|
[ ESSAI ] [ Conte, FANTASTIQUE, FÉÉRIE, SCIENCE FICTION ] [ LIVRES AU JOUR LE JOUR # 1 ] [ Roman du genre thriller ] [ RÉCIT ] [ Thriller québécois ] [ Roman québécois ] [ Roman du genre thriller ] [ Roman genre polar ] [ Littérature étrangèr ] [ Roman polar québécoi ] [ MES POÈMES-GIL ]
|
|
|
|
GEORGES BROSSARD, biographie, **** Québec Amérique. 2014, 312 pages
10/03/2015 14:43
BROSSARD Georges par Barbara KHALE
Québec Amérique, 2014, 312 pages
La biographie d'un grand homme du Québec autant par sa personnalité que par ses oeuvres. son audace et ses démesures.
Fils du fondateur de la ville de BROSSARD au Québec, au sud de Montréal. Son père, Georges-Henri BROSSARD est cultivateur de métier et de vocation, décide de fonder une ville pour fournir des services essentiels aux citoyens de sa région agricole.
C'est un homme de décision, parfois rigide par principe mais toujours efficace et juste. Il fut un grand exemple pour GEORGES qui lui aussi a mis sa vie, sa carrière de notaire d'ENTOMOLOGISTE au service des gens de sa région, des populations du QUÉBEC,du MONDE.
Georges ,après des études de base du cours primaire,fait le cours classique d'une durée de huit ans puis s'engage vers une carrière au service des autres. Il tente le cours de droit mais abandonne dès la première année suite à un échec pour s'inscrire au cours de notariat qu'il réussi et dans laquelle il fait une carrière fulgurante. Il humanise sa profession en rendant service aux personnes dans le besoin qui ont besoin de ses services et d'aide pour réussir leurs projets futurs.
Entre autres il fonde l'INSECTARIUM de Montréal, voyage à travers le monde, participe à la fondation d'autres insectariums dans le monde, en Europe, en Asie, en Amérique du sud et maints d'autres.
GEORGES est un ALTRUISTE de nature, il conçoit maints projets d'aide aux populations dans le besoin, aux personnes âgées, aux enfants handicapés mais surtout des projets environnementaux pour conscientiser nos gouvernants, nos populations à l'importance de nos ressources naturelles à protéger, à exploiter mais surtout à gérer adéquatement pour épargner la faune, la flore, le milieu de vie des animaux et des insectes.
À la base c'est un illustre ENTOMOLOGISTE de carrière, dédiée aux insectes, au monde vivant qui nous entoure.
Un grand homme à découvrir, une biographie qui illustre de façon remarquable ses convictions, ses actions, ses oeuvres éclatantes.
Un homme qui a marqué le QUÉBEC mais également le monde par ses ambitions, ses projets, ses implications environnementales et sociales.
Un homme qui aime son prochain, qui fait tout pour l'aider et surtout pour l'aider à grandir en lui traçant les voies à suivre. Un homme remarquable à connaître pour son dévouement aux autres, son implication pour l'environnement, la nature indispensable à notre survie et à celle des animaux . À voir la beauté, la magie autour de nous et en nous.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Le papillon est comme une fée qui transporte ses rêves au loin."
" La charité est injurieuse à moins qu'elle n'aide le destinataire à s'en affranchir."
" C'est en aidant les pauvres à se trouver un emploi et à contribuer à la société que ceux-ci s'émanciperont de leur situation."
" Il a l'impression que la religion fait peu pour enrayer la misère."
" Je voyais le notariat comme une vocation de service qui allait me permettre d'aider des pauvres ou des gens mal pris. J'allais avoir une position d'autorité et un droit de parole qui allaient me donner l'occasion d'intervenir."
" Par cet environnement stimulant, il comprend la richesse de la communauté et ce qu'elle peut apporter."
" Mieux vaut affirmer son unicité."
" Dis-moi de quoi tu t'occupes, je te dirai ce que tu deviendras."
" Georges devient ainsi le premier notaire à s'établir à Brossard."
" J'ai pris des clients dans mes bras, je les ai aidés et en plus j'ai fait fortune. C'est le notariat qui m'a mis au monde."
" Le notaire se voit comme un missionnaire, décide même un jour de servir gratuitement les personnes âgées."
" Gardons toujours en nous cette certitude que pour faire des choses excellentes, il n'est pas nécessaire d'attendre d'être des gens excellents."
" Je cherchais quoi faire de ma vie, ce sont les insectes qui m'ont montré le chemin. J'allais devenir entomologiste."
" SAVOIR, C'EST BIEN. PARTAGER, C'EST MIEUX."
" Un vieillard qui meurt, c'est comme une bibliothèque qui brûle."
"Celui qui se perd dans sa passion perd moins que celui qui perd sa passion."
" La vie, c'est grand, c'est beau, c'est spécial, c'est un privilège."
" Le rêve est une manufacture de bonnes choses!"
" Les rêves se réalisent et les peurs peuvent être dépassées."
" Le conférencier clame haut et fort l'importance de l'ALTRUISME et prêche par l'exemple."
Pour en savoir davantage:
Georges Brossard
Audace et démesure
BARBARA KAHLE
"Alors qu’il a seulement 38 ans, le notaire Georges Brossard décide de fermer son cabinet et de s’offrir une vie de rêve. Il plie bagage, se met à voyager aux quatre coins de la planète. Et par un après-midi ensoleillé, sur une plage du bout du monde, un papillon se pose sur son épaule… Une rencontre qui lui donnera des ailes et changera le fil de son existence.
Quelques décennies plus tard, ce mordu de la tarentule aura déniché des centaines de milliers de bestioles dans plus de 110 pays, leur aura construit un temple à Montréal et dans plusieurs autres villes du monde, aura fait leur apologie en conférences, dans les écoles, à la télévision (Insectia), au cinéma (Le papillon bleu) et sur toutes les tribunes médiatiques, se faisant un point d’honneur de réconcilier les humains avec ces bêtes mal aimées. Mais Georges Brossard est bien plus que l’excentrique « avocat des insectes » : c’est aussi un visionnaire, un humaniste et un philanthrope, fervent défenseur de tous les laissés-pour-compte, y compris ceux des sociétés humaines.
Voici les multiples vies d’un personnage hors du commun, relatées par la plume passionnée de Barbara Kahle."
http://www.quebec-amerique.com/livres/collections/biographies-idees/biographie/georges-brossard-
" Écouter parler Georges Brossard c’est comme écouter la vie elle-même à travers ce qu’elle a de plus pur et d’éternel : le cycle de la vie.
Grand communicateur ayant à son actif de nombreuses conférences en entrepreneurship, motivation, gestion, passion, ainsi que sur l'environnement, la terre, l'éducation, le devenir des jeunes et le rôle des parents, pour différentes corporations, Monsieur Georges Brossard a d'abord une formation de notaire, métier qu'il a exercé pendant quinze années à Brossard. Mais nous le connaissons surtout pour son cheval de bataille : réconcilier les humains avec le monde des insectes et rendre l'entomologie accessible à tous. Pour cela il lui fallait un lieu : c'est ce qui l'a poussé à fonder l'insectarium de Montréal ainsi que ceux de Shanghai, de Terre Neuve, de New-Orleans et de Québec.
Il s'est d'ailleurs mérité le « Magnolia Blanc » de la ville de Shanghai en Chine, l'une des plus hautes distinctions décernées à un étranger hors de la Chine. Il a voyagé dans plus de 140 pays à travers le monde et amassé une spectaculaire collection d'insectes de plus de 500,000 spécimens. Il a fait donation d’une collection personnelle d'insectes à la ville de Montréal en 1989, lors de la fondation de l’Insectarium.
· Il est membre de l’Ordre du Canada et de l’ordre du Québec
· Il a reçu la médaille du Jubilé de la Reine
· Récipiendaire de la médaille Louis-Riel
· Il a reçu deux doctorats Honoris Causa en sciences : l’un de l’Université du Québec à Trois-Rivières et l’autre de l’Université McGill.
· Il est bien sûr à l’origine de magnifique film de Léa Pool : « Le Papillon bleu.»
· Il est le concepteur, l'animateur et l'acteur principal de la série "Insectia", qui fut vendue dans 161 pays avec 350 millions de téléspectateurs par semaine.
Aussi auteur d’une série télévisée de 20 épisodes : Mémoires d’insectes.
Georges Brossard répète à qui veut bien l’écouter que les insectes ont influencé sa vie. Aujourd’hui encore à 70 ans il est plus actif que jamais et son plus grand plaisir est de partager avec le plus de gens possible sa passion de la vie, sa vision de la réussite personnelle et professionnelle ainsi que son sens de la motivation. « Mon amour des animaux et de la nature influence ce que je raconte.» dit-il.
Il est nourri par les commentaires des gens qui le rencontrent après les conférences. Il est persuadé qu’il faut toujours croire en ses rêves et apprendre à faire les choses différemment, faire de nouvelles choses, créer. Il faut vivre ses passions et aller jusqu’au bout. Même s’il adore les jeunes, leur parler, discuter avec eux, bâtir l’élite de demain, il est convaincu qu’il n’y a pas d’âge pour partir à la réalisation d’un rêve. Il a d’ailleurs encore plein de projet en tête, des projets d’écriture entre autres.
https://www.orizon.ca/conferenciers/georges-brossard/
| |
|
|
|
|
|
|
|
À L'ÉTAT SAUVAGE, roman de Robert LALONDE, Boréal, 2015, 161 pages
14/03/2015 22:23
LALONDE Robert
À L'ÉTAT SAUVAGE, roman, Boréal, 2015, 161 pages
Pour l'auteur, à l'état sauvage est ce que chacun est en dedans de soi, à l'état pur. Être soi-même sans tenir compte de l'image que nous projetons de nous-mêmes aux autres.
Être comme une fleur sauvage, un animal sauvage pas encore dompté par le milieu et sous l'influence des autres; davantage un oiseau qui vit à part dans son unique vison du monde.
À L'ÉTAT SAUVAGE, c'est être une façon de l'homme à la fois, un père, un frère, un ami, un amant, un fils au déficit d'attention, être ce que l'on vit.
Un roman avec des personnes qui sont différentes des autres tout en étant sincères et authentiques. Un roman d'une écriture en douceur, en complicité, en tendresse, accessible à l'humain marginal. Il faut oser et vivre sa différence, faire confiance en la vie et avoir confiance en soi. .
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Un jour il a cinq ans,le lendemain soixante."
" Mon appétit de voir, de humer, d'écouter était miraculeusement intact, fenêtre ouverte sur le soir qui descendait...l'enfant inspiré qui menait l'aventure."
" J'étais un vaincu qui fuyait...écrivait des histoires."
" ...je crois qu'il faut rien demander aux autres. Ils sont comme les étoiles, les petites bêtes. Leur liberté ne touche jamais la nôtre. Ce qu'on aime, il faut le chercher, le trouver seul."
" Julot, neuf ans. Et encore attendre, tout seul avec mes images! Je suis comme un déraciné qui promène ses racines sèches au vent."
" C'était bon de sortir main dans la main, avec lui, du malheur."
" Quand la vie change, quand quelque chose meurt en nous, la désolation et le contentement ensemble coulent dans le sang. C'est toujours ça de pris."
" Il avait depuis une bonne secousse admis qu'une moitié de nous obéit, plie, se soumet, tandis que l'autre se soulève,regimbe, désire à n'en plus finir."
"Si on se met à philosopher, cela veut dire qu'on ne comprend pas."
"Aimer ce qu'on est seul à aimer, c'est ça la joie du scribouilleur."
" Pourquoi es-tu moins sensible à ce que tu as qu'à ce qui te manque."
" Un seul être paraît et le monde s'éclaire."
Pour en savoir davantage:
" Un écrivain vit seul dans sa trop grande maison, encore hantée par la présence de son père, avec qui il y a vécu mais qui est depuis longtemps disparu, et par celle de la femme qui vient de le quitter.
Son métier l’appelle sans cesse sur la route et l’amène à croiser des hommes qui, à un moment ou à un autre de sa vie, ont contribué à forger celui qu’il est devenu, ou des enfants, qui lui rappellent l’émerveillement ou la fragilité de celui qu’il a été.
Robert Lalonde donne ici un roman-mosaïque composé d’une suite d’histoires qui se font écho. S’y dessinent toutes les figures des relations que les hommes peuvent tisser entre eux, mentor, disciple, rival, ami, amant.
Dans une prose somptueuse, il peint de manière éblouissante la nature qui entoure ses personnages et où se reflète le moindre mouvement de leur âme."
http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/etat-sauvage-
Ce que la presse en dit
« Une écriture colorée et savoureuse pour les dialogues, mais juste et émouvante lorsqu’il s’agit de révéler de douloureux souvenirs; et lyrique pour parler de la nature. »
Manon Trépanier - Radio-Canada
« Un livre à déguster pour en savourer toute la poésie et la tendresse.»
Marie-Anne Poggi - Les Irrésistibles
« C’est toujours comme ça avec Robert Lalonde. Un souffle brasse les arbres et provoque des tremblements d’être, des rencontres lumineuses qui vous mettent dans tous vos états. Et cette écriture qui étourdit par sa justesse et sa beauté. Des phrases comme une caresse qui apaise et étonne, vous redonnent le monde peut-être. Robert Lalonde est un révélateur d’être. »
Yvon Paré - Littérature du Québec
« Un roman magnifique. Robert Lalonde est un peintre de l’écriture. Ce roman, c’est un voyage à travers la vie. »
Danièle Grenier - Radio-Canada
« Tout est là dans À l'état sauvage. Tout ce que l'on reconnaît de Robert Lalonde, de son style, de sa fièvre, de sa violence et de sa tendresse entremêlées. »
Danielle Laurin - Le Devoir
« C'est tellement bien écrit. C'est un plaisir de le lire »
Marie-Louise Arsenault - Radio-Canada
| |
|
|
|
|
|
|
|
LE REPAIRE DES SOLITUDES, nouvelles de Danny ÉMOND, Boréal, Québec, 2015, 150 pages
26/03/2015 19:30
ÉMOND Danny
LE REPAIRE DES SOLITUDES, Boréal, 2015, 150 pages.Québec.
C'est un recueil de nouvelles dont le sujet central est la solitude des êtres mis à part en ville. La vie peut être vraiment telle quelle est décrite mais impossible de l'être sans ne pas déranger, sans ne pas dévoiler les blessures d'une vie de rejet, d'indésirable. Des personnes vivant de mauvaises situations de la vie urbaine: des estropiées de la vie tant physiques que psychologiques. Des abîmés non pas en manque de solitude mais en manque de relation humaine, d'amour, d'estime de soi, de reconnaissance.
Thèmes touchés: AUTOFRICTION, FORCEPS, QUESTION DE CENTIMÈTRES, LA FILLE QUI MANGEAIT DES CAILLOUX, DES FANTÔMES PLUS GRANDS QUE MOI, LE REPAIRE DES SOLITUDES, MISS BALCON, DROIT DEVANT, LE TATOUAGE, LES LÈVRES ANONYMES, FAIRE POUSSER DES FLEURS DANS LA MERDE et bien d'autres tout aussi bouleversants.
Des phrases, des situations, des mots, des images qui ne nous laissent pas indifférents mais qui au contraire exigent de nous une franchise et une ouverture sur l'autre qui est sans doute très différent de nous.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec. www.livresentete.vip-blog.com
" La pauvreté, c'est mode. Quiconque prétend le contraire n'a jamais roulé de cennes noires pour acheter du baloney."
" À temps plein, on cultivait de la beauté, des rêves et des bouteilles vides."
" Mais il se pourrait aussi qu'elle ne me trouve pas trop désagréable. Qu'on dérive jusque dans son lit et qu'on fasse ce que les adultes font."
" Convaincu, une fois de plus, qu'il n'existe pas de solitude complémentaire."
" De retour chez lui, il s'était déshabillé devant le miroir de la salle de bain. Voici l'image qui s'était d'emblée imposée à son esprit: il ressemblait à un béluga."
" Larmes, sanglots, poings serrés. Elle se tord dans son lit."
" Rimbaud avait raison: on n'est pas sérieux quand on a dix-sept ans. "
" On s'accroche à ce qu'on peut, dans la vie, surtout quand on a rien."
" Des princesses ivres, tatouées aux articulations, couper le long de la ligne pointillée, en pièces détachées, disséquées vivantes et recousues tant bien que mal. Des femmes casse-tête.
" J'ai dû finir de te laver parce que papa est parti. Je crois qu'il est allé pleurer dehors."
" J'aurais voulu pleurer, mais les larmes ne montaient pas."
Pour en savoir davantage:
" Des nouvelles brèves, denses. Des histoires comme autant d’éclats de verre aux bords acérés, qui dessinent un monde disjoint, discordant.
Dans ce monde, les corps se déplacent, obéissant aux règles immuables que dicte leur matérialité, aux besoins qui ne cessent de les tarauder. Les âmes, quant à elles, cherchent parfois à s’échapper vers d’autres époques ou d’autres lieux, ou à se réchauffer entre elles, mais elles sont le plus souvent obligées de reconnaître leur irrémédiable solitude.
Danny Émond évoque avec une extraordinaire justesse la condition d’une certaine jeunesse contemporaine, aux prises avec la précarité matérielle, avec la fragilité de ses rêves, avec la laideur des villes."
http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/repaire-des-solitude
À travers l'évocation de la jeunesse contemporaine, l'auteur traite, entre autres, du thème de la solitude. « J'aborde beaucoup la question de la solitude dans la vie quotidienne, de l'incommunicabilité entre les personnes, l'enfermement. Il y a vraiment un fil conducteur, une unité », explique Danny Émond.
L'écrivain, titulaire d'une maîtrise en littérature, a mis huit ans pour pondre ce recueil, qui compte une trentaine de courtes nouvelles.
« Contrairement aux autres, je ne suis pas un écrivain qui écrit 10 pages par jour, 20 pages par jour. J'écris assez lentement. Puis vraiment, je m'attarde aux détails », affirme-t-il.
La nouvelle, « un coup de poing »
Danny Émond indique que le choix de la forme de la nouvelle s'est imposé de lui-même dans l'élaboration et l'écriture de cette première œuvre.
« Comme j'ai voulu faire quelque chose de plus narratif et raconter des histoires, la nouvelle s'est imposée par sa force d'évocation. Je vois un peu la nouvelle comme un coup de poing. C'est rapide, on frappe, on s'en va droit à l'essentiel », dit l'auteur.
« J'élague beaucoup, je coupe beaucoup. J'essaie d'avoir un propos assez accessible, assez direct. »— Danny Émond
http://ici.radio-canada.ca/regions/quebec/2015
| |
|
|
|
|
|
|
|
CE QUI NOUS LIE, roman de Jacinthe BÉDARD, Montréal, Sémaphore, 2014, 99 pages
06/04/2015 17:44
BÉDARD Jacinthe
CE QUI NOUS LIE,roman, Les Éditions SÉMAPHORE, 2014, 99 pages
Un premier roman réussi, touchant tantôt fragile par le sujet et le style d'écriture, aux phrases parfois longues, des fois courtes comme un dialogue, un échange oral.
Un roman qui se lit comme une nouvelle, une confidence, un journal intime. Nous devenons spectateurs, témoins des secrets de la fille et de son père inconnu, de soixante et quatorze ans, qu'elle n'a jamais rencontré.
La jeune fille écrit de façon régulière une lettre à son père inconnu mais ne les lui envoie pas. Elle les conserve comme on écrit un journal intime, personnel, avec des phrases commençant par "je", un monologue, une réflexion intime.
Un roman en trois chapitres: Ce qui devait être dit---Ce qui a été dit---Ce qui peut se dire.
Un livre sur un sujet intéressant, retrouver son père, un père misanthrope, une jeune auteure de talent à découvrir.
blogue: Approches de l'idéal... http://approchesdelideal.blogspot.ca/
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livreentete.vip-blog.com
"Pourquoi une mère met-elle quelqu'un au monde si c'est pour le garder dans la noirceur,dans un mystère superflu qui montre comme malveillantes les choses toujours presque immobiles qui pèsent déjà beaucoup"
" Pour être un arc tendu, pour être humain, en somme, on doit avoir une tige solide."
"Une mère qui force son enfant à ne jamais pouvoir regarder sans craindre est une mère dangereuse."
"La chance. Je la laisserais me gagner si et seulement si cet être, cet homme, mon père, méritait mon amour."
Alain, père." Va falloir que j'arrive à rester assis à rien faire en oubliant que ma fille est peut-être assis à rien faire en pensant peut-être à moi...est-ce que ma fille va m'aimer? Est-ce que quelqu'un peut encore m'aimer."
"Que je n'avais qu'une nuit pour trouver les mots que j'avais toujours voulu m'entendre dire "
Louise, compagne de son père." Louise, elle s'embarquait avec un gars qui avait peur de croiser quelqu'un sur le trottoir."
"Comment les gens font pour garder leur joie en-dedans."
" Alain, père." Ça fait quatre jours que je te connais pis ça fait quatre jours que je dégèle."
" Le temps donne aux mots une épaisseur singulière. Même, ou surtout, lorsqu'ils sont tus."
Pour en savoir davantage:
Ce qui nous lie
Jacinthe Bédard
« J’ai écrit à mon père toute ma vie. Je garde même toutes les lettres que je continue de lui écrire et qu’il continue de ne pas lire. Je les relis très rarement, parce qu’il me faut la force des bons jours pour supporter le défilé des petits deuils qui au fond résument ma vie, mais je les garde. Je les garde dans la boîte de mon grand-père — tu sais, la boîte ouvragée avec les papillons ? — parce que les lettres à mon père inconnu dans la boîte faite par mon grand-père que je n’ai pas connu et qui datent, la boîte, le grand-père, et un peu le père aussi, d’une époque que je n’ai pas connue non plus, c’est presque trop parfait. »
Après la mort de sa mère, une jeune femme, Judith, part à la rencontre de son père inconnu et apprend, sur son chemin, à mieux aimer. Son amoureux, surtout, qui est partout parce qu’absent, mais sa mère aussi, comme à rebours, et son père, petit à petit. Prose poétique à laquelle se mêlent l’épistolaire et la narration, Ce qui nous lie utilise la voix, toutes les voix, pour raconter une histoire de filiation, d’accueil et d’amour.
Jacinthe BÉDARD est originaire de Montréal. Elle a étudié la littérature et la philosophie à l'Université de Montréal, et enseigne aujourd'hui la littérature ou Collège Maisonneuve. L'auteure, aussi conceptrice du blogue "Approches de l'idéal" , signe ici son premier roman.
| |
|
|
|
|
|
|
|
L'HOMME-OURAGAN, roman d'aventure de Lucie DUFRESNE, vlbéditeut, Québec, 2003, 524 pages
27/05/2015 22:09
DUFRESNE Lucie
L'HOMME-OURAGAN, roman, vlb éditeur,Québec, 2003, 524 pages
Roman très réussi du genre aventure, découverte , à base historique. Auteure d'une thèse sur les MAYAS, LUCIE DUFRESNE explore la civilisation précolombienne des TOLTÈQIES et l'origine du mythe de QUETZALCOATL par le biais d'une fiction historique.
ARI, le personnage principal est d'origine VIKING du GROENLAND.Nous sommes en l'an mille A.J.C. L'explorateur aventurier et ambitieux, qui s'aventure profondément vers le sud, est supris par une forte tempête qui porte les deux naufragés dans un pays inconnu qui vraisemblablement est le MEXIQUE actuel.
Un récit d'aventure impressionnant par le style précis et scientifique de l'auteure qui nous introduit dans une civilisation passée connue: la civilisation impressionnante et démesurée des TOLTÈQUES qui a précédé la civilisation des AZTÈQUES.
Une auteure de talent, un roman ennivrant qui devient rapidement un tourne-pages
par son intérêt, son histoire, son personnage remarquable, un mythe qui prend vit sous nos yeux de lecteur assoiffé, insatiable.
Gilles Lagrois, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
" Je suis maître à bord, vu que tous les autres sont disparus. En titubant, il va au centre du bateau..."
" Je m'enferme dans un passé réconfortant."
"Les dieux s'incarnaient en eux."
"J'étais sans père mortel. L'immensité céleste vire au violet."
"Dans un moment d'euphorie, nous tombons dans les bras l'un de l'autre."
"Leur peau est basanée, pas noire. Nous ne sommes pas en Afrique."
" L'intrépide aux bracelets colorés relève le torse avec hésitation. Il s'assoit sur les talons. La cuirasse qui lui couvre la poitrine est ornée d'un emblème ressemblant à un animal aux yeux protubérants. Le jeune guerier porte une sorte de courte jupe à plis, retenue par un ceinturon à boucle, et un couvre-chef surmonté de plumes."
"...il a vaguement l'air d'un moine avec sa tunique. La différence entre vivre et périr ne tient qu'à un fil."
"La plus magnifique des pyramides est plantée au pied de la colline aux palais."
"La mort ne me terrifie pas, mais ce spectacle sinistre, ce goût de sang répandu."
"Un crâne humain. Qui sort des cuisines royales. Le festin. La chair des sacrifiés. Pire que les VIKINGS. Ces démons me font damner!"
"Tu délires! Nous sommes prisonniers.Quelles atrocités nous attendent encore?"
Pour en savoir davantage:
"Nous sommes aux environs de l’an mil. Après un hiver passé au Vinland, la côte est de l’Amérique, une expédition viking pousse son exploration plus loin au sud. Pris dans un ouragan, le navire fait naufrage. Seuls deux hommes survivent : Ari, un des fils naturels d’Erik le Rouge, et un esclave chrétien, Melkolf.
Le choc de la rencontre est aussi grand pour les voyageurs du Nord que pour les indigènes du Sud. Les premiers, qui croyaient ne trouver là que des primitifs, découvrent, stupéfaits, une véritable civilisation. Quant aux Toltèques, ils sont impressionnés par la physionomie, les armes de métal et les connaissances des nouveaux venus.
Convaincus de l’origine divine d’Ari, ils le nomment Huracan, l’homme-ouragan. Des siècles plus tard, on se souviendra de lui comme de Quetzalcoatl, le dieu conquérant à la barbe rousse. Une formidable saga au confluent des mythes viking, toltèque et maya, que nous convie L'HOMME-OURAGAN.
http://www.edvlb.com/homme-ouragan/lucie-dufresne/livre
| |
|
|
|
|