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QUE TA VOLONTÉ SOIT FAITE, roman du genre grands frissons de Maxime CHATTAM, Albin Michel, 2015, 360 pages
23/03/2015 16:32
CHATTAM Maxime
QUE TA VOLONTÉ SOIS FAITE, roman, Albin Michel, 2015, 360 pages
Roman du genre grands frissons, thriller, dont Maxime CHATTAM est devenu un maître, un spécialiste par son écriture limpide, son art de réfléchir comme un tueur en série.
Musique proposée par l'auteur:- House of Sand and Fog de James Horner,- The Hours de Philip Glass, -The Four Seasons de Vivaldi recomposé par Max Richter.
Le style d'écriture de ce roman est à la fois celui d'un historien, d'un policier-détective, d'un psychiatre, qui par le narrateur, fait du lecteur un complice.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Fuir son interlocuteur du regard, c'était baisser les armes, se trahir... et si on se prenait une raclée ensuite, alors elle était bien méritée."
" Ne pas tenir tête à son paternel, non, seulement imposer son caractère."
Et JON était lui-même lointain, physiquement distant. Comme s'il vivait entre deux strates de l'univers.
...il parlait seul, l'écho de sa seule folie pour toute réplique."
" Je ne sais plus quoi faire de toi RILEY, fit JON sans aucune trace d'émotion."
" ... la sanction s'abattit aussitôt: la gifle le cueillit sur l'oreille, lui claquant le tympan."
" Encaisser, surtout ne pas gémir, ne pas trembler, ne pas vaciller, sinon ce serait la pluie de coups. Oui, la haine de JON pour les faibles tenait de la démence."
" Son père l'effrayait . Il le terrorisait même."
" C'est l'histoire d'un pouvoir qui nous effleure sans conscience, d'une transgression, d'une bascule."
" Il avait aimé contrôler. Maîtriser. Asservir. Détruire. Que c'était bon d'avoir le pouvoir d'un Dieu."
"...où la part d'humanité recule, et où l'animal sauvage qui sommeille encore en l'homme reprend un peu de terrain."
"Cependant, JON avait l'instinct du prédateur."
" Tu es la lange de notre espèce, JON, sache-le, tu es sa part d'ombre, son dysfonctionnement incarné."
Pour en savoir davantage:
UN POLAR AUSSI DIABOLIQUE QUE DIVIN
"Années 60. Carsons Mills, petite bourgade dans le Midwest peuplé de quelques milliers d'habitants qui se connaissent tous. Ses champs, son école, son shérif et... Jon Petersen. Enfanté dans le sang, élevé à la dure par son grand-père Ingmar, figure imposante et violente, et ses deux tantes, Rackel et Hannah. Garçon asocial, il ne se fait pas d'amis et passe le plus clair de son temps seul... ou avec des fourmis dont il étudie le mode de fonctionnement pour mieux les détruire. Dès lors que l'on touche à ses fourmilières, Jon enrage et bien lui aura pris à ce jeune Tyler qui finira sous les coups acharnés de ce dernier et en sang, le visage démoli. le barrage a cédé. Le Mal a parlé.
Bienvenue à Carson Mills... Maxime Chattham nous plonge dans une ambiance incroyablement sombre, sauvage et malsaine dans laquelle l'âme est plus que jamais noire. Il donne la parole à un narrateur dont on ne connaît pas l'identité mais que l'on devine à la toute fin. Il décrit avec justesse la montée en puissance de la violence, la haine et la rage qui habitent Jon, parlant même de petits papillons qu'il ressent dans le ventre. L'on est englué dans ce récit où la violence va crescendo, l'on explore l'âme humaine d'un sociopathe... et l'on en redemande! Porté par une écriture riche et finement travaillée, ce roman au dénouement surprenant fait preuve d'une originalité déconcertante. Remarquable" www.babelio.com
Que ta volonté soit faite... au nom de la colère, du vice et de la barbarie...
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LA PATIENCE DU DIABLE, roman du genre thriller,**** de Maxime CHATTAM, Albin Michel, 2014, 488 pages
20/04/2015 20:46
CHATTAM Maxime
LA PATIENCE DU DIABLE, roman thriller,Albin Michel, 2014, 488 pages
Un roman du genre thriller, grands frissons très réussi, un pavé d'horreurs, d'hallucinations car le DIABLE est au rendez-vous. Le DIABLE est omniprésent et se manifeste dans des endroits inattendus: centre d'achat, campagne, en plein coeur de la ville de PARIS, petite banlieue. Le DIABLE a des ADEPTES, des serviteurs, des prophètes partout, dans tous les milieux. Il est annoncé et se manifeste comme une épidémie sociale, un tsunami dévastateur.
Un roman au style d 'écriture éclaté, pénétrant car Chattam maîtrise l'écriture et l'humain d'une main péremptoire . L'humain se dévoile sous nos yeux dans un éclat visionnaire.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" LA PLUS BELLES DES RUSES DU DIABLE EST DE VOUS PERSUADER QU'IL N'EXISTE PAS" Charles Baudelaire
" LUDIVINE,inspecteure, personnage principal, avait repris les sports de combat de plus belle... pour devenir une parfaite arme de guerre, invulnérable, décisive."
" Elle venait de consacrer un an et demi à étudier la psyché des pires pervers."
" Pour comprendre les démons du monde, il fallait explorer leurs ténèbres."
"...le diable n'était pas finalement un mythe mais bien une réalité...l'incarnation absolue du mal, si fascinante, si puissante, promise à un règne inéluctable et imminent."
" HPL, Howar Philipps LOVECRAFT, l'écrivain qui aurait soi-disant inventé la légende de NICRONOMICON."
" Il suffisait que la société soit fragile pour être contaminée."
" On sait pas expliquer ce qui transforme un HOMME en TUEUR EN SÉRIE. L'ADN des meurtriers, de la violence, ça n'existe pas.
Des machines de guerre, des brutes de l'évolution...leur désir de domination est obsédant. Ils savent mieux se défendre, mieux détruire."
" Nous avons été les prédateurs les plus redoutables."
" Ils ne sont que le reflet de nos excès de groupe...le déséquilibre de notre développement fou.La violence grandit tel un virus, elle s'apprête à exploser.La violence est l'avenir de l'homme."
" Une pulsion négative primaire."
Pour en savoir davantage:
"Suite immédiate de La Conjuration primitive, La Patience du Diable met en scène les survivants de la tuerie canadienne, Ludivine et Segnon, associés à un nouvel enquêteur Guilhem, ne vont pas avoir beaucoup de temps pour se remettre de cette incroyable plongée dans la folie meurtrière qui a fait se réunir un groupe de psychopathes. Maintenant, ce sont des faits disparates et d'une incroyable violence qui vont échoir à cette brigade spéciale de la gendarmerie, et la cellule de crise 666 se met vite en place car Ludivine a la conviction, aussi incroyable soit-il, que tous ces faits sont liés. Deux gamins qui massacrent les passagers d'un TGV, un tireur isolé qui abat tous les clients d'un restaurant, des ballons d'acide lâchés dans un supermarché, une salle de cinéma qui explose... comment pourrait-on organiser la folie explosive d'âmes en peine ?
Nouvelle variante de la folie humaine, comme une épidémie de pétage de plomb meurtriers, Maxime Chattam met l'accent dans La Patience du Diable sur l'intime et le psychiatrique plus que sur les horreurs gore de sa Conjuration primitive, mais cela n'en est pas moins angoissant. Il maintient tout au long du récit la possibilité du diable, qui s'insinue en chacun et vient troubler les esprits les plus sains. Car à un certain degré de folie meurtrière gratuite, au-delà de la démence, la réponse de l'implication du Diable est la plus cohérente, quoi qu'on en ai. Le diable qui viendrait parmi les hommes pour son avènement.
"Il sait qu'il a pour lui notre nature versatile, nos doutes, et la direction qu'a prise notre société. Tout ce qu'il a à faire, c'est semer ses graines et attendre. La patience du diable, mademoiselle, c'est sa meilleure arme contre nous !"
"Malgré une faiblesse d'écriture un peu gênante quand on s'attache à la qualité de la phrase, et son incapacité à finir ses romans, le rythme est prenant et Maxime Chattam prouve son métier de raconteur d'histoires. Son imagination incroyablement fertile (même si l'on retrouve dans ce roman plusieurs idées déjà utilisées dans ses précédents romans) ne peut qu'emporter le lecteur à sa suite et faire naître les frissons propices à quelques bonnes nuits blanches. "
Loïc Di Stefano
http://salon-litteraire.com/fr/maxime-chattam
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YERULDELGGER, roman, du genre polar-thriller, ***** d'IAN MANOOK, 2013, 542 pages
30/06/2015 14:49
MANOOK IAN
YERULDELGGER, 2013, Albin Michel, 543 pages, Grand prix des lectrices de ELLE, Prix Quais du Polar.
Un grand roman du genre polar-thriller, un must dans le genre par son écriture, sa portée sociale et économique par l'importance des intérêts de la Russie et de la Chine en MONGOLIE pour ses ressources minières.
Des personnage hors normes, des hommes, des femmes, des adolescents à la personnalité ébranlante, fulgurante.
Un roman 5 étoiles, ***** sans contredit, indiscutablement pour la qualité de son écriture, sa situation géographique, sa portée sociale et culturelle, ses connaissances d'un pays presque ignoré, la MONGOLIE.
À lire indiscutablement pour les amateurs du genre.
Un auteur extrême, exceptionnel à découvrir.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Tous les contrats d'exploitation des entreprises de la République de CHINE en MONGOLIE stipulent une clause d'extra-territorialité pour les crimes et délits impliquant des ressortissants CHINOIS.
...que l'usine était utile au bon développement des ressources minières de la MONGOLIE."
"OYUN, tu n'es pas qu'un petit génie tu es un bon génie."
"YERULDELGGER...en tenant le corps d'une enfant dans ses bras. Sa propre enfant à lui. Sa petite fille chérie. Sa KUSHI adorée."
"SOLONGO, légiste, restait un mystère pour le commissaire, et sa passion pour la science."
"Les deux femmes étaient pendues à l'intérieur du conteneur,nues, les mains attachées dans le dos...avec leurs chaussures."
....plus fascinant que le signe satanique gravé sur leur sein gauche."
"Que savait Freud de ses tortures du passé, de son âme blessée de nomade, de l'horreur des morts qu'il ramassait."
" Comme si l'architeccture avait participé elle aussi à l'entreprise d'anéantissement de la culture mongole. Écrasement de la langue et de l'écriture, écrasement de la tradition, de la foi."
"LES GUERRES SONT SALES, ET LES VICTOIRES AUSSI."
"Les rêves sont un langage...ni divinatoire ni prémonitoire. Ils ne font qu'essayer de te dire ce que tu n'oses encore t'avouer."
"On n'apprend pas seul, et l'adversaire aussi est un partenaire. Sa force fait la nôtre, cette force qui détruit ce que la colère ne fait qu'emporter."
"Plus question que les CHINOIS EXPLOITENT CHEZ NOUS CE QU'ILS REFUSENT D'EXPORTER DE CHEZ EUX."
Pour en savoir davantage:
"Yeruldelgger Khaltar Quichyguinnkhen. Quand vous parviendrez à prononcer correctement ce nom, celui d'un flic de Mongolie, vous aurez sans doute déjà fini le roman de Ian Manook, qui se dévore de bout en bout.
Tout commence par un corps d'enfant enseveli sur son petit vélo dans la steppe, puis très vite par les corps de trois chinois émasculés dans un entrepôt. Et tout le roman va alterner les grands espaces et les bas-fonds, les petits méfaits et la fraude à l'échelle nationale, le vol des richesses naturelles, la transformation du pays en arrière-court des mafieux chinois et coréens et tous les trafics imaginables dans un état quasi sans droit où l'argent sale fait se détourner tous les regards. Les traditions des steppes et de Yeruldelgger lui-même, qui y ancre sa morale, contre la modernité d'Oulan-Bator et des criminels qui en ont fait leur terrain de jeu, aidés par des décideurs corrompus, jusqu'aux plus improbables néo-nazis mongols. Va-et-vient qui permet de maintenir haletante la trame romanesque et de se ménager des moments de paix, rares dans ce gros romans qui se dévore, notamment quand Yeruldelgger retrouve les enseignements traditionnels, comme le tir à l'arc et toute la philosophie asiatique qui en découle.
Ian Manook profite de son intrigue policière très violente pour glisser quelques réflexions sur la Mongolie et ses rapports avec l'Occident et la Chine, pour replacer cet immense territoire quasi mythique mais pour autant bien réel dans le fil de l'Histoire. La Mongolie est-elle la chasse gardée de la Chine ? Le massacre des mongols est-il comparable à celui des juifs ? La figure de Yeruldelgger, homme stable malgré ses propres démons, garant de la tradition, impose le respect d'autant qu'il poursuit la défense de son territoire malgré les fêlures internes, malgré les pressions, malgré les tentations : Ian Manook impose un vrai héros."
Loïc Di Stefano, http://salon-litteraire.com/fr/ian-manook
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MAUVAISE ÉTOILE, roman polar-thriller de R.J. ELLORY, Sonatine, 2013, 534 pages
20/07/2015 18:16
R.J. ELLORY
MAUVAISE ÉTOILE, roman, thriller, Sonatine, 2013, 534 pages
MAUVAISE ÉTOILE est un roman du genre thriller, cinq étoiles*****, un roman très réussi autant par son écriture saisissante que par la qualité de la dramatique du roman.Une oeuvre à couper le souffle ...aux endurcis.
Jamais un roman du genre grands frissons ne m'a autant bouleversé, ne m'a procuré autant de peur, de tristesse, de soulagment à la fin de sa lecture. Un MUST du genre thriller écrit par la main d'un maître avec une maîtrise démesurée de l'écriture.
"Comme si quelque étrange MAUVAISE ÉTOILE les avait suivis depuis Hesperia et les avait finalement rattapés."
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" DIGGER,15 ans, était confronté aux menaces et à la violence, tout comme CLAY, 13 ans, mais il pouvait être le genre de type à y avoir recours de lui-même. Ça lui permettait de prendre le dessus."
"CLAY...le frère chétif, celui qui avait toujours besoin d'être défendu et protégé, par son frère..."
"DIGGER. Être intelligent, c'est pas juste savoir comment se sortir des emmerdes...c'est jamais s'attirer d'emmerdes."
"CLAY avait l'impression que son frère et lui appartenaient à la lie des indésirables, une tribu d'inadaptés."
" EARL SHERIDAN.Mais trois semaines plus tard il la coinçait dans la cuisine et lui plantait un couteau à désosser dans le coeur."
"La douleur est l'enclume sur laquelle on forge sa personnalité."
"Digger et Clay, ils étaient frères, mais ils étaient différents. Père différent, sang différent, héritage différent."
"BAILEY REDMAN. 15 ans. Elle était la fille d'une prostituée et d'un vendeur de chaussures. Elle n'avait pas conscience de CLAY LUCKMAN, d'EARL SHERIDAN, de DIGGER DANZIGER...que leurs chemins se croiseraient."
"DIGGER aspirait désormais à être comme EARL."
"DIGGER, ELLIOT. Il ne se sentait pas coupable...il avait peut-être un peu honte. C'était en la poignardant qu'il avait été le plus excité."
"L'oeuvre du diable. C'était mieux que la religion. C'était une révélation, un exorcisme."
"C'est un truc animal. Un truc animal qui s'empare d'eux et ils pètent les plombs."
"DIGGER. La dissociation mentale où les parties rationnelles de l'esprit se déconnectaient...une impulsion. Le bruit et la fureur. Le contrôle. Le pouvoir. Le droit de vie et de mort. Il avait dû le faire. N'avait pu s'en empêcher. Il crevait d'envie de tuer. Il n'avait jamais été aussi heureux de sa vie."
Pour en savoir davantage:
Résumé :
"Texas, 1964. Après l'assassinat de leur mère, Elliott et Clarence passent de maisons de correction en établissements pénitentiaires pour mineurs. Le jour où Earl Sheridan les prend en otages, les deux adolescents se trouvent embarqués dans un périple meurtrier. Alors que Sheridan sème la terreur sur leur route, une sanglante et terrible partie se met en place entre les trois protagonistes. On retrouve dans Mauvaise étoile tout l'art de l'auteur de Seul le silence : une écriture à la fois poétique et réaliste, des personnages d'une humanité complexe et déchirante aux prises avec leur face sombre, une intrigue qui tient le lecteur captif jusqu'à la dernière page.
Un récit très noir, palpitant, frénétique ... qui nous subjugue par la profondeur de son intrigue. Avantages.
R.J. Ellory se hisse à nouveau au-dessus du commun des auteurs de polars pour nous livrer un road movie haletant. Paris Match.
"Elliott et Clarence, unis dans la fraternité comme dans la douleur.
Un passé familial tourmenté et c'est le guide des établissements pour jeunes délinquants qu'ils se proposent de feuilleter, n'attendant rien de la vie si ce n'est une nouvelle incarcération visant à expier leurs dernières fautes, avant de remettre le couvert.
Earl Sheridan, celui par qui tout commence et tout finit.
Un modèle de bestialité pour Elliott, un allumé de la cafetière pour son jeune frangin.
Ils vont tracer la route, un moment. le temps de se faire un nom dans le petit monde feutré du serial killer. le temps de se trouver une ligne de conduite pour ses deux jeunes acolytes. le temps de fuir pour sauver sa peau, à défaut de la faire à qui oserait s'immiscer entre un tout jeune fugitif et son noir destin...
Ellory nous la joue tour operator pour ce road-movie nerveux et sanguinolent à travers l'Amérique des sixties.
Un voyage d'une violence inouïe où animalité et quête de rédemption se taillent la part du lion.
Deux frangins, deux trajectoires, deux destinées estampillées poisse de compet' ascendant chaos."
http://www.babelio.com/livres/Ellory-Mauvaise-toile
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ÇA, roman, genre thriller, angoisse de STEPHEN KING, 1988, 799 pages
31/07/2015 22:15
KING Stephen
ÇA, roman, thriller, tome 1, Albin Michel. 1988, 799 pages
ÇA est un roman du genre thriller, grand frissons écrit dans un style flamboyant par un maître incontestable dans le genre horreur, STEPHEN KING.
1957 " ÇA, qui était accroupi, prêt à bondir, une créature prête à manger ...de petits garçons."
" Un clown se tenait dans l'égoût..comme dans un cirque, ou à la télé. Un mélange de Bozo et Clarabelle.M. BOB GRAY connu sous le nom de GRIPPE-SOU,le clown cabriolant"
"D'un seul coup de patte griffue, sa raison avait été détruite. DAVE GARDENER ..ne vit qu'un petit garçon en ciré jaune qui hurlait et se tordait dans le caniveau.""
"Le type en tenue de clown. Celui avec les ballons."
"La mort de son frère GEORGE. C'est tellement énorme et tellement horrible."
"...une telle peur qu'à la fin de l'histoire quand quelque chose venue des ténèbres jaillit des boiseries pour venir prendre des forces en vous dévorant, bien sûr."
"Les faire, revenir, le leur montrer..oui. cela pourrait tuer l'un d'entre eux. Ou même tous."
"Un diable avec les yeux aussi brillants que de vieilles pièces de monnaie. Un vieux diable hirsute, la bouche pleine de dents sanguignolentes.
Six enfants morts en 1957 et neuf enfants morts mutilés vingt-sept ans plus tard, en 1984. Des meurtres restés sans solution.
Gilles Lagrrois, Auclair, Québec
www.livresentet.vip-blog.com
Pour en savoir davantage:
Résumé du livre
"Dans la petite ville de Derry, de tragiques événements semblent se répéter dans le temps : Meurtres d’enfants, disparitions, incendies... Soudainement, après avoir cessé pendant des années, ces événements recommencent et de enfants sont tués ou enlevés. Mike Hanlon, le bibliothécaire, téléphone à ses amis d’enfance, leur rappelant la promesse qui les liait. Il les appelle pour de nouveau combattre Ça, créature démoniaque, se métamorphosant tantôt en Clown haineux, en oiseau ou encore en monstre de cauchemar. Il y a 30 ans, Ça a tué le jeune frère de l’un d’entre-eux. Ils pensaient s’en être débarrassés, ils vont devoir recommencer à lutter. Sauf que cette fois-ci, ils sont adultes, et cela joue en leur défaveur..."
http://www.stephenking999.com/
Résumé :
Tout avait commencé juste avant les vacances d'été quand le petit Browers avait gravé ses initiales au couteau sur le ventre de son copain Ben Hascom.
Tout s'était terminé deux mois plus tard dans les égouts par la poursuite infernale d'une créature étrange, incarnation même du mal. Mais aujourd'hui tout recommence. Les enfants terrorisés sont devenus des adultes. Le présent retrouve le passé, le destin reprend ses droits, l'horreur resurgit.
Chacun retrouvera dans ce roman à la construction saisissante ses propres souvenirs, ses angoisses et ses terreurs d'enfant, la peur de grandir dans un monde de violence.
" Encore un magistral Stephen King. Toutes les formes de peur passent dans ce roman.
"Ça" extrait tout ce qui fait peur à ceux qui l'affrontent et ils sont terrifiés (nous aussi).
Le roman est aussi une peinture sans complaisance, sans masque d'une Amérique moyenne, raciste, homophobe, lâche. La violence d'un monde enfantin, dont les brutalités passent sous le radar des adultes indifférents, m'a frappé
La trame est très bien construite : dans une sorte de spirale, les personnages adultes, puis enfants, puis adultes ... se rapprochent de nouveau de "Ça". Car ce qui est arrivé lors de l'enfance se dévoile au fur et à mesure. Les adultes redécouvrent leur enfance.
La grande force du roman est d'être celui d'une profonde amitié qui traverse les années, voir les décennies."
"Peut-être que ces histoires de bons et mauvais amis, cela n'existe pas ; peut-être n'y a-t-il que des amis, un point c'est tout, c'est-à-dire des gens qui sont à vos côtés quand ça va mal et qui vous aident à ne pas vous sentir trop seul. Peut-être vaut-il toujours la peine d'avoir peur pour eux, d'espérer pour eux, de vivre pour eux. Peut-être aussi vaut-il la peine de mourir pour eux, s'il faut en venir là. Bons amis, mauvais amis, non. Rien que des personnes avec lesquelles on a envie de se trouver ; des personnes qui bâtissent leur demeure dans votre coeur."
Cette amitié est le rayon de lumière de cette histoire, car il y a dans cette ville de Derry une très grande place occupée par la haine."
www.babelio.com
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