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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    L'ASSASSIN DES RUINES, roman du genre thriller de Cay RADEMACHER, 2017, 328 pages, ****

    30/07/2017 15:07

    L'ASSASSIN DES RUINES, roman du genre thriller de Cay RADEMACHER, 2017, 328 pages, ****


    RADEMACHER Cay

     L'ASSASSIN DES RUINES, roman, thriller, 2017, 328 pages, ****

     Un roman du genre triller, enquête policière approfondie, méticuleuse. Un assassin tue quatre personnes d'âge différent avec le même mode opératoire: les victimes sont étranglées et nues.en plein hiver.

    L'action se déroule en janvier en 1947 à Hambourg, par un hiver rigoureux.

    Une enquête ardue, bouleversante et un auteur avec une écriture appliquée, méthodique qui nous entraîne dans cette aventure accaparante.

    Un grand roman dans le genre et un auteur à découvrir pour la qualité de son écriture.

     

    "Sans doute le polar le plus puissant de l'année." Inspirée d'une véritable affaire toujours non élucidée à ce jour. L'ASSASSIN DES RUINES  dresse le portrait glaçant d'une ville ravagée en proie à un serial killer sans pitié." Les éditeurs

     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Encore à moitié endormi, l'inspecteur principal FRANK STAVE cherche sa femme en tâtonnant, quand il se rappelle qu'elle a péri dans un incendie trois ans et demi plus tôt. Un air glacial chasse les derniers voiles du cauchemar. STAVE est Polizei-Oberinspektor ou inspecteur principal de police."

    "Un corps sans nom.Une femme, jeune, STAVE lui donne entre dix-huit et vingt-deux ans, taille 1,60 m, cheveux mi-longs d'un blond jonquille, yeux bleus grands ouverts sur le vide."

    "Dans ces tanières de béton armé échouent les laissés-pour-compte, les réprouvés. ceux qui baissent les bras face à l'adversité, les loups solitaires."

    "STAVE...je vois trop de morts ces derniers temps, ça rend sentimental."

    "L'obscurité confère son empreinte caractéristique à ce champ de ruines."

    STAVE, disons que quelqu'un l'aura. La seule question, en l'occurrence, est de savoir si ce sera nous ... ou nos successeurs."

    "Mais une enfant? Pour un tel crime, le seuil d'inhibition n'est-il pas plus élevé? L'extrême limite morale n'est-elle pas franchie?"

    "Un assassin rôde, une bête sanguinaire. Une société dévastée."   

    STAVE, En enfer, il ne fait pas chaud, mais froid."

    "Et pourtant: quatre morts: tous les quatre assassinés le même jour."

     

    Pour en savoir davantage:

     

     

    Résumé :

    « Notre société est dévastée, se dit l'inspecteur Stave. Nous, les flics, pouvons seulement déblayer les ruines. »
    Hambourg, 1947. Une ville en ruines, occupée par les Britanniques et confrontée à l'hiver le plus froid du siècle. Les réfugiés et les sans-logis se retrouvent suite aux bombardements à aménager des trous de cave, à vivre dans la promiscuité des bunkers et des baraques. Les aliments sont rationnés, le marché noir est florissant. Lorsque le cadavre d'une jeune fille nue est retrouvé parmi les décombres sans aucun indice sur son identité, l'inspecteur Frank Stave ouvre une enquête. Dans cette période d'occupation, la population hambourgeoise ne doit en aucun cas apprendre qu'un tueur menace la paix. Les enjeux sont élevés et l'administration britannique insiste pour que l'inspecteur allemand soit accompagné par Lothar Maschke de la Brigade des moeurs et par le lieutenant McDonald pour élucider l'affaire. Mais d'autres morts sans identité sont vite découverts et Stave, hanté par les souvenirs de sa femme décédée pendant la guerre et de son fils porté disparu, doit surmonter ses propres souffrances pour traquer l'assassin qui rôde sur les sentiers des ruines..."

    Les éditeurs

     

    Un lecteur:

     

    "Je ne connaissais pas Cay Rademacher mais la lecture de ce roman policier qui se déroule à Hambourg durant l'hiver 1947 m'a beaucoup plu et me donne envie d'en lire d'autres de cet auteur en espérant qu'ils seront traduits car Rademacher est un écrivain allemand. Ce dernier s'est inspiré d'un fait divers horrible qui s'est déroulé à Hambourg après la deuxième guerre mondiale alors qu'un froid polaire s'était abattu sur la ville quasiment détruite et ses habitants.

    Quatre corps avaient été retrouvés nus, gisant dans des caves ou des trous causés par des bombes. La police de l'époque ne parvint jamais à trouver l'assassin, les raisons de ces morts et les noms même des cadavres! Rademacher utilise donc ces crimes impunis pour nous permettre de faire connaissance avec son personnage principal: Frank Stave est inspecteur, veuf (sa femme est morte dans un bombardement en 1943) et son fils est porté disparu. Chaque week-end d'ailleurs Frank Stave se rend à la gare en espérant que parmi les hommes dévastés qui reviennent de l'est se trouve son fils.

    Ce n'est pas tellement l'enquête en elle-même qui m'a intéressé, je l'ai trouvée assez quelconque. Par contre, le contexte historique est passionnant, Cay Rademacher décrit avec soin la ville de Hambourg, ses quartiers dévastés par les bombes, ces hambourgeois frigorifiés, tentant de survivre dans ce qui reste des immeubles d'autrefois, humiliés par la présence de l'occupant anglais.

    Durant l'hiver 46/47, un froid terrible a sévi en Europe, accentuant d'autant la misère de ces habitants qui, pour essayer d'améliorer leur ordinaire déjà difficile, se livraient au marché noir: il y a une scène saisissante dans le roman qui montre des hommes, des femmes se livrant à des tractations âpres pour gagner un peu d'argent en échange d'une paire de chaussures ou de cigarettes. C'est ce décor figé dans la glace, l'amertume et le deuil qu'on retient surtout en lisant ce roman.

    Ceci dit, le personnage principal Frank Stave prend de l'ampleur au cours de l'histoire, c'est un homme qui a beaucoup souffert de la guerre, il ne se remet pas de la mort de sa femme, lui-même n'est pas sorti indemne de la guerre, il boîte et son jeune fils unique, qui le méprisait, a disparu dans les derniers jours d'avril 1945 alors qu'il combattait dans les rues de Berlin. Depuis, sa vie est comme ralentie et l'énigme de ces quatre morts sans identités et que personne ne réclame le mine. C'est son acharnement et un peu de chance qui lui permettront de découvrir la vérité. Un roman à lire donc, absolument."

    www.babelio.com






    SURVIVRE! SURVIVRE! roman de Michel TREMBLAY, 014, 248 pages. Leméac, Québec

    02/08/2017 17:11

    SURVIVRE! SURVIVRE! roman de Michel TREMBLAY, 014, 248 pages. Leméac, Québec


    TREMBLAY Michel

    SURVIVRE! SURVIVRE! roman, 2014, 248 pages, tome V111 de la Diaspora des Desrosiers, Leméac, Québec

     Un grand roman de Michel TREMBLAY qui nous entraîne dans la vie trépidante de Montréal en 1931 juste après la crise financière dans 1930. Le manque de travail, la misère, la pauvreté, l'alcool sont les cadres de la vie de Montréal à cette époque précise de notre histoire.

    On fait la rencontre des Folles. des travestis qui déjà ont pignon sur rue au Paradise, leur club dans le Vieux Montréal.   

    Un auteur de talent à découvrir, à poursuivre pour les qualités de son écriture et de son oeuvre impressionnante.  

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    "Montréal, printemps 1931."La première fois qu'elle s'est présentée au magasin de chaussures, un samedi après-midi juste avant la fermeture, ÉDOUARD travaillait pour TEENA depuis presque six mois. Il ne l'a pas d'abord vue; il s'a sentie."  

    LAURA."Josaphat son vieux père. Sa consolation et sa survie sont réunies sur une galerie de bois, c'est l'été, il fait beau et pourtant..."

    "Le patron pensait que la musique encourageait les clients à dépenser, ces derniers auraient donner cher pour q'on mette à la porte cet intrus qui les distrayait du jeu avec son insupportable crincrin. JOSAPHAT , un coup paqueté, trouvait IMELDA ragoûtante..."  

    IMELDA"Elle lui avait dit que ces affaires-là étaient terminées pour elle, qu'aucun homme ne lui grimperait jamais plus dessus, elle était amère, virulente, semblait en vouloir au monde entier."

    TITITTE."Et qui avait trouvé sous les caresses expertes, oui expertes, du docteur WOOLF des jouissances insoupçonnées, défendues et absolument exquises."

    "Si tu sors de l'école tu-suite, tu vas rester manuel toute ta vie."

    "Maudite folle! Contente-toi donc de ce qu'on offre! Apprécie donc ce que t'as au lieu de rêver à ce que t'auras jamais."

    "Essaye de creuser par en dedans au lieu de te sauver par en dehors."

    MARIA.FLUGENCE."L'indifférence, c'est peut-être là, en fin de compte. le secret. Non pas du bonheur, plutôt de l'absence de malheur."    

    LE PARADISE, Bar gay, des Folles....les hommes qui aiment se retrouver entre elles. Les serveuses ont été remplacées par des serveurs aussi colorés que la clientèle.

    --On a  tellement de fun qu'on veut pus sortir de là."

     

    Pour en savoir davantage:

    "Septembre 1935. Heures glorieuses et tragiques avec Ti-Lou et Édouard en duchesse, un duo coloré dont les échanges pétillants cachent des douleurs indissolubles, même sous le parfum du gardénia. Heures crépusculaires et sombres avec Victoire et Télesphore au fond de la ruelle des Fortifications, entre Josaphat et Laura Cadieux, sa fille infortunée qui veut à tout prix retrouver sa mère, Imelda Beausoleil. Cette chronique de résiliences, si elle ouvre les tiroirs des vies difficiles et désenchantées du monde ordinaire, fait voir aussi des existences qui s’accommodent du bonheur qui passe, toujours trop vite et presque trop tard.

    Comment survivre ? se demandent tous ces personnages, aux prises avec les situations inextricables des âges de la vie, le cycle des illusions perdues et des rêves oubliés. Victoire, dans un aveu terrible, résume ainsi son exaspération et sa désespérance : « Chus tannée ! M’entends-tu ? Chus tannée ! J’en ai assez ! De toute ! Pas juste de toé ! De moé, aussi ! Du maudit appartement ! De la maudite job de concierge ! T’es juste un paresseux, Télesphore ! T’es pas un poète, t’es pas un rêveur, t’es un sans-cœur ! » http://www.lemeac.com

    Résumé :

    Dans cette éblouissante chronique de septembre 1935, le « monde » de Michel Tremblay vit des heures émouvantes, encore et encore et encore. Heures glorieuses et tragiques avec Ti-Lou et Édouard en duchesse, un duo coloré dont
    les échanges pétillants cachent des douleurs indissolubles, même sous le parfum du gardénia. Heures crépusculaires et sombres avec Victoire et Télesphore au fond de la ruelle des Fortifications, entre Josaphat et Laura Cadieux, sa fille infortunée qui veut à tout prix retrouver sa mère, Imelda Beausoleil. Cette chronique de résiliences, si elle ouvre les tiroirs des vies difficiles et désenchantées du monde
    ordinaire, fait voir aussi des existences qui s'accommodent du bonheur qui passe, toujours trop vite et presque trop tard : Tititte et le docteur Woolf au restaurant du neuvième étage d'Eaton ; Théo au cinéma avec la belle Fleurette ; Maria
    l'impétueuse en voyage à Québec avec Fulgence. Ah ! Maria. se laisser aimer pourrait-il devenir une façon de survivre à son incurable mal de vivre ? Ah ! Ti-Lou. que faire de ses cinquante paires de souliers kitsch, maintenant qu'elle n'a
    plus qu'une jambe ? Oh ! Édouard. réussira-t-il ou ratera-t-il son entrée au Paradise, déguisé en femme pour la première fois et aspergé de gardénia ? Ah ! Teena. pourra-t-elle supporter son fils Ernest qui débarque chez elle sans prévenir ?

    Comment survivre ? se demandent tous ces personnages, aux prises avec les situations inextricables des âges de la vie, le cycle des illusions perdues et des rêves oubliés. Victoire, dans un aveu terrible, résume ainsi son exaspération et sa désespérance : « Chus tannée ! M'entends-tu ? Chus tannée ! J'en ai assez ! De toute ! Pas juste de toé ! De moé, aussi ! Du maudit appartement ! De la maudite job de concierge ! T'es juste un paresseux, Télesphore ! T'es pas un poète, t'es pas un rêveur, t'es un sans-coeur ! »

    www.babelio.com






    SEUL DANS LE NOIR, roman de Paul AUSTER, 2009, 182 pages

    05/08/2017 17:14

    SEUL DANS LE NOIR, roman de Paul AUSTER, 2009, 182 pages


    Paul AUSTER

    SEUL DANS LE NOIR, roman, actes Sud, 2009, 182 pages

     Un roman intense qui tient à la fois de la réalité quotidienne et du fantastique:  de mondes parallèles, d'occasions perdues, de la vacherie tragique du destin. Et ce monde étrange continue de tourner comme quoi chaque monde est la création d''un esprit.

    "Réel et imaginaire ne font qu'un. Les pensées sont réelles, même les pensées de choses imaginaires."

    Un roman qui nous entraîne dans des mondes parallèles, de la réalité au passé, du passé au futur. Nous vivons  à la fois de souvenirs, de projets, de désirs, de  projections de l'esprit.L'homme n'est pas confus, il est corps, émotion et esprit, parfois à la croisée de plusieurs de ces chemins.

    Un roman qui souligne les qualités de l'écriture énigmatique de l'auteur .

    Gilles LAGROIS,Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com      

     

    "Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant  de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain.À l'étage, ma fille et ma petite-fille sont endormies..."

    " ..endormi dans son lit, pris dans un rêve d'une lucidité surnaturelle, un rêve si réaliste et si intense que la frontière entre rêve et conscience a pratiquement disparu."

    "Mais comment ouvrir  les yeux alors qu'ils sont déjà ouverts?"

    "...et le lit magique ne se matérialise pas. Il ne met pas longtemps  à comprendre que sortir de là est hors de question."

    "BRICK entend des mitraillettes, des grenades qui explosent...un choeur assourdi de voix humaines qui hurlent."

    "Ce que vous dites, c'est que c'est une histoire, que quelqu'un écrit une histoire et que nous en faisons partie? Quelque chose comme ça?"

    "Cinq dollars pour un oui ou un non? Vous devez avoir perdu la tête. tout le monde l'a perdue, par ici. Vous essayer de me dire que vous pas? J'ai juste besoin de savoir où je suis, pour 10$. 20" dollars.  Laissez tomber, dit BRICK, à bout de patience. Je trouverai bien tout seul."

    "WELLINGTON.La seule chose qui la différencie de la métropole américaine normale, c'est l'absence de voitures, camions ou autobus.Presque tout le monde se déplace à pied, et ceux qui ne marchent pas roulent à vélo... mais il doit reconnaître que le silence est d'un effet agréable."

    FRISK.BRICK."Si vous étiez venu me voir quand vous auriez dû le faire, jamais vous n'auriez eu de rêve."

    "Il n'y a pas qu'une seule réalité, caporal.Il existe plusieurs réalités. Il n'y a pas qu'un seul monde. Il y en a plusieurs, et ils existent tous parallèlement les uns aux autres, mondes et antimondes,mondes et mondes fantômes, et chacun  d'entre eux est rêvé ou imaginé ou écrit  par un habitant d'un autre monde."  

    TOBAK."Il prétendait que la guerre se déroulait dans la  tête d'un homme et si cet homme était éliminé la guerre s'arrêterait."

    "AUGUSTE BRILL. Et il vous a inventé, vous, BRICK. Cette histoire est la vôtre, pas la nôtre. Ce vieil homme vous a inventé afin que vous le tuiez."

    "Gil passait désormais le plus gros de ses journées seul à la maison, à lire des livres." p.91

     

    Pour en savoir davantage:

     

    "Seul dans le noir, je tourne et retourne le monde dans ma tête tout en m'efforçant de venir à bout d'une insomnie, une de plus, une nuit blanche de plus dans le grand désert américain."
    Ainsi commence le récit d'August Brill, critique littéraire à la retraite, qui, contraint à l'immobilité par un accident de voiture, s'est installé dans le Vermont, chez sa fille Miriam, laquelle ne parvient pas à guérir de la blessure que lui a infligée un divorce pourtant déjà vieux de cinq ans, et qui vient de recueillir sa propre fille, Katya, anéantie par la mort en Irak, dasn des conditions atroces, d'un jeune homme avec lequel elle avait rompu, précipitant ainsi, croit-elle, le départ de ce dernier pour Bagdad...
    Pour échapper aux inquiétudes du présent et au poids des souvenirs, peu glorieux, qui l'assaillent dasn cette maison des âmes en peine, Brill se réfugie dasn des fictions diverses dont il agrémente ses innombrables insomnies. Cette nuit-là, il met en scène un monde parallèle où le 11 Septembre n'aurait pas eu lieu et où l'Amérique ne serait pas en guerre contre l'Irak mais en proie à une impitoyable guerre civile. Or, tandis que la nuit avance, imagination et réalité en viennent peu à peu à s'interpénétrer comme pour se lire et se dire l'une l'autre, pour interroger la responsabilité de l'individu vis-à-vis de sa propre existence comme vis-à-vis de l'Histoire. 
    En plaçant ici la guerre à l'origine d'une perturbation capable d'inventer la "catastrophe" d'une fiction qui abolit les lois de la causalité, Paul Auster établit, dasn cette puissante allégorie, un lien entre les désarrois de la conscience américaine contemporaine et l'infatigable et récond questionnement qu'il poursuit quant à l'étrangeté des chemins qu'emprunte, pour advenir, l'investion romanesque.
    En France, toute l'oeuvre de Paul Auster est publiée chez Actes Sud. Derniers titres parus, Brooklyn Follieset Dans le Scriptorium."

    Les édieurs

     

    Revue de presse

     

    Joseph Macé-Scaron, Marianne

    « Seul dans le noir, une réflexion profonde sur la solitude et l’écriture.  »

     

    Vincent Raymond, La Tribune de Lyon

    « Auster est certainement l’un des auteurs américains les plus importants (et les plus francophiles) de notre époque.  »

     

    Eric Neuhoff, Direct matin plus

    « Seul dans le noir interroge avec poésie le rapport entre l’homme et l’histoire, l’écart entre le réel et la fiction ainsi que les points de confusion entre les deux. (…) Un roman mélancolique et inspiré.  »

     

    Eric Neuhoff, Madame Figaro

    « Auster compose un hymne au romanesque, surfe sur les glissements progressifs de la fiction. Il y a des scènes réussies. Ne pas rater les discussions sur les mérites comparés du Voyeurs de bicyclettes et de La Grande Illusion. Welcome back, mister Auster.  »

     

    Muriel Steinmetz, L’Humanité

    « Une fois de plus Paul Auster démontre sa virtuosité d’architecte de la littérature, qui sait parfaitement structurer son roman et invente entre l’imaginaire et le réel de vertigineuses passerelles.  »

     

    Marie-Laure Delorme, Le Journal du dimanche

    « Miroirs brisés, labyrinthes sans issues, conversations tardives. Fable à la Pirandello sur la réflexion et la réfraction. Seul dans le noirest composé sans l’ombre d’un chapitre, dans un style iridescent, autour d’un sentiment de vide. On y est happé par la nuit.  »

     

    François Vey, Le Parisien

    « Alors, il est comment le nouveau Paul Auster ? Etonnant, comme souvent, déroutant aussi – mais juste ce qu’il faut – et prenant, une fois de plus.  »






    AURORA TEAGARDEN, tome 1, Le club des amateurs de meurtres, 2013, Flammarion

    09/08/2017 23:58

    AURORA TEAGARDEN, tome 1, Le club des amateurs de meurtres, 2013, Flammarion


    HARRIS Charlaine

     AURORA TEAGARDEN, tome 1, Le club des amateurs de meurtres, 2013,

     Flammarion, Québec, 253 pages

     

    Roman du genre polar, enquête policière dont le personnage principal est une bibliothécaire.

    Charmant personnage, droite envers elle-même et les autres qui  voit les événements comme ils sont

    et non par projection ou image sociale.

    Le ton est calme, les événements ne sont pas précipités mais s'accumulent avec les personnages en devenir. Un récit lent mais captivant.

    Une auteure à découvrir .  Ce petit polar laisse mijoter le lecteur quant à la découverte du meurtrier, et à tout moment on se demande quand va se pointer le Colonel Moutarde. Divertissant. 

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québe

    www.livresente.vip.com

     

    ROE.AURORA TEAGARDEN. "Ce soir, je voudrais vous parler d'un cas des plus fascinants,celui de l'affaire Wallace. Je m'adressais à mon miroir, essayant d'abord l'enthousiasme, puis la sincérité, et enfin le sérieux."

    "Je savais que l'on interrogeait tous les témoins possibles.Et voilà que je me retrouvais devant un policier authentique, qui enquêtait sur un crime authentique. "

    Perry LLISON. Un hyper excité, sa mère l'a fait interné. Vraiment très bizarre."

    "Je n'ai jamais rien vu de pire, dit soudain ARTHUR...Ils ne ressemblaient même plus à des êtres humains."

    "J'avais ressenti la terreur la plus abjecte, pour mon petit frère ainsi que pour moi-même. J'avais rencontré le mal et l'avais regardé droit dans les yeux. Les yeux du mal."

     

     Résumé :

    "Chaque petite ville a ses mystères et Lawrenceton, en Georgie, n'échappe pas à la règle. Le club des Amateurs de meurtres se réunit une fois par mois pour étudier de célèbres cold cases. Pour Aurora Teagarden, jeune bibliothécaire, c'est un passe-temps aussi agréable qu'inoffensif. Jusqu'au jour où elle découvre le corps sans vie d'une des membres du cercle. Étrangement, la scène du crime ressemble à une ancienne affaire. Des fidèles du club sont assassinés et ces meurtres ont des allures de copycat. Tous les membres, y compris Aurora, sont des coupables plausibles, et des victimes potentielles. Qui se cache derrière ce jeu macabre ?" 

    CHARLAINE HARRIS est une romancière américaine. Elle est l'auteur du best-seller international La communauté du Sud qui a inspiré la série TV d'Alan Ball, TrueBlood. Le club des Amateurs de meurtres est le premier opus de la série mettant en scène Aurora Teagarden. 

     

    Une lectrice:

     

    "Et bien je dois dire que j'ai adoré cette lecture. Une autre saga de Charlaine Harris, une autre à laquelle j'adhère à 100%. J'aime toujours autant le style de cette auteur. Un texte entrainant, dans lequel on se laisse prendre et qui permet une lecture fluide est agréable.
    J'ai trouvé ce policier très bien tourné. Par ci par là, l'auteur laisse des indices, des petits détails qui peuvent paraître anodin. Et pourtant, à la fin du récit, tout se met en place. Et lorsque l'on est bien attentif pendant la lecture, on arrive même à mettre les choses en place un peu avant les choses nous soient dévoilées.
    Pendant tout le récit, je n'ai jamais su dire qui était le meurtrier. Ca pouvait être n'importe qui et en même temps aucun des personnages présentés. Mais chaque fois un nouveau crime, une nouvelle horrible imitation d'un crime ancien. Et donc chaque fois une nouvelle angoisse pour nos différents protagonistes. Surtout lorsque des indices feraient pensés qu'ils sont eux-mêmes coupables.
    L'auteur nous présente, dès le début du récit, une foule de personnages. Des personnes avec des personnalités totalement différentes mais pourtant reliés par un intérêt, l'étude des anciennes affaires d'homicides.
    Je dois tout de même avoué que même si j'ai adoré l'histoire, la manière dont les évènements s'enchainent, l'intrigue drôlement bien menée, j'ai une une petite gène au départ. Il y avait tellement de personnages que j'avais tendance à m'y perdre. A ne plus toujours être sur que telle personne était bien telle personne. Ca m'a parfois tourmentée mais ça n'a en rien gâché ma lecture.
    Pour notre protagoniste principale, Aurora, je l'ai bien appréciée sauf sur ses relations avec les hommes. Elle n'est pas très claire dans ses agissements et pourrait bien avoir à s'expliquer dans l'avenir. Elle laisse les hommes se faire beaucoup d'illusions. C'est bien qu'elle profite mais je pense qu'elle devrait être plus honnête avec eux.
    Une lecture que j'ai adoré et donc une saga que je poursuivrais avec énormément de plaisir." www.babelio.com






    SUNSET PARK, roman de Paul AUSTER, 2011, 316 pages, ****

    13/08/2017 17:50

    SUNSET PARK, roman de Paul AUSTER, 2011, 316 pages, ****


    AUSTER Paul  

    SUNSET PARK, roman, 2011, 316 pages, ****

    Un roman fébrile qui expose les couleurs que peuvent prendre la vie de chacun.Des personnages peu ordinaires, originaux, peu communs par leur vécu, leur personnalité, leurs idées, leurs actes personnels parfois de contestataires, d'insoumis.

    Chacun des personnages a à faire ses propres choix de vie. Les ami-es et les parents demeurent de bons contacts et conseillers mais chacun est responsable de sa vie,de ses choix, de sa destinée.  

    La meilleure façon de vivre est de mettre les choses au clair pour chacun. Vivre et laisser vivre.Chacun ses expériences de vie. Certains sont lumineux, d'autres ternes et ordinaires. Chacun a le droit à sa personnalité, à son développement personnel, à sa vie unique. Le bonheur est à la portée de tous si on sait voir, bien regarder autre chose que son nombril. Le pire est derrière nous si on sait vivre le préent. Chacun est responsable de ses choix de vie.

    Un roman impressionnant, un auteur solide à l'écriture franche, pétillante.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com  

     

    "Depuis presque un an, maintenant, il prend des photos d'objets abandonnés. Il y  a au moins deux chantiers par jour, parfois jusqu'à six ou sept...,que les fantômes de gens qu'il ne verra ni ne connaîtra jamais restent présents dans les débris qui jonchent leur maisonn vide. On appelle son travail de l'enlèvement de rebuts...services de "préservation de domicile."

    "Pourtant, chaque fois qu'il entre dans une maison, il a la sensation que les objets l'appellent, lui  parlent avec la voix des gens qui ne sont plus là."    

    "Mieux vaut s'abstenir d'écrire l'avenir d'une autre personne, surtout si cette autre personne est ton fils."

    "... mais au bout du compte les livres relèvent  moins du luxe que de la nécessité et la lecture est une addiction dont il ne souhaite pas être guéri."

    MILES HELLER. PILAR, 17 ANS."Il est chez lui dans le corps de cette fille, et si jamais il trouvait le courage de partir, il sait qu'il le regretterait jusqu'à la fin de ses jours."

    "Dieu n'a rien à voir avec ce qui se passe en Irak. Dieu n'a rien à voir avec rien."

    "... que sa mère n'avait absolument pas voulu de lui, que sa naissance était une erreur."

    BING NATHAN."C'est le chevalier de l'indignation, le champion du mécontentement, le pourfendeur militant de la vie contemporaine...il ne croit pas à l'action politique."

    "Dans une culture du jetable engendrée par la cupidité de sociétés commerciales mues par la recherche du profit, de plus en plus aliénant, de plus en plus vide de sens."

    "Tu fourres ton con de pénis dan le vagin d'une autre femme et tu finis par me contaminer, moi! T'as pas honte, MORRIS."

    "On n'accepte pas d'argent pour s'être conduit comme un être humain."

    "Le corps humain est étrange, imparfait et imprévisible. Le corps humain a bien des secrets et ne les  divulgue à personne, sauf à ceux qui ont appris à attendre."

    "MILES a toujours paru différent de  tous les autres: il semblait posséder une force magnétique, animale, qui modifiait l'ambiance dès qu'il entrait dans une pièce. Était-ce  le pouvoir de ses silences...la nature mystérieuse et fermée de sa personnalité?"

    Pour en savoir davantage:       Résumé :


    "Parce qu’il s’est toujours senti coupable de la mort accidentelle de son demi-frère, Miles s’est banni de sa propre histoire. Il a quitté sa famille, abandonné ses études, et travaille, en Floride, à débarrasser les maisons désertées par les victimes des subprimes. Amoureux d’une fille trop jeune, passible de détournement de mineure, Miles fait bientôt l’objet d’un chantage et est obligé – encore une fois – de partir. Il trouve alors refuge à Brooklyn où son fidèle ami Bing Nathan squatte une maison délabrée, en compagnie de deux jeunes femmes, elles aussi condamnées à la marge par l’impossibilité d’exprimer ou de faire valoir leurs talents respectifs.

    Désormais Miles se trouve géographiquement plus proche de son père, éditeur indépendant qui tente de traverser la crise financière, de sauver sa maison d’édition et de préserver son couple. Confronté à l’écroulement des certitudes de toute une génération, il n’attend qu’une occasion pour renouer avec son fils afin de panser des blessures dont il ignore qu’elles sont inguérissables…
    Avec ce roman sur l’extinction des possibles dans une société aussi pathétiquement désorientée qu’elle est démissionnaire, Paul Auster rend hommage à une humanité blessée en quête de sa place dans un monde interdit de mémoire et qui a substitué la violence à l’espoir."

    Les éditeurs

     

    Une lectrice:

    «Tu t'es déjà assez enfui comme ça. le moment est venu de te mettre debout et de braver la tempête. »
    Eh oui, Miles, il est temps de te prendre en charge ! Fuir après avoir entendu ton père et ta belle-mère parler de toi de façon assez dure, fuir parce que tu te sens coupable de la mort de ton demi-frère, fuir parce que tu sors avec une jeune fille mineure, fuir parce que tu as cogné un policier qui a poussé une de tes colocataires dans l'escalier...C'est assez ! 
    Parlons-en, d'ailleurs, de ces colocataires : Alice, une jeune universitaire préparant sa thèse sur le cinéma, Ellen, une dépressive après un avortement, et surtout Bing Nathan, l'ami (presque) sincère. Tous ceux-ci squattent avec toi une maison abandonnée à Sunset Park, un lieu mort, sans commerces et en face d'un cimetière. 
    Parce que l'argent manque, évidemment. Même si toi, tu ne veux pas qu'ils sachent que tu es le fils d'un grand nom de l'édition, et le filleul d'un grand écrivain.
    Paul Auster a encore réussi à m'emmener sur la grande vague qui s'immisce dans tous les recoins de vies multiples, et ce, de manière naturelle, sans aucun artifice ! Il conte, il raconte, il s'amuse, il est sérieux - la responsabilité et la culpabilité sont les thèmes de ce roman qui m'ont le plus touchée -. 
    Paul Auster retourne ses personnages dans tous les sens avec ici une narration interne à chacun, l'un après l'autre. Chacun est donc considéré dans son unicité, dans son étrangeté d'être humain mais le résultat fait qu'on se sent proche de chacun. 
    J'ai vécu avec tous ces gens, le temps d'un roman, la main sur leur épaule. Et j'ai senti derrière mon épaule le regard de Paul Auster, solide, réfléchi et pétillant. 
    Quel écrivain !"  www.babelio.com






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