoute un deuxième personnage Frantz tout aussi menaçant et tordu. L’auteur est très habile et nous présente le personnage principal aux prises avec la folie mais on n’en connaît pas vraiment la cause, la source.Il fait des retours dans le temps très habiles et nous sommes victimes dès le début de son imagination fertile. Un grand roman dans le genre, un incontournable.
    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    Pour en savoir davantage :

    Robe de marié, de Pierre Lemaitre
    Une chronique de Jacques
    « En quatre romans : Travail soigné, Robe de marié, Cadres noirs, Alex, Pierre Lemaitre s’est imposé comme un remarquable auteur de suspense. Son roman Robe de marié vient de sortir en livre de poche, et il serait franchement dommage de vous en priver !
    L’histoire de Robe de marié est celle d’une double vengeance. Mais dans ce roman, ne cherchez pas le gore, les tortures physiques raffinées, le tueur en série halluciné dont l’imagination pour faire souffrir ses victimes est sans limite : rien de tout ça chez Pierre Lemaitre, dont l’écriture est raffinée, précise, sans fioriture, presque sèche. Il suffit d’ailleurs de lire les premières lignes du roman, où il nous présente son héroïne Sophie pour la première fois, pour se faire une idée précise de son style :
    « Ce matin là, comme beaucoup d’autres, elle s’est réveillée en larmes et la gorge nouée alors qu’elle n’a pas de raison particulière de s’inquiéter. Dans sa vie, les larmes n’ont rien d’exceptionnel : elle pleure toutes les nuits depuis qu’elle est folle. Le matin, si elle ne sentait pas ses joues noyées, elle pourrait même penser que ses nuits sont paisibles et son sommeil profond. Le matin, le visage baigné de larmes, la gorge serrée sont de simples informations. »
    Sophie est folle, nous en sommes très vite persuadés, une folle meurtrière qui va la pousser à tuer un enfant dont elle a la garde, sans aucune raison. Elle-même d’ailleurs n’a aucun doute sur sa folie. Pendant le premier tiers du livre, nous la suivons dans ses tentatives désespérées d’échapper à un désordre mental qui va en s’aggravant, puis à la police qui la recherche pour plusieurs meurtres.
    Mais voilà, il y a l’apparence et la réalité. Et la force de Pierre Lemaitre consiste à bousculer nos premières certitudes, grâce à une construction narrative astucieuse et au surgissement tardif d’un autre personnage : Frantz.
    Impossible d’en dire plus sur le rôle de celui-ci, ce serait priver le lecteur d’une partie du plaisir de la lecture. Mais la double vengeance est particulièrement machiavélique, des deux côtés. Deux joueurs s’affrontent et rivalisent d’intelligence en une partie hallucinante, Sophie et Frantz sont capables de toutes les ruses pour parvenir à leur fin, et le lecteur est pris par leur affrontement comme dans une nasse.
    Pourquoi cette vengeance ? Comment le manipulateur retors finira-t-il par être lui-même manipulé et tombera dans un piège étonnant ?
    Quel rôle va jouer cette robe de marié, et pourquoi le mot marié est-il au masculin ? Le lecteur va de surprise en surprise jusqu’à la dernière page du roman. Et quand vous aurez terminé ce livre, je suis prêt à parier que vous n’aurez qu’une idée : vous précipiter sur les trois autres que Pierre Lemaitre a écrits, pour pouvoir les déguster comme vous l’aurez fait pour cette Robe de marié !
    Jacques
    Robe de marié
    Présentation de l'éditeur
    Nul n'est à l'abri de la folie. Sophie, une jeune femme qui mène une existence paisible, commence à sombrer lentement dans la démence : mille petits signes inquiétants s'accumulent puis tout s'accélère. Est-elle responsable de la mort de sa belle-mère, de celle de son mari infirme ? Peu à peu, elle se retrouve impliquée dans plusieurs meurtres dont, curieusement, elle n'a aucun souvenir. Alors, désespérée mais lucide, elle organise sa fuite; elle va changer de nom, de vie, se marier, mais son douloureux passé la rattrape... Les ombres de Hitchcock et de Brian de Palma planent sur ce thriller diabolique. »
    Source :www.unpolar.hautetfort.com






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