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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    CE N'EST PAS UNE FAÇON DE DIRE ADIEU, roman de Stéfani MEUNIER, 2007, 212 pages, Québec

    22/11/2017 20:07

    CE N'EST PAS UNE FAÇON DE DIRE ADIEU, roman de Stéfani  MEUNIER, 2007, 212 pages, Québec


    MEUNIER Stéfani

    CE N'EST PAS UNE FAÇON DE DIRE ADIEU,roman, 2007, 212 pages, Québec

    New York, 1970. Un roman, la vie de trois jeunes dans la vingtaine qui vivent leur vie de jeunes. Mais un jour la vie les amènent à faire une puis deux rencontres. Ainsi la vie continue, faite de rencontre, de plaisir, d'échange, d'amour, de projet, d'éclatement, de déception. Mais la vie continue. Que faire pour survivre à l'amitié, à l'amour? Chacun de nous le découvre d'une façon différente.

    Une jeune auteure à découvrir pour la qualité de son écriture. C'est une découverte pour ma part d'une jeune auteure Québécoise de talent.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « Il n'y a rien de pire que la solitude à deux, je crois bien, puisque l'absence du regard de l'autre est toujours là pour vous le rappeler. Vous êtes seul. »

    « RALF. Il m'a demandé pourquoi je n'y étais pas, moi, à cette foutue guerre. Je lui ai répondu que j'avais la chance de ne pas être citoyen de son foutu pays. »

    « RALF. Je n'avais pas d'ambition. Je m'en foutais, je voulais seulement que les choses soient simples. Et tranquilles. Je voulais lire...écouter toute la musique du monde. »

    « Peut-être qu'on s'invente des rêves pour ne pas mourir. »

    « Pourquoi la réalité n'est-elle jamais à la hauteur? »

    essayait de plaire, de cacher ses imperfections, on était influencé par le caractère de l'autre. Et on finissait par devenir autre. » « ...c'est à Saint-Malo que les choses ont commencé à changer entre Héloïse et moi. Comme une fissure dans une pierre. »

    « HÉLOÏSE... ee que ça faisait de vivre avec quelqu'un. On essayait de plaire, de cacher ses imperfections, on était influencé par le caractère de l'autre. Et on finissait par devenir autre. »

    « Parfois c'était de l'impatience qui émanait d'elle, une impatience presque méchante que rien ne semblait pouvoir apaiser. »

    « J'en avais plus qu'assez de leur petit bonheur pépère. Je me sentais mesquin et presque méchant. »

    « Mais pour HÉLOÏSE et moi, c'était le début d'une période de silence et d'immobilité. »

     

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :

    New York, les années 1970. Une ville qui est encore le centre du monde, mais qui commence à douter d’elle-même. La guerre du Vietnam s’enlise, et si l’engouement pour le rock’n roll ne se dément pas, il vient maintenant d’Angleterre, où l’ombre des Beatles plane encore sur le monde de la musique. Sean est musicien. Pour le plaisir de faire de la musique, pour cette merveilleuse camaraderie de la scène, pour l’amour de cette vie d’errance entre Montréal, sa ville natale, et les innombrables bleds où il doit jouer.

    Quand il revient à New York, il vit chez son ami Ralf, qui a un appartement à Brooklyn et un chien qui s’appelle Lennon. Les seules attaches qui donnent à Sean le sentiment d’être chez lui quelque part. Pendant que Sean est en tournée, Ralf fait la connaissance d’Héloïse. C’est le bonheur, tout de suite, un voyage en Bretagne, des soupers où se conjuguent amour et amitié. Et, tout à coup, le précaire équilibre ne tient plus.

    Dans ce second roman, Stéfani Meunier se révèle plus que jamais une magicienne des atmosphères. En quelques traits aussi sûrs que retenus, elle sait donner un relief extraordinaire au quotidien de ses personnages. Un regard capté en passant, quelques accords de musique, les paroles d’une chanson aimée qui nous montent aux lèvres, et voilà que notre coeur chavire en même temps que celui des personnages. 

    Les éditeurs

     

    Un lecteur :

    Au nombre de citations que j'ai transcrites de ce livre, on peut voir que j'ai vraiment adoré. Ce n'est pas une façon de dire adieu est le genre de roman à travers lequel on peut voguer, en riant et en pleurant, mais aussi en s'assoyant confortablement et en acceptant les effluves de mots et de sons qui en ressortent. [...]

     

     

    C'était de la vraie jeunesse. Pas de la jeunesse blasée ou apeurée comme on en voit aujourd'hui, de plus en plus, même qu'on ne voit que ça. C'était de la jeunesse qui y croyait, qui riait, qui s'amusait, qui ne se posait pas de questions. Dieux que c'était beau la jeunesse. C'est dommage qu'on ait réussi à l'éliminer pendant les années qui ont suivi.






    UNE COLONNE DE FEU, roman de Ken FOLLETT, 2017, 992 pages, ****

    06/12/2017 19:16

    UNE COLONNE DE FEU, roman de Ken FOLLETT, 2017, 992 pages, ****


     

    FOLLETT Ken 

    UNE COLONNE DE FEU, roman, 2017, 922 pages, ****

    Un grand roman et un grand auteur qui a le talent d'écriture d'un historien acharné. Une brique de plaisir.

    Les guerres « de religion » durant la période de l' INQUISITION ont fait autant de morts que les guerres et les conflits entre tous les pays de toute l'Europe de cette période historique. Une période très trouble de l'humanité.

    Exemple : durant la Nuit de la Saint-Barthélemy 3 000 personnes furent tuées dans PARIS.

    Un roman de grands frissons, du genre roman thriller. Ce roman historique couvre la période de l'Inquisition des années 1558 à 1606, avec une épilogue de 1620. Une magnifique fresque de Kingsbridge, Angleterre.

    Un va et vient continu de l'Angleterre à la France où se trouvent les pouvoirs religieux du catholicisme et du protestantisme.

    « Dans ce demi-siècle agité par le fanatisme qui répand la violence depuis Séville jusqu'à Genève, les pires ennemis ne sont cependant pas les religions rivales.La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres—à n'importe quel prix. »

    Un roman sur la puissance des pays dominants et riches et le catholicisme représenté par le Pape, les Rois et Reines d'Europe. Un monde souvent pourri et des intrigues de cour royale.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « Ils font les règles qui leur conviennent. »

    « Quand ce sont les prêtres qui gouvernent, c'est mauvais pour les affaires. »

    « NED Willard arriva à Kingsbridge, sa ville natale, en pleine tempête de neige. MARGERY, 15 ans. Leur long baiser passionné n'avait rien d'enfantin...ils s'étaient avoué leur amour. »

    « MARGERY. Celui que j'épouserai sera intelligent, attentionné et attendra de son épouse qu'elle ne soit pas seulement la première de ses domestiques. »

    « Ce ROLLO est un sacré rusé renard. C'était déjà un méchant petit garçon et c'est aujourd'hui un homme vindicatif. Tu devrais te méfier de lui. »

    « Tu avouerais ton hérésie, toi aussi, si on te dénudait et qu'on te liait avec des cordes...jusqu'à ce qu'elles fassent éclater ta peau. »

    «  Les têtes couronnée n'étaient pas tenues d.être cohérentes avant d'agir, elles avaient le pouvoir. »

    « ...les enfants de la royauté jouissaient de tout ce que la vie a de meilleur, hormis la liberté. »

    « Quand un homme est convaincu de connaître la volonté de Dieu, et qu'il est résolu à l'accomplir à tout prix, il devient l'être le plus dangereux au monde. »

    « … qu'aucun Anglais ne perde la vie à cause de ses convictions. »

    « ...par des hommes comme les frères de GUISE, pour qui la religion n'était qu'un moyen d'accéder au pouvoir et à la fortune. »

    !ON FAIT LA PAIX QUAND ON PERD, ET NON QUAND ON GAGNE. »

    «  Son bonheur passait avant le mien, telle est la définition de l'amour, »

    « L'Église catholique , conservatrice dans tous les domaines, se révélait aussi prompte à condamner les idées nouvelles que lente à changer. »

    « Il était même envisageable que la France fût le deuxième pays au monde à accorder la liberté religieuse à son peuple. »

     

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :


    « La saga des Piliers de la terre et du Monde sans fin qui a captivé les millions de lecteurs se poursuit aujourd'hui avec Une colonne de feu, la nouvelle épopée sensationnelle de Ken Follett.

    En 1558, les pierres patinées de la cathédrale de Kingsbridge dominent une ville déchirée par la haine religieuse. En Angleterre, Elisabeth Tudor devient reine et le pouvoir passe de manière précaire des mains des catholiques à celles des protestants. 

    Toute l'Europe se dresse contre elle. La jeune souveraine, habile et déterminée, crée les premiers services secrets du pays, afin d'être avertie à temps des complots qui se trament contre sa vie, des projets de rébellion et des plans d'invasion.

    À Paris, Marie reine d'Écosse, proclamée souveraine légitime de l'Angleterre, attend son heure. Jeune femme séduisante et obstinée appartenant à une famille française d'une ambition sans scrupule, elle possède de nombreux partisans qui intriguent pour se débarrasser d'Elisabeth.

    Ned Willard n'a qu'un désir : épouser Margery Fitzgerald. Mais lorsque les amoureux se retrouvent de part et d'autre de la fracture religieuse qui divise le pays, Ned se place au service de la princesse Elisabeth. En ce demi-siècle tourmenté où l'extrémisme attise la violence d'Edimbourg à Genève en passant par Paris, l'amour entre Ned et Margery paraît condamné.

    Ned traque l'énigmatique et insaisissable Jean Langlais, espion français à la solde des catholiques, ignorant que sous ce faux nom, se dissimule un ancien camarade de classe qui ne le connaît que trop bien.
    Elisabeth s'accroche désespérément à son trône et à ses principes, protégée par son petit cercle dévoué d'espions ingénieux et d'agents secrets courageux.

    Les ennemis réels, alors comme aujourd'hui, ne sont pas les religions rivales. La véritable bataille oppose les adeptes de la tolérance et du compromis aux tyrans décidés à imposer leurs idées à tous les autres – à n'importe quel prix.

    Ayant pour cadre une des périodes les plus mouvementées et les plus révolutionnaires de l'histoire, Une colonne de Feu est l'un des ouvrages les plus captivants et les plus ambitieux que Follett ait écrits à ce jour. Il saura séduire les admirateurs de longue date de la série de Kingsbridge aussi bien que les nouveaux venus dans son univers. » www.babelio.com

     

    Un lecteur :

     

    Ken Follet est un très grand écrivain, mais il n'a jamais été meilleur que dans ses romans historiques. Ils sont documentés a souhait, ils prennent le lecteur et l'envoie dans un autre monde et dans une autre époque.
    Il le prouve une fois de plus avec ce petit pavé.
    On plonge a nouveau dans le monde de Kingsbridge, et l'auteur n'a pas hésité une seconde pour nous rappeler qui était nos bâtisseurs préférés. 
    On s'immerge dans ce monde ou les guerres de religions font rages. Les fanatiques d'hier sont comme ceux d'aujourd'hui sans état d'âme, rien ne compte pour eux que leur foi et leurs idées.
    Je crois que le talent de Ken Follet repose essentiellement sur un travail incroyable des personnages. Dès les premières pages ils nous paraissent antipathiques ou alors extrêmement sympathiques, ou même parfois ambigu, mais surtout leur côté humain ressort de façon intrinsèque. Bien évidemment , son travail est également remarquable en ce qui concerne le côté historique et sa façon de décrire les lieux... sans oublier la guerre maritime entre les espagnols et les anglais qui est juste magistrale
    Ce qui m'a également bluffé tout au long de ma lecture c'est que l'auteur arrive a garder une neutralité incroyable entre les deux factions religieuses. Et ça, lors de la lecture d'un roman comme celui ci , ça n'a pas de prix. 
    Je savais que Ken Follet était une valeur sûre....je me suis juste régalée avec ce roman

     

    Un lectrice :

    Ce livre, c'est une véritable machine de guerre.
    Bien pensée, bien conçue, bien huilée.
    Et moi, j'aime pas les machines de guerre...
    Ô rage, tempête et désespoir ! Alors que je pensais me régaler avec le dernier pavé de Ken Follett, me voilà bien marrie.

    Je partage ce commentaire car le roman se déroule durant l'époque bouleversante de l'INQUISITION en Europe, particulièrement en Angleterre et en France, de la violence, de la tuerie. G






    L'ART DE PERDRE, roman de Alice ZENITER, 2017, 506 pages,**** Prix Goncourt des Lycéens 2017

    16/12/2017 15:59

    L'ART DE PERDRE, roman de Alice ZENITER, 2017, 506 pages,****  Prix Goncourt des Lycéens 2017


    ZENITER Alice

    L'ART DE PERDRE, roman, 2017, 506 pages, ****, prix Goncourt des Lycéens.

    Un grand roman qui se déroule en ALGÉRIE et en FRANCE et couvre les années 1962, 1972, 2012, 2015 pour les membres d'une famille kabyle dont la narratrice, NAÏMA, le père HAMID et le grand-père ALI.

    Une auteure au talent d'écriture remarquable qui nous émeut, nous ébranle pour en ressortir grandi.

    C'est l'histoire d'un peuple, d'une famille sous l'occupation française dans les années 1960.La soumission se fait encore par l'argent. Triste mais vraie. C'est encore vrai.

    Un roman imposant, intense, d'une époque près de nous.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « Dans l'art de perdre il n'est pas dur de passer pour maître, tant de choses semblent si pleines d'envie d'être perdues que leur perte n'est pas un désastre.

    Perds chaque jour quelque-chose. Puis entraîne-toi toi, plus vite. «  Elizabeth Bishop

    «  --Personne ne t'a transmis l'Algérie. Qu'est-ce que tu croyais ? Qu'un pays, ça se passe dans le sang ?

    Ce qu'on ne transmet pas, ça se perd, c'est tout. »

     

    « HAMID...il ne s'agit plus de déchiffrer pas à pas un texte déjà écrit au ciel mais d'écrire le présent comme une histoire que les siècles futurs sauront lire. »

    « Bosser, ce n'est que la mécanique simple pour accéder à l'argent. Sans passion. Sans attrait. »

    « La maladie, finalement, est un risque comme un autre. C'est une des choses qui le forcent à aimer le fait d'être vivant. C'est violent une vie.La mienne, en tout cas... »

     

    Pour en savoir davantage :

     

    Résumé :

    « L’Algérie dont est originaire sa famille n’a longtemps été pour Naïma qu’une toile de fond sans grand intérêt. Pourtant, dans une société française traversée par les questions identitaires, tout semble vouloir la renvoyer à ses origines. Mais quel lien pourrait-elle avoir avec une histoire familiale qui jamais ne lui a été racontée ?
    Son grand-père Ali, un montagnard kabyle, est mort avant qu’elle ait pu lui demander pourquoi l’Histoire avait fait de lui un « harki ».
    Yema, sa grand-mère, pourrait peut-être répondre mais pas dans une langue que Naïma comprenne. Quant à Hamid, son père, arrivé en France à l’été 1962 dans les camps de transit hâtivement mis en place, il ne parle plus depuis longtemps de l’Algérie de son enfance.
    Comment faire ressurgir un pays du silence ?
    Dans une fresque romanesque puissante et audacieuse, Alice Zeniter raconte le destin, entre la France et l’Algérie, des générations successives d’une famille prisonnière d’un passé tenace. Mais ce livre est aussi un grand roman sur la liberté d’être soi, au-delà des héritages et des injonctions intimes ou sociales. » Les éditeurs
    Prix littéraire Le Monde 2017
    Prix Goncourt des lycéens 2017.

    Une lectrice :

     

    « Peut-être que le mot « chef d'oeuvre » est excessif et doit être réservé aux romans de Zola, Hugo ou Balzac. Peut-être…
    Alors, je vais essayer de vous parler d'un livre magistral, un livre qui habite longtemps le lecteur avec des personnages qui au fil des pages deviennent des compagnons de route pour lesquels on a de la tendresse, qui vous font vibrer et partager leurs souffrances, leurs amours, leurs vies.
    Ce livre, c'est « L'art de perdre » d'Alice Zeniter, une saga familiale foisonnante qui débute dans l'Algérie des années 30.
    Dans la première partie, nous rencontrons Ali qui, dans sa Kabilie natale, semble promis à un avenir bouché à se casser le dos à essayer de cultiver une terre rocailleuse jusqu'à ce qu'un jour, comme un cadeau du ciel, un pressoir charrié par la rivière croise sa route, manquant de peu de l'estropier.
    Dès lors, sa vie se transforme, Ali se lance dans la culture des oliviers et produit de l'huile, les affaires sont florissantes.
    Mais ce que l'on appelle pudiquement « les évènements » sont en marche et le destin de bien des hommes et celui d'Ali devenu Harki va basculer, jusqu'à ce qu'un bateau l'emmène sous d'autres cieux.
    Dans la deuxième partie, Ali essaie de survivre avec sa famille dans un camp à Rivesaltes et Hamid, son fils va poser des questions qui resteront sans réponse. le père à jamais blessé, garde le silence. Un fossé d'incompréhension va se creuser peu à peu.
    Naïma, la petite fille d'Ali, vit heureuse à Paris, jusqu'à ce que les attentats de 2015, l'obligent à se poser des questions sur le passé de sa famille dont elle ignore tout.
    Il y a beaucoup d'émotion et d'amour dans ce livre, même si les sentiments restent muets, faute de mots pour dire je t'aime ou je te comprends.
    Ce roman poignant évoque avec subtilité et émotion les destins brisés par L Histoire et l'irrationalité des hommes, les séquelles de la colonisation, l'exil, le déracinement, le lourd poids de l'héritage familial mais aussi la force de l'amour filial.
    La plume d'Alice Zeniter est élégante, tour à tour musicale et brutale. J'ai tourné les pages avec passion. La fin du livre m'a tiré des larmes.
    Et j'ai relu ce livre, à haute voix, cette fois-ci, pour en partager l'émotion avec un proche qui a perdu la vue.
    L'oralité transcende la beauté de l'écriture et cette relecture me bouleverse.
    Alors « Chef d'oeuvre » ? Oui, je crois que ce roman mérite ce qualificatif. «  www.babelio.com






    LE MYSGTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE. roman de Gaston LEROUX, 1907, 1960, 446 pages

    23/12/2017 13:48

    LE MYSGTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE. roman de Gaston LEROUX, 1907, 1960, 446 pages


    LEROUX Gaston

    LE MYSTÈRE DE LA CHAMBRE JAUNE, roman, 446 pages, préface de Jean COCTEAU,

    1907, 1960

    « Ou l'on commence à ne pas comprendre »

    Personnage principal, Joseph ROULETABILLE, reporter de dix-huit ans.

    Le mystère de la Chambre Jaune, une réalité qui dépasse l'entendement. Seul un grand penseur peut parvenir à le résoudre.

    Un modèle exemplaire d'enquête policière raffinée, bien menée des années 1907.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com

     

    « Père Jacques....je reconnais justement le cri de la « Bête du Bon Dieu »...pendant que le coucou faisait entendre le demie passée minuit, une clameur désespérée partit de la Chambre Jaune.À l'assassin! Au secours! Aussitôt des coups de revolver retentirent... Au secours! Papa! Papa! « 

    !Alors ...je commençais à croire au diable. »

    « ROULETABILLE. Qui me dit que mon intervention ne déterminerait pas, dans la minute, un crime?

    Ah : voir et savoir, sans troubler le silence. »

    « Il y a des moments où l'on sent sa cervelle fuir de toutes parts.La ruine morale d'un édifice rationnel, doublé de la ruine réelle de la vision physiologique, alors que les yeux voient très clair, quel coup affreux sur le crâne! »

    « Ah! Comme je voudrais la sauver...d'elle-même et de l'autre...dans cette chambre « où elle se tait », où elle continue de se taire. Qui vous dit qu'elle n'en mourra pas? ..et ne sachant pas qui, je dois me taire. La sauver...la sauver malgré elle. »

    « ...tout ce drame cachait un mystère entre Mlle STANGERSON et l'assassin... »

     

    Pour en savoir davantage :

     

    Résumé :

    « La porte de la chambre fermée à clef « de l'intérieur », les volets de l'unique fenêtre fermés, eux aussi, « de l'intérieur », pas de cheminée...
    Qui a tenté de tuer Mlle Stangerson et, surtout, par où l'assassin a-t-il pu quitter la chambre jaune ?
    C'est le jeune reporter Rouletabille, limier surdoué et raisonnant par « le bon bout de la raison, ce bon bout que l'on reconnait à ce que rien ne peut le faire craquer », qui va trouver la solution de cet affolant problème, au terme d'une enquête fertile en aventures et en rebondissements.
    Tenant en haleine le lecteur de la première à la dernière page, "Le Mystère de la chambre jaune" est devenu un classique du roman criminel.

    Stangerson et sa fille Mathilde habitent le château du Glandier où ils poursuivent leurs recherches scientifiques. La presse annonce la tentative de meurtre sur Mathilde qui dormait dans la "Chambre Jaune". Alerté par ses cris, son père n'a pas vu d'assassin dans la pièce qui ne comporte qu'une porte et une seule fenêtre grillagée.

    Le jeune Rouletabille, reporter à l'Époque, se rend au Glandier avec Sainclair, son ami avocat. Ils y retrouvent M. de Marquet, le juge d'instruction obtus, Darzac, le fiancé de Mathilde à la conduite équivoque, le grand Fred Larsan, un policier renommé, et un mystérieux "homme vert..."

    Vingt ans avant Tintin, Rouletabille préfigurait le reporter débrouillard. Sa jeunesse l'emporte sur des personnages plus hauts sur l'échelle sociale, trop coincés dans leurs convictions : c'est un nouveau siècle qui s'annonce.
    Écrite en 1907 par l'un des pères du polar français, cette histoire demeure l'archétype du problème de local clos. --Nicolas Mesplède » www.babelio.com


     

    Un lecteur :

    « Melle Stangerson travaille avec son père le professeur Stangerson depuis quinze ans, son prétendant Robert Darzac lui fait une cour assidue afin de l'épouser et la presse de lui donner réponse.
    Mais un mystérieux assassin tente de la tuer dans "la chambre jaune" une pièce fermée de toute part de l'intérieur. Par quel prodige le meurtrier, ayant échoué dans ses sombres desseins, a-t-il pu s'enfuir ? Et qui est-il ? Quels peuvent-être ses mobiles ? 
    Un jeune reporter, Rouletabille, s'empare de l'enquête et va par "le bon bout de la raison" dénouer les fils de cet intrigue.
    Publié en 1907 dans "L'illustration" ce roman invente l'énigme de "la pièce close", son écriture teintée de poésie et de surréalisme lui donne un cachet original. Jean Cocteau lui écrivit une très belle préface, conservée d'éditions en éditions.
    "Le parfum de la dame en noire" entame son récit par le mariage de Melle Stangerson et de Robert Darzac, et vient se placer chronologiquement à la suite du mystère si brillamment élucidé par Joseph Rouletabille dans ce volume.
    Gaston Leroux nous offre là un premier vrai grand roman de littérature populaire, imaginatif et élégant, qui lui vaudra un énorme succès et traversera, intact, l'épreuve du temps. «  www.babelio.com

     






    BRÉSIL, TERRE D'AMITIÉ, de Georges BERNANOS, lettres, 1938, 2009, 213 pages, ****

    28/12/2017 21:00

    BRÉSIL, TERRE D'AMITIÉ, de Georges BERNANOS, lettres, 1938, 2009, 213 pages, ****


    BERNANOS Georges

    BRÉSIL, TERRE D'AMITIIÉ, récit, lettres, 1938, 2009, 213 pages

    Quel plaisir de redécouvrir l'écriture franche de BERNANOS! Nous pénétrons dans
    la réalité de vie de BERNANOS. Ce qu'il pense des événements avant-guerre
    38-45, ses convictions, ses croyances. Il a surtout foi en lui et en Dieu. Il
    étale son monde de valeurs personnelles dans un langage simple au lieu du jargon
    économique ou philosophique à la mode. Il nous porte à réfléchir sur nos
    conditions de vie et de penser dans un langage poétique. Il nous donne de leçons
    de vie et des matières à réflexion profonde sur les événements politiques et
    économiques autant du Brésil que de la France. Il a une vision réaliste de la
    France et du Brésil.
    Un auteur à redécouvrir pour la qualité de son écriture, sa maturité sociale et
    sa vision politique.
    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec
    www.livresentete.vip-blog.com

    « Georges BERNANOS est arrivé au Brésil avec sa femme et six enfants le 4 août
    1938. Il n'avait pas quitté son pays pour fuir le désastre , mais pour rester
    libre et pouvoir continuer à dire et écrire la vérité. »
    « Ce ne sont pas vos intellectuels qui m'ont fait comprendre vos paysans, ce
    sont vos paysans qui m'ont fait comprendre vos intellectuels, voilà la vérité »
    écrit-il dans la préface de LETTRE AUX ANGLAIS. »
     Le Brésil de BERNANOS est un royaume intérieur. Votre peuple grandit comme un
    arbre, ou se compose comme un poème. »
    « Il était mieux qu'une voix : une conscience. Je ne me sens plus ici un
    exilé. »
    « Je n'y ai pas cuvé ma honte, j'y ai retrouvé ma fierté, et c'est ce peuple que
    me l'a rendue. »
    « Une déception de l'âme est autre chose qu'une déception d'amour, »
    « Je ne me sers pas des idées, ce sont les idées que j'essaie de servir : ou
    plutôt elles sse servent de moi. »
    « Accepte le destin que tu mérites. »
    « Le monde moderne est un monde humilié, un monde déçu, c'est ce qui le rend
    furieux. »
    « Si ce monde pouvait être sauvé, il le serait par ses poètes. »
    « Ce qui importe à mon âge, c'est de ne plus reculer. »
    « Ce n'est pas dans la mémoire des hommes qu'un écrivain français aspire à
    survivre, c'est dans leur conscience. »
    « La mission sacrée de mon peuple..c'est de mettre l' Intelligence au service de
    la Vie. »
    « Ce n'est pas la servitude qui fait les esclaves, c'est l'acceptation de la
    servitude. »
    « Tous les dictateurs ont invoqué la justice sociale, l'égalité et on a étranglé
    la liberté. Il ne peut y avoir d'égalité absolue sous un maître absolu. »
    « La formation d'un grand peuple est un miracle de fidélité. »
    « La civilisation des machines s'efforce de créer un type inférieur d'homme
    blanc, robuste, actif,pratique, optimiste, un type universel, rigoureusement
    interchangeable, adaptable à n'importe quelle besogne, fait exclusivement pour
    construire et acheter des machines, sur un rythme sans cesse accéléré... »

    Résumé :
    « En 1938, désespéré par les compromissions de l'Église et par la lâcheté des
    démocraties, Georges Bernanos quitte l'Europe avec sa femme et ses six enfants
    pour recréer une a nouvelle France " en Amérique latine. 

    Au Brésil, l'écrivain passe sept longues années en exil, à Rio de Janeiro,
    Itaipava, Juiz de Fora, Vassouras, Pirapora et Barbacena.

    Contrairement à Stefan Zweig, venu lui rendre visite dans sa ferme quelques
    jours avant son suicide, le romancier français n'a pas laissé de livre pour
    célébrer ce pays qu'il a tant aimé. 

    Toutefois, au fil des pages consacrées à cette terre d'espérance et d'amitié
    dans " Lettre aux Anglais ", " Les Enfants humiliés ", " Le Chemin de la
    Croix-des Ames ", sa correspondance trop peu connue et quelques articles publiés
    après son retour en France, on découvre que Bernanos s'est fait du Brésil une
    image toute à lui, au coeur des soubresauts de la Seconde Guerre mondiale.

    Et l'on comprend que c'est un homme profondément changé qui a dit adieu au
    Cristo Redemptor du Corcovado, le 2 juin 1945. » Les éditeurs

    Un lecteur :
    « Paru en 2009, ce livre poche regroupe des textes de Bernanos extraits de
    "Lettre aux Anglais", "Les Enfants humiliés", "Le chemin de la Croix-des-Âmes",
    et "Français si vous saviez…", ainsi que des extraits de correspondance. Ils
    traitent tous des liens et de l'expérience de Bernanos avec le Brésil, où il
    vécu entre 1938 et 1945. Plus que d'un tableau du pays, à la manière de Stefan
    Zweig, les textes de Bernanos témoignent surtout des tourments, des inquiétudes
    et des joies de l'auteur confronté à une nouvelle vie, une nouvelle situation,
    un nouvel exil. Fuyant une Europe qui s'apprête à courir à la catastrophe après
    les accords de Munich, il s'installe au Brésil, pour y vivre en paysan avec sa
    famille. L'austérité d'une terre dure et pauvre, difficilement apprivoisable à
    l'inverse des terroirs de France, convient bien à cet homme pascalien, qui n'a
    de cesse de tirer à boulet rouge contre le modernisme et ses thuriféraires.
    On se plaît à entendre la voix d'un écrivain n'ayant pas peur des
    contradictions, à la fois monarchiste et révolutionnaire, catholique et
    libre-penseur, nostalgique d'une France paysanne mais opposé aux traditions
    pétainistes, on se plaît à entendre un esprit clairvoyant et profondément
    humain. « 
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