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ATTACHES, UNE HISTOIRE GRISE, roman de Geneviève DROLET, Tête Première, 2014, 182 pages, Québec
02/10/2015 23:50
DROLET Geneviève
ATTACHES, UNE HISTOIRE GRISE, roman, Tête Première, 2014, 182 pages
Roman touchant comme les confidences d'un ami autant par les personnages que par le style d'écriture fluide de l'auteure.
Gilles lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Il est difficile d'assumer sa mélancolie comme un trait de caractère et non comme un état éphémère. Au fond, on était semblables."
"Pas un homme.Une pâte molle qui se laissait pétrir par la vie alors que j'aurais dû être le sculpteur. L'artiste.".
"J'attendais comme j'avais toujours attendu.J'attendais que mon passé parvienne enfin à rattraper mon présent."
"Il y a toujours plusieurs strates aux choses qu'on se dit dans notre tête."
"Tu ne peux pas juger la source d'une inspiration."
"Celui qui fait mal à l'autre doit sans cesse se justifier même si ses intentions ne sont pas mauvaises,L'égoïsme est souvent vu comme un phénomène barbare."
"Un choc de quinze mille volts, genre. Celui qui te laisse le coeur calciné."
Pour en savoir davantage:
"La jeune auteure y fait toujours dans la chick lit, multipliant les récits amoureux sans lendemain, non sans un certain humour.
Cette fois, elle se met dans la peau du narrateur, un dénommé Alexi, grand nostalgique devant l'Éternel. Accroché à sa défunte relation, maladroit dans celle qui pourrait naître avec une certaine Yvonne. Mais l'auteure se trahit en prêtant beaucoup de traits féminins à son personnage d'Alexi, que ce soit dans ses relations amoureuses ou amicales.
L'écriture est un peu tarabiscotée, mais Geneviève Drolet a indéniablement le sens du rythme. Beaucoup moins explicite que dans Sexe chronique, la jeune auteure y conserve néanmoins son style direct et cru.
Les multiples rebondissements des relations amoureuses qu'elle décrit sont parfois tirés par les cheveux, mais ils ont tout de même un certain charme.
Malgré son caractère juvénile, on se laisse mener dans le labyrinthe de cette quête amoureuse, avec toutes les petites fantaisies qui peuplent l'imaginaire de l'auteure."
http://www.lapresse.ca/arts/livres/critiques-de-livres/201403/14/01-4747745-attaches-une-histoire-grise-direct-et-cru-
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ATTACHES, UNE HISTOIRE GRISE, roman de Geneviève DROLET, Tête Première, 2014, 182 pages, Québec
02/10/2015 23:50
DROLET Geneviève
ATTACHES, UNE HISTOIRE GRISE, roman, Tête Première, 2014, 182 pages
Roman touchant comme les confidences d'un ami autant par les personnages que par le style d'écriture fluide de l'auteure.
Gilles lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Il est difficile d'assumer sa mélancolie comme un trait de caractère et non comme un état éphémère. Au fond, on était semblables."
"Pas un homme.Une pâte molle qui se laissait pétrir par la vie alors que j'aurais dû être le sculpteur. L'artiste.".
"J'attendais comme j'avais toujours attendu.J'attendais que mon passé parvienne enfin à rattraper mon présent."
"Il y a toujours plusieurs strates aux choses qu'on se dit dans notre tête."
"Tu ne peux pas juger la source d'une inspiration."
"Celui qui fait mal à l'autre doit sans cesse se justifier même si ses intentions ne sont pas mauvaises,L'égoïsme est souvent vu comme un phénomène barbare."
"Un choc de quinze mille volts, genre. Celui qui te laisse le coeur calciné."
Pour en savoir davantage:
"La jeune auteure y fait toujours dans la chick lit, multipliant les récits amoureux sans lendemain, non sans un certain humour.
Cette fois, elle se met dans la peau du narrateur, un dénommé Alexi, grand nostalgique devant l'Éternel. Accroché à sa défunte relation, maladroit dans celle qui pourrait naître avec une certaine Yvonne. Mais l'auteure se trahit en prêtant beaucoup de traits féminins à son personnage d'Alexi, que ce soit dans ses relations amoureuses ou amicales.
L'écriture est un peu tarabiscotée, mais Geneviève Drolet a indéniablement le sens du rythme. Beaucoup moins explicite que dans Sexe chronique, la jeune auteure y conserve néanmoins son style direct et cru.
Les multiples rebondissements des relations amoureuses qu'elle décrit sont parfois tirés par les cheveux, mais ils ont tout de même un certain charme.
Malgré son caractère juvénile, on se laisse mener dans le labyrinthe de cette quête amoureuse, avec toutes les petites fantaisies qui peuplent l'imaginaire de l'auteure."
http://www.lapresse.ca/arts/livres/critiques-de-livres/201403/14/01-4747745-attaches-une-histoire-grise-direct-et-cru-
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SEXE CHRONIQUE, roman socio-érotique de Geneviève DROLET, 2011, 325 pages, Québec
26/10/2015 20:26
DROLET Geneviève
SEXE CHRONIQUE,roman, 2011, 324 pages
Roman socio-érotique dont le sujet principal est la vie sexuelle, tumultueuse d'une jeune femme début vingtaine qui n'a pas encore appris à s'aimer elle-même,donc elle aime quiconque s'intéresse à elle pour combler leur besoin sexuel. Elle est une victime, une proie docile car elle ne s'aime pas, n'a pas appris à s'estimer assez pour s'accepter et s'aimer telle qu'elle est. Ses premières expériences sexuelles sont avec une femme mais sans amour, elle se définit lesbienne...
Juste pour être aimée et surtout apprendre à trouver comment s'aimer.
Elle est acrobate professionnelle.Elle doit se déplacer, suivre des séances d'entraînement, participer à des présentations, spectacles, remplir des contrats.
Elle est de l'ÉCOLE DE CIRQUE. Elle est acrobate.Elle a des techniques à développer.Des portées acrobatiques. Des contorsions, Des chorégraphies. Des spectacles dans des pays étrangers. Des contrats à respecter et surtout à préparer.
KIRA a un côté ténébreux. Elle le vit par sa sexualité versatile et conviviale.
Un grand roman pour connaître l'humain dans ses limites, ses tentatives, ses expériences pour survivre au manque d'amour de soi, à la vision de soi et de l'autre.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Il est plus profitable d'être consciente et triste qu'ignorante et bienheureuse."
GAB. "Elle est le complément dont j'ai besoin pour me pousser à la perfection, et je suis l'aide-mémoire qui lui rappelle qu'on ne peut pas tout contrôler."
GAB. " ...trouver un langage corporel propre à la danse et aux arts du cirque."
KIRA. "J'ai peur de moi-même, peur de déterrer les restes d'affection toxique que j'ai pour elle."
"On s'en fout que tu sois une salope."
"C'est Oli, celui qui m'a enculée la semaine dernière."
"J'ai l'ennuyeuse sensation de devenir une putain débauchée à force d'entretenir les désirs de tout le monde de façon simultanée..."
"Je n'ai jamais vraiment fait l'amour. Je me suis toujours contentée de baiser. Apprends-moi à aimer, TOM, car je ne sais pas comment, apprends-moi à ressentir car je ne l'ai jamais su."
"Trop de merde. Trop de sentiments contradictoires."
"Je suis un objet, un bien de consommation. Une fente infinie, une cavité sanguinolente. Le fantôme d'une femme. Je suis une convulsion, un fluide, un contenant. J'aimerais être une femme. J'aimerais être."
Pour en savoir davantage:
"Originaire de Québec, Geneviève Drolet est une artiste de cirque âgée de 27 ans et auteure de Sexe chronique, le 49e roman publié aux éditions Coups de tête. La jeune équilibriste, qui compte déjà 12 ans d’expérience dans le domaine (Cirque Éos, Éloïze et Les 7 doigts de la main), a subtilement glissé dans la peau de Kira pendant trois mois, temps record alloué à la rédaction de sa première autofiction.
Le roman Sexe chronique n’est peut-être pas une œuvre entièrement réaliste, puisque Kira n’est qu’un personnage inventé de toutes pièces, mais Geneviève Drolet a quand même trouvé le moyen de s’immiscer à l’intérieur des pores de peau de son protagoniste afin de partager la vie tumultueuse d’une artiste de cirque aux sentiments contradictoires.
«Je suis un objet, un bien de consommation. Une fente infinie, une cavité sanguinolente. Le fantôme d’une femme. Je suis une étreinte, un étau grinçant; je suis une convulsion, un fluide, un contenant. La certitude d’un néant. Je suis une artère bouchée, un canal dilaté. J’aimerais être une femme. J’aimerais être.»
Kira est une jeune femme attachante, une artiste de cirque, une acrobate, un corps dansant et expressif en plein contrôle de ses émotions et de ses mouvements, ou presque. En réalité, Kira n’est pas très douée pour la stabilité, la constance et l’équilibre. Sa vie sentimentale et sexuelle évolue au gré des péripéties de son quotidien et oscille invariablement dans un équilibre précaire, comme un funambule déstabilisé du haut des airs par le vertige. Et que dire de sa vie sociale à part qu’elle semble en apparence saine?
En effet, autour d’elle évolue un microcosme d’artistes hétéroclites, comme Oli, avec qui elle baise ici et là sans réel attachement; Gab, sa meilleure amie, sa partenaire, son mentor, son amante, avec laquelle sa relation, jadis libre de toute convention, est devenue de plus en plus complexe; Tom, père d’une jeune adolescente de douze ans et nouvellement divorcé, de qui elle s’éprend après une soirée arrosée entre amis.
Et que dire d’Éve, No, Nini et El Tornado, ses amis, ses confidents, ses comparses de cirque, avec lesquels elle ressent un vide de plus en plus défini? Mais qu’est-ce qui cloche dans la tête de Kira? Pourquoi se met-elle constamment les pieds dans les plats, elle qui devrait être en parfaite maîtrise de son corps et de son environnement? Est-elle l’unique responsable de son malheur ou l’insouciance de Tom y est pour beaucoup?
http://www.labibleurbaine.com/litterature/sexe-chronique-de-genevieve-drolet-le-corps-comme-objet-de-consommation/
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LA MAISON DES PLUIES, roman de Pierre SAMSON, 2013, 263 pages
24/12/2015 18:10
SAMSON Pierre
LA MAISON DES PLUIES, ÉD.Les herbes rouges, 2013, 263 pages,
Pierre Samson, Grand prix du livre de Montréal 2013
Un roman de voyageur, de solitaire; je me suis laissé emporter par BENJAMIN PARADIS, ce personnage attachant de linguiste qui livre à ses étudiants universitaires ainsi qu'à ses amis les connaissances linguistiques qu'il a dégotées à travers le monde par ses voyages et des rencontres enrichissantes d'humains d'une centaine de pays visités.
Un roman d'un personnage authentique qui se dévoile et se livre de façon spontanée aux lecteurs. Un auteur Québécois à découvrir pour son écriture raffinée, des découvertes linguistiques qu'il nous permet aussi de faire.
Pour apprendre à connaître quelqu'un par sa langue c'est aussi faire part d'ouverture, d'altruisme, d'acceptation de l'autre.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"Perdre une langue, c'est tamiser la lumière de l'esprit."
"Un visage est un roman. Les Ös de Sibérie, Les Aïnous du Japon."
"...ceux et celles qui attendent le meilleur d'eux en viennent à jeter l'éponge, l'enthousiasme usé jusqu'à la corde par leur constance dans la paresse."
"...le brillant professeur incarne un rival potentiel et le YÉTI nordique saura défendre son territoire contre une invasion du gentleman à diplômes et au physique de pugiliste high end."
"La mémoire,dans nos sociétés, se dématérialise, à l'instar des relations entre êtres humains."
"Et, l'acte de lire contribue à un certain raffinement dans l'art du retour en arrière."
"...notre passé nous attend donc au coin d'une rue pour nous sauter dessus sans prévenir."
"Sa mère, elle compte pour rien en société, mais à la maison, c'est elle qui porte la culotte."
"En effet, il baragouine une vingtaine d'idiomes sur les cinq continents."
"Quelque part, BENJAMIN suspecte qu'il porte malheur à ses semblables et aux peuples qu'il étudie."
"BÉATRICE, Après le concert, tu me diras si je joue à l'orgue comme je me débrouille au lit."
"Quand vous êtes minoritaires...vous êtes coupables avant même de faire un geste, l'innocence, la candeur vous sont interdits."
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:
"Il avoue être perfectionniste, «un peu maniaque», et c'est une des raisons expliquant pourquoi l'auteur Pierre Samson était heureux, lundi, d'avoir vu son roman La maison des pluies être choisi par le jury du Grand Prix du livre de Montréal.
Celui qui dit lire, relire, relire et relire encore chacune de ses oeuvres jusqu'à ce qu'il soit satisfait - ou du moins aussi satisfait qu'il puisse l'être - était honoré, ému même, que certains de ses pairs aient applaudi son travail.
La maison des pluies raconte l'histoire d'un linguiste d'une quarantaine d'années qui a parcouru le monde pour faire des recherches sur les langues en voie de disparition. Il apprend par hasard qu'un jeune homme qui affirme être son fils a commencé à suivre sa trace. Le jeune homme ne veut pas le rencontrer mais souhaite plutôt revivre les épisodes de sa vie passée. Le protagoniste, qui veut rencontrer son fils, part donc à sa recherche et revit sa vie par les yeux et le parcours de son fils.
Le choix du métier de linguiste, pour son personnage principal, étonne peu lorsque l'on connaît l'amour de l'écrivain pour ce «mystère insondable» que sont la langue et les mots.
«Toujours, les mots sont là pour m'étonner et, j'espère, pour étonner les lecteurs. Les mots, c'est le squelette de toute une culture, donc j'ai mis plein de détails et d'information sur l'importance des différentes façons de parler à travers le monde, pour démontrer à quel point la langue, c'est quelque chose de précieux et en danger», a-t-il expliqué.
Pierre Samson avait parcouru des dizaines de milliers de kilomètres pour venir cueillir son prix, lui qui, il y a six mois, partait s'installer au Japon pour trois ans. L'écrivain avait déjà fait un séjour à Tokyo en 2011, qui l'avait inspiré pour une petite partie de La maison des pluies. Il ne s'attend toutefois pas à ce que sa prochaine oeuvre, qu'il prévoit déposer chez son éditeur en 2015, soit teintée de la culture japonaise.
http://www.lapresse.ca/arts/livres/201311/18/01-4711947-pierre-samson-remporte-le-grand-prix-du-livre-de-montreal.php
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COMME UN REFRAIN DANS LA VILLE, roman de Denis ROBITAILLE, 2009, 428 pages
03/01/2016 21:51
ROBITAILLE Denis
COMME UN REFRAIN DANS LA VILLE, Fides, 2009, 428 pages
Montréal, Québec. Un roman de société, un roman social, altruiste car les personnages sont le point d'ancrage, l'âme du roman. Des personnages qui ressemblent à tout le monde, chacun DE NOUS pourrait en faire partie avec son histoire personnelle.
ÉMILIE, une conseillère sociale pour anciens prisonniers, MARC, un musicien qui survit dans le métro de Montréal, RÉGIS, suivi par le service correctionnel, CLAIRE, femme de vision sociale qui veut une salle communautaire pour son quartier.
Un roman touchant qui rejoint l'âme ouverte aux autres par la musique, par les paroles des chansons, par l'altruisme de ceux qui aiment ceux qui ont besoin d'aide, d'amour, de réconfort.
Un réseau social qui se crée, réussi par les efforts de CLAIRE , LA COMPRÉHENSION, L'OUVERTURE POUR DES PERSONNES DANS LE BESOIN. Dis qui tu es, exprime ton besoin, manifeste tes sentiments, tes pensées. TU N'ES PAS SEUL.CHACUN VIS SA SOLITUDE INTÉRIEURE.
Un roman qui m'a touché profondément et rempli ma solitude d'une vision humaine.
Un grand auteur Québécois à découvrir et un roman qui fait réfléchir aux conditions de l'homme de notre siècle.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
"GAIL.Cette femme aux cheveux gris en bataille l'avait recueillie et invitée dans son univers où elle rend aux corps leur liberté."
RÉGIS."Nulle part où aller, j'arrive de nulle part. La prison, dehors comme en dedans."
"Faire un vol, c'est comme faire l'amour. Après, le corps tout entier se sent mieux."
"Leur tendresse et leur désir deviendraient une fois de plus les ancres de leurs navires incertains."
"Il va me pousser des ailes! Ce gars-là, ne sera pas un perdant."
"T'es pas occupée à sauver le monde?"LAURENCE, sa fille
"C'est tellement ça dont j'ai besoin! La vie peut sortir forte du chaos et de la douleur!"
RÉGIS. "Cette tension, il la connaît. C'était elle des jours où au PEN , quelqu'un allait mourir.Qui,quand, où?"
"LAURENCE...elle avait beaucoup de tendresse à offrir.Aux autres, jamais à sa mère."
" Croire en la vie, par dessus tout."
"Comme les perruches, il devait crier pour rappeler son existence."
"Il faut que les rêveurs resserrent les rangs."
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE:
"Comme un refrain qui traverse la ville, un homme sorti de prison se bat pour conserver sa liberté, la femme chargée de le surveiller apprend à porter un enfant, un musicien erre d'une station de métro à l'autre en quête de l'écoute des passants, une mère tente désespérément de renouer avec sa fille tandis qu'elle lutte pour construire une maison aux personnes oubliées. Refrains d'amour et de colère, de doute et d'amitié, qui emporteront chacun vers un ailleurs inattendu.
Comme un refrain dans la ville nous fait partager le quotidien d'hommes et de femmes d'aujourd'hui qui s'accrochent à la vie dans l'espoir de lui redonner un sens malgré les échecs et les difficultés rencontrées. Ils ont en commun de vouloir s'en sortir. Mais leur passé les rattrape et freine leur élan. S'engage alors une lutte dans laquelle chacun sera amené à se dépasser."
Denis Robitaille est l'auteur d'un roman jeunesse, La Gaillarde(Éditions Pierre Tisseyre, 1999) et d'un roman, Une nuit, un capitaine(Éditions Fides, 2005). Cette fois, il propose une fiction inspirée de gens qu'il a côtoyés dans leur engagement social et l'univers carcéral.
http://www.editionsfides.com/fr/product/editions-fides/litterature/romans-recits-nouvelles/comme-un-refrain-dans-la-ville
Le nouveau roman de l’auteur résidant à Sainte-Catherine-de-la-Jacques Cartier met en scène quatre personnages principaux: un homme sorti de prison, une femme chargée de le surveiller, un musicien de la rue (ou du métro) et une mère qui tente de renouer avec sa fille.
«Ce qui m’a inspiré pour ce roman, c’est de savoir ce qui anime les gens et les pousse à avancer dans la vie, précise Denis Robitaille. Ils vivent chacun un tournant dans leur vie. Je propose le regard qu’ils portent sur le monde. Ce sont des gens qui se cherchent dans cette ville.»
Comme un refrain dans la ville amène le lecteur à partager le quotidien de tous ces personnages qui s’accrochent à la vie dans l’espoir de lui donner un sens. Ils ont en commun de vouloir s’en sortir. L’univers de Robitaille est très urbain. Pour ceux qui aiment la musique, le roman contient de nombreuses références musicales de Daniel Bélanger à Léo Ferré, en passant par Félix Leclerc. «Lorsque je faisais du bénévolat à Donnacona, je jouais de la musique», note l’auteur. Pour qui aime Beau Dommage, le monde de Denis Robitaille n’est pas sans rappeler celui du groupe de Michel Rivard et cie.
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