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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    LE TOUR DU MONDE DU ROI ZIBELINE, roman de Jean-Christophe RUFIN, 2017, 361 pages

    06/11/2017 19:53

    LE TOUR DU MONDE DU ROI ZIBELINE, roman de Jean-Christophe RUFIN, 2017, 361 pages


    RUFIN Jean-Christophe
     
    LE TOUR DU MONDE DU ROI ZIBELINE, roman, 2017, 361 pages
     
    Un roman, un récit, l'histoire inattaquable d'un explorateur du XV111e siècle: Maurice Auguste BENJOWSKI, 1746-1786, fut longtemps l'aventurier et voyageur le plus célèbre du XV111e siècle. Ses Mémoires,écrits en français, ont rencontré un succès immense sous les Éditions Phébus, en français.  
    Hongrois et baron il fait le tour du monde en même  temps qu'il vit ses exploits. De la Hongrie, il parcourt la France, la Russie, la Sibérie,l'Extrême-Orient et finit sa vie à Madagascar comme roi.
    Un livre remarquable, des personnages dont Benjamin FRANKLIN, AUGUSTE et sa femme APHANASIE, tous épris de liberté.
    Avec l'écriture raffinée d'un historien qu'est RUFIN, ce roman est un must, un inlassable, un livre à ne pas manquer.
    Sous la plume de Jean-Christophe RUFIN, cette histoire authentique prend l'ampleur et le charme d'un conte oriental, comme le XV111e siècle les aimait tant. 
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com
     
    "Benjamin FRANKLIN, le visage contracté par la douleur, se tenait debout derrière sa chaise, les mains agrippées au dossier de bois, et il regardait méchamment la porte.
    "BACHELET. La Providence n'existe pas! Il ne faut jamais se livrer à des forces prétendument supérieures Il appartient à l'homme de prendre en main son destin et nul ne saurait le faire à sa place."  
    "L'âme humaine est ainsi faite qu'elle prête volontiers  des propriétés maléfiques à ce qu'elle déteste."  
    "Tout notre esprit procède à nos sens." 
    "Il faut forcer les hommes à être libres."Jean-Jacques Rousseau
    "L'étonnant paradoxe de l'infini sibérien. C'est le lieu le plus primitif qui soit. La nature n'y connaît aucune limite, n'y subit aucun outrage. La terre n'a plus d'âge: la Création date d'hier. Rien n'a changé depuis la Genèse."
    "Le comte AUGUSTE  au KAMTCHATKA. sa femme APHANASAIE DE NILOV. Ma mère était la fille d'un Suédois exilé en Sibérie. Père Russe"
    "AUGUSTE.Il était aussi libre, lui le captif, que son père, son geôlier, était esclave de son ambition, comme de ses peurs."   
    "Je compris à cet instant qu'il existait au sein de ce groupe autant de courage que de trahison, d'espoir de liberté comme de résignation à la servitude.Et que j'allais devoir  répondre à tout, sans savoir de quel côté viendraient les coups. Au  total, nous étions quatre-vingt-seize à nous être embarqués dans ce vaisseau."
     
    Pour en savoir davantage:   
    Résumé :
    «– Mes amis, s'écria Benjamin Franklin, permettez-moi de dire que, pour le moment, votre affaire est strictement incompréhensible. 
    – Nous ne demandons qu'à vous l'expliquer, dit Auguste. Et d'ailleurs nous avons traversé l'Atlantique pour cela. 
    – Eh bien, allez-y. 
    – C'est que c'est une longue histoire. 
    – Une très longue histoire, renchérit Aphanasie, sa jeune épouse que Franklin ne quittait plus des yeux. 
    – Elle traverse de nombreux pays, elle met en scène des drames et des passions violentes, elle se déroule chez des peuples lointains dont les cultures et les langues sont différentes de tout ce que l 'on connaît en Europe... 
    – Qu'à cela ne tienne! Au contraire, vous mettez mon intérêt à son comble...» 
     
    Comment un jeune noble né en Europe centrale, contemporain de Voltaire et de Casanova, va se retrouver en Sibérie puis en Chine, pour devenir finalement roi de Madagascar... 
    Un roman vif, fougueux, enthousiasmant par l'auteur de Rouge Brésil (prix Goncourt 2001) et du Grand Cœur.
    Sous la plume de Jean-Christophe RUFIN, cette histoire authentique prend l'ampleur et le charme d'un conte oriental, comme le XV!!!e siècle les aimait tant. 
     
    Un lecteur:
    "Jean-Christophe Ruffin renoue avec ce nouvel ouvrage avec le roman historique et le récit d'aventures comme dans Rouge Brésil ,et  quel bonheur pour le lecteur !
    Le lecteur est, de prime abord,  surpris car il se trouve nez à nez avec Benjamin Franklin : devenu vieux et impotent : un tantinet grincheux, celui-ci reçoit la visite d'un couple venu demander son soutien , et retrace , pour se faire , leurs périlleuses aventures en les racontant à tour de rôle au vieil homme, y passant des jours entiers tels des contes des mille et une nuits ...
    Le baron Maurice Auguste Benjowsky  né en Hongrie au XVIII ème siècle, a reçu une éducation ouverte sur l'esprit des Lumières, par un précepteur français qui lui fait aimer Voltaire et Diderot, un enseignement qui va guider le sens de ses actions et de ses passions .
    Chassé de Hongrie, il se bat avec l'armée polonaise et est alors capturé par les russes puis déporté en Sibérie au Kamchatka .Là-bas il fait la connaissance d'Aphanasie , la fille du gouverneur qui tombe amoureuse de notre héros et s'enfuit avec lui et une partie des bagnards  à bord d'un bateau .
    Commence alors une incroyable odyssée , les menant de l'Alaska au Japon, puis  à Macao .
    Finalement , ils débarquent en France à la cour du Roi Louis XV qui donne mission au Baron Benjowsky, encombrant pour la France,  de créer une colonie à Madagascar dont il deviendra roi après avoir soutenu les tribus contre le royaume de France au idées colonisatrices  .
    Cet homme, grand aventurier a réellement existé , mais persistent de nombreuses incertitudes quant à sa vie, ce qui permet à l'écrivain de présenter un personnage lumineux, aux idées évoluées, et à travers des aventures rocambolesques, de faire transparaitre des parallèles avec notre monde actuel , l'immigration, la soif toujours actuelle de conquêtes, la mondialisation et le rapport entre individus, peuples et cultures .
    L'introduction du double récit avec une voix féminine , celle d'Aphanasie qui en suivant Benjowsky s'oppose au destin programmé par ses parents apporte également une touche de modernité et de féminisme même si j'ai trouvé cette partie parfois mièvre .
    La rencontre avec un des fondateurs de la déclaration universelle des droits de l'homme et grand pourfendeur de l'esclavagisme , Benjamin Franklin est un épisode véridique et astucieusement mis en scène !
    Je conseille aux lecteurs de consulter les cartes mis en fin d'ouvrage figurant les voyages de Benjowsky , ce qui aide grandement à la compréhension des étapes ."
    www.babelio.com
     





    À L'HEURE DU LOUP, récit,de Pierre MORENCY, 2002, 227 pages, Boréal, Québec

    10/11/2017 16:15

    À L'HEURE DU LOUP, récit,de Pierre MORENCY, 2002, 227 pages, Boréal, Québec


    MORENCY Pierre

    À L'HEURE DU LOUP, carnet, Boréal, 2002, 227 pages

    Parfois récit, parfois poème ce livre d'une écriture touchante, pénétrante par ses mots, ses images, ses états d'âme qui se propagent directement à nos sens, éveille notre sensibilité face à la nature.

    Lors d'expéditions dans le Grand Nord, en randonnée, ce livre se veut un carnet de réflexions spontanées qui analyse et répond à la fois à des questions d'ordre existentielle parfois avec des mots inventés, des mots qui cherchent leur affinité, un sens à leur existence.

    Un livre qui porte à réfléchir, à donner une sens à la vie, à la beauté de la nature peu importe l'endroit où nous sommes. Un carnet qui nous fait découvrir les beautés naturelles du Nord du Québec.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « TROM est un homme qui essaie de réfléchir au sens de la vie. Il va vers une conscience de sa place dans le monde. TROM est devenu avec les années—surtout depuis qu'il est entré dans l'heure du loup--­animé d'un fort quant-à soi à l'égard des faciles amitiés.Il évalue les êtres, jauge leur degré de maturité, se demande s'ils possèdent un équilibre entre ferveur et jugement, entre fraîcheur et audace, bonté et assurance.»

    «  Se connaître soi-même et par là s'approcher des autres, n'est-ce pas le seul paradis? »

    « Le monde ne se révèle bien qu'à ceux qui savent revivifier leurs sens, qu'à ceux qui ont appris à renaître toujours neufs, en chaque moment de la vie éveillée. »

    « Toujours je serai ce qui unit, ce qui monte et qui accueille. »

     

    Pour en savoir davantage :

     

    CE QU'EN DIT LE LIBRAIRE :

     

    « Dans À l’heure du loup, Pierre Morency met en scène toute une galerie de personnages. Le poète Lauréat Pick, le biologiste Scotteen, le cinéaste Duve, et surtout un homme qui porte le nom sonore et étonnant de Trom.

    Trom, où s’inscrit, à rebours, la destination ultime de chacune de nos existences. Trom observe, écoute, dessine, voyage. Il parle de l’éblouissement toujours renouvelé que provoque l’apparition d’un oiseau, de la lumière de la terre de Baffin, de la sensation sous le pied de l’argile qui n’a jamais été foulée. Ce qui distingue la parole de Trom, c’est l’art de cerner à l’aide des mots les plus simples ce qui fait l’essence même de notre vie. »

    http://www.editionsboreal.qc.ca/catalogue/livres/heure-loup






    LE JOUR D'AVANT, roman **** de Sorj CHALANDON, 2017, 325 pages

    13/11/2017 20:53

    LE JOUR D'AVANT, roman **** de Sorj CHALANDON, 2017, 325 pages


    CHALANDON Sorj

    LE JOUR D'AVANT, roman, 2017, 325 pages, ****

    Un roman impressionnant autant par le style d'écriture de l'auteur que par l'intrigue du roman, un drame qui se passe dans une mine de charbon, donc à la mémoire des 42 mineurs morts à la fosse Saint-André de Liévin-Lens, le 27 décembre 1974.

    Un roman d'une écriture inattendue, déconcertante pour un accident dramatique historique, grâce à la maîtrise de l'écriture brillante de l'auteur.

     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « JOSEPH, mon frère a crié : --C'est comme ça la vie! Jamais je n'avais été aussi fier. »

    « J'avais serré la main de mon frère dans l'obscurité. Je me souviens.Ces cris du coeur ressemblaient à mes terreurs de nuit. »

    « Et comme tous les gars d'ici, la mine a fini par le dévorer. »

    « LE PEUPLE DU FOND DE LA TERRE. »

    « Elle se gavait d'hommes, la mine. Elle avait faim de nous. »

    « Sa mère. Michel S'il te plaît, ne fais jamais d'enfant. C'est trop de souffrance. »

    Son frère JOSEPH, JOJO, décédé. Son lever à 4h30, il a repris. Partir dans la nuit, descendre dans des cages en fer comme un troupeau d'animaux, creuser la roche des heureux, couché dans un boyau, les bras levés, les oreilles brisées, sans masque, sans lunettes, sans aucune protection, sans rien qui fait la dignité de l'homme. »

    « Tu veux savoir la vérité?--Il a été assassiné, ton frère! Il est mort dans la mine à cause du grisou. Ça n'existe pas la fatalité. Les patrons appellent ça le profit. LE CULTE DU RENDEMENT. Même le ventilation était défectueuse. Les victimes étaient mortes asphyxiées. »

    « Oui , la fosse 3 bis était dangereuse. 42 mineurs envoyés à la mort.La compagnie des mines de Lens. pour les 42 mors a payé 10 000 francs.Une ligne dans un bilan comptable. »

    « SI ON FAIT TROP DE SÉCURITÉ, ON NE FAIT PAS DE RENDEMENT. »

    « Les hommes ne savent plus que faire pousser des briques. » Quarante ans à attendre que la peur change de camp. Et la détresse, la tristesse, la misère, le deuil. »

    « Il peut admettre les circonstances de la mort de son frère et être persuadé que la mine en est la cause. »

     

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :

    « Venge-nous de la mine », avait écrit mon père. Ses derniers mots. Et je le lui ai promis, poings levés au ciel après sa disparition brutale. J’allais venger mon frère, mort en ouvrier. Venger mon père, parti en paysan. Venger ma mère, esseulée à jamais. J’allais punir les Houillères, et tous ces salauds qui n’avaient jamais payé pour leurs crimes. Les éditeurs

    Une lectrice :

    « Jusqu'où peut-on s'arranger avec la vérité ?
    Jusqu'où peut-on vivre dans la culpabilité ? Ce sont les deux interrogations qu'il me reste après la lecture de ce foudroyant roman de Sorj Chalandon qui démontre, une fois encore, comment mêler réalité et fiction pour asseoir son humanité et sa sensibilité. C'est tellement plus qu'un coup de coeur !
    Jojo Flavent et son petit frère Michel s'entendent comme larrons en foire. Jojo rêve de devenir pilote de course comme son idole Steve McQueen dans le film « le Mans ».

    Il sera mineur. Métier éprouvant, dangereux, où l'on ne retrouve jamais vraiment la couleur de sa peau tant la poussière de charbon s'incruste dans les pores, dans les yeux, sous les ongles. La mort rôde souvent, la silicose toujours. 
    Le 27 décembre 1974, à la fosse Saint-Amé de Liévin-Lens (Nord-Pas-de-Calais) un coup de grisou tue 42 mineurs et laisse des familles dévastées par le chagrin et la colère. Les veuves doivent rembourser au patron le prix des vêtements et des godillots détruits par l'incendie ! « Un jour un madrier s'écroule. le lendemain un bloc se détache. Une galerie s'affaisse. Un wagonnet s'emballe. Un câble cède. Une lampe explose. Ce ne sont pas des catastrophes, seulement des accidents dont on ne parle pas. C'est lorsque la mine les tue qu'on se souvient qu'il y avait des mineurs ». 


    40 ans plus tard, Michel Flavent n'a pas oublié. Il tente de combattre le mépris des autres, jusqu'à l'obsession. Depuis la catastrophe, il achète sur les brocantes ou sur Internet des habits de mineur, un casque en cuir bouilli, une lampe, garde le savon et le miroir de Jojo, découpe tous les articles de presse, les photos, les documents de commémoration. Tout et ses pensées sont contenus dans des carnets qu'il stocke dans un garage qui devient le mausolée de son frère, un lieu de secret et de respect. La perte du frère, le suicide de désespoir du père, le chagrin mortel de la mère. 
    Devenu chauffeur routier, il sillonne l'Europe aux commandes d'un poids lourd bâché d'une immense photo de Steve McQueen. A la mort de son épouse, il décide de quitter Paris et de retourner dans les corons. Il veut se venger, comme son père le lui a demandé. Mais comment retrouver le responsable du drame ? Les houillères sont fermées depuis longtemps, beaucoup d'anciens sont morts. Reste un café où, peut-être…
    Le talent de Sorj Chalandon, toujours inspiré par du vécu, passe par la sidération tant les soubresauts sont inattendus, palpitants, dignes d'un excellent scénario de film dont le Steve McQueen d'emprunt tient la vedette. Ne manquez pas de découvrir le réquisitoire terrible de l'avocat général et la plaidoirie sobre et poignante de la défense. Car, un nouveau drame se joue tout aussi humain et bouleversant.
    La catastrophe de Liévin-Lens de 1974 m'a immanquablement fait penser au drame du Bois du Cazier à Marcinelle (Belgique) en août 1956. 262 morts de douze nationalités dont une grande majorité d'Italiens. Je me souviens que des collectes étaient faites dans nos écoles et que nos institutrices nous avaient invitées à faire des élocutions sur la mine. Souvenir ravivé de ce désastre humain.
    Ce livre est un magnifique hommage à cette région du bassin minier, désormais désaffecté depuis la fin du XXe siècle, mais dont l'intérêt patrimonial et historique a été reconnu par l'Unesco au début de ce XXIe siècle.

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    ZOULEIKHA OUVRE LES YEUX, roman de Gouzel IAKHINA,2017, 456 pages, ****

    19/11/2017 17:08

    ZOULEIKHA OUVRE LES YEUX, roman de Gouzel IAKHINA,2017, 456 pages, ****


    IAKHINA Gouzel

    ZOULEIKHA OUVRE LES YEUX, 2017, 454 pages,

    L'aventure de ZOULEIKHA se passe en 1930 au TATARSTAN, en RUSSIE. Elle est d'origine Tatar et parle à peine le Russe qui est langue du dominant à l'époque de STALINE.

    On entre de plein pied dans une autre époque, une autre culture, un autre monde. Nous allons revivre l'évolution d'une société naissante, la SIBÉRIE, L'HISTOIRE ANCIENNE DE LA SIBÉRIE SOVIÉTIQUE NORDIQUE.

    SIMROUK, dans la taïga, est une colonie de travail pour les indésirables au régime soviétique.

    Dès le début du roman nous adoptons le personnage effacé de Zouleikha qui est soumise à son mari, à sa belle-mère, au mode de vie russe. Zouleikha est une survivante. Elle sert tout le monde mais elle apprend à tout faire, la survie fait partie de sa vie en tant que personne effacée. Elle obéit aux règles.

    Un grand roman, un auteur à découvrir pour son écriture et le contenu de ce roman.

    « Un roman qui va droit au cœur. »

    « Une grande langue russe, accueillante aux misères de l'homme et faisant germer son espoir... »

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresenetete.vip-blog.com

     

    « ZOULEIKHA ouvre les yeux . Il fait noir comme au fond de la cave à provisions. Derrière le rideau fin, les oies soupirent dans leur sommeil. »

    « La Goule, la vieille mère de cent ans.Tu dors dans le traîneau, tu dors à la maison. Maman a raison : tu n'es qu'une paresseuse. Zouleikha se lève d'un bond. »

    « Les habits de la Goule, posés soigneusement dans un ordre très strict, prennent tout le banc—d'un et mur à l'autre. »

    « La GOULE. Si quelqu'un s'était permis ça avec moi, je l'aurais tué. À Zouleikha. Toi tu ne vis pas. C'est pour ça que je n'ai pas pitié de toi. »

    « Quand elle accomplit le devoir conjugal, Zouleikha se compare à une baratte. »

    « Du régime d'escorte des anciens Koulaks, criminels et autres éléments antisoviétiques vers la Sibérie...et vous citoyens du passé, dans une nouvelle vie. »

    « .. une vie difficile, pleine de privations et d'épreuves, mais aussi de travail honnête pour le bien de notre patrie bien-aimée. Vous partez pour vous libérer du carcan de l'ancien monde. »

    « En trois mois, les pertes se montent à plus de cinquante personnes.Ils seraient arrivés plus vite à pied.

    En six mois de voyage seulement, les pertes s'élèvent à 398 unités. Sans compter les évadés, bien entendu. »

    « ZOULEIKHA . De manière générale, elle était fatiguée de vivre. »

    « ...les parasites sont des ulcères dans le groupe social. »

     

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :

    « Nous sommes au Tatarstan, au cœur de la Russie, dans les années 30. A quinze ans, Zouleikha a été mariée à un homme bien plus âgé qu'elle. Ils ont eu quatre filles mais toutes sont mortes en bas âge. Pour son mari et sa belle-mère presque centenaire, très autoritaire, Zouleikha n'est bonne qu'à travailler. Un nouveau malheur arrive : pendant la dékoulakisation menée par Staline, le mari se fait assassiner et sa famille est expropriée. Zouleikha est déportée en Sibérie, qu'elle atteindra après un voyage en train de plusieurs mois. En chemin, elle découvre qu'elle est enceinte. Avec ses compagnons d'exil, paysans et intellectuels, chrétiens, musulmans ou athées, elle participe à l'établissement d'une colonie sur la rivière Angara, loin de toute civilisation : c'est là qu'elle donnera naissance à son fils et trouvera l'amour. Mais son éducation et ses valeurs musulmans l'empêcheront longtemps de reconnaître cet amour, et de commencer une nouvelle vie. » LES ÉDITEURS 

     

    Un lecteur :

     

    « Nous sommes au Tatarstan, en 1930, dans un bled, où une jeune femme mariée,est domestique et bête de somme au service d'un mari beaucoup plus âgé......et de la belle-mère. Dés les premières pages on tombe sous le charme de Zoulheikha, Yeux verts, ce petit bout de femme soumise sans aucun autre choix, peu éduquée mais si sensible, si délicate, qui mise à part sa religion musulmane est profondément attachée aux croyances païennes héritées de sa mère.("Ce n'est pas facile de contenter un esprit.....L'esprit de l'étable aime le pain et les biscuits, l'esprit du portail, la coquille d'oeuf écrasée. L'esprit de la lisière, lui, aime les douceurs. Zouleikha tient cela de sa mère."). de minutieuses descriptions de la préparation de la bania ( le bain dont la salle est en dehors de l'isba ), de la belle-mère qu'on prépare au bain et du rituel de bain achèvent le charme de cette introduction à un livre qui nous promet une aventure longue et douloureuse, suite à un rêve prémonitoire, dans une Russie en pleine ébullition, où sévit la dékoulakisation ( terrible !) menée par Staline. 
    Qui est qui ? Aujourd'hui bourreau, demain victime (président de soviet finit sa vie en exilé / il peignait des affiches révolutionnaires, et il se retrouve en Sibérie...), ou le contraire (!), un système sans lois, sans repères, à la merci d'un seul homme qui s'appuie sur des dogmes incohérents, une idéologie factice. Passage d'un état d'injustice à un autre encore pire....qui va entraîner la misère et la mort de milliers de personnes.
    Un texte trés fort, superbement écrit et traduit, et comme le dit l'écrivaine Lioudmila Oulitskaïa, " qui nous va droit au coeur". Elle nous fait sentir la nature, le froid, le silence, la désolation, la honte, la misère, le désire, l'amour ( qu'elle dénomme "le miel", magnifique !)........au tréfonds de notre être. La richesse des images ( l'écrivaine a fait une école de cinéma ), des descriptions et la poésie et la beauté qui s'en dégagent renforcent la puissance du texte tout en adoucissant le côté dramatique des événements.
    Encore une fois vous serez révolté par la misère, l'injustice, la violence et la tyrannie qu'exercent les hommes sur leurs semblables dés que l'occasion s'y présente, utilisant n'importe quelle faux alibis; et aussi émerveillé par tout ce que l'homme est capable de faire dans les pires situations de dénuement et de désespoir. Mais ce livre est avant tout une magnifique histoire, celle d'un personnage unique, inspiré de la grand-mère de l'écrivaine, "une poule mouillée" qui deviendra une femme forte au contrôle de son destin, destin d'une miraculée dans les tréfonds de la taïga.
    J'ai adoré Zouleikha, et son histoire de femme, "élément antisoviétique", au sein de la terrible Histoire de la Russie de Staline ( " le sage homme moustachue" de la photo ) m'a bouleversée.
    Définitivement un coup de coeur ! »

    www.babelio.com

    ".........Zouleikha ouvre les yeux. Dans la brume rosée de l'aube.....une grande mouette à la poitrine blanche, posée sur le bastingage, la regarde fixement de ses yeux brillants aux reflets d'ambre."






    LA CHALEUR DES MAMMIFÈRES,roman de BIZ, 2017, 153 pages, Québec

    21/11/2017 12:07

    LA CHALEUR DES MAMMIFÈRES,roman de  BIZ, 2017, 153 pages, Québec


    LA CHALEUR DES MAMMIFÈRES, roman, 2017, 153 pages, Québec

    Un roman à l'écriture moderne, spontanée, libre. Il dit ce qu'il pense, il pense ce qu'il dit. L'auteur décrit bien notre société et exprime bien ses idées sociales, religieuses et politiques. Il a le style d'écriture d'un sociologue, d'un observateur, d'un journaliste, d'un philosophe.

    Un roman qui nous ressemble, qui nous dépeint en tant que société.Un livre qui nous porte à se repenser : nos priorités, nos bons coups, les coups réfléchis à venir.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « À cinquante-cinq ans, divorcé après vingt et un ans de mariage....j'allais probablement finir ma vie seul. C'était aussi bien ainsi. »

    « Seulement 9% des mammifères et 30% des primates sont monogames. »

    « Mais dans un couple, chaque compromis est un grain de sable. Au final, c'est le désert. »

    « Les enfants transforment les amoureux en gestionnaires de PME. »

    « Le tattoo était le révélateur le plus probant d'une génération narcissique, incapable d'envisager l'avenir et esclave des pulsions du présent. »

    « Ils étaient insupportablement jeunes et beaux. Le temps lézarde tout. L'amour aussi vieillit. Rien ne résiste au passage du temps. Pas même l'amour. »

    La polygamie aurait pu être une solution. »

    « Mais c'est ps la réalité qui compte, c'est la perception de la réalité. »

    CONFICIUS. »Exige beaucoup de toi-même et attends rien des autres. »

    Vicky, sa femme. « Elle avait la vitalité des mammifères et moi j'étais un reptile à sang froid. »

    « La vérité est comme le soleil : on ne peut pas la regarder en face sans se brûler les yeux. »

    « Trois choses importantes dans ma vie : faire l'amour, lire, réfléchir. »

    « En économie, la question n'est jamais ça coûte, mais est-ce que ça le vaut. »

    « Je n'avais pas la capacité de m'adapter. J'allais devoir laisser la place aux petits mammifères. »

     

    Pour en savoir davantage :

     

    Résumé :

    « René McKay, cinquante-cinq ans, est prof de littérature à l’université. Fraîchement divorcé de sa femme, Vicky, il a peu de contact avec son fils de vingt ans, Mathieu. Renfrogné, désillusionné, il s’est au long des années isolé du monde. Il ne vit pas, il végète, se contentant de répéter à des étudiants distraits des vérités d’un autre âge, des concepts qui n’allument plus personne.
    Un malheureux séjour en Suède pour prononcer une conférence inepte devant une poignée de blasés est la goutte qui fait déborder le vase. Plus rien de tout ça ne vaut la peine. Fini, l’amour, le sexe ; fini, les illusions, les rêves, les espoirs, l’enthousiasme. Cependant, à son retour, une grève étudiante bat son plein. Et tout est à nouveau possible.

    Dressant un portrait à l’acide du milieu universitaire, Biz n’épargne ni les profs ni les étudiants. Mais il célèbre l’union, la harde, la horde, c’est-à-dire le peuple en mouvement quand il n’agit pas en troupeau. »

    https://www.babelio.com/livres/Frechette-La-chaleur-des-mammiferes

     

     

    Interpellé par l’importance de la littérature et l’effervescence des grandes manifs étudiantes, Biz propose cet automne un nouveau roman, La chaleur des mammifères, dans lequel il entre dans la peau d’un professeur d’université désabusé qui retrouve la flamme grâce à l’énergie des étudiants.

    Fraîchement divorcé, René McKay, un professeur de littérature à l’université, a peu de contact avec son fils de 20 ans. Désillusionné, de mauvaise humeur, il s’isole du monde. Le sentiment d’avoir gaspillé sa vie est à son comble lorsqu’il présente une conférence en Suède devant un public blasé. Lorsqu’il rentre chez lui, une grève étudiante bouleverse la communauté... et lui insuffle à nouveau de l’énergie créative.

    Biz, un écrivain redoutable, précis, inspiré, dépeint avec humour et cynisme le parcours de ce professeur désabusé, caricaturant au passage les étudiants et les professeurs des institutions d’enseignement supérieur.http://www.journaldequebec.com


     

    Dans son nouveau roman, Biz démontre qu'il n'y a qu'une façon de ne pas devenir un vieux fossile: croire en la jeunesse. C'est ainsi que René, professeur de littérature désabusé, admirateur de Houellebecq, sera transformé par les événements de 2012.

    http://www.lapresse.ca/arts/livres/entrevues/2017






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