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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 143 articles publiés dans cette catégorie
  • 123 commentaires postés
  • 1 visiteur aujourd'hui
  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LES FANTÔMES DE LA SIERRA MAESTRA de Paul OHL, 2014, 751 pages, Québec

    17/03/2016 22:34

    LES FANTÔMES DE LA SIERRA MAESTRA de Paul OHL, 2014, 751 pages, Québec


     

    PAUL OHL

    LES FANTÔMES DE LA SIERRA MAESTRA,Libre Expression, 2014, 751 pages, Québec

     Un roman colossal, démesuré, une brique de roman historique dont le sujet unique est l'histoire stupéfiante de l'Île de CUBA. Nous y retrouvons les personnages  de l'auteur américain Ernest Hemingway omniprésent  tout au long du récit, de FIDEL CASTRO, de BATISTA alors le dictateur au pouvoir, la présence constante des représentants des États-Unis complices de Batista, de CHE GUEVARA, de Jean-Paul Sartre, philosophe français en visite à Cuba.

    "Les principaux personnages de ce roman sont présentés sous leurs véritables noms. Ils appartiennent, pour la plupart, à l'histoire du XXe siècle.   

    Les dialogues impliquant ces personnages ont toutefois été imaginés par l'auteur, mais ont toujours été inspirés par le contexte historique et des faits avérés."   

    Un roman remarquable, un auteur  au talent incontestable, une écriture flamboyante, une histoire passionnante,  des personnages de renom qui ont marqué le XXe siècle. À cette époque les richesses de CUBA appartenaient  et étaient explotées par les AMÉRICIANS, les véritables maîtres de CUBA.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "CUBA devait nécessairement tomber aux mains des État-Unis. Une loi incontournable de la force d'attraction de la politique américaine énoncée par les stratèges des Présidents."

    "Elle suggérait un peuple possédé par un érotisme à fleur de peau...un peuple incapable d'affirmer une conscience collective."

    "Le mal...il vient de la prostitution gérée par les YANKEES,des chanteuses... des casinos...des rabatteurs de sexe gérés par les YANKEES."

    "BATISTA. En 1940, il devint président de Cuba. Soumis aux intértêts américains auxquels il devait le poste. Il gouverna sans loi de budget...il contrôla la magistrature...pactisa avec les chefs du GANGSTÉRISME."

    "Les révolutions naissent par nécessité, foi et espéranc. On finit pour en  faire des religions."

    "Quand les riches se font la guerre, ce sont les pauvres qui meurent...c'est lucide..c'est mathématique et c'est incontournable."

    "Un homme forcé de jurer est un homme qui finit par mentir."

    "Souviens-toi qu'à CUBA, ce qui paraît trop évident n'est pas ce qui est en réalité."

    "Après tout, l'histoire était écriture  par les vainqueurs, fussent-ils les pires bourreaux."    

     

    Pour en savoir davantage:

                                                "1949. Fidel Castro, un étudiant en droit, est dans la mire de la CIA et du FBI. Un danger pour les États-Unis, prétend-on. Meyer Lansky, un dirigeant de la mafia, règne sur l'empire du vice à La Havane.

    À des milliers de kilomètres de là, Ernesto Guevara, un jeune Argentin, étudiant en médecine, a épuisé une première vie dans sa lutte contre l'asthme. Il se jure que son autre vie servira à changer le monde.

    Cette même année, Jean-Paul Sartre, un philosophe français obsédé par le racisme, met les pieds à Cuba pour la première fois. On lui a raconté que les fantômes des combattants d'une autre époque hantent les hauteurs de la Sierra Maestra et que nul dictateur ne parviendra à les réduire au silence.

    À la fin de juillet, Ernest Hemingway, le célèbre écrivain américain, fête ses cinquante ans à La Floridita, le bar le plus couru de La Havane. Entre deux daiquiris, il dit qu'il ne donnera pas sa vie pour Cuba, mais que c'est grâce à Cuba s'il est encore en vie.

    C'est dans l'île de Cuba, un point minuscule sur la carte du monde, tenu par tous les aventuriers, trafiquants, mercenaires, mafiosi et autres démons pour être un paradis perdu sous les étoiles, que s'amorce le compte à rebours d'une révolution qui va marquer le XXe siècle.

    Une œuvre immense, un récit fabuleux : le roman de toute une vie."

    http://www.editions-libreexpression.com/fantomes-sierra-maestra/paul-oh

     

    Quatre ans de recherche et d'écriture. Pour célébrer ses 40 ans de vie littéraire et son 15ouvrage, Paul Ohl vient de publier Les fantômes de la Sierra Maestra, un roman de plus de 700 pages qui relate les péripéties de la révolution cubaine.

    À l'aube de quatre décennies d'écriture, Paul Ohl a invité quatre grands personnages du XXsiècle à se mettre à table: Fidel Castro, les deux Ernest - Hemingway et Che Guevara - ainsi que Jean-Paul Sartre. Des hommes plus grands que nature dans un décor explosif: Cuba entre 1949 et 1959.

    Le récit décrit les diverses rencontres qui ont eu lieu entre ces personnages historiques et s'arrête, le 2 janvier 1959, à la victoire des troupes de Fidel Castro.

    «Je ne suis pas pour ou contre la révolution cubaine, dit d'entrée de jeu l'écrivain de 74 ans. Mon livre ne traite pas de ce qui s'est passé après cette date. Tout ce que je peux dire à la lumière des faits est que la révolution cubaine a été voulue et qu'elle était la nécessaire libération d'un peuple.»

    Pour en rendre compte avec rigueur, l'auteur a multiplié les recherches: il a consulté 80 ouvrages, dont 18 biographies, plus de 6000 pages de documents, dont certains ont été rendus publics par le gouvernement américain après un délai de 50 ans, visionné des photos et des vidéos et fait 25 entrevues, dont une rencontre avec la journaliste Marta Rojas, aujourd'hui octogénaire, qui a été la première à rapporter les balbutiements de la révolution cubaine un certain 26 juillet 1953.

    Toutes les rencontres entre les personnages principaux du livre ont donc réellement eu lieu; seuls les dialogues ont été inventés.

    «J'avoue que j'ai eu la chienne pendant un moment, souligne le romancier. Après tout, qui suis-je pour raconter ce qui s'est dit entre Sartre et Hemingway, entre Castro et Guevara? Pour rester le plus authentique et le plus crédible possible, j'ai longtemps étudié le profil psychologique des personnages.»

    Hemingway

    Personne ne sera étonné de retrouver un Hemingway bourru, colérique, mais profondément déchiré quand il est question de son engagement envers Cuba, où il a vécu pendant plus de 20 ans.

    «Son conflit personnel, je crois, est qu'il se demandait s'il pouvait refaire pour Cuba ce qu'il avait fait pour l'Espagne en écrivant Pour qui sonne le glas? croit Paul Ohl. Il a donné un coup de main à la révolution, en cachant des armes, notamment. En 1959, de retour à La Havane, il a embrassé le drapeau cubain en déclarant «nous allons gagner». Mais le gouvernement des États-Unis l'a forcé à choisir et il y est retourné avant de se suicider en 1961.»

    Il dit vouer une grande admiration à celui qui a inventé le nouveau roman américain, au style réel et cru, tout comme il est fasciné par l'autre Ernest, soit Ernesto «Che» Guevara. Le titre de travail du livre était d'ailleurs

    Ernest/Ernesto.

    «Guevara ne parlait pas beaucoup, il était d'un naturel gêné, raconte M. Ohl. C'était un homme de réflexion qui est passé à l'action. Son asthme lui causait beaucoup de soucis. Il s'était donné pour mission de changer le monde, sachant que sa vie pouvait se terminer la seconde suivante. C'était un personnage fascinant qui s'est mis au service de la révolution.»

    Castro

    Au centre de la révolution cubaine et du livre se dresse évidemment l'invincible Fidel Castro. Celui qui aurait pu mourir dès 1953 à Santiago lors de la célèbre attaque-suicide de la Moncada, qui a été en prison, puis exilé au Mexique, qui est revenu à Cuba pour finir ce qu'il avait commencé, a été un moment tenu pour mort par le régime Batista et enfin «ressuscité» en sauveur de la nation.

    «Il est important de savoir que Castro s'opposait à son père, un riche propriétaire terrien, et qu'il a été avocat, formé par les jésuites, note l'écrivain. Il s'est dit révolutionnaire par vocation, mais il n'avait rien d'un vulgaire ou grossier personnage. C'était un grand tribun, d'une élocution parfaite.»

    Quant à Sartre, Paul Ohl s'est amusé, entre autres choses, à décrire la rencontre entre le philosophe français et l'immense Hemingway en 1949. Mais il y a plus.

    «Sartre a rencontré Guevara lorsqu'il est retourné à Cuba en 1960, à l'invitation de Castro, et il a dit du Che que c'était l'homme le plus complet qu'il lui ait été possible de rencontrer dans sa vie. Sartre était obsédé par le racisme, ce qu'il avait constaté lors de sa première visite à Cuba.»

    Paul Ohl est lui aussi obsédé par les histoires d'exploitation et d'esclavage. Il en a tiré deux romans, soit Soleil noir et Black, qui l'ont mis sur la trace de Cuba. Avec Les fantômes de la Sierra Maestra, il a l'impression de compléter sa trilogie.

    «Mon roman ouvre une porte et une fenêtre sur une période de 10 ans assez excitante. Nous avons des liens avec Cuba puisque le Canada n'a jamais rompu avec le pays, contrairement aux Américains. Un demi-million de Québécois y vont tous les ans. J'espère que le livre fera sentir cette proximité particulière et qu'il permettra de découvrir un autre Cuba.» http://www.lapresse.ca/arts/livres/entrevues






    NAUFRAGE, roman de BIZ, 2016, LEMÉAC, Québec, 131 pages

    09/04/2016 18:48

    NAUFRAGE, roman de BIZ, 2016, LEMÉAC, Québec, 131 pages


    BIZ (FRÉCHETTE) DE LOCO LOCASS

    thriller abitibien Mort-Terrain.

    DérivesLes Incollables et le roman jeunesse La chute de Sparte, lauréat du Prix des bibliothèques de Montréal.

     NAUFRAGE, Leméac, 2016, 131 pages

     Roman touchant, un style d'écriture bien maîtrisé avec une bonne culture de base, en histoire du Québec, en  grec et latin, en politique historique  et un humour incisif. Il dit les choses directement, il dit ce qu'il pense et pense ce qu'il dit.

    FRÉDÉRIK travaille comme fonctionnaire, mène  une vie simple et heureuse avec sa femme MARIEKE et son fils NESTOR jusqu'au jour où il oublie son fils dans son auto et celui-ci meurt à l'âge d'un an environ.

    Une étude policito-sociale, psychologique qui nous dévoile les blessures familiales, sociales, intimes, interpersonnelles que laissent  le décês accidentel d'un enfant dû à la négligence d'un parent.  

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Dans l'ascenseur,la préposée souriait dans son costume ridicule. Un vrai cochon d'Inde: enfermée dans sa cage et toujours joviale."

    "La vie est une somme de choix."   

    "En fait, le  Service des Archives au complet était un trou noir de gaspillage gouvernemental."

    "Je serais le détecteur de fumée dans l'incendie, la gorge profonde d'où rugirait la vérité."

    "Un consultant, c'est quelqu'un qui emprunte votre montre pour vous donner l'heure."

    "La folie,ce n'est pas de hurler durant un incendie, mais d'agir normalement alors que la maison brûle."

    "Le droit m'apparaît comme une affaire de stratégie plus que de justice."

    "La nature aura toujours le dernier mot sur la vanité de l'homo sapiens."

    "L'adversité  révèle des alliés inattendus."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             "Premiers pas vers le drame…

    Dans Naufrage, Biz explore la culpabilité, la compassion, le pardon et, surtout, le jugement. D’abord celui dont il fera preuve à l’égard de ses collègues, qu’il n’hésite pas à comparer aux soldats allemands durant la Deuxième Guerre mondiale et à des animaux qui meuglent sans rien contester. Des bêtes de « non-travail » qu’il cherchera à exposer sur la place publique.

    « Quand Fred arrive aux Archives, il porte des jugements sévères sur ses compagnons. Mais à la fin, il réalise qu’ils ont peut-être été eux aussi menacés du goulag de la chambre à fournaise et qu’il est lui-même devenu l’un des types qu’il dénonçait au début. En suivant son histoire, on réalise qu’on ne connait pas réellement la vie de nos collègues et ce par quoi ils ont passé. Je trouve qu’on a la gâchette du jugement très facile et que ça ne fait pas avancer l’humanité. »

    Si le fonctionnaire a l’impression d’avoir posé le pied en enfer en travaillant aux Archives, il peut toutefois se consoler auprès de sa copine Marieke et de son bébé Nestor. Ce dernier, fort de son emprise grandissante sur le monde, le renvoie à son désarroi et le pousse vers une forme de révolte.

    « Quand on a un enfant, on veut qu’ils soient heureux et qu’ils nous dépassent. Ce que Fred veut pour son fils est illustré dans son prénom : Nestor est un héros de la Guerre de Troie. Sa vie a été remplie d’aventures, et sa retraite de peintures. Il est l’un des seuls héros grecs à être revenu de la guerre et à cultiver des salades paisiblement. Au fond, Fred souhaite une vie palpitante et une retraite paisible à son enfant. C’est tout un contraste avec son emploi aux Archives. Il a donc un sursaut de dignité qui le pousse à révéler ce qui se passe là-bas. Il ne veut pas que son fils le voie comme un être amorphe qui n’a pas le contrôle sur sa vie. »

    Le drame qui survient à la moitié du roman (dont on ne révélera rien pour ne pas priver les lecteurs des émotions qui doivent jaillir en pleine lecture) est donc d’autant plus puissant, entraînant dans son sillage une suite d’événements dramatiques et permettant à l’auteur d’explorer le phénomène de la perte et ses effets collatéraux.

    « Tout est parti d’un fait divers terrible survenu à Montréal il y a quelques années. Pendant que tout le monde jugeait le responsable, je m’imaginais le prendre dans mes bras et lui dire que j’avais de la compassion pour lui. À partir de là, je me suis demandé quelle serait la réaction des gens aux gestes de Fred. Je trouvais qu’il y avait beaucoup à dire et à faire ressentir. »

    Par ailleurs, la thématique ouvre la porte à quantité de réflexions sur les médias sociaux et les radios poubelles. « En ce moment, il existe une grande violence que je trouve malsaine. De plus en plus de personnes décident de se débrancher, parce qu’ils sont tannés de la haine, de la gratuité, de la bêtise et de la méchanceté qu’on lit et qu’on entend. Je me demande souvent que ça donne aux gens de croasser leur fiel sur le net en 140 caractères. Et je trouve qu’on manque de compassion, d’empathie, d’analyse et de recul. Je préfère réfléchir pendant deux ans sur un sujet plutôt que de nourrir quotidiennement mon indignation dans un blogue.

    http://quebec.huffingtonpost.ca/2016/01/20/biz-publie-naufrage-entrevue






    MENSONGES D'ENFANCE, roman, tome 1, de Jocelyne ROBERT, Québec, 2015, 304 pages

    16/04/2016 17:49

    MENSONGES D'ENFANCE, roman, tome 1, de Jocelyne ROBERT, Québec, 2015,  304 pages


    ROBERT Jocelyne

     MENSONGE D'ENFANCE, Gwendoline Dernière, tome 1 d'une trilogie, Les Éditions de l'Homme, Québec, 2015, 304 pages

     Un roman québécois remarquable par son exposé d'une époque, d'une partie de l'histoire de notre société qui se passe au QUÉBEC à partir de 1948. J'y reconnais mes passages aux écoles primaire et secondaire, mon histoire de famille de cette époque, mes parents, mes grands-parents, mon enfance et mon adolesce dans ma ville natale en Abitibi, Québec.Ma famille comprenait neuf enfants, six garçons et trois filles. Une époque après guerre dont dans les familles québécoises les enfants étaient nombreux soit neuf, douze et même dix-sept enfants.

    Ce roman fait remonter à la surface plein de souvenirs de famille et les raniment de façon spontanée et spectaculaire.J'ai revécu ma vie de mon enfance jusqu'à dix-huit ans qui a marqué mon départ pour aller aux études à Montréal.  

    Un roman pour connaître le Québec de cette époque, sa culture, ses moeurs religieuses, la vie sociale des travailleurs, le système scolaire, les écoles gérées par les religieuses, les classes sociales selon la richesse.

    Un roman sociologique remarquable pour sa qualité d'écriture et ses références religieuses, sociales et sexuelles de la société québéoise de cette époque.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Une fois par semaine, pendant que mon père gardait, mère allait au théâtre. Seule. Le  soir."

    "Cet homme mettait rarement la main à la pâte mais lorsqu'il le faisait, c'est avec une grande minutie et une rare sensibilité. Mon père, ce maître pique-niqueur."  

    "J'ai compris, en observant mes parents, que le paysage transforme les personnes qui le traversent."

    "Elle est pas belle, la vie?disait mon père.Oui, notre vie du dimanche était belle comme ça n'est pas permis."

    "Un vrai  spectacle, ces parties de cartes! Mon clown de père se donnait à fond dans les pitreries."

    Mère AGNÈS et grand-papa. "Ce  que le mot "respect", respect réciproque recouvre et signifie se matérialisait sous nos yeux. Mon grand-père sentait bon le cheval."

    "Le temps,l'argent et le moyen de se déplacer en voiture ça facilite la générosité."

    "La nouveauté séduit mais épuise ausssi."

    "Il est  faux de croire qu'on s'habitue à tout. On s'habitue pas à la honte."

    "C'était triste mais c'était ainsi:les laiderons se font toujours bien plus malmener que les beaux."

    "Il est faux de croire que notre bien-être ne dépend pas que de nous-mêmes.Tout est, inexorablement, lié aux autres."

     

    Pour en savoir davantage:

                                             DESCRIPTION DU LIVRE

    "Gwendoline Dubois déboule inopinément sur la planète en plein cœur du XXe siècle et du Faubourg à m'lasse. Septième et dernière enfant d'une tribu endiablée, elle survit à l'attaque sournoise de sa sœur Claire-­Obscure, se débarrasse bien vite de la carapace de tortue qui l'encombre et finit par intégrer l'école des bonnes sœurs après trois expériences désastreuses.

    Quelque part entre le bas de la ville et New Croydon, le sens de la fête la rattrape et elle amorce sa propre révolution, pas si tranquille que cela. À 14 ans, fan finie de son frère Jean-Jean le truand et émule de Maria Goretti autant que de Lady Chatterley, Gwendoline lit les Évangiles à la messe du dimanche tout en apprivoisant le pouvoir naissant de sa sexualité. Jusqu'à ce que, un soir d'Halloween, elle franchisse avec stupéfaction une étape décisive, calée dans les bras d'un irrésistible clown-joueur-de-football…

    Mensonges d'enfance est le premier tome de la trilogie «Gwendoline Dernière», qui raconte la vie d'une héroïne farouchement vivante, de 1950 jusqu'à nos jours.

    Communicatrice et sexologue de renom, JOCELYNE ROBERT a publié une douzaine d'ouvrages à succès, essais et livres pour jeunes, réédités et traduits en vingt langues.L'éditeur






    NORD ALICE, roman de Marc SÉGUIN, Québec, 2015, 249 pages

    06/05/2016 15:34

    NORD ALICE, roman de Marc SÉGUIN, Québec, 2015, 249 pages


     

    SÉGUIN Marc 

    NORD ALICE, Leméac,2015, 249 pages

     Un autre grand roman de MARC SÉGUIN par son écriture, par son sujet,sa façon unique de décrire les personnages, les situations de vie, les drames, le bonheur de vivre, les élans de l'âme humaine, la vie intérieure  des êtres.

    Le sujet du roman se déroule dans une région peu connue et habitée du Québec,  à KUUJJUAQ une ville INUITE dans l'UNGAVA, le NORD .

    L'histoire, la vie d'un jeune médecin qui décide de pratiquer sa profession dans le Nord pour mettre une distance entre lui et la femme qu'il aime. Une pause, un répit dans sa vie pour réévaluer sa relation amoureuse avec ALICE, une jeune femme, métisse-inuite qui comme lui est médecin.

    Nous découvrons en ALICE une autre façon de penser, de vivre, de sentir les événements par son mode de vie authentique que son jeune amoureux doit apprivoiser avant d'entreprendre une vie de couple durable et sincère.

    Un grand roman qui nous renseigne sur la vie nordique du peuple INUIT, ses modes de vie, ses extrêmes, ses limites, ses dépendances, ses richesses, ses failles sociales et économiques. Un auteur à découvrir pour sa façon personnelle et intense de décrire la vie et l'âme humaine. J'aime sa vision de la vie, de la femme, de l'homme, son écriture le dévoile.

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com          

     

    "T'es une ostie de folle," j'avais crié sur le bord de la rivière GEORGE. Juste avant l'attaque de l'ours. Ce n'était pas la première fois que je lui disais et ce ne serait pas la dernière."   

    "Les gestes mécaniques me rassurent, tempèrent mes angoisses."

    "Les INUITS, depuis qu'ils sont sédentaires, vivent dans des fouillis indescriptibles, parmi les accumulations de déchets et à travers un désordre sans fin. Loin des siens, ALICE incarnait le contraire."

    "Les efforts d'évangélisation n'avaient pas peur du froid et de la neige."

    INUITS."De manière saine, il nous suffisait de croire en nous."

    "Avant nos tentatives d'évangélisation et nos caprices d'évolution, les INUITS n'avaient pas de maladies modernes."

    "Le sucre va bientôt tuer la moitié de l'Arctique."

    "Je sais que les cellules ont une mémoire biologique. La science en a fait la preuve."

    "La personne désirée doit être désirée, dans le temps de l'autre."

    "Les heures des INUITS sont étranges, mais ces gens n'obéissent qu'à leurs envies et à leurs rythmes."

    "On vit beaucoup avec les idées qu'on s'invente."

    "Il devient plus facile de mettre en mots le sentiment quand on s'en éloigne."

    "Nos chairs savent plus que nos raisons."

    "Ce sentiment  confus de savoir et de ne pas vouloiir savoir que je sais."

    "À voir le délabrement et la désolation du NUNAVUT et du NUNAVIK, je souhaite  qu'ils réussissent  un jour à s'affranchir du CANADA. À devenir autonomes et à se libérer de l'ÉTAT au plus tôt."

    "Être vulnérable exige une tonne de volonté.Que les fautes font partie des soi."

    "L'ÉVANGILISATION allait de pair avec le pillage des ressources."

    "La farine, le sucre, l'alcool et le lait. Les intolérances faciles à identifier.Leur métabolisme ne peut s'en accommoder. Les réactions sont physiologiques.Elles engendrent des rejets. Diagnostic évident."

     

    Pour en savoir davanage:

                                             L'artiste visuel Marc Séguin est un amateur de chasse et de pêche notoire. Cette passion et cette connaissance transparaissent partout dans Nord Alice, son troisième roman, qui suit le parcours d'un chirurgien devenu médecin urgentiste à Kuujjuaq pour oublier une peine d'amour.

    C'est de loin l'aspect le plus intéressant de ce livre qui contient plusieurs romans en lui: ses descriptions de paysages, de ses séances de pêche, de ses explorations du territoire en motoneige ou en hélicoptère sont autant de scènes véritablement incarnées. On sent le froid, on mord dans la chair du poisson, voit le sang dégouliner sur les mentons, on a peur de l'ours qui attaque. Le Nord, vu à travers les yeux de l'homme du Sud, est cru et concrètement sauvage.

    Par ailleurs, trop engoncé dans sa peine d'amour, le jeune médecin n'a pas les moyens de l'ouverture aux autres. Il reste ainsi très en surface dans sa relation avec ses patients et les gens qui l'entourent. On ne dépasse pas ici la culpabilité de celui qui sait que sa société a causé des torts irrémédiables à une culture millénaire - on ne peut que lui donner raison -, mais sans capacité de creuser à l'intérieur des êtres humains qu'il croise, pour réellement partager et comprendre leur vie, leurs actes.

    Son périple, qui se nourrit d'abord des paysages spectaculaires, est ainsi davantage intérieur, alors qu'il essaie d'apprendre à travers l'histoire de sa lignée, de son arrière-grand-père à son père, comment devenir un homme sur lequel on peut compter.

    Relation ressassée

    Ce retour dans le temps, qui est un autre des volets de ce roman, est sensible et instructif et lui donne de la profondeur. C'est plutôt le ressassement de la relation passionnelle du héros avec l'Alice du titre, elle-même inuite et avec laquelle il a étudié en médecine à New York avant de prendre la fuite, qui manque d'intérêt - elle ressemble en fait beaucoup trop aux couples dysfonctionnels de ses précédents romans.

    Le suspense qui mène à la finale non résolue - Alice viendra-t-elle le rejoindre ou non? - nous laisse ainsi pas mal de glace. Et les petites pensées disséminées sur ce qu'il faut pour aimer une femme ou pour élever un garçon, l'influence des parents selon leur sexe, l'exemple par l'action plutôt que par la parole, restent nettement en surface et frôlent souvent le cliché. N'est pas philosophe qui veut, et Marc Séguin s'aventure ici sur un terrain un peu pompeux.

    On préfère Marc Séguin mordant comme lorsqu'il analyse l'exploitation des ressources dans le Nord. Ou lyrique comme dans sa narration d'une pêche miraculeuse. Ou descriptif comme lorsqu'il fait voir le mouvement des icebergs sur la mer - l'oeil du peintre n'est jamais loin, on le sent.

    C'est là que son talent se déploie davantage, et non dans des maximes de vie un peu creuses qui servent à justifier certains gestes douteux - à un moment, le personnage joue carrément à Dieu! Et encore moins dans un récit passionnel dont il semble avoir fait grandement le tour"

     http://www.lapresse.ca/arts/livres/critiques-de-livres/201510/16/01-4910640-nord-alice-cru-et-sauvage






    LE PETIT VOLEUR, roman, 2016, 182 pages, Québec

    17/05/2016 22:36

    LE PETIT VOLEUR, roman, 2016, 182 pages, Québec


    LALONDE Robert

    LE PETIT VOLEUR, roman, Boréal,Québec, 2016, 182 pages

     Un roman qui avec le style d'écriture personnalisé de ROBERT LALONDE qui dans ce roman se met dans la peau de l'auteur ANTON TCHEKHOV et nous transporte dans le monde de l'auteur dans les années 1898 avec le style d'écriture propre à celui-ci. Une réflexion sur les êtres, un miroir de leur âme.   

     

    Gilles Lagrois, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "N'oublie pas: ne pas connaître l'énigme est la meilleure façon d'entrer en contact avec elle."

    IEGOR "Tu possèdes le désir de vouloir, l'appétit de la vérité capable de venir à bout des égarements et de l'ennui. Songe que tu auras--que tu as sans doute déjà-- deux vies: l'une au grand jour, l'autre dans le secret. Tout ce qui constitue la substance même de ton existence se déroule à l'insu des autres."

    "Ne te laisse convaincre par personne et pour rien d'autre que l'expérience de la souffrance. L'indifférence est une paralysie de l'âme, une mort par anticipation. Sois oisif. Celui qui est oisif prête l'oreille.

    Bon gré, mal gré, il entend ce qu'on dit, voit ce qu'on fait. La vie ne revient pas. On ne peut pas davantage la rattrapper que son ombre..."

    "La vérité peut quelquefois n'être pas vraisemblable. Chacun de nous se fait une illusion du monde."

    "La brièveté est soeur du talent. Écris comme un songe, dans une sorte de délire intense et continu."

    "La vie est encombrée de hasards et de futilités. Chacun son illusion particulière."

     

    Pour  en savoir davantage:

     

    "Novembre 1898. À la gare de Melikhovo, Anton Tchékhov prend le train. Il se dirige vers l’ouest. Il traverse la Russie, la Pologne, l’Allemagne. Il s’arrête d’abord à Paris, puis à Nice, où le climat de la Côte d’Azur saura peut-être apaiser l’incendie qui brûle ses poumons.

     

    Au même moment, le petit Iégor quitte la steppe où il a grandi pour aller retrouver le maître, à Melikhovo. Celui-ci a répondu à la lettre qu’il lui avait écrite en y joignant un conte de son cru. Le maître a trouvé le conte point trop mauvais et a prodigué quelques conseils à l’apprenti-écrivain, assortis d’une réflexion sur la solitude de celui qui consacre sa vie à l’écriture. Le gamin y a vu une invitation à venir vivre à ses côtés.

     

    Après un voyage plein de surprises, au nombre desquelles il faut compter l’amour, Iégor arrivera sans prévenir devant la demeure que l’auteur aura déjà délaissée. 

     

    De ce rendez-vous manqué, Robert Lalonde tire un bref roman tout empreint de la personnalité du grand écrivain russe. Il s’intéresse surtout au lien qui unit maître et disciple, tentant de discerner ce qui est transmis, reçu, donné ou volé dans une telle relation.

     

    Après avoir fait de Marguerite Yourcenar ou de Gustave Flaubert des personnages de fiction, Robert Lalonde rend ici un bouleversant hommage à son cher Tchékhov."

    http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/petit-voleur

     






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