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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES
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ÉCHANGES DE LIVRES EN TÊTE: LE PLAISIR DE PARTAGER MES DÉCOUVERTES LITTÉRAIRES ET DE RECEVOIR LES VÔTRES

VIP-Blog de livresentete
gilles.lagrois1@bell.net

  • 976 articles publiés
  • 123 commentaires postés
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  • Créé le : 05/06/2010 16:07
    Modifié : 09/06/2020 00:33

    Garçon (69 ans)
    Origine : AUCLAIR, TÉMISCOUATA, QUÉBEC
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    JE M'APPELLE MARIE, récit de Christian TÉTREAULT, 2007, 2016 pages, Québec

    09/06/2018 15:32

    JE M'APPELLE MARIE, récit de Christian TÉTREAULT, 2007, 2016 pages, Québec


    TÉTREAULT Christian

    JE M'APPELLE MARIE, récit. 2007, 206 pages, Québec, ****

    Un récit touchant, le récit d'une famille éprouvée par la mort d'une enfant de deux ans, MARIE, jumelle de son frère FÉLIX. La mort peut déranger, troubler mais peut également réunir : chaque enfant a des possibilités et des limites. Nul n'est une copie conforme d'un autre, chacun est original, unique, a une personnalité et une vie propre.

    MARIE, deux ans, est morte d'une épiglottite aiguë consécutive à une infection par l'hémophilus influenzae.

    Un récit d'une écriture appliquée, soignée, authentique.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

    «  MARIE, FÉLIX et moi sommes acclamés partout où nous nous produisons. On nous regarde.On nous admire. Je n'en finis plus d'accepter les éloges et les compliments. Un triomphe. »

    MARIE est sérieuse. «  C'est son exercice favori : tester l'élasticité des lois.

    FÉLIX. Il rit à rien. Tout le fait rire. C'est un joyeux luron, ce Félix. Je n'ai même pas à le toucher. Je lui montre mes doigts qui dansent dans les ais et il craque. »»

    « FÉLIX. Il est désormais la bouée à laquelle s'accrochent ces âmes à l'agonie, au bout de leur capacité à endurer la souffrance. »

    « Vivez pour FÉLIX. Deux ans, trois mois et quinze jours, et déjà toute cette responsabilité. »

    « Il ne peut y avoir de vrai bonheur sans sagesse ni conscience. »

     

    Pour en savoir davantage :

     

    Résumé :

    « Ce livre raconte l’histoire bouleversante de Marie, petite fille foudroyée par la mort à la suite d’une maladie en apparence bénigne, à l’âge tendre de deux ans, trois mois et quatorze jours. Le choc frappe ses parents et tout son entourage : « Le 29 septembre 1985, je croyais que la vie s’était arrêtée, que la vie avait frappé le mur. » Ce livre est le récit de parents courageux qui décident de poursuivre leur route et de réaliser leur rêve d’avoir d’autres enfants. En prime, l’auteur constate qu’en réalité leur fille ne les a jamais vraiment quittés, qu’elle vit toujours dans leur cœur et qu’elle occupe une place de choix au sein de la famille. Et, surtout, que la mort de cette enfant a fait de lui un homme meilleur et lui a permis de vivre un bonheur auquel il n’aurait jamais eu accès sans cette épreuve. Marie est devenue sa source d’inspiration et son ange gardien. « 

    DESCRIPTION DU LIVRE

    « Christian Tétreault raconte l'histoire de sa fille Marie, emportée à l'âge de deux ans par une maladie foudroyante. Profondément affectés par ce drame, sa compagne et lui décident de poursuivre leur route, malgré l'insupportable absence. Peu à peu, ils prennent conscience que leur petite ne les a pas vraiment quittés, mais qu'elle est présente dans leur cœur, dans leur vie et au sein de leur famille, où elle occupe une place de choix. Marie devient leur ange gardien. Malgré tout, l'auteur affirme que ce drame l'a rendu meilleur, l'a sensibilisé aux valeurs essentielles et lui a ouvert les portes d'un bonheur serein. »

    http://www.editions-homme.com/appelle-marie/christian-tetreault/livre

    Un lecteur :

    « Papa est une machine à parler, tout est un sujet de conversation. Maman est une machine à bouger et à agir. Il y a toujours quelque chose à faire. Papa a toujours retenu ce syllogisme à la Yogi Berra: «J’en fais tellement que j’ai pas le temps de rien faire.»
    Au fil des jours, des discussions et des caresses, leur relation se précise. Leurs rapports se dessinent. Leur dynamique s’établit. Leurs différences surtout se découvrent. Ils réalisent qu’ils sont arrivés ensemble sur leur petite île de bonheur en provenance d’univers totalement différents. Même quartier, même type de bungalow. Mais c’était bien différent entre les murs et dans le quotidien, entre les oreilles et dans le cœur, sur les sentiers. «www.babelio.com






    PABLO ESCOBAR MON PÈRE, récit de JUAN PABLO ESCOBAR, 2017, 433 pages, ****

    13/06/2018 10:44

    PABLO ESCOBAR MON PÈRE, récit de JUAN PABLO ESCOBAR, 2017, 433 pages, ****


    ESCOBAR Juan Pablo

    PABLO ESCOBAR MON PÈRE, 2017, 433 pages, ***

    Récit par le fils de PABLO ESCOBAR, le plus grand trafiquant de drogue de tous les temps. Plus de vingt ans après une chasse à l'homme qui a marqué l'histoire, son fils délivre enfin la vérité sur ces événements tragiques.

    Après la mort de Pablo Escobar, sa famille a vécu l'horreur du rejet, de l'exploitation, de l'emprisonnement pendant plus de dix années tout simplement parce qu'il portait son nom même s'ils avaient réussi à changer légalement de nom selon les procédures officielles.

    Une histoire touchante et amère qu'a dû subir sa femme et ses deux enfants.

    PABLO ESCOBAR avait une image de soi très fondamentale et la seule justice était la sienne. Il protégeait sa famille. Il était généreux envers les pauvres et les démunis de son pays, la COLOMBIE. Il a fait bâtir des terrains de sport et des maisons pour les familles pauvres. Il élimine tout ceux qui s'attaquent à son commerce, à sa fortune de vingt-cinq milliards de dollars, à sa famille.

    À sa mort ses héritiers ont été ruinés par les membres de la famille ESCOBAR qui ont tout raclé, ses propriétés et sa fortune sous toutes ses formes : terrains, hélicoptères, avions, immeubles, objets d'art, collections d'autos donc toutes ses possessions. Il ne restait rien à ses héritiers pour survivre et changer de mode de vie.

    Un homme dur et généreux, une vie renversante. Un homme contradictoire. Une vision de la vie digne des grands capitalistes escrocs, arnaqueurs, fraudeurs.

     

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

    www.livresentete.vip-blog.com, à visiter

     

    « Ce livre ne pointe la responsabilité de personne. Au lieu de cela, il offre des réflexions sur la COLOMBIE, le fonctionnement de sa politique et les raisons qui permettent à ce pays d'engendrer des gens comme mon père.

    Je n'ai aucune arrière-pensée ni dessein inavouable. Ce livrd'hommes armése n'a pas non pus la prétention d'apporter la vérité absolue mais est une recherche intime et personnelle. »

    « PABLO ESCOBAR. Très bientôt, je vais démarrer une révolution, mais ce sera ma révolution. »

    « PABLO avait découvert le business qui ferait rapidement de lui un millionnaire : le trafic de cocaïne. »

    «  Tel était mon père...un homme capable de tout donner pour sa famille, mais aussi capable de tout détruire sur son passage... il n'utilisait la terreur pour intimider ses ennemis.

    Quel que soit le domaine, il ne reculait jamais. Mon père utilisait pleinement l'armée de criminels qu'il avait sous son commandement. Et rien ne pouvait l'arrêter. »

    « LES EXTRADIABLES. Mieux vaut une tombe en Colombie qu'une cellule aux États-Unis. »

    « Quiconque n'est pas avec moi est contre moi. »

    MEDELLIN était une zone de guerre, des escouades d'hommes armés rôdaient partout en ville. Nous avions le sentiment d'être en guerre civile. »

    « JUAN À SON PÈRE. Je ne pense pas que la violence peut nous sortir de là. Tu devrais penser à autre chose. Papa, personne ne gagne de guerres contre les institutions. On ne peut que perdre. »

     

    POUR EN SAVOIR DAVANAGE :

     

    Résumé :

    « Ce que la série Narcos ne vous a pas dit...Entre la myriade de livres écrits, et la série déjà culte " Narcos ", nous pensions que tout avait déjà été dit sur l'ascension fulgurante et la descente aux enfers de Pablo Escobar, le plus grand trafiquant de stupéfiants de tous les temps. Mais ces versions ont toujours été racontées d'un point de vu extérieur, incapables de dévoiler la véritable intimité du personnage, occultant bien souvent une partie de la vérité.

    Aujourd'hui, vingt ans après une chasse à l'homme acharnée, son fils lève le voile sur un des personnages les plus marquants du vingtième siècle. Découvrez le portrait d'un homme tout en contradiction, généreux avec les autres, père de famille aimant, et également capable d'actes d'une violence et d'une cruauté inouïe. À travers les yeux de son fils, plongez dans l'univers intérieur d'un homme célébré par certains comme un Robin des Bois à la main généreuse, et craint par d'autres comme le chef impitoyable de la plus grande mafia de l'histoire de l'humanité. À la mort d'Escobar, son fils, encore adolescent, jura de le venger.

    Mais Escobar Junior réalisa vite qu'il s'agissait pour cela de suivre les traces de son père ? quelque chose qu'aucun des deux n'avaient jamais souhaité. Une fois le coeur apaisé, il décida de dénoncer l'héritage de Pablo Escobar. Il ne s'agit pas là de l'histoire d'un fils en quête de rédemption, mais de son regard éclairé sur les conséquences de la violence, et sa tentative d'y mettre un terme. »


     

    Un lecteur :


     


     

    « Pablo Escobar est devenu l'un des plus grand narcotrafiquant  de notre époque et également, qu'on le veuille ou non, une sorte de star mondiale que la télé ( la série Narcos par exemple )  ou l'opinion publique aurait tendance  à sacraliser .
     Vingt-quatre ans après la mort d'Escobar, son fils, Juan Pablo Escobar,    tente d'aller cà l'encontre cette sanctification et raconte un père inédit,  et surtout  une personnalité vraiment complexe et contradictoire.
    A la fois crapule notoire et bon samaritain, Escobar aura autant oeuvré que détruit, dans une Colombie dans laquelle la  politique, la justice et le crime s'entremêlent, une société.rongée par la corruption, la violence et la pauvreté.
     
     Avec en sa possession plein d'informations inédites   sur son père, son fils donne de lui sa vérité et une image  plus négative que ce que la presse colombienne aurait pu donner, l'image de Robin des Bois  que la presse lui a souvent donné est balayée par la vérité du personnage, celle d'un  trafiquant de drogue sans scrupules. 
    Année après année, le fils raconte sa relation avec son père, mais aussi les grands moments de la vie de Pablo Escobar, de la vie faste à la traque, en passant la prison. 
    Ayant été très tot confronté à un milieu plein de violences, de trahisons, de coups bas, Juan Pablo Escobar raconte sa relation avec son père avec précision ( un peu trop  même tant on peut être perdu par les détails et les noms de tout l'entourage de Pablo) et sincérité , des années de cavale, de peur, de meurtres et de sang , de celui qui fut incontestablement un des plus grands criminels de l'histoire. »

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    VERS LA BEAUTÉ, roman de David FOENKINOS, 2018, 221 pages, ****

    14/06/2018 16:28

    VERS LA BEAUTÉ, roman de David FOENKINOS, 2018, 221 pages, ****


    FOENKINOS David

    VERS LA BEAUTÉ, 2018, 221 pages, ****

    Un roman immense, sans bornes dont on ne peut rester indifférent. Une larme pour ce roman qui peut nous ressembler.Il est écrit : la beauté apaise.

    Roman d'une profonde réflexion, d'une écriture sensible d'une grande profondeur.

    L'écriture d'un être qui a longuement réfléchi aux diverses vies possibles pour chacun de nous.

    Deux personnages m'ont particulièrement touché : ANTOINE Duris et CAMILLE.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « La beauté demeure le meilleur recours contre l'incertitude. Il était revenu à un stade primaire de la compréhension du monde, se laissant souvent envahir par des peurs irrationnelles. »

    Les humains dont la souffrance forment deux camps.Ceux qui résistent par le corps, et ceux qui résistent par l'esprit. C'est l'un ou l'autre, rarement les deux. »

    ANTOINE Duris.« Grâce à cette foule incessante, il s'échappa de lui-même. »

    « Tu as un air absent. Tu es là sans être là. Il progressait dans l'art de l'invisibilité. Il vivait ce qu'on pourrait appeler une rééducation sociale. »

    ANTOINE. Son imprévisibilité était douce. On ne savait pas assez de lui, ce qui allait se passer. »

    « Il était toujours difficile avec lui de discerner la couleur de ses mots. »

    CAMILLE. ….le sentiment qu'elle devait accumuler des souvenirs pour diluer le POISON du VIOL. »

    « Un tableau, une éternité fixe et rassurante, son seul but est de vous combler par les ondes du beau. Les tristesses s 'oublient avec Botticelli, les peurs s'atténuent avec Rembrandt, et les chagrins se réduisent avec Chagall. »

    « On peut parfois guérir par une simple modification géographique. »

    Pour en savoire davantage :

    Résumé :

    « Antoine Duris est professeur aux Beaux-Arts de Lyon. Du jour au lendemain, il décide de tout quitter pour devenir gardien de salle au Musée d'Orsay. Mathilde Mattel, DRH du Musée, est rapidement frappée par la personnalité de cet homme taciturne, mystérieux, spécialiste de Modigliani, qui a choisi de s'effacer dans une fonction qui ne correspond pas à ses compétences reconnues. Antoine est affecté à la salle des Modigliani, et Mathilde le surprend parfois à parler à mi-voix au portrait de Jeanne Hébuterne, la fiancée du peintre au destin tragique. Il fuit tout contact social, même si Mathilde ne le laisse pas indifférent. Personne ne connaît les raisons de cette reconversion ni le traumatisme qu'il vient d'éprouver. Pour survivre, cet homme n'a trouvé qu'un remède, se tourner vers la beauté. »

    Un lecteur :*****

    « UN immense coup de coeur !!----Une lecture aussi jubilatoire que remplie d'émotions ! 
    Antoine Duris, brillant professeur aux Beaux-Arts de Lyon, décide de tout
    quitter du jour au lendemain : son appartement, sa ville, son travail 
    d'enseignant qu'il adore pourtant...
    Le morceau visible de l'iceberg ...est une rupture amoureuse très douloureuse mais on pressent qu'une autre peine violente mine notre "héros"... Il se présente à un poste sous-qualifié, au Musée d'Orsay, comme gardien. 
    Il est accueilli et embauché par une D.R.H, Mathilde, femme bienveillante,
    et fort intriguée par la singularité...de son nouvel employé !!
    Besoin de silence et de beauté...spécialiste de Modigliani, Antoine Duris, spécialiste et auteur d'une thèse sur cet artiste... débute justement son contrat au Musée d'Orsay, au moment d'une rétrospective sur ce peintre...Il parle le matin aux tableaux et plus spécialement au portrait mélancolique de "Jeanne Heurtebise", compagne et muse de l'artiste....
    De magnifiques passages sur l'apaisement qu'offre la contemplation 
    du "Beau", des oeuvres... Dans cette fuite dans l'Art, Antoine Duris met sa vie entre parenthèses...tente de se "réparer"... Car dans ce roman, il s'agit bien de personnes abîmées de failles et de chagrins, que l'Art, la contemplation du Beau vont aider à "tenir debout", à dépasser leurs peines...!
    "Elle demanda à ses parents de passer quelques jours à Paris au lieu de filer directement vers la Bretagne.
    Ils ne pouvaient rien lui refuser; ses envies étaient de la vie. Elle voulait tant revisiter les musées de la capitale, celui d'Orsay notamment. (...) Elle comprenait la puissance cicatrisante de la beauté. Face à un tableau, nous ne sommes pas jugés, l'échange est pur, l'oeuvre semble comprendre notre douleur et nous console par le silence, elle demeure dans une éternité fixe
    et rassurante, son seul but est de vous combler par les ondes du beau. Les tristesses s'oublient avec Botticelli, les peurs s'atténuent avec Rembrandt, et les chagrins se réduisent avec Chagall". (p. 172-173)
    Une autre vie "blessée" , celle de Camille, va entrer en scène...Jeune fille,
    étudiante en Art, peignant elle-même avec beaucoup de talent et d'originalité...cache un drame... et les destins de Antoine Duris et de Camille, vont se croiser !
    Une double histoire poignante, où l'Art, la peinture ont une place de
    choix...et même une nécessité vitale dans l'existence de "nos"
    protagonistes...
    " Quoi ? Comment j'en suis venu à enseigner l'histoire de l'art ?
    - Oui
    -Par hasard aussi. Je ne sais pas comment est venu mon amour de la peinture. le simple plaisir de me promener dans les musées, un peu comme vous, je crois bien. Fuir une adolescence compliquée. C'étaient les endroits qui m'apaisaient le plus.
    - Oui, la beauté apaise..." , fit Camille avec une gravité subite." (p. 188)
    Je ne ferai pas plus de commentaires sur cette lecture "tourne-boulante"
    afin de ne pas réduire l' intense émotion et poésie qui s'en dégagent ,et
    qui nous prennent aux coeur et aux tripes !!..
    "Jeanne [Heurtebise] lui faisait survoler les heures. Il continuait parfois à lui parler, comme à une confidente. Cela lui faisait du bien. Chacun cherche son propre chemin vers la consolation.
    Peut-on se soigner en se confiant à un tableau ? On parle bien d'art-thérapie (...) Pour Antoine, la contemplation de la beauté était un pansement sur la laideur. (...) Quand il se sentait mal, il allait se promener dans un musée. le merveilleux demeurait la meilleure arme contre la fragilité. "(p. 30)
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    LE SOLEIL DES SCORTA, roman de Laurent GAUDÉ, 2004, 246 pages, *****

    16/06/2018 12:17

    LE SOLEIL DES SCORTA, roman de Laurent GAUDÉ, 2004, 246 pages, *****


    GAUDÉ Laurent

    LE SOLEIL DE SCORTA, 2004, 246 pages, ****

    Un roman solaire, un hymne à la vie, à la différence, à l'authenticité. Des éclats de soleil. Un roman qui nous fait partager la vie d'une famille déchue, rejetée à cause de son image sociale mais qui exprime l'intensité des liens qui unit tous ses membres. Une histoire qui touche quatre générations de SCORTA.

    Cette faculté fraternelle de deviner le vécu de l'autre alors que l'autre en prend conscience par le fait de le souligner.

    Un livre éblouissant, éclatant, touchant par sa vivacité.

    Chaque être est un point perdu dans l'eau, dans les vagues de la vie, ce monde à pénétrer avec dignité en silence.Voilà la vraie richesse de l'être. Le bonheur est en soi, dans notre regard intérieur.

    Un roman qui se passe en Italie du sud, à Montepuccio. Un roman à ne pas manquer, un must pour ses qualités d'écriture. Un auteur à découvrir.

    La vie est faite de sueur. La beauté simple de la joie, la joie de l'entraide.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « ROCCO. Rien ne viendra à bout de moi. La terre peut siffler et mes cheveux s'enflammer, je suis en route et j'irai jusqu'au bout, en cette année 1875.

    « C'est ainsi qu'ils vont me tuer. Lapidé comme un excommunié. Une seconde pierre le frappa à la tête. C'est ainsi que naquit la famille des MASCALZONE. D'un homme qui s'était trompé. »

    « ROCCO grandit et devint un homme. Rocco Scorta Mascalzone. Il était violent et affamé.

    Taisez-vous, crapules. Je suis votre châtiment. »

    « ROCCO, Il raconte tout. Chacun de ses crimes. Chacun de ses faits.

    Sans cacher aucun détail. Il avait tué. Il avait pillé. Il avait pris femme d'autrui. Il avait vécu par le feu et la terreur. »

    « Réjouissez-vous, Je meurs. »

    « Les Scorta sont des vauriens, mais ils sont des nôtres. La révolte grondait. »

    « CARMELA. Ce que j'ai toujours été.Une sœur pour mes frères. Je n'ai connu le bonheur que lorsque j'étais entouré de mes frères. Lorsque nous étions ensemble, nous pouvions manger le monde. »

    « Va, homme, va, la tarentelle t'accompagne, fais ce que tu dois. »

    « Les femmes ont des yeux plus grands que les étoiles. »

     

    Pour en savoir davantage :

     

    RÉSUMÉ :

     

    « Parce qu’un viol a fondé leur lignée, les Scorta sont nés dans l’opprobre. A Montepuccio, leur petit village d’Italie du sud, ils vivent pauvrement, et ne mourront pas riches. Mais ils ont fait vœu de se transmettre, de génération en génération, le peu que la vie leur laisserait en héritage. Et en dehors du modeste bureau de tabac familial, créé avec ce qu’ils appellent “l’argent de New York”, leur richesse est aussi immatérielle qu’une expérience, un souvenir, une parcelle de sagesse, une étincelle de joie. Ou encore un secret. Comme celui que la vieille Carmela – dont la voix se noue ici à la chronique objective des événements – confie à son contemporain, l’ancien curé de Montepuccio, par crainte que les mots ne viennent très vite à lui manquer.
    Roman solaire, profondément humaniste, le nouveau livre de Laurent Gaudé met en scène, de 1870 à nos jours, l’existence de cette famille des Pouilles à laquelle chaque génération, chaque individualité, tente d’apporter, au gré de son propre destin, la fierté d’être un Scorta, et la révélation du bonheur. »

     

    UN LECTEUR :

     « Le hasard m'a fait rencontrer la plume de Laurent Gaudé et son immense roman " le soleil des Scorta ".
    Ce récit est l'histoire d'une famille italienne dans la région des pouilles au sud de l'Italie.
    Laurent Gaudé nous fait rencontrer grâce à la vieille Carmela quatre générations d'hommes et de femmes, leurs joies leurs peines, leurs secrets.
    Venez découvrir ce petit bijou de tendresse, de sensibilité, cette ode à la famille et à ses valeurs.
    Venez découvrir le petit village de Montepuccio, ce soleil écrasant, ces parfums de tomates séchées et d'olives....un grand moment de lecture. » www.babelio.com

     






    LE SUSPENDU DE CONAKRY, roman, polar de Jean-Christophe RUFIN, 2018, 308 pages, ****

    24/06/2018 11:55

    LE SUSPENDU DE CONAKRY, roman, polar de Jean-Christophe RUFIN,  2018, 308 pages, ****


    RUFIN Jean-Christophe

    LE SUSPENDU DE CONAKRY, roman, 2018, 308 pages, ****

    CONAKRY est la capitale de la Guinée en Afrique de l'Ouest.

    Un roman, une enquête policière, un polar hors norme.

    Le personnage principal, l'enquêteur, n'est pas un policier mais un simple Consul de France qui décide de mener l'enquête à cause de son poste, de sa situation de Consul.

    AUREL enquête sur la mort de JACQUES MAYÈRES, trouvé mort suspendu par un pied au mat de son bateau. Une enquête très bien menée, d'un doigté raffiné, d'une déduction digne d'un talent d'observation et de déduction astucieux, génial.

    Un roman réussi et un auteur au talent d'écriture incontestable.

    Gilles LAGROIS, Auclair, Québec

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    « La culpabilité n'a pas besoin d'un objet pour exister. »

    « Celui qui croit aux miracles est un imbécile, celui qui n'y croit pas est un athée. »

    « La foule regardait le corps suspendu. Une ligne continue d'Africains, hommes, femmes, enfants, occupait le quai et toute la digue jusqu'à la bouée rouge qui marquait l'entrée de la marina de CONAKRY. »

    « Ils avaient reconnu dans la victime un homme blanc, attaché par un pied. »

     

    Pour en savoir davantage :

    Résumé :

    « Comment cet Aurel Timescu peut-il être Consul de France ?
    Avec son accent roumain, sa dégaine des années trente et son passé de pianiste de bar, il n’a pourtant rien à faire au Quai d’Orsay. Il végète d’ailleurs dans des postes subalternes.
    Cette fois, il est en Guinée, lui qui ne supporte pas la chaleur. Il prend son mal en patience, transpire, boit du tokay et compose des opéras… Quand, tout à coup, survient la seule chose au monde qui puisse encore le passionner : un crime inexpliqué.
    Suspendu, ce plaisancier blanc ? À quoi ? Au mât de son voilier, d’accord. Mais avant ? Suspendu à des événements mystérieux. À une preuve d’amour qui n’arrive pas. À un rêve héroïque venu de très loin… En tout cas, il est mort.
    Son assassinat resterait impuni si Aurel n’avait pas trouvé là l’occasion de livrer enfin son grand combat.
    Contre l’injustice.
    Avec tout son talent d’écrivain (Rouge Brésil, prix Goncourt 2001, Le Collier rouge, Immortelle randonnée…) et son expérience de diplomate (comme ambassadeur de France au Sénégal), Jean-Christophe Rufin donne vie à Aurel et nous le présente dans une première histoire. Ne nous y trompons pas : suivre cet anti-héros au charme désuet est un plaisir de lecture mais aussi un moyen de découvrir les secrets les mieux gardés de la vie internationale. » LES ÉDITEURS

    Un lecteur 

    « Un livre de Jean-Christophe Rufin, ça ne se refuse pas !
    Même si celui-ci s'oubliera aussi vite qu'il a été lu, il apporte quelques heures de plaisir sans prétention, avec une escapade africaine dépaysante et un petit ton burlesque bien plaisant. 

    Nous voici donc entrainés dans les arcanes diplomatiques, par les souliers d'un fonctionnaire haut en couleurs, et en garde-robe inadaptée au climat caniculaire. 
    La carrière de Rufin lui a-t-il fait rencontrer des personnages aussi improbables que cet Aurel Timescu, natif de Roumanie et consul de France à Conakry ? L'hurluberlu est savoureux avec son physique ridicule, ses obsessions et ses marottes, son intelligence et sa clairvoyance décalée. Impossible de ne pas penser à l'inspecteur Colombo !
    D'autant que le petit diplomate a raté une carrière dans la police. Il est donc trop heureux de se mettre sous la dent le sauvage assassinat d'un ressortissant français, et ceci dans le dos de sa hiérarchie qui l'a mis au placard depuis longtemps.
    Le décor est posé : l'enquête n'a d'intérêt que pas la manière de la traiter, bien qu'elle mette en lumière la réalité de la Guinée, entre insécurité et trafics de drogues.
    Un anti- héros bien attachant qui semble entamer une carrière de personnage récurrent dans une série policière, nouveauté dans la bibliographie de l'auteur. «  www.babelio.com
     

     






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