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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LA VIE, LA MORT, LA VIE, LOUIS PASTEUR, 1822-1895, de Erik ORSENNA, 2015, 191 pages, ****

    30/12/2017 13:10

    LA VIE, LA MORT, LA VIE, LOUIS PASTEUR, 1822-1895, de Erik ORSENNA, 2015, 191 pages, ****


    ORSENNA Erik

    LA VIE, LA MORT, LA VIE, LOUIS PASTEUR, 1822, 1895, 2015,191 pages, ****

    Un livre qui nous fait connaître à la fois le personnage qu'était Louis Pasteur et son œuvre éloquente, persuasive. Un homme déterminé qui a rencontré des échecs académiques au début de ses études mais qui croyait en lui-même et en l'homme souffrant détruit par la maladie qui avait besoin de son aide.

    L'auteur avec son écriture éloquente rend hommage à un grand chercheur qui a marqué son époque et l'humanité en sauvant des vies par sa ténacité, sa persistance.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « La science ne doit pas être une discipline quasi esthétique, une sorte d'art pour l'art. Il faut toujours trouver des applications concrètes aux progrès de la connaissance. »

    « Il va plonger dans une de ses manifestations les plus générales : la fermentation.Avec pour seul allié son cher microscope.PASTEUR poursuit leur travail.D'abord il va s'occuper du jus de betterave. »

    « Sans énergie, nul organisme ne peut se développer. La cellule n'échappe pas à cette règle. La cellule active son plan B : la fermentation. »

    « PASTEUR parvient à démontrer que toutes les fermentations sont l'oeuvre d'un petit être vivant, le ferment..une levure ou une bactérie.La fermentation est un des mécanismes de la vie.Il vient de créer une deuxième science : la microbiologie.Et comme à son habitude, il passe ses jours derrière son microscope »

    « PASTEUR déteste être devancé. »

    « PASTEUR ne riait jamais. »

    « Si la vie peut surgir de rien en milieu stérile, nul besoin de Créateur. »

    « Nous buvons 90% de nos maladies. Chaque année, l'eau, source de vie, provoque la mort de trois millions et demi de personnes, 6% de tous les décès. »

    « Tous les animaux non vaccinés sont morts : tous les vaccinés broutent et gambadent. »

    « L'institut aura trois missions : SOIGNER, CHERCHER, ENSEIGNER. »

     

    Résumé :



    « Treize années durant, chaque jeudi après-midi, l'Académie française m'a offert le privilège d'avoir comme voisin le Prix Nobel de médecine, François Jacob.

    Comme deux potaches, nous bavardions. Mon ignorance abyssale en biologie l'accablait.
    C'est lui qui m'a donné l'idée de ce livre : "Puisque, par on ne sait quel désolant hasard, tu occupes le fauteuil de Pasteur, plonge-toi dans son existence, tu seras bien obligé d'apprendre un peu !"

    Voici, racontés par un ignorant qui se soigne, quelques-uns des principaux mécanismes de la vie.

    Voici mises à jour les manigances des microbes, voici dévoilés les sortilèges de la fermentation, voici l'aventure des vaccinations. Voici, bien sûr, la guerre victorieuse contre la rage.

    Voici Marie : plus qu'une épouse, une complice, une organisatrice, une alliée dans tous les combats.

    Voici un père qui a vu trois de ses filles emportées par la maladie à deux ans, neuf ans et douze ans. La mort ne lui aura jamais pardonné d'avoir tant fait progresser la vie.

    Dans ce XIXe siècle assoiffé de connaissances, voici LE savant. » LES ÉDITEURS


     

    UNE LECTRICE :

    « Erik Orsenna occupe le fauteuil de Louis Pasteur à L Académie Française et c'est sans doute ce qui lui a donné l'idée de ce livre, encouragé en cela par son voisin à l'Académie François JacobPrix Nobel de Médecine.
    Erik Orsenna avait déjà écrit une très belle biographie d'André le Nôtre en 2000 et cette biographie de Pasteur est vraiment passionnante.
    Erik Orsenna ne connaissait rien au départ dans les domaines de la biologie et de la médecine et pourtant nous avons ici quantité d'informations sur la médecine de l'époque et les avancées de la recherche médicale à cette époque.
    Cette biographie en peu de pages va à l'essentiel et rend hommage aux travaux de Louis Pasteur, connu surtout pour ses vaccins contre la rage mais qui était aussi un des pionniers de la microbiologie. On découvre un travailleur acharné, assisté par son épouse Marie, un père qui voit disparaître trois de ses filles emportées par la maladie.
    Ses conflits avec le médecin allemand Koch qui va trouver le bacille responsable de la maladie de la tuberculose font l'objet d'un chapitre intéressant, de même que les différents qui l'opposaient à l'autre géant du XIX ème siècle français: Victor Hugo.
    En peu de pages Erik Orsenna nous restitue une époque de découvertes, de travail acharné et de foi dans le progrès. «  www.babelio.com






    LA FONTAINE, une école buissonnière, de Erik ORSENNA, 2017, 2005 pages

    07/01/2018 18:53

    LA FONTAINE, une école buissonnière, de Erik ORSENNA, 2017, 2005 pages


     

    ORSENNA ERIK

    LA FONTAINE, une école buissonnière, 1621-1695, 2017, 205 pages

    Jean de LAFONTAINE est un personnage léger, frivole, coquin dont le caractère principal est son humour.

    «  LAFONTAINE ressemble à la vie : mi-fable, mi-conte. »

    L'auteur traite la vie de LAFONTAINE avec humour et légèreté, nous présente également les personnages importants, marquant de son époque du 17e siècle. LAFONTAINE manipule par la flatterie les personnages clef, riche, utile. L'auteur cite des personnages du XXe siècle, de notre histoire politique en comparaison dans un contexte de la cour du roi LOUIS X1V.

    L'auteur analyse l'oeuvre de LA FONTAINE : ses origines, ses sources, ses inspirations, ses succès, sa frivolité.

    « L'oeuvre de LA FONTAINE, comme celle de VIRGILE, est un chant. LA FONTAINE est un lyrique. Les lyriques ne sont pas forcément pompeux. Il a des lyriques amusés. »

    Une époque, des auteurs à redécouvrir, une culture à revisiter.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « MARIE avait un cousin, hélas désargenté, ANDRÉ POIGNANT.Durant es absences, LAFONTAINE, il savait pouvoir compter sur lui pour tenir affectueuse et active compagnie à sa femme.Ils vivaient donc à trois, le mari, la femme et l'amant. On évite le cocu au marché. »

    « EN A FONTAINE, DEUX ÊTRES EXISTENT ET S'AFFRONTENT : L'HOMME LIBRE ET LE COURTISAN. »

    « LAFONTAINE est également naïf, si naïf LAFONTAINE. »

    « Jusqu'à la fin de sa vie, il va dépendre, pour se nourrir comme pour se loger, de la générosité aléatoire de es amis. »

    !Qui sommes-nous , êtres humains, sinon quelques-uns des animaux? »

    « L'EAU NOUS APPREND LA LIBERTÉ. Le vrai couple est un trio : l'eau, la vie, la musique.»

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

     

     

    Résumé :

    « Depuis l'enfance, il est notre ami. Et les animaux de ses Fables, notre famille. Agneau, corbeau, loup, mouche, grenouille, écrevisse ne nous ont plus jamais quittés. Malicieuse et sage compagnie !
    Mais que savons-nous de La Fontaine, sans doute le plus grand poète de notre langue française ?
    Voici une promenade au pays vrai d'un certain tout petit Jean, né le 8 juillet 1621, dans la bonne ville de Château-Thierry, juste à l'entrée de la Champagne.
    Bientôt voici Paris, joyeux Quartier latin et bons camarades : Boileau, Molière, Racine.
    Voici un protecteur, un trop brillant surintendant des Finances, bientôt emprisonné. On ne fait pas sans risque de l'ombre au Roi Soleil.
    Voici un très cohérent mari : vite cocu et tranquille de l'être, pourvu qu'on le laisse courir à sa guise.
    Voici la pauvreté, malgré l'immense succès des Fables.
    Et, peut-être pour le meilleur, voici des Contes. L'Éducation nationale, qui n'aime pas rougir, interdisait de nous les apprendre. On y rencontre trop de dames « gentilles de corsage ».
    Vous allez voir comme La Fontaine ressemble à la vie : mi-fable, mi-conte.
    Gravement coquine. »LES ÉDITEURS

    UN LECTEUR :


     

    « Un vrai délice de lecture que cet ouvrage d'Erik Orsenna qui reprend les chroniques estivales diffusées sur France Inter . La Fontaine ne se contente pas d'être l'un des piliers de notre littérature nationale, mais reste le meilleur illustrateur de ce fameux "esprit français" que toute l'Europe de l'époque nous enviait, cette ironie irrévérencieuse qui se drape dans les lumineux atours de la langue française déployés avec précision pour le plus grand plaisir du lecteur. Et on peut vraiment dire que son humour pince- sans -rire n'a pas pris une ride ...
    La biographie amoureuse qu'Erik Orsenna consacre à son auteur fétiche, illustre le parcours de celui qui se vantait de sa paresse en public, mais dans le secret de son cabinet "cent fois sur le métier, remettait son ouvrage ",depuis sa jeunesse provinciale jusqu'aux salons parisiens, après l'épisode de Vaux le Vicomte qui a mis en évidence son sens aigu de la fidélité.
    Ce texte d'une érudition parfaite, est néanmoins léger, enlevé, à la portée de tous et nous renseigne sur la vie de la Fontaine tout en regorgeant d'anecdotes croustillantes qui plongent le lecteur dans l'ambiance du Grand Siècle.
    Le biographe fait la part belle aux Contes moins connus du grand public que les célébrissimes Fables, car trop lestes pour figurer dans les programmes scolaires, permettant ainsi de découvrir une partie de l'oeuvre (reniée par son auteur vieillissant dans la crainte des foudres de l'enfer) qui conserve une extraordinaire saveur et annonce la légèreté et le libertinage de la Régence et du 18ème siècle.
    De savoureux parallèles sont également établis entre cette époque et la nôtre, l'auteur mettant à profit son statut d'académicien pour témoigner que les mentalités restent les mêmes et que les siècles passent sans que les hommes ne changent...
    Un florilège de fables conclut ce volume qui se lit d'une traite tant l'auteur a su rendre passionnante cette biographie novatrice qui se situe dans la droite ligne du spectacle de Robert Wilson qui enchanta la Comédie Française il y a quelques années et qui rend aux Fables leur fraîcheur et leur actualité. » www.babelio.com






    AZAMI, roman de Aki SHIMAZAKI, 2014, 130 pages, ****

    11/01/2018 12:43

    AZAMI, roman de Aki SHIMAZAKI, 2014, 130 pages, ****


     

    SHIMAZAKI Aki 

    AZAMI, roman, 2014, 129 pages, ****

    Un beau roman d'un tendre amour japonais. La lecture est douce et apaisante. Rien n'est compliqué, tout est simple. Les personnages nous décrivent bien la vie à la Japonaise avec une influence marquée de la culture américaine.

    AZAMI est le nom de la fleur du chardon. AZAMI, c'est l'indépendance, ne me touche pas, mais aussi la Vengeance.La bardane signifie : ne me tourmente pas, c'est aussi une chanson.

    « Je m'appelle AZAMI. Je suis la fleur qui berce la nuit.Pleure, pleure dans mes bras. L'aube est encore loin. « 

    AZAMI et bardane sont deux fleurs semblables.

    Gilles LAGROIS, Auclair

    www.livresentete.vip-blog.com, mon site à visiter

     

    « Ce matin j'ai interviewé M.L. Pour le présenter aux lecteurs : il tiendra dorénavant une rubrique de conseils de vie dans notre revue. »

    « Mais honnêtement, je suis las de ces «  services sexuels aux fûzoku-ten tels que des pink-salon et des video-box, Ils me donnent de plus en plus un sentimment de vide. Nous sommes encore trop jeunes pour être sexless. »

    « ATSUKO vient d'avoir trente-quatre ans , et moi, j'en aurai bientôt trente-six. MITSUO »

    « MITSUKO. Ta beauté et ton apparence mystérieuse. Tu es toujours attirante. Le contraste entre son visage maquillé et démaquillé me trou1ble. »

    « Son image sensuelle revient constamment dans ma tête. »

    « La curiosité tue le chat. »

    « La vie parfaite parfaite n'existe nulle part. Sois content de ce que tu as. D'abord de ton nom reçu à la naissance.  »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « Mitsuo Kawano est étonné quand il croise par hasard un ancien copain d'école devenu président d'une importante compagnie. Il est encore plus surpris lorsque celui-ci l'invite dans un club très sélect où travaille une autre ancienne camarade de classe, la belle et mystérieuse Mitsuko, devenue entraîneuse. Mitsuo est un homme satisfait, un père de famille attentionné, et il a un bon métier. Certes, son mariage est désormais sexless, mais il se contente de soulager ses besoins dans les salons érotiques. Revoir Mitsuko, son premier amour, le poussera à revisiter ses années de jeunesse et ses rêves d'alors.

    Avec ce premier roman d'un nouveau cycle, Aki Shimazaki place sans pitié ses personnages au carrefour de leur vie, là où des choix importants s'imposent, là aussi où se multiplient les inconnus et les possibles. »

    UNE LECTRICE :

    « Je retiens d'« Azami » une grande délicatesse, car il s‘agit de l'un de ces ouvrages empreints de sensibilité, qui racontent une histoire à petits traits, sans grands effets mais qui produisent pourtant de jolies émotions, alors qu'ils sont tout en retenue (le propre de la majorité de la littérature japonaise en somme, je le reconnais).

    Dans « Azami », Mitsuo Kawano, le narrateur, croise Gorô Kida, un ancien camarade d'école primaire, qui l'invite à boire dans un bar à entraîneuses select. Il a la surprise d'y reconnaître Mitsuko, une autre camarade de primaire, qui fut son premier amour. 
    Dès lors, cet homme marié, qui n'est pas malheureux en couple bien qu'il n'ait plus de rapports intimes avec sa femme, qui satisfait ses pulsions dans des « pink salons » mais qui n'avait pourtant jamais désiré prendre une maîtresse, n'a plus qu'une seule obsession : entrer en contact avec Mitsuko.
    En effet, outre les évidents points communs qu'ils partagent, celle-ci semble concentrer par son existence tous les désirs et les rêves de jeunesse de Mitsuo qu'il n'a pas réalisés, sa vie ayant évolué différemment de ce qu'il imaginait enfant. Sa vie professionnelle, rédacteur pour un magasine culturel, lui plaît, mais il aspire, sans réussir à se lancer, à fonder une revue d'histoire locale.
    Il parviendra à revoir Mitsuko, et naîtra rapidement entre eux deux une relation adultère, rendue possible par les fréquentes absences de la femme de Mitsuo, qui souhaite développer une entreprise d'agriculture biologique à la campagne, dans la maison qu'elle a héritée de ses parents. 
    Jusqu'au jour où cette relation sera sue de son entreprise et de sa femme, l'obligeant à faire un choix douloureux…
    C'est le premier ouvrage que je lis de cet auteur, qui a déjà deux pentalogies à son actif. « Azami » est le premier d'une nouvelle série, ce qui se sent car l'histoire ne se termine pas abruptement. Je guetterai la suite car je suis curieuse de savoir si ce que j'imagine va se réaliser !
    En attendant, je vous conseille la lecture d'« Azami » pour le moment de douceur qu'il apporte (bien que bref, le roman ne faisant que 130 pages). «  www.babelio.com






    ON LA TROUVAIT PLUTÔT JOLIE, roman polar de Michel BUSSI, 2017, 461 pages, ****

    20/01/2018 19:00

    ON LA TROUVAIT PLUTÔT JOLIE, roman polar de Michel BUSSI, 2017, 461 pages, ****


    BUSSI Michel

    ON LA TROUVAIT PLUTÔT JOLIE, roman, polar, 2017, 461 pages, ****

    « Les femmes sont souvent plus fortes que les hommes dans mes romans, même lorsqu'elles sont victimes des pires machinations. »

    « C'est une malédiction. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être échappe au sortilège. Personne n'est innocent dans cette affaire. »

    LEYLI est une cabossée de la vie. Elle mène une vie de clandestine ardue.

    Dans ce roman on pénètre dans un monde hétéroclite, dissemblable : le monde des migrants africains trans méditerranéens.

    Un roman du gente polar, enquête policière qui tient du grand art par le talent incomparable de l'auteur.

    Un roman magistral. Quelle fécondité imaginaire !

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

     

    « Le crime parfait existe...il suffit de tuer des hommes invisibles. »

    « LEYLI. Il suffisait d'oser bluffer. »

    « LEYLI. Elle voulait être séduisante. C'était important : PATRICE, enfin Monsieur Pellegrin, l'employé qui s'occupait du dosier FOS-IMMO, n'était pas insensible à ses couleurs. A son sourire.A sa joie de vivre.a ses origines peules. A asa famille métissée. »

    « BAMBY, 15 ns. ALPHA.24 ans, Frère et sœur.

    --Deux petites plumes condamnées? Deux grains de sable ballottées par l'harmattan? Deux pollens qui flottent en l'air avant de retomber au pied de leur tige? »

    « LA FORCE EST TOUJOURS MAUVAISE CONSEILLÈRE. »

    « Voyager à travers la lecture. »

    « C'est pour ça que même si c'est usant, répétitif, une bagarre sans fin , les migrants ne gagneront jamais contre les pays barricadés .On accueille les réfugiés politiques et on vire les migrants économiques. »

    « LEYLI à 13 ans. On disait de moi que j'étais belle. Intelligente. Et aveugle. J'étais déjà si prétentieuse. »

    «  La FRANCE ...inscrivit dans sa constitution de 1793 le devoir d'asile aux peuples opprimés de la terre. »

    « La colonisation et la décolonisation. »

    « La détermination devient préméditation, la stratégie devient sournoiserie, l'inventivité devient perversité. »

    « Racisme, il aurait voulu en trouver un autre pour désigner la peur des réfugiés. »

    « ...plus le gens sont libres de circuler et moins ils s'installent ailleurs. »

    « C'est la douane qui crée le contrebandier, pas l'inverse. »

    « LA MER EST UN IMMENSE CIMETIÈRE. »

    « TU TROUVERAS LE TRÉSOR, LE VÉRITABLE TRÉSOR, LÀ OÙ SONT NOS RACINES. »

    « Elle possédait ce luxe absolu d'être heureuse au point de mépriser l'argent. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

     

    Résumé :

    « Du désert sahélien à la jungle urbaine marseillaise, en quatre jours et trois nuits...
    Un suspense renversant et bouleversant.

    « – Qu'est-ce qui ne va pas, Leyli ? Vous êtes jolie. Vous avez trois jolis enfants. Bamby, Alpha, Tidiane. Vous vous en êtes bien sortie.
    – Ce sont les apparences, tout ça. Du vent. Il nous manque l‘essentiel. Je suis une mauvaise mère. Mes trois enfants sont condamnés. Mon seul espoir est que l'un d'eux, l'un d'eux peut-être, échappe au sortilège.
    Elle ferma les yeux. Il demanda encore :
    – Qui l'a lancé, ce sortilège ?
    – Vous. Moi. La terre entière. Personne n'est innocent
    dans cette affaire. » LES ÉDITEURS


     

    UN LECTEUR :

    « On peut trouver ce titre particulièrement cucul (d'autant que la couverture est plutôt kitsch aussi), et craindre que le reste soit à l'avenant. 
    Il n'en est rien. Ce titre, ce sont les premiers mots de la superbe chanson de Pierre Perret, 'Lili' - histoire d'une jeune femme « qui arrivait des Somalis, dans un bateau plein d'émigrés, qui venaient tous de leur plein gré, vider les poubelles à Paris ». ♪♫
    Et le parcours de Leyli, jolie Malienne imaginée par Bussi, est aussi douloureux que celui de sa 'grande soeur' Lili. Encore plus compliqué, même : la situation ne s'est pas arrangée en quarante ans, la route est longue pour les migrants qui veulent rejoindre l'Europe aujourd'hui. Et rien n'est gagné une fois les frontières franchies.
    Comme d'habitude, Michel Bussi m'a ferrée grâce à ses talents de conteur. Il a l'art de brouiller les pistes, de nous balader dans différents sens du terme et de nous instruire aussi (groupes sanguins, cauris...). Cette intrigue, aussi émouvante que passionnante, est riche d'enseignements sur les difficultés des migrants, des sans-papiers, et nous dévoile des faces obscures des associations humanitaires.
    Scène symbolique jubilatoire pour la mort... Dévoiler le texte masqué
    • Lili, Pierre Perret (1977) - interprétation avec les Ogres de Barback (2008)
    ♪♫ https://www.youtube.com/watch?v=ArrOQYO-IEU « www,babelio.com






    INNOCENCE, roman, récit de Eva IONESCO, 2017, 425 pages, ****

    26/01/2018 11:57

    INNOCENCE, roman, récit de Eva IONESCO, 2017, 425 pages, ****


    IONESCO Eva

    INNOCENCE, roman, 2017, 425 pages, ***

    Roman et récit car le personnage principal porte également le prénom de l'auteure, EVA, dont c'est le premier roman.

    Un retour à l'enfance, à la recherche de souvenirs et de traces de son passage. Une narration d'événements passés à partir de quatre ans par l'auteure car EVA le personnage est trop jeune pour tant de détails précis. Un roman, un monde de femme objet : une enfant qui se maquille dès l'âge de six ans.

    Une mère égoïste, manipulatrice car tout est en fonction de ses besoins à elle. Elle est photographe et prend des photos nues de sa fille dès l' âge de quatre ans afin de payer son mode de vie et ses factures.

    EVA, l'enfant narratrice, est devenue adulte et auteure. Sa mère IRÈNE, sa mère est sa sœur de quatorze ans qui a couché avec son père, elle est tombée enceinte de son père. Elle a été abandonné pendant cinq ans à cause de la honte et la peur du scandale.

    Un roman bouleversant car il est impensable pour nous qu'une mère puisse exploiter ainsi la sexualité de sa petite fille de l'âge de six ans à dix ans afin de pourvoir à son rythme de vie. Un roman dont c'est ardu, pénible de poursuive la lecture. Mais un grand roman tout de même, MAIS UNE EXPÉRIENCE VERTIGINEUSE, DÉMESURÉE.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à consulter.

    « La jeunesse de payait, moi je devais payer de ma personne pour la faire vivre. »

    « Je ne me souviens pas de grand-chose de ma toute petite enfance ... »

    « Dans leurs silences respectifs, je ressens la tristesse de mon père et la jouissance de ma mère. »

    « IRÈNE n'a même pas fermé son corsage, elle est sortie dans la rue presque seins nus... elle éprouvait un plaisir malsain à faire du scandale. »

    « ...écoute-moi bien, tu n'as pas besoin de ton père. »

    «  ..et j'ai posé le soir pour ma mère. Grimée, habillée et nue. »

    « Il a regardé ma mère..elle était seins nus sous une robe de crêpe mitée. »

    « Elle était toujours plus calme et rassérénée, une fois la séance achevée,

    rassasiée par mes pauses aguicheuses et hyper sexuées d'enfant grimée et par mes trouvailles de singesse savante. »

    « EVA, treize ans. Je prenais de l'héroïne en cachette...nous avons braqué le dealer. »

    « --Les vêtements BIBA c'est pour les photos d'abord.--T'es dégueulasse. »

    « M.Georges, un collectionneur belge...il voulait des images : Alice toute nue à la poupée. » EVA a six ans. « 

    POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :

    Résumé :

    « Elle s’appelle Eva, elle est adorable avec ses boucles blondes et ses bras potelés. Une enfant des années 70. Ses parents se séparent très vite. Dès lors, sa mère l’enferme dans un quotidien pervers et éloigne le père par tous les moyens en le traitant de « nazi ». Photographe, elle prend Eva comme modèle érotique dès l’âge de quatre ans, l’oblige à des postures toujours plus suggestives, vend son image à la presse magazine.
    Emportée dans un monde de fêtes, de déguisements et d’expériences limite, entre féerie et cauchemar, la petite fille ne cesse d’espérer et de réclamer l’absent qui seul pourrait la sauver de son calvaire. Mais sa mère, elle-même fruit d’un inceste, maintient l’enfant-objet sous emprise et attendra deux ans avant de lui annoncer la disparition de son père. Enfin, à l’adolescence, le scandale explose.
    Comment survivre parmi les mensonges, aux prises avec une telle mère, dans une société qui tolère le pire ? Une seule voie, pour Eva devenue adulte mais restée une petite fille en manque d’amour : mener l’enquête sur son père, tenter de reconstruire ce qui a été détruit. Une expérience vertigineuse. »LES ÉDITEURS


    UNE LECTRICE :

    « Enfant, Eva jouait à la princesse, elle mettait des costumes, des couronnes pailletées, elle bouclait ses cheveux avec des papillotes. Mais, contrairement aux autres petites filles, elle ne faisait pas ça par jeu. Eva posait, elle posait pour sa mère, nue le plus souvent, aguicheuse malgré son jeune âge. Irène Ionesco, femme torturée, artiste incomprise, enfant de l'adultère, s'est servie de sa fille pour assouvir ses fantasmes indécents, à travers l'objectif de son Nikon F. Jalouse de la beauté de sa fille, elle n'en saisit pas moins le potentiel, en faisant publier des photos d'elle nue dans les magazines à scandale. Eva n'est qu'un objet, une monnaie d'échange, un moyen de gagner de l'argent et d'exprimer le talent caché de sa mère. Eva n'a que six ans, dix ans et sa mère l'entraîne avec elle dans les boîtes de nuit, à la merci d'hommes lubriques, elle traîne dans les milieux artistiques où la décence n'est pas lieu de cité, elle vit dans une chambre de bonne avec sa Mamie, quand Irène se pâme dans son appartement. Au milieu de ce tumulte quotidien, Eva rêve à son père, Nicholas, qu'Irène l'empêche de voir. C'est un espion, elle le sait, il doit avoir une vie palpitante. Elle attend qu'il vienne la chercher, la soustraire à son bourreau de mère, … mais il ne viens pas. 
    Le style est dur, tranchant, sans pitié : c'est une grande enfant qui nous parle, qui nous raconte. Privée de sa jeunesse, Eva Ionesco tente de s'en saisir à travers les phrases. Quand elle se perd dans un élan d'innocenceau gré d'un paragraphe, elle revient bien vite à sa terrible réalité avec une phrase écorchée vivre, témoignant de la vérité crue. Les scènes qu'elle décrivent semblent incompatibles avec l'image de petite fille mignonne qu'on se fait d'elle, qu'elle nous décrit parfois. Les discours rapportés sont d'une rare méchanceté, ses pensées réécrites, absolument sordides. Comment a-t-elle survécu à une telle enfance? Elle ne nous raconte pas ce qu'il s'est passé après ses dix ans, elle passe directement aux recherches sur son père, quand elle a été en âge de les entreprendre. Et pourtant, au détour des pages, on comprend que la drogue a été son refuge pendant un temps, que Simon (Liberati) l'a aidée, ensuite.
    Comment une mère peut-elle traiter ainsi sa fille, être à ce point ignorante des limites de ce qu'on peut infliger à un enfant? Comment peut-elle ne pas différencier sa propre sexualité de celle de son enfant – encore inexistante à l'époque? Au delà du témoignage qu'Eva Ionesco fait sur sa vie, au delà de sa quête pour retrouver son père – finalement secondaire passé un certain point dans le récit, c'est une histoire d'hérédité, c'est l'illustration d'un contexte familial instable depuis plusieurs générations qui rejaillit sur la fillette aux boucles blondes. Est-ce que sa mère aurait été comme ça si elle n'avait pas été le fruit défendu d'une nuit entre sa soeur et mère, Margareth, et son père? Nul ne le saura jamais, mais Eva rappelle souvent cette information au cours de son récit. Est-ce qu'elle cherche à comprendre? Est-ce qu'elle cherche une logique dans ce qui lui est arrivé? Ou peut-être est-ce juste une information parmi d'autres et c'est moi qui comprend de travers.
    Toujours est-il que je retiendrais de cet ouvrage son style si particulier, ses chutes de paragraphes assassines, très belle illustration du décalage entre la vie des autres et la réalité de sa propre vie. Un côté ironique aussi, une cuirasse de second degré. le style rend définitivement justice à ce témoignage, cet exorciste « 

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