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LA MORT NOMADE, roman, polar de Ian MANOOK, 2016, 426 pages, ****
29/01/2018 14:46
MANOOK Ian
LA MORT NOMADE, roman, 2016, 426 pages, ****
YERULDELGGER, commissaire. La Mongolie des nomades.
Dans ce roman on apprend à mieux connaître la Mongolie et surtout sa formation géologique.
La Mongolie perd le contrôle de son pays, de son territoire, de ses richesses minières au profit des multi nationales du monde qui veulent profiter de ses richesses naturelles surtout minières.
Le gouvernement, la police, l'armée, la justice, l'information sont contrôlés par les compagnies minières extrêmement puissantes.
La Russie, la Chine contrôlent tous les besoins des exploités MONGOLS : travail, sexe, logement, etc.
Ils occupent la MONGOLIE comme un locataire son loyer mais ils prennent toutes les richesses du sous-sol sans égards pour le pays occupé, éventré.
Les Minières du monde sont responsables de la décadence des sous-sols et de ses populations de travailleurs.
Une fois de plus l'argent mène le monde par le bout du nez et de la queue.
Le commissaire YERULDELGGER est à la retraite, profite de la vie de solitaire pour se refaire une santé physique et mentale.
À son insu il sera impliqué dans le tsunami financier qui bouleverse son pays.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com. À consulter
« Tu traînes malgré toi ta légende de flic justicier que le pouvoir a puni et celle de moine guerrier du Septième Monastère que le pouvoir craint. »
« Mais tu m'as aimé comme un homme qui en aime une autre. »
« .. la rédemption et que lui définit comme un retour à l'harmonie. »
« On reste toujours ce qu'on a d'abord été. »
« Si tu as peur, ne fais pas, si c'est fait, n'aie plus peur. »
« C'était le visage de l'harmonie, le juste équilibre, le fruit de mille ans de tradition et de sagesse nomades. »
« Posséder, prendre, s'approprier, c'est tout ce qu'ils aiment. Je te parle d'hommes qui possèdent une part de l'Australie, une part du Canada, la moitié de l'Afrique et toute la Mongolie. La Colorado. »
« La Russie. Forcer la tradition à entrer dans le moule du système soviétique. C'est la tradition nomade qu'ils voulaient enterrer... ils ont imposé leurs traditions aux populations conquises.Ils interdisaient la crémation qui est un rite bouddhiste et chamanique. »
« Les Occidentaux se rattachent aux morts, mais nous, nous nous rattachons au monde. Ils sont dans le culte du souvenir, nous dans celui de l'oubli. »
« Parce que la tradition leur désigne ces femmes dont elle isole les yourtes. »
« Le peuple a besoin de légendes pour se donner le courage de la révolte. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE
Résumé :
« Usé par des années de lutte stérile contre le crime, l'incorruptible commissaire Yeruldelgger a quitté la police d'Oulan-Bator. Plantant sa yourte dans les immensités du désert de Gobi, il a décidé de renouer avec les traditions de ses ancêtres. Mais sa retraite sera de courte durée. Deux étranges cavalières vont le plonger bien malgré lui dans une aventure sanglante qui les dépasse tous. Éventrée par les pelleteuses des multinationales, spoliée par les affairistes, ruinée par la corruption, la Mongolie des nomades et des chamanes semble avoir vendu son âme au diable ! Des steppes arides au cœur de Manhattan, du Canada à l'Australie, Manook fait souffler sur le polar un vent plus noir et plus sauvage que jamais. » Les éditeurs
UN LECTEUR :
« Thriller captivant dans une Mongolie où la vie traditionnelle des nomades est menacée par l'exploitation minière.
Un polar dans lequel on trouve un peu de tout : des cadavres dans la steppe, des légendes anciennes et des châtiments à la manière de Gengis Khan, des ramifications de complot à New York et en Australie, des artistes vagabonds et des amours nomades.
Yeruldelgger n'est plus policier, il s'est retiré dans la nature pour méditer. Mais il n'a pas besoin de chercher les ennuis pour qu'ils lui tombent dessus! Bien loin de la capitale et de sa chère Solongo, il se retrouve sans le vouloir au coeur de conflits meurtriers. Entreprises multinationales, corruptions politiques, drames écologiques et populations sacrifiées, le « khan Delgger » aura bien du mal à faire la paix avec lui-même et à affronter les morts qui l'entourent.
Un bon suspens qui conjugue le dépaysement des traditions mongoles et les enjeux de l'industrie et de l'écologie. «
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HOMO DEUS, de Yuval Noah HARARI, 2017, 456 pages
08/02/2018 17:33
HARARI Yuval Noah
HOMO DEUS, une brève histoire de l'avenir, 2017, 456 pages et annexes
J'ai aimé les deux premières parties du livre mais je me suis embourbé avec la troisième partie qui nous prédit un avenir dirigé par les algorithmes des ordinateurs des multinationales comme Facebook, Google et compagnie.
Les algorithmes sont des opérations pour trouver des solutions, régler un problème précis selon des données. L'algorithme prend les bonnes décisions. Les organismes sont des algorithmes. Chaque animal-- y compris Homo sapiens-- est un assemblage d'algorithmes.
Le moi individuel est une illusion. La science prend beaucoup d'importance dans nos vies futures.
Je préfère vivre dans mon présent que de remettre ma vie entre les mains de la science de l'informatique, de l'ordinateur qui me dira quoi faire, quoi éviter, par quoi le remplacer pour vivre mieux pleinement.
« Les choses arrivent simplement, l'une après l'autre. Le monde moderne ne croit pas en un dessein, juste à la cause. La modernité a une devise, c'est « les emmerdes, ça arrive» Rien nous contraint, sauf notre ignorance. »
Ce bouquin est le Choc du Futur du XX1 siècle et annonce que les machines du futur détiendront le savoir et la connaissance. «
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com
Pour en savoir davantage :
LA PRESSE.
LIVRE HOMO DEUS – UNE BRÈVE HISTOIRE DE L’AVENIR
« Sapiens – une brève histoire de l’humanité retraçait l’histoire de l’humanité. Homo deus interroge son avenir. Le nouveau livre de Yuval Noah Harari offre un aperçu vertigineux des rêves et des cauchemars qui façonneront le XXIe siècle.
Homo deus – une brève histoire de l’avenir Yuval Noah Harari Éditions Albin Michel, 2017 456 pages
LIVRE HOMO DEUS – UNE BRÈVE HISTOIRE DE L’AVENIR
LA BOMBE À RETARDEMENT AU LABORATOIRE
Le monde d’aujourd’hui est dominé par le package libéral : individualisme, droits de l’homme, démocratie et marché. Pourtant, la science du XXIe siècle est en train de miner les fondements de l’ordre libéral. […]
Si les libéraux apprécient tant la liberté, c’est qu’ils attribuent aux êtres humains un libre arbitre. Selon le libéralisme, les décisions des électeurs et des clients ne sont ni déterministes ni aléatoires. Les gens subissent bien entendu l’influence de forces extérieures et d’événements relevant du hasard, mais en fin de compte chacun de nous peut brandir la baguette magique de la liberté et décider par soi-même.
C’est la raison pour laquelle le libéralisme accorde tant d’importance aux électeurs et aux clients, et nous invite à suivre notre cœur et ce qui nous fait du bien. C’est notre libre arbitre qui donne du sens à l’univers, et puisque aucune personne extérieure ne saurait savoir ce que vous éprouvez vraiment ni prédire avec certitude votre choix, ne vous fiez pas à un Big Brother pour veiller sur vos intérêts et vos désirs.
L’attribution du libre arbitre aux êtres humains n’est pas un jugement éthique : elle prétend être une description factuelle du monde. Cette soi-disant description factuelle pouvait bien avoir un sens au temps de John Locke, Jean-Jacques Rousseau et Thomas Jefferson, mais elle s’accommode mal des toutes dernières découvertes des sciences de la vie. La contradiction entre libre arbitre et science contemporaine est l’éléphant dans un laboratoire : beaucoup préférèrent ne pas le voir en se penchant sur leurs microscopes ou leur scanner d’IRM1.
Au XVIIIe siècle, Homo sapiens était une mystérieuse boîte noire, dont les rouages internes demeuraient insaisissables.
Dès lors, quand les savants demandaient pourquoi un homme en arrivait à sortir un couteau pour en poignarder un autre à mort, une réponse acceptable consistait à dire : « Parce qu’il a choisi de le faire. Il a usé de son libre arbitre pour choisir le meurtre. Il est donc pleinement responsable de son crime. » Au cours du siècle dernier, les chercheurs ont ouvert la boîte noire de Sapiens : ils ont découvert qu’il n’y avait en lui ni âme, ni libre arbitre, ni « soi » ; uniquement des gènes, des hormones et des neurones obéissant aux mêmes lois physiques et chimiques qui gouvernent le reste de la réalité. Aujourd’hui, quand des chercheurs demandent pourquoi un homme a sorti un couteau et poignardé quelqu’un, répondre « parce qu’il l’a choisi » laisse sur sa faim. Les généticiens et les spécialistes du cerveau offrent une réponse bien plus détaillée : « Il l’a fait en raison de tels ou tels processus biochimiques du cerveau, lesquels reflètent à leur tour des pressions évolutionnistes anciennes, couplées à des mutations aléatoires. »
Les processus cérébraux électrochimiques qui mènent au meurtre sont soit déterministes ou aléatoires, soit un mélange des deux : ils ne sont jamais libres. Par exemple, quand un neurone lance une charge électrique, ce peut être une réaction détermininiste aux stimuli extérieurs ou le résultat d’un événement aléatoire, comme la décomposition spontanée d’un atome radioactif. Aucune de ces options ne laisse la moindre place au libre arbitre. Les décisions prises au terme d’une réaction en chaîne d’événements biochimiques, chacun d’eux étant déterminé par un événement antérieur, ne sont certainement pas libres. Les décisions résultant d’accidents subatomiques aléatoires ne sont pas libres non plus. Et quand les accidents aléatoires se mêlent à des processus déterministes, nous obtenons des issues probabilistes, mais cela n’équivaut pas pour autant à la liberté.
Supposons que nous fabriquions un robot dont l’unité centrale serait reliée à un morceau d’uranium radioactif. Quand il s’agit de choisir entre deux options – mettons appuyer sur le bouton de droite ou de gauche – , le robot compte le nombre d’atomes d’uranium qui se sont décomposés au cours de la minute précédente. Si le nombre est pair, il presse le bouton de droite ; s’il est impair, le bouton de gauche. Nous ne pourrons jamais être certains des actions d’un tel robot. Mais personne ne qualifierait pour autant ce « machin » de « libre » ni ne songerait à lui permettre de participer à des élections démocratiques ou à le juger légalement responsable de ses actions.
Au mieux de nos connaissances scientifiques, déterminisme et aléatoire se sont partagé la totalité du gâteau, sans laisser ne serait-ce qu’une miette à la « liberté ».
De même que le mot « âme », le mot sacré de « liberté » est un terme creux, dépourvu de tout sens discernable. Le libre arbitre n’existe que dans les histoires imaginaires que les hommes ont inventées. […]
Si tout cela peut paraître terriblement compliqué, il est étonnamment facile de tester cette idée. La prochaine fois qu’une pensée vous traverse l’esprit, prenez le temps de vous demander : « Pourquoi cette pensée-là ? Ai-je décidé voici une minute d’y penser et de penser précisément à cela ? Ou a-t-elle surgi sans orientation ni autorisation de ma part ? Si je suis bel et bien le maître de mes pensées et de mes décisions, puis-je décider de ne penser à rien au cours des soixante prochaines secondes ? » Essayez donc, vous verrez bien. »
http://plus.lapresse.ca/
UN LECTEUR :
« Dans son précédent bouquin Sapiens : Une brève histoire de l'humanité j'ai appris que l'homme a évolué en construisant des mythes unificateurs de groupes pour construire des civilisations et inventé la société. Homo Deus Une brève histoire de l'avenir de Yuval Noah Harari nous raconte sa vision de l'homme du futur, une élite d'hommes améliorés brisant la chaine du Je au profit du Collectif. L'auteur nous met en garde de l'entrée de l'intelligence artificielle dans nos vies et de l'internet tout objets qui peut rendre l'homme obsolète dans un futur proche. Dans ce bouquin l'âme et la conscience disparait au profit d'algorithmes biochimique . Ce bouquin est le Choc du Futur du XX1 siècles et annonce que les machines du futur détiendront le savoir et la connaissance. « www.babelio.com
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PLAIDOYER POUR LES ANIMAUX, vers une bienveillance pour tous,de Matthieu RICARD, 2014, 307 pages, notes et bibliographie ****
11/02/2018 16:33
RICARD Matthieu
PLAIDOYER POUR LES ANIMAUX, vers une bienveillance pour tous, 2014, 307 pages, notes, bibliographie.
Ce livre lève le voile sur les droits des animaux et les devoirs des hommes envers les animaux peu importe les espèces. Le droit de l'animal à poursuivre sa vie et exprime de fait la volonté de se voir reconnaître un droit de vivre. Tout être vivant a le droit de vivre et de ne pas être victime de souffrances imposées par autrui. La douleur est douleur, qu'elle soit infligée à un homme ou à un animal. Ce livre est un appel à la raison et la bonté humaine.
Spécisme, ce terme désigne l'attitude consistant à refuser indûment le respect de la vie,de la dignité et des besoins des animaux appartenant à d'autres espèces qu'à l'espèce humaine.
Certains prétendent que les animaux ne souffrent pas, ou du moins pas comme nous.
Les animaux occupent une place démesurée dans la chaîne alimentaire et consomment 70% des céréales de notre planète, 60% des terres disponibles dans le monde sont consacrées
à l'élevage. L'élevage à lui seul consomme 45% de toute l'eau destinée à la production d'aliments.
En réduisant la consommation de viande, on pourrait éviter 14% des décès humains dans le monde.
L'élevage contribue à 14,5% des émissions de gaz à effet de serre liées aux activités humaines, en 2e position après les bâtiments et avant les transports.
Pour produire 1 kilo de viande, il faut utiliser 10 k d'aliments qui pourraient nourrir les populations des pays pauvres qui les produisent.
Près des deux-tiers, 60%, de toutes les terres disponibles pour la culture sont pour l'élevage,30% pour les pâturages et 30% pour produire les aliments des animaux d'élevage.
L'élevage est responsable de 70% de la déforestation actuelle, 80% du du déboisement de
l'AMAZONIE est provoquée par l'augmentation du nombre de bovins.
30% de toutes les espèces animales auront disparus de la planète d'ici à 2050.
Une réflexion profonde sur l'élevage et la consommation planétaire de la viande car la viande des pays riches coûte cher aux pays pauvres.
L'équation est simple : 1 hectare de terre peut nourrir 50 végétaliens ou 2 carnivores.
« Les animaux sont mes amis et je ne mange pas mes amis.George Bernard Shaw. »
Selon un éleveur : Je ne suis pas l'ami de mes bêtes. Je les élèves pour les tuer. »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à consulter
Pour en savoir davantage :
Résumé :
« Dans la lignée de Plaidoyer pour l’altruisme, Matthieu Ricard invite à étendre notre bienveillance à l’ensemble des êtres sensibles. Dans l’intérêt des animaux, mais aussi des hommes.
Nous tuons chaque année 60 milliards d’animaux terrestres et 1 000 milliards d’animaux marins pour notre consommation. Un massacre inégalé dans l’histoire de l’Humanité qui pose un défi éthique majeur et nuit à nos sociétés : cette surconsommation aggrave la faim dans le monde, provoque des déséquilibres écologiques, est mauvaise pour notre santé.
En plus de l’alimentation, nous instrumentalisons aussi les animaux pour des raisons purement vénales (trafic de la faune sauvage), pour la recherche scientifique ou par simple divertissement (corridas, cirques, zoos).
Et si le temps était venu de les considérer non plus comme des êtres inférieurs mais comme nos « concitoyens » sur cette terre ?
Nous vivons dans un monde interdépendant où le sort de chaque être, quel qu’il soit, est intimement lié à celui des autres. Il ne s’agit pas de s’occuper que des animaux mais aussi des animaux.
Cet essai lumineux met à la portée de tous les connaissances actuelles sur les animaux, et sur la façon dont nous les traitons. Une invitation à changer nos comportements et nos mentalités. »
Les éditeurs
Un lecteur :
« Matthieu Ricard est un moine bouddhiste mais aussi un éminent biologiste et un intellectuel avisé. Avec son Plaidoyer pour les animaux il ne nous fait pas la morale, il expose les connaissances riches et variées qui concernent le monde animal. Il va piocher dans ce que la littérature a fait de mieux pour nous montrer ce que nous ne voulons pas voir ou nous avouer. Pourtant, la lecture de ce livre est une libération parce que vivre en sachant, c'est pouvoir décider, c'est pouvoir être libre. A partir de sources scientifique, philosophique, biologique, éthologique... sans oublier des écrivains tels Milan Kundera, Mickael Cotzee, Marguerite Yourcenar pour ne citer qu'eux, il déroule son argumentaire implacable, indiscutable.
Son propos est simple et preuves à l'appui (18 pages de sources les plus reconnues), il dit qu'aujourd'hui nous savons !. Nous savons que l'élevage industriel est la deuxième cause du réchauffement climatique, qu'il épuise les ressources en eau douce, que l'alimentation carnée est un facteur négatif pour la santé humaine, que la surconsommation de viande aggrave la faim dans le monde, que les animaux ressentent douleurs et émotions, qu'au cours de son histoire l'homme s'est nourri, pendant 99% du temps , de cueillette et très peu de chasse et que nous massacrons au terme de souffrances terribles 60 milliards d'animaux terrestres et 1000 milliards d'animaux marins or - et c'est là où le bât blesse – nous n'en avons pas besoin !
Loin de faire du sentimentalisme ou du sensationnalisme, il égrène les données qui sont parfois aberrantes comme le fait qu'1/4 de la production mondiale de poissons est transformée en farine pour l'alimentation des bovins ; que les animaux destinés à l'alimentation humaine sont massivement traités aux antibiotiques avant l'apparition de maladies ( (ces mêmes antibiotiques seront ingérés par nous via la viande) ; que lors de la famine en Éthiopie le pays continuait d'exporter des céréales vers la Grande Bretagne pour la nourriture des bovins,…
Le chapitre sur l'élevage intensif est terrifiant par les douleurs et supplices qui sont infligés aux bêtes dans les abattoirs (15% sont découpés vivants car les machines à étourdir ont une marge de dysfonctionnement !) et par l'indifférence des bourreaux et la nôtre. A la suite de cet exposé difficile, Matthieu Ricard nous rappelle le « continuum du vivant » et expose combien l'animal est doué, joueur, solidaire, en un mot intelligent. Les porcs figurent parmi les animaux d'abattoir les plus proches de l'homme et pourtant … ! Parmi les dizaines d'exemple, on redécouvre Washoe cette femelle chimpanzé à laquelle les primatologues avaient appris à communiquer par signes et qui après une séparation de fils adoptif lui dit « Venir embrasser. Vite ! ». Chasse, trafic de la faune sauvage, dressage et violence contre les animaux pour notre propre divertissement (corrida, cirque, delphinarium…) l'homme soumet le monde animal au risque de perdre son humanité.
En nous imposant de nous réinterroger sur notre place dans le vivant, sur notre rôle sur cette planète Matthieu Ricard fait une oeuvre de salubrité morale et physique. « www.babelio.c
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LA FILLE QUI AVAIT BU LA LUNE, de Kelly, BARNHILL, 2017, 384 pages, ****
16/02/2018 15:21
BARNHILL Kelly
LA FILLE QUI AVAIT BU LA LUNE, roman, 2017, 384 pages, ****
Un roman, un conte, une histoire de sorcières, des bonnes et des méchantes. Un monde fantastique qui nous transporte vers l'enfant intérieur en chacun de nous. Ce roman est pour une clientèle de littérature jeunesse. Mais la magie a une place en chacun de nous et c'est avec un immense plaisir que j'ai dévoré ce livre qui m'a propulsé dans un monde de magie, de personnages imaginaires qui n'existent que dans nos rêves d'enfants.
LUNA, le personnage principal de cette histoire est une jeune fille singulière et aimante qui ignorait tout des pouvoirs cachés qu'elle avait en elle par hérédité.
« Et le monde, la Bête et le Marécage étaient faits d'une seule et même substance, et liés par l'amour infini. »
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
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« Où l'on raconte une histoire. Oui. Il y a une sorcière dans les bois. Depuis toujours.
« Personne ne sait pourquoi elle veut des enfants, ni pourquoi elle insiste toujours pour que ce soit le plus jeune d'entre nous. Elle se nommait XAN. Et elle était la Sorcière. »
« XAN. Elle a levé la main pour récolter le clair d'étoiles, et t'a donné par erreur du clair de lune. Et c'est ainsi que tu fus enchantée, ma chérie. C'est de là que provient ta magie...et à présent la lune en toi est pleine. »
« Enchanter un enfant, c'est mettre une épée entre les mains d'un bambin—tant de puissance, et si peu de raison. Et c'était vrai. Les enfants magiques étaient dangereux. Ton nom sera LUNA. »
« Le dragonnet, se cacha derrière le rideau de cheveux crêpelés de la vieille femme. Tu es et seras un géant sur cette douce terre. Ne l'oublie jamais. »
« La magie ne doit jamais servir à influencer la volonté d'autrui. »
« Les étincelles étaient bleus et argent, argent et bleus. C'est la magie de LUNA, 5 ans. »
« Je mens pour protéger. »
« Il n'y a pas de limite à ce qu'un cœur peut porter. »
« Certains d'entre nous, dit XAN, choisissent l'amour plutôt que le pouvoir. En fait, la plupart d'entre nous. »
« Mon amour ne se divise pas. Il se multiplie. »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
Résumé :
« Chaque année, les habitants du Protectorat abandonnent un bébé en sacrifice à la redoutée sorcière des bois. Ils espèrent ainsi détourner sa colère de leur ville prospère.
Chaque année, Xan, la sorcière des bois, se voit contrainte de sauver un bébé que les fous du Protectorat abandonnent sans qu’elle ait jamais compris pourquoi. Elle s’emploie à faire adopter ces enfants par des familles accueillantes dans les royaumes voisins. Mais cette année, le bébé en question est différent des autres : la petite a un lien étrange avec la lune et un potentiel magique sans précédent. Contre son gré, Xan se voit obligée de la ramener chez elle et de persuader ses amis réticents d’élever cette enfant pas comme les autres. Ils la baptiseront Luna et ne tarderont pas à en devenir gâteux. Xan a trouvé comment contenir la magie qui grandit à l’intérieur de la petite, mais bientôt approche son treizième anniversaire, et ses pouvoirs vont se révéler… » LES ÉDITEURS
« La fille qui avait bu la lune est aussi passionnant et profond que les grands classiques PETER PAN et LE MAGICIEN D'OZ. »
UN LECTEUR :
« Luna a été recueillie par une sorcière alors qu'elle avait été abandonnée par les villageois, le dernier enfant de l'année devant être laissé à la forêt.
Mais au moment de son périple la lune était pleine et une forte dose de magie habite maintenant l'enfant ce qui la rend potentiellement très dangereuse.
Heureuse auprès de la vielle dame elle a aussi comme compagnon un minsucule dragon d'une grande naïveté et gentillesse ainsi qu'un imposant et sage monstre des marais.
Les deux mondes cohabitent jusqu'à ce que le destin se charge de les confronter...
Un beau conte en forme de récit initiatique. Il évoque les pouvoirs de chacun mais aussi la force de la volonté. L'esprit est très positif et la nature fait partie intégrante de l'histoire.
Les personnages sont assez nombreux et la trame riche pour proposer ce livre d'aventure aux bons lecteurs de primaire et aux collégiens.. .A découvrir ! « www.babelio.com
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MA MÈRE AVAIT RAISON, d'Alexandre JARDIN, 2017, 214 pages, ****.5
17/02/2018 16:08
JARDIN Alexandre
MA MÈRE AVAIT RAISON, roman, 2017, 214 pages, ****.5
Un roman qui ressemble vraiment à un récit. J'ai immédiatement aimé sa mère ou plutôt la femme libre, libérée qui fonce dans la vie en ligne droite sans se préoccuper des autres même de son mari, de ses enfants, de ses amis et amants.
Elle est telle quelle avec tout le monde. Elle ne fait aucune concession, c'est à prendre ou à laisser. Elle n'est ni autoritaire ni dominante, elle est seulement elle-même en famille, en société, avec toutes les relations humaines de sa vie.
Cette femme reste seule libre de sa vie, de ses actes.
Son fils dit d'elle : « Ta vie endiablée, excessive et abondante de tout, furieuse d'honnêteté.
Une dangerosité bienfaisante. La force d'être, d'un courage féroce. Ta folie fut aussi une sagesse.
« En amour , je veux vivre un chef d'oeuvre, sinon rien. » La plus libre des femmes. Le sexe libre, la luxure. « La fidélité n' pas cours avec moi.
Un roman touchant, un personnage touchant, inattaquable.
Un roman d'une écriture profonde et raffinée.
Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
www.livresentete.vip-blog.com, à visiter.
« Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir. »
« Dans le mouvement de la vie, chacun évite le mur de ses peurs. »
« S'élancer dans les gouffres permet à nos ailes de pousser. »
« FANOU. Sa mère. Combien de versions de toi as-tu osé essayer? Autoriser les autres à être eux-mêmes. »
« Fils. Être au maximum de ma possibilité d'être. FANOU. Tu hais les demis-vivants, les biaiseux et les ose-petit. »
« Lui. Jamais je t'ai vu envisager d'être dominée. Tu te contentes d'exister sans justification.L'intransigeance. La rigueur. Il faut avoir le courage de vivre. Le goût farouche de l'intrépidité. Le vrai courage d'être soi »
« La vérité réside toujours dans le roman que l'on se raconte pour arriver à vivre. Le vrai réel, c'est l'histoire qui nous constitue, pas les faits. S'interroger, c'est accoucher de soi.»
« L'incohérence superbe, c'est la vie même. »
« OSER ÊTRE SOI DEMEURE LE PLUS GRAND DÉFI. L'OCCASION D'ÊTRE VRAI. »
« De la liberté dangereuse. Je suis ainsi. »
« Protéger un être c'est le sous-estimer. »
« L'infini est ta mesure, l'absolu ton oxygène. »
« FANOU. Un amour où l'on est absolument vrai, très violent et très tendre, animal et spirituel, à la fois fidèle et infidèle, triste et gai. Le tout dans la légèreté, la spontanéité. Un amour parfait animal et vivifiant...cette perfection morale, sexuelle et affective : un amour inconditionnel. Tel que ça doit être. »
« Qui suis-je pour douter d'eux? »
POUR EN SAVOIR DAVANTAGE :
« Ce roman vrai est la pierre d’angle de la grande saga des Jardin. Après le portrait du père merveilleux (Le Zubial), du sombre grand-père (Des gens très bien), du clan bizarre et fantasque (Le roman des Jardin), voici l’histoire de la mère d’Alexandre. On y découvre une femme hors norme, qui ose tout, et qui s’impose comme l’antidote absolu de notre siècle timoré.
Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions – elle est le roman-même.
Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la magicienne, hélas, n’est pas éternelle.
Certaines femmes, pourtant, ne devraient jamais mourir. »
https://www.grasset.fr/ma-mere-avait-raison
Résumé :
« Sans le doute le livre le plus drôle et le plus déchirant d’Alexandre Jardin. Celui caché derrière tous ceux qu’il a déjà consacrés à sa famille; celui qui révèle la pièce maitresse : sa mère.
Après le clan bizarre et merveilleux ( Le roman des Jardin ), le grand-père sombre ( Des gens très bien ), le père fantasque qui ignorait la peur ( Le Zubial ), voici le portrait d’une femme qui s’autorisa à être entièrement elle-même. Car la mère d’Alexandre Jardin est le contraire de notre époque éprise de règles, de politiquement correct, de précautions : c’est l’antidote absolu de notre siècle timoré. Elle ose tout.
Le monde la jugera, aimera son courage, la détestera, l’enviera, l’imitera, en rira, en parlera. Elle est dans les yeux de son fils l’héroïne-née, la tisseuse d’aventures, l’inspiratrice des hommes, la source jaillissante de mille questions, elle est le roman même. Un roman qui questionne, affole, vivifie et rejoint la joie du fils. Mais la touche de chagrin l’emporte au début comme à la fin car la magicienne n’est pas éternelle. Alexandre Jardin nous livre le texte qu’il aurait écrit après sa mort, en forme d’adieu.
Certaines femmes ne devraient pas mourir.
Par ce livre écrit en totale liberté, sa légende survivra. » www.babelio.com
UNE LECTRICE : ****.5
«J 'ai toujours beaucoup apprécié les romans d'Alexandre Jardin.
J'ai toujours aimé sa fantaisie dans l'écriture et "l'anti-conformisme" de ses histoires. Il m'a donné une vision de la vie de couple et de la vie tout court, plus originale, vivante et pétillante.
Je comprends un peu mieux ce que l'héritage familiale et notamment ici l'héritage maternelle lui a transmis et dans quel environnement il s'est construit.
C'est l'histoire...
D'un homme qui fait une magnifique déclaration d'amour à sa mère. Une femme hors norme qui a toujours assumé ce qu'elle était ainsi que ses choix, même si cela pouvait choquer.
Son leitmotiv était de vivre pleinement et non pas à pas à moitié, d'avancer et d'être soit même, sans se soucier de ce que l'on pouvait en penser.
Elle a fait faire des choses insensées à ses enfants, que certains diraient indigne d'une mère mais leur a apporté un regard magique sur la vie. Elle n'a pas toujours été une mère parfaite mais ce n'est vraiment pas ce que son fils retient.
A l'aube de ses 80 ans, notre auteur qui n'arrive pas à envisager son départ, qu'il sait pourtant inéluctable lui rend un superbe hommage.
Un très beau lire et à offrir à toutes ces personnes qui hésitent à se lancer dans leur vie, qui se laissent mourir à petit feu dans un quotidien qui ne leur convient pas et qui rêvent d'autre chose. Nous sommes maîtres de notre vie quoi que l'on en dise.
Et vive la légèreté, la fantaisie et la folie... » www.babelio..comm..
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